Genève, , 1771. Petit in-8 de 494-(2) pp.CLEMENT (Jean-Marie-Bernard). Nouvelles observations critiques sur différens sujets de littérature. Par M. Clément. A Amsterdam et se trouve à Paris, chez Moutard, 1772. Petit in-8 de (4)-497-(2) pp.2 vol. in-8, veau havane marbré glacé, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. « Jean-Marie-Bernard Clément, né à Dijon, le 25 décembre 1742, fut d'abord destiné au barreau; mais il montra tant d'aversion pour cette carrière, que ses parents lui permirent de se livrer tout entier à l'étude des belles-lettres. Il obtint encore très jeune une chaire au collège de Dijon, qu'il quitta bientôt par suite d'un démêlé avec ses chefs, à qui il écrivit même une lettre aussi vive qu'imprudente; car ces messieurs. se trouvant offensés, provoquèrent contre lui un arrêt du parlement; mais Clément avait su le prévoir, et il était déjà en sûreté à Paris. Ce littérateur avait un caractère franc, mais brusque, avec un goût sévère et un penchant à la critique; il ne pardonnait jamais, en matière de littérature, les fautes de ses ennemis ou de ses amis, quelle que fût leur réputation littéraire. Clément avait été d'abord grand admirateur de Voltaire, et quoique depuis son admiration se fût bien ralentie, il n'aurait pas pensé à diriger contre lui sa critique sans une circonstance particulière. Saint-Lambert avait proclamé le vieillard de Ferney Vainqueur des deux rivaux qui couronnent la scène.Clément vit dans ce vers un outrage fait à la mémoire de Racine et de Corneille. Il réclama contre la sentence de l'auteur des Saisons; et de la critique d'un seul vers naquit une dispute aussi longue qu'opiniâtre. Voltaire s'en vengea à sa manière, il l'accabla d'un torrent d'injures, et lui donna le nom d'Inclément que tout le monde a retenu. Saint-Lambert fut encore moins indulgent, car il parvint à faire renfermer au Fort-l'Evêque celui qui avait osé critiquer son poème. J.-J. Rousseau, indigné d'une tyrannie qui mettait aux fers un écrivain dont le seul crime était d'avoir trouvé des vers mauvais, et d'avoir osé le dire, employa son crédit en sa faveur, et le fit sortir trois jours après. Clément obtint même la permission de publier la Critique contre le poème des Saisons. Cette aventure ne l'empêcha pas d'écrire avec la même ardeur; il eut dans la suite de vifs démêlés avec La Harpe; mais ils se réconcilièrent après la révolution, et ils devinrent amis. Clément avait commencé la célébrité de Lebrun, en faisant connaître le mérite de quelques-unes de ses poésies; mais il cessa de le voir dès que ce poète fut devenu le Pindare de la révolution, et fit même contre lui une épigramme qui éteignit tout à fait leur amitié. Clément mourut à Paris le 3 février 1812 » (A. Henry, Histoire de l'éloquence avec des jugements critiques sur les plus célèbres, 1858).Bel exemplaire.
Paris, au bureaux du journal, 1869. 15 livraisons en 1 vol. in-4, percaline gaufrée brune, dos lisse fileté (Ateliers Laurenchet).
Collection complète de ce journal fondé par Jean Baptiste Clément (1836-1903), l'auteur du Temps des cerises.Envoi autographe signé en tête du n°1 : Souvenir de Londres sur des choses du vieux temps – nous ferons mieux plus tard. À Kleinmann, J. B. Clément. Albert Kleinmann, né en 1844, fut ouvrier graveur sur métal et employé de l'administration des domaines durant la Commune, puis condamné par contumace en 1873, Jean-Baptiste Clément, comme beaucoup d'autres, a tenté de profiter du succès de la Lanterne de Rochefort, en 1868. Sous la même couverture rouge et dans le même format in-32 que La Lanterne, il publia, vers la fin du mois d'août 1868, une Lanterne impériale, qui se présente comme la réponse d'un journaliste officiel à Rochefort. Quelques jours à peine après la Lanterne impériale, parurent Deux Chansons politiques, première plaquette du genre où Jean-Baptiste Clément devait acquérir sa vraie gloire. Mais ignorant encore sa voie, il récidiva dans le pamphlet en produisant dans fa première quinzaine de septembre Ah, le joli temps ! O ma France !, dans fa seconde quinzaine, La Lanterne du Peupie, les Prophéties politiques.La Carmagnole, datée du 7 octobre 1868, sortit le 21, dans un format în-32 plus carré que celui des Lanternes. Elle fut tirée à 1500, d'après une note manuscrite portée sur l'exemplaire de la Bibliothèque nationale. Ce devait être une revue, mais la police s'en mêla. On lit en effet dans un rapport du préfet de police au ministre de l'intérieur du 2 décembre 1868 : « M. Clément a été prévenu que s'il persistait à donner à son journal le titre de La Carmagnole, l'autorisation, soit de l'afficher, soit de le vendre sur la voie publique, lui serait refusée. Malgré cette observation, il o maintenu son titre, et récépissé lui a été délivré ».Jean-Baptiste Clément, n'ayant pu faire imprimer un second numéro de la Carmagnole, mais plus riche de nouveaux brûlots tels que le Prisonnier de Sainte-Pélagie, revint à la préfecture de police le 3 juillet 1869 déclarer son intention de lancer tous les samedis Le Casse-tête, publication non politique dont il serait le propriétaire-gérant et qu'imprimerait Vallée, rue du Croissant.Le lancement du Casse-tête tarda jusqu'au 7 août. Le jour même, le préfet de police écrivait confidentiellement au ministre de l'intérieur : « Monsieur le Ministre, Pour faire suite à ma lettre du 15 juillet dernier, j'ai l'honneur de transmettre à Votre Excellence les renseignements que je possède sur M. Clément, qui a déclaré avoir l'intention de publier un journal non-politique intitulé Le Casse-tête. M. Clément (...) est ouvrier imprimeur. Il est favorablement représenté sous le rapport de la conduite et de la moralité, mais ses opinions sont hostiles au Gouvernement impérial. Il a publié divers écrits, dont plusieurs sont animés d'un mauvais esprit (...) On crois que le journal qu'il se propose de publier sous le titre de Le Casse-tête aura des tendances politiques et sera hostile au Gouvernement ».« Le Casse-tête dura du 7 août au 3 décembre 1869. Il eut un certain succès. Jean-Baptiste Clément y apprit le métier de journaliste qu'il devait exercer ensuite, notamment auprès de Jules Vallès, au Cri du Peuple. Ses chansons, en particulier Le Temps des Cerises, composé dès 1866, ne lui vaudront la célébrité que plus tard » (Jean Dautry, Les Débuts littéraires de Jean-Baptiste Clément).Bel exemplaire, dont les quinze numéros (en quatorze livraisons, les numéros 11-12 n'en formant qu'une) ont paru du 7 août au 3 décembre 1869. Réparations marginales à quelques feuillets.
La plus précieuse et la plus bibliophilique édition du XVIIe siècle des "Œuvres" de Clément Marot. A la Haye, chez Adrian Moetjens, Marchand Libraire près de la Cour, à la Librairie Françoise, 1700. Deux volumes petit in-12 de xvi pp., 732 pp. et (8) ff. de table. Maroquin bleu nuit, aux angles, quadrilobes mosaïqués de maroquin rouge ornés, pièce centrale chantournée de maroquin beige et losange rouge, ornés de petits fers, large bordure de fleurons dorés, filet doré en encadrement, dos à nerfs ornés de fers et quadrilobes mosaïqués rouge et brun, tranches dorées sur marbrures. Reliure mosaïquée de l’époque. 133 x 74 mm.
La plus précieuse et la plus bibliophilique édition du XVIIe siècle des Œuvres de Clément Marot. « Jolie édition, la plus recherchée... Il est difficile de s’en procurer des exemplaires bien conservés de marges et dont les feuillets n’aient pas une teinte rousse » mentionne Brunet (Manuel du Libraire et de l’amateur de livres, III, c. 1418). Cas du présent exemplaire, très pur et à très grandes marges (hauteur: 133 mm). Dans ses élégies, épîtres, ballades, rondeaux, chansons, complaintes, épigrammes et psaumes, Marot apporte en effet le meilleur de l’ancienne poésie française et une inspiration réellement populaire sous le vernis de la politesse de cour. Poète officiel adulé par François Ier et Charles Quint, Marot marque par son talent la première époque vraiment remarquable de la poésie française dont l’esprit reparaîtra chez La Fontaine qui ne manqua pas de rendre hommage à « Maître Clément ». De sa grand amye Dedans Paris, ville jolie, Ung jour passant melancolie, Je prins alliance nouvelle A la plus gaye damoyselle Qui soit d’icy en Italie. D’honnesteté elle est saisie, Et croy, selon ma fantaisie, Qu’il n’en est gueres de plus belle Dedans Paris. Je ne vous la nommeray mye, Sinon que c’est ma grand amye ; Car l’alliance se feit telle Par un doulx baiser que j’eus d’elle, Sans penser aulcune infamie. Édition qui se joint à la collection elzévirienne. Les deux fleurons de titre sont semblables dans la bonne édition, tandis qu’ils sont différents dans la réimpression qui a été faite sous la même date. (Ils sont ici semblables). Cette édition a toujours été prisée des grands bibliophiles et les bibliographes listent le nom de ses illustres détenteurs: Baron Pichon, Comte d’Hoym, Lignerolles, De Backer, La Roche Lacarelle, Didot, Mac Carthy, Pixérécourt, Labedoyere, Solar… Quant à Deschamps (Supplément à Brunet, il mentionne les enchères très élevées atteintes dans les années 1870 par les beaux exemplaires d’une hauteur de marges d’au moins 129 mm: (le présent exemplaire mesure 133 mm) «en mar. doublé de Boyet, exempl. Gaignat, 760 fr. Brunet (0m,137 de haut.); en mar. de Padeloup, aux armes du comte d’Hoym, 1500 fr. Baron Pichon , et serait vendu plus cher aujourd’hui; en mar. de Bradel, mais de 0m,129 seulement, 250 fr. Bordes; en maroquin de Trautz, exemplaire grand de marges, annoncé sur papier fort, 705 fr. Benzon; en mar. de Padeloup, haut. 0m,129, 330 fr. Leb. De Montgermont; en mar. de Bauzonnet, mais taché de rousseur, 120 fr. Labitte (1870); en mar. de Bauzonnet, 200 fr. au catal. Morgand et Fatout, et en mar. de relieurs di secondo cartello, deux exemplaires à 180 fr. au même cat.; en mar. de Trautz, 400 fr. cat. Fontaine de 1872. Nous citerons encore un délicieux exempl., relié en mar. doublé, par Padeloup, haut. 0m,134 qui fait partie du cabinet de M. de Ganay.» Rappelons qu’un livre de bibliophilie se négociait à cette époque à compter de 10 fr Or. Le présent exemplaire, revêtu d’une reliure mosaïquée de l’époque, compte parmi les plus précieux connus. « Au cours du XVIIIe siècle et spécialement de 1715 à 1775, un petit nombre de relieurs, pour la plupart parisiens, exécutèrent pour certains amateurs des reliures d’un caractère très particulier, décorées en mosaïque d’application de cuirs de différentes couleurs. La technique employée était connue depuis le XVIe siècle et demeurera utilisée. Elle est très exactement décrite par Dudin sous le nom de « reliure à compartimens » dans son Art du relieur doreur de livres publié en 1772, avec le patronage de l’Académie royale des sciences: « On commence par couvrir son livre en veau blanc ou en maroquin de couleur ou en tel autre fond qu’on veut ; il faut seulement que le cuir soit le mieux choisi et le plus exempt de tous défauts, trous et taches qu’on puisse se procurer. Quand le cuir est bien sec, on pose dessus un dessin tel qu’on le veut exécuter dont les différentes parties sont colorées ; on calque le dessin sur le veau et sur ce calque on colle des morceaux de maroquin teints en diverses couleurs et de toutes les teintes ; on pare ces peaux le plus mince qu’il est possible, de manière qu’on puisse voir le jour au travers ; on les taille en morceaux de la grandeur des parties du dessin qu’ils doivent représenter et on les colle avec de la colle de farine sur la peau, mettant très peu de colle pour ne point faire d’épaisseur ; quand ces morceaux sont collés, on met le livre en presse pendant un certain temps pour qu’ils s’unissent et ne fassent plus, pour ainsi dire, qu’un seul corps avec la peau qui fait le fond... Ensuite on dore tout ce qui est couvert de dessin, de même que tout le fond qui est semé de petits points... On recherche par dessus cet or le contour des fleurs, rinceaux, feuillages et autres parties du dessin, suivant exactement ces contours pour les circonscrire d’un filet d’or qui en termine l’extrémité. » Les reliures « à compartimens » étaient d’une technique extrêmement minutieuse et d’un prix de revient très élevé, ce qui explique pourquoi les exemples qui nous en ont été conservés sont très peu nombreux. » Précieuses reliures issues de l’«Atelier des Petits Classiques» ainsi nommé car le caractère commun de ces rarissimes reliures mosaïquées est de recouvrir de petites éditions classiques.
Précieux exemplaire à grandes marges de l’un des principaux livres de langue française du XVIe siècle conservé dans sa reliure parisienne en maroquin rouge doublé de maroquin bleu. A Lyon, à l’enseigne du Rocher, 1544.In-8 de 479 pp., (17) pp., 264 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, double filet doré sur les coupes, doublures de maroquin bleu à dentelle, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Belz-Niedrée.160 x 104 mm.
L’édition de référence, dite du Rocher, l’une des plus précieuses des Œuvres de Clément Marot.« Édition du plus grand intérêt, parce qu’étant la dernière donnée du vivant de Marot, et publiée par lui, elle a fixé le texte et le classement adoptés pour les éditions postérieures. Ce classement, dans l’ordre des genres de poésies ou de poèmes, est suivi là pour la première fois. C’est aussi dans cette édition que parait pour la première fois la traduction complète des cinquante psaumes de David, par Clément Marot, dont il n’avait été donné que des fragments dans les éditions précédentes. L’impression du volume est d’ailleurs très soignée.La marque qu’on voit sur le titre et à la fin est celle de l’imprimeur lyonnais Antoine Constantin. L’édition est connue sous le nom d’édition du Rocher, à cause de cette marque et des mots à l’enseigne du Rocher qu’on lit au-dessous.Dans son avis au lecteur, l’imprimeur annonce que la nouvelle disposition des œuvres a été faite « soubs la correction et bon jugement toutes fois de l’autheur... » Et il ajoute que plusieurs pièces parues ici étaient inédites.Dans la seconde partie, la traduction des Psaumes de David est précédée de trois épîtres, l’une « Au Roy très chrestien François premier de ce nom », la seconde « Au Roy encores » et la troisième « Aux dames de France touchant les dicts Pseaumes ». (J. Le Petit).« Édition remarquable » mentionne Brunet (III, 1455).Poète officiel adulé par François Ier et Charles Quint, Marot marque par son talent la première époque vraiment remarquable de la poésie française dont l’esprit reparaîtra chez La Fontaine qui ne manquera pas de rendre hommage à « Maître Clément ».Sa franchise d’esprit et de ton lui vaudront à plusieurs reprises tant l’incarcération que l’exil.Poète officiel de la cour de 1527 à 1534 Marot travaille à inventer des genres nouveaux. Il est ainsi l’inventeur en France du sonnet, importé d’Italie, à la suite de Pétrarque, ainsi que de l’églogue et de l’élégie, si prisées des poètes latins.« Dans sa poésie toute personnelle Marot évoque ce que Rabelais exprima avec la prose : de même que sous le rire de Rabelais se lisent les grandes préoccupations de son temps, sous la légèreté apparente de l’œuvre de Marot, se lisent la critique de la justice, le goût de la liberté, la mise en place de nouveaux rapports entre le poète et le roi, la défense d’idées religieuses nouvelles ».Le succès du poète à son époque fut immense et suscita maintes légendes. Ses textes furent présents dans tous les recueils de l’époque ; sa traduction des Psaumes servit de livre de prières à toute l’église réformée ; mais la légende retient aussi l’image du poète rossant le guet à la façon de Villon.De sa grand’ amyeDedans Paris, ville jolie,Ung jour passant melancolie,Je prins alliance nouvelleA la plus gaye damoyselleQui soit d’icy en Italie.D’honnesteté elle est saisie,Et croy, selon ma fantaisie,Qu’il n’en est gueres de plus belleDedans Paris.Je ne vous la nommeray mye,Sinon que c’est ma grand amye ;Car l’alliance se fet tellePar un doulx baiser que j’eus d’elle,Sans penser aulcune infamie.Précieux exemplaire à grandes marges de l’un des principaux livres de langue française du XVIe siècle conservé dans sa reliure parisienne en maroquin rouge doublé de maroquin bleu.Provenance : des bibliothèques R. Grandsire et L. Michaud avec ex libris.
CAUSSES (Pol des) et GRAVES (Pierre de) [Pseudos du propriétaire du Château Pape Clément, Pessac, Gironde] - Revu et corrigé par la Vigneronne du Pape Clément
Reference : 15731
Castelnaudary (31), Imp. Lauragaise, 1963. In-8 broché terre de sienne, vignette sur 1er plat / il.. sur 2e plat, 32 p. + Table. Poésies. Très bon état.Mention : "Ce livret "extrait des Chants du Cygne, chapitre VI" est dédié : à la mémoire de mon Egérie qui a, pendant plus de dix ans, guidé, encouragé un vieil aveugle dans tous ses travaux."
La Haye, P. Gosse & Jean Neaulme, 1731. 6 vol. in-12, veau blond glacé, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièces de titre en maroquin rouge, pièces de tomaison en maroquin La Vallière, encadrement d'un filet à froid sur les plats, roulette dorée sur les coupes, tranches marbrées. Reliure de l'époque. XXIV-406 pp., (1) f.; XVI-428 pp.; XXIV-389 pp.; VIII-387 pp.; XXIV-392 pp.; VIII-368 pp., (3) ff., (1) f. blanc. Quelques mouillures pâles au tome VI.
La plus complète des éditions anciennes de Marot. Elle parut également au format in-4°. Etablie par Lenglet-Dufresnoy, elle comprend une intéressante notice biographique et bibliographique et des notes en bas de page. Elle est, d'autre part, d'une très belle exécution typographique. Brunet III, 1458; Cioranescu, 14426; Quérard V, 554.
Phone number : 02 47 97 01 40
Bel exemplaire conservé dans ses éclatantes reliures en maroquin rouge de l’époque. La Haye, chez Adrian Moetjens, 1700.2 tomes en 2 volumes petits in-12 de : I/ xvi pp., 318 ; II/ pp. 319 à 732, (16) pp. de table. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, plats ornés de fleurons d’angle dorés reliés par des filets d’encadrement dorés en pointillés, dos à nerfs finement ornés, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.134 x 74 mm.
La plus précieuse édition du XVIIe siècle.Brunet, III, 1458 ; Tchemerzine, IV, 506 ; Graesse, IV, 411 ; Catalogue Rothschild 615 ; Bulletin Morgand et Fatout 11362.« Jolie édition, la plus recherchée… Il est difficile de s’en procurer des exemplaires bien conservés de marges, et dont les feuillets n’aient pas une teinte rousse » mentionne Brunet.Dans ses élégies, épîtres, ballades, rondeaux, chansons, complaintes, épigrammes et psaumes, Marot apporte en effet le meilleur de l’ancienne poésie française et une inspiration réellement populaire sous le vernis de la politesse de cour.Poète officiel adulé par François Ier et Charles Quint, Marot marque par son talent la première époque vraiment remarquable de la poésie française dont l’esprit reparaîtra chez La Fontaine qui ne manqua pas de rendre hommage à « Maître Clément ».Bel exemplaire d’une étincelante pureté, somptueusement relié à l’époque en maroquin rouge.
Crapelet Crapelet Gravure sur acier, coloriée et gommée à l'époque. Format 17x27cm. Bon état.
Charleville (Ardennes). Revue trimestrielle, Editions du Groupe Artistique "Arthur Rimbaud" de l'Union Artistique et Intellectuelle des Cheminots Français, 2e trimestre 1953. In-8 broché, couverture ill., 64 p. Publicités (pages vertes) en début et fin d'ouvrage. Textes et documents inédits choisis et présentés par Henri Manceau, annotés par René Robinet. Couverture originale de J.-G. Croison. Reproductions inédites de Luc Lafnet et Steinlen. Très bon état.
Lyon, Guillaume Rouillé, 1547. 1 fort vol. in-16, basane fauve, dos à nerfs orné de filets à froid, étiquette avec titre écrit à la plume, encadrement d'un double filet à froid sur les plats, tranches jaspées de rouge. Reliure du XVIIe siècle restaurée. (16) ff., 527 pp., (1) p.; 32 pp.; 175 pp., (1) p.; 127 pp., (1) p. Signatures : *8 **8 [a-z]8 [A-K]8; [aa-bb]8; [A-L]8; [a-h]8. Mouillures, plus prononcées en fin de volume, rogné un peu court en tête avec quelques atteintes au titre courant.
Première édition publiée par Guillaume Rouillé en 1546 avec des titres rafraîchis aux dates de 1547 et 1548. D'ailleurs tous les exemplaires connus, à l'exception d'un seul, sont datés 1547 ou 1548. Cette édition est divisée en deux parties, toutes deux imprimées par Etienne Roussin et Jean Ausoult : la première (1548) comprend les opuscules (dont l'Adolescence clémentine), les Elégies, Epîtres, Ballades, Chants divers, Rondeaux, Chansons, Epigrammes, Etrennes, Epitaphes, Cymetière, Complaintes et Oraisons. La seconde partie, intitulée Traductions (1547, avec page de titre propre) contient la traduction de vers profanes (Virgile, Ovide etc.) puis les psaumes. Enfin, en appendice (dans notre exemplaire, il est relié avant le titre des Traductions), on trouve l'Enfer et l'Epître du coq à l'Ane. La première partie de cette édition reproduit l'édition dite du Rocher, publiée par Antoine Constantin en 1544, dont la préface même a été conservée. Rouillé a ajouté l'Eglogue sur la naissance du filz de Monseigneur le Dauphin et le Panégyrique à Monseigneur d'Anguyen. Ces deux pièces avaient été données par Jean de Tournes dans son édition de 1546. Rare. Baudrier IX, 138 et 146; Tchemerzine-Scheler IV, 499a (à la date de 1546); Brunet III, 1456; Mayer, n°163; Berthon, 1546/2
Phone number : 02 47 97 01 40
Lyon, Jean de Tournes Imprimeur du Roy, 1579. 2 parties en 1 volume in-16 (120 x 75 mm) de (26)-597-(1) pp., 314 pp., (1) f. fleuron au verso, 22 figures dans le texte (42 x 55 mm), maroquin rouge, dos orné à nerfs maroquin rouge, dos orné à nerfs, filets et roulette dorée intérieurs, tranches dorées sur marbrure (Belz-Niédrée).
Édition Jean de Tournes avec titre à la date de 1579 ornée de 22 vignettes gravées sur bois de Bernard Salomon dans la deuxième partie et du profil en médaillon entouré des lettres L.M.N.M. de Clément Marot sur le titre où seul le nom du poète est imprimé.Cartier : « Cette édition de 1579 mérite une place à part dans la série des réimpressions tournésiennes dont elle représente le type complet et définitif ».Imprimée une première fois par Jean de Tournes (1504-1564) en 1553, elle sera réimprimée en 1558 et 1559, et par Jean II de Tournes son fils (1539-1615) en 1573, 1578, 1579, 1585 et 1603.La première partie contient la table des oeuvres, les Opuscules, Élégies, Épîtres, Ballades, Chants divers, Rondeaux, Chansons, Épigrammes, Épigrammes à l'imitation de Martial, Étrennes, Épitaphes, Cimetière, Complaintes ; la seconde partie renferme les Traductions, et l'intégralité des Psaumes. Marque à l'Ange répétée en fin des deux parties.Précieux exemplaire de Jean Du Cros avec un sonnet manuscrit et signé à l'encre du temps sur le dernier feuillet blanc (2 pages) :Ces beautés font mourir cruelle / Je crois ton serviteur fidelle / Et si de luy ne mas / foys et luy dans le cros seras / Car (…) / Pour à jamais prendre repos (…) Quand de ce monde partiras / Et ton seul bien sera un cros / Jean du Cros apres Sonnalie / Si des sonnects faire fautes / Des sonnets je vous donneres / Mes nen sachent faire / Je Gallie / Pour des sonnets une Sonnalie / Adieu Canalie / Ma loyauté finie / Ce finera ma vie.Avocat protestant à la chambre de l'édit de Castres (tribunal institué en 1579 dont les magistrats appartenaient aux confessions catholique et protestante), Jean Du Cros fut député en 1608 à l'assemblée générale des Églises réformées de France à Gergeau.Bel exemplaire dans une reliure en maroquin rouge signée Belz-Niédrée. Ex-libris Raymond Boueil, Borromée Cossa. Tchemerzine, IV, p. 504 ; Brunet, III, 1457 ; Cartier, Bibliographie des éditions des de Tournes, 599 ; Haag, IV, 369.
Précieux exemplaire très grand de marges, le seul cité et décrit par Tchemerzine, provenant des bibliothèques E. Stroehlin et Zanicki avec ex-libris. On les vend à Paris par Anthoine Bonnemere en L’hostel Dalebret devant sainct Hilaire, 1538.Petit in-8 de (32) ff. Plein maroquin bleu janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, tête dorée, roulette intérieure dorée. Reliure de Hans Asper.126 x 88 mm.
Unique exemplaire en main privée cité et décrit par Tchemerzine (IV-481) avec l’exemplaire de la B.n.F et celui de James de Rothschild, « le seul complet connu des cinq parties ».« Le Premier Livre de la Métamorphose d’Ovide - 1538 - se trouve seul à la B.n.F., ainsi que dans la vente Stroehlin (rel. Asper) - le présent exemplaire » (Tchemerzine).François Ier impulse une politique volontariste en faveur des traductions : désireux d’enrichir la langue française par une référence constante à la langue latine, de lui permettre de rivaliser avec les autres langues modernes, lui-même poète et amateur de poésie, il favorise toutes les entreprises qui rendent accessibles aux lecteurs français les textes des auteurs antiques, et confie la traduction des Métamorphoses à Marot, qui lui en donne, semble-t-il, une lecture fragmentaire dans les jardins du château d’Amboise au mois d’août 1526. En définitive, seuls les deux premiers livres paraissent, le premier en 1534, le second en 1543, un an avant sa mort. La pratique d’Ovide a exercé une influence déterminante sur l’esprit poétique de Marot, qui a toujours reconnu cette inspiration :Pour ce que point le sens n’en est yssu De mon cerveau, ains a esté tissu Subtilement par la Muse d’Ovide.Fasciné par l'Âge d’Or du premier livre des Métamorphoses, ainsi que par le rêve d’un retour harmonieux à l'innocence perdue auquel ce motif donne naissance, ou encore par le retour cyclique et perpétuel des choses au demeurant muables, le poète de Cahors n’a cessé de puiser dans le mythe ovidien la source et le sens nécessaires à sa création poétique, adaptés au raffinement de sa langue. Une communion dans l'émotion et un parcours semblable dans l'exil l’ont rapproché finalement bien davantage d’Ovide que de Virgile, en dépit de la ressemblance amusante - souvent exploitée par jeu - entre les noms de Maro et Marot, et malgré son rêve virgilien « d’escripre vers en grant nombre et hault style », ou sa première traduction des Bucoliques. Les commandes de la cour ont donc stimulé la production et la diffusion des traductions en général, et en particulier celles des œuvres de Virgile et d’Ovide qui, par leur élégance poétique, occupent la place dominante. Le nombre croissant de traductions a en retour déployé les exigences à leur égard, et incité les esprits distingués et les puissantes familles du royaume à posséder ces œuvres tenues pour les plus raffinées. L’érudition cédant ainsi la place à d’autres désirs, on voit apparaître autour des années 1550, à côté des ouvrages encore intégralement traduits, comme les Métamorphoses de François Habert ou l’Enéide de Louis des Masures, des extraits de traductions, ou des morceaux choisis : Du Bellay ne traduit que les livres IV et VI de l’Enéide qui paraissent successivement en 1552 puis en 1560 et seulement la septième héroïde d’Ovide (sur les 21) en 1552, celle qu’adresse Didon à Enée ; Aneau, on l’a vu, ne traduit que le livre III des Métamorphoses qui paraît en 1556 ; Louis des Masures, le livre IX qui paraît en 1557, Saint-Romard, poète marotique avait choisi, au début des années 1540, de ne traduire que les deux lettres des Héroïdes, celles que s’échangent Léandre et Héro. Charles Fontaine, poète défenseur de Marot, qui s’est mêlé de traduction toute sa vie, permet de saisir par les œuvres qu’il choisit mais aussi et surtout par les destinataires pour lesquels il écrit, les raisons pour lesquelles on désire lire Ovide, certains extraits plus que d’autres, ou certains extraits et non plus les œuvres complètes. Charles Fontaine offre ainsi à Jean Brinon - grand mécène proche du roi, qui ouvrira à partir de 1549 à Ronsard et toute la Pléiade les portes de son château de Vilaines et les cordons de sa bourse - quelques « élégies » d’Ovide (et quelques petits poèmes de Catulle) composées autour des années 1538-1539 ainsi que la traduction du premier livre des Remèdes d’amour entre 1547 et 1552.Précieux exemplaire très grand de marges, le seul cité et décrit par Tchemerzine, provenant des bibliothèques E. Stroehlin et Zanicki avec ex-libris.
Plon-Nourrit.1909.In-8 demi-relié.404 p.Portrait en frontispice.BE.
Paris, G. Desprez, 1770. 1 fort vol. in-folio, veau écaille, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin brique, encadrement d'un triple filet doré sur les plats, fleurons dorés aux angles, double filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches peigne. Reliure de l'époque, coiffe sup. arrachée, accroc avec manque à la coiffe de queue, mors sup. fendu sur 15 cm en pied, coins émoussés. Bon exemplaire. Titre en rouge et noir orné d'une vignette gravée en taille-douce, en-tête aux armes royales gravé en taille-douce, 1 en-tête allégorique dessiné et gravé en taille-douce par Prevost, texte sur 2 colonnes entouré d'un double filet noir, (4) ff., xx pp., xxxvij pp., (1) p., 934 pp., (1) p.
Seconde édition augmentée de ce célèbre ouvrage de chronologie historique publié pour la première fois en 1750 par trois bénédictins de la Congrégation de St Maur : Dantine, Durand et Clémencet. Cette nouvelle édition a été considérablement améliorée et enrichie par Dom François Clément. Cet ouvrage proposait une chronologie scientifique établie de l'ère chrétienne, faisant référence aux sources astronomiques. Il fut réédité plusieurs fois jusqu'au XIXe siècle, avec des continuations. Lama, 484; Lenglet Du Fresnoy X, 154.
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Lyon, Guillaume Rouillé, 1557. 1 vol. in-16, demi-chagrin brun avec coins, dos à nerfs avec titre doré et date en pied, doubles filets à froid sur les plats, tête dorée. Reliure de la fin du XIXe siècle, dos légèrement insolé. Ex-libris au v° de la garde de Gaston Picard. Impression en car. ital., 592 pp., (8) ff. Signatures : (a-z]8 [A-O]8 *8.
Sixième édition donnée par Guillaume Rouillé des oeuvres de Clément Marot. Notre exemplaire ne comprend que la première partie (les poésies), la seconde, qui fait ici défaut, comprenait l'ensemble des traductions avec une nouvelle page de titre. Baudrier IX, 240; De Backer, 227; Mayer, 205.
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La Haye, Adrian Moetjens, 1702. 2 vol. petit in-12, veau brun, dos à nerfs ornés de caissons dorés, pièces de titre en maroquin rouge, pièces de tomaison en maroquin La Vallière, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées. Reliures de l'époque, une coiffe élimée, coins râpés, qq. épidermures. Bon exemplaire. XVI-318 pp. et (3) ff. de table insérés entre le titre et la p. III; 414 pp., (5) ff. de table. Quelques très rares mouillures marginales.
Jolie édition imprimée en petits caractères, réimpression de l'édition de 1700. Brunet III, 1458.
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Paris, Le Goupy, 1928. Grand in-8 broché, couverture rempliée ill., 225 p. 16 planches h.-t. dont frontispice : "Intérieur d'une loge", d'après une lithographie de Gavarni. 10 portraits in-t. de Victor Hugon, Dumas, George Sand... Exemplaire n° 500 / 975 sur pur fil. Très bon état.
[ Chez Boudet ; etc...] - CLEMENT XIV ; CARACCIOLI ; GROSIER, Abbé Jean-Baptiste
Reference : 63907
(1776)
1 vol. in-12 reliure pleine basane marron, dos à 5 nerfs orné, [ Recueil factice de quelques Pièces concernant des Lettres publiées sous le nom du Pape Clément XIV par M. Caraccioli ] Lettre à l'Editeur des Lettres de Clément XIV, sur la Crainte qu'on a que ce Pontife n'en soit par l'auteur, Chez Boudet, Paris, 1776, 1 f. manuscrit, 21 pp. [ Suivi de : ] Réponse de l'Editeur des Lettres de Clément XIV à l'Auteur de la Lettre à l'Editeur des Lettres de Clément XIV, sur la Crainte qu'on a que ce Pontife n'en soit par l'auteur, Chez Boudet, Paris, 1776, 32 pp. [ Suivi de : ] Extrait de l'Année Littéraire n° 40 Tome VIII Année 1775, compte rendu de la "Lettre XIII. Lettres intéressantes du Pape Clément XIV (Ganganelli)", 1 f. manusrit, pp. 289-319 ; [ Suivi de : ] Extrait de l'Année Littéraire n° 12 Tome IX Année 1776, compte rendu de la "Lettre IV. Lettres intéressantes du Pape Clément XIV (Ganganelli)",1 f. manuscrit, pp. 73-114 ; [ Suivi de : ] Remerciement à l'Auteur de l'Année Littéraire, de la part de l'Editeur des Lettres du Pape Ganganelli, Chez Monory, Libraire de S.A.S. Mgr. le Prince de Condé, A La Haye, 1777, 80 pp. ; [ Suivi de : ] Manuscrit : Réplique de M. l'Abbé Grozier, Rédacteur de l'Année Littéraire au remerciement de M. Caraccioli, 16 ff. n. ch. et 1 f. blanc ; [ Suivi de : ] Les Doléances du Colonel in partibus Editeur des Clémenti-Ganganelliques ; à l'Auteur des Nouvelles Ecclésiastiques, 9 pp.
Remarquable recueil réunissant des titres peu commun qui documentent la fameuse controverse sur les lettres apocryphes publiées par Louis-Antoine Caraccioli sous le nom du savant Pape Clément XIV (Ganganelli), dans lequel ce dernier justifiait la suppression de l'ordre des Jésuites en 1773. L'abbé jésuite Jean-Baptiste Grozier (1743-1823) dénonça leur caractère apocryphe et les rendit à leur véritable auteur, Caraccioli. On y trouve notamment une rare pièce manuscrite précédée de l'avertissement suivant : "La pièce qui suit est une réplique de M. l'Abbé Grosier à M. Caraccioli. Elle n'a point été publiée, parce que dans le tems qu'on l'imprimoit pour le Tome VII de l'Année Littéraire 1776. Elle fut arrêtée par des ordres supérieurs ; et cela pour complaire, dit-on, à M Caraccioli dont le prétendu remerciement y est, on ne peut pas plus solidement réfuté. Il en échappa cependant quelques exemplaires , un entr'autres qui se trouvait entre les mains de l'Auteur lorsqu'on saisit le reste de l'Edition chez l'Imprimeur ; et c'est sur cet exemplaire qu'a été tirée la copie qui suit". Etat très satisfaisant (reliure frottée avec petits mq. en coiffes et mors, bon état par ailleurs).
[Puy-de-Dôme, Saint-Clément-de-Régnat] Affiche annonçant la vente de biens nationaux au lieu-dit Clémentel à Saint-Clément-de-Régnat.
Reference : 015656
[Puy-de-Dôme, Saint-Clément-de-Régnat] Affiche annonçant la vente de biens nationaux au lieu-dit Clémentel à Saint-Clément-de-Régnat. Riom, Martin Dégoutte, 1791. 1p in-plano (environ 38*49cm). Intéressant document pour la vente d'un « corps de domaine appelé Clémentelle », avec sa description, qui sera fait le 16 avril 1791 à trois heures et demi. La vente aura lieu « cy-devant du monastère des religieuses de Ste Ursule de Maringues demeuré par enchères sur le Sr Simonet ». Plié anciennement, mouillée sur les bords. Rare document. [91]
René Pons, Haute Lisse, compositions d'Alain Clément, Rivières — Gajan — Nîmes, janvier 2006, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 29x18cm + emboîtage éditeur gris. IX exemplaires, tous uniques. Exemplaire I/IX justifié et signé par l’auteur et l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale. Ce poème en prose original de René Pons convoquant les personnages antiques de Pénélope, Ulysse et Télémaque, et un tableau d’Alexandre Cabanel du Musée Fabre de Montpellier, a été enluminé de grandes peintures originales et collages d’Alain Clément. Il s'agit du 383e livre imprimé par les Éditions de Rivières de Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB, et 1er avec des compositions d'Alain Clément, ici 9 compositions à pleine page et 1 à double-page. Extrait : « A travers la fenêtre de sa chambre, Pénélope regarde la mer. Elle étincelle, fragmentée en minuscules diamants fugaces qui roulent comme si une main invisible les agitait dans un coffre. Quand un nuage passe, l’eau mousse dans le ressac en prenant une couleur vineuse, et Pénélope se remémore de très lointaines vendanges quand, jambes nues, Ulysse foulait les grappes. Elle regarde la mer et croit voir s’approcher des voiles, mais la mer est vide et Pénélope tord et retord machinalement les fils de son tissage. » L’écrivain René Pons est né près de Montpellier en 1932. Après deux années d’étude de Médecine et deux licences de Lettres, il enseigne dans le secondaire puis, ami de longue date des peintres du groupe Supports-Surfaces et de quelques autres, il enseigne pendant une quinzaine d'années à l'Ecole des Beaux arts de Nîmes. Il a écrit plus d’une quarantaine d’ouvrages et de nombreux livres d’artistes dont une soixantaine pour les Éditions de Rivières. Alain Clément est né à Neuilly-sur-Seine en 1941. Il vit et travaille à Nîmes, Paris et Berlin. A partir de 1970 il enseigne à l'école des Beaux-arts de Montpellier, qu'il quitte ensuite pour celle de Nîmes dont il prend la direction en 1985. L'artiste développe depuis près de quarante ans une oeuvre abstraite située entre l'expression et une recherche de la composition. Ses peintures, sculptures et gravures réunissent plaisir optique, sensibilité et force de construction. Valeurs, traits, lignes, rubans et trames travaillent l'espace, le nient, le forcent, le creusent, dans une œuvre profuse, dépassant les problématiques formalistes et affirmant le pouvoir expressif et polysémique de la peinture. Alain Clément a réalisé quatre livres aux Éditions de Rivières sur des textes originaux de Pierre André Benoit, Bernard Teulon Nouailles, René Pons et Jacques Frédéric Temple. Tous sont présentés dans ce catalogue.
[Alain Clément] - Pierre André Benoit / Alain Clément
Reference : DMI-1316
(2009)
Pierre André BENOIT, Fontaine, poème, peintures et collages d’Alain Clément, Rivières — Nîmes, 2009, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, leporello (livre en accordéon), 26,5x17,5cm, 171cm déplié + emboîtage éditeur vert. XII exemplaires, tous uniques. Exemplaire XII/XII justifié et signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur BFK Rives. Édition originale. Il s'agit du 899e livre imprimé par les Éditions de Rivières de Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB, et 3e avec des compositions d'Alain Clément, ici pour un poème inédit de Pierre André Benoit composé à Alès le 28 août 1991 : « Fontaine à deux pas que nous ne voyons pas cachée par les branchages de notre haine pour la vérité et l’on préfère rester la langue sèche plutôt que sage aller s’abreuver eau fraîche la seule qui désaltère insensés sommes nous mais le monde est là qui enchaîne à l’autre bout de cette allée qui conduit dans la nuit à la clarté » Alain Clément a peint cet exemplaire du poème de Pierre André Benoit "dans le souvenir de ma visite chez P.A.B. alors qu'il éditait un livre de Miro dans son atelier à Ribaute les Tavernes". Dans son intervention plastique, deux portraits photographiques de PAB, à cette époque, sont contrecollés en tête et en queue du leporello. Alain Clément est né à Neuilly-sur-Seine en 1941. Il vit et travaille à Nîmes, Paris et Berlin. A partir de 1970 il enseigne à l'école des Beaux-arts de Montpellier, qu'il quitte ensuite pour celle de Nîmes dont il prend la direction en 1985. L'artiste développe depuis près de quarante ans une oeuvre abstraite située entre l'expression et une recherche de la composition. Ses peintures, sculptures et gravures réunissent plaisir optique, sensibilité et force de construction. Valeurs, traits, lignes, rubans et trames travaillent l'espace, le nient, le forcent, le creusent, dans une œuvre profuse, dépassant les problématiques formalistes et affirmant le pouvoir expressif et polysémique de la peinture. Alain Clément a réalisé quatre livres aux Éditions de Rivières sur des textes originaux de Pierre André Benoit, Bernard Teulon Nouailles, René Pons et Jacques Frédéric Temple. Tous sont présentés dans ce catalogue.
[Clément JUGLAR]. Annuaire de l'économie politique et de la statistique. Années 1844, 1845, 1846, 1847, 1848, 1849, 1850, 1851, 1852, 1854, 1855, 1856, 1858, 1859. 1844-1859, Guillaumin, Paris. 12 vol. in-12 reliés, demi veau blond glacé, dos à 4 nerfs orné de filets, du titre, et de l'année, frappés à l'or fin. Pièces de titre et d'année en basane verte. Quelques rousseurs, et infimes défauts. Contient l'année 1856, avec l'édition originale de l'article très recherché de Clément JUGLAR: Des Crises commerciales. Considérées dans leurs rapports avec le mouvement des escomptes de la Banque, le développement de la population, des importations et des exportations, et le prix moyen des céréales. Premier article fondateur de Juglar sur les crises commerciales, les fluctuations des prix et les taux d'escompte des banques de France, anticipant de nombreux thèmes et idées qui seront inclus plus tard dans ses « Cycles Juglar ». En déplaçant l'attention de la théorie des crises vers la théorie des cycles, Juglar a jeté une grande partie des bases de toutes les théories ultérieures du cycle économique : "" Si quelqu'un peut être désigné comme le premier à avoir établi le phénomène des cycles économiques périodiques comme un fait incontestable de la vie économique , c'est Clément Juglar"". Bon