Presses Universitaires France, Quadrige, 1991, 167 pp., poche, couverture défraîchie un peu défraîchie, état correct.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Macula, 1989, 301 pp., broché, un pli sur le dos légèrement décoloré, légères traces d'usage, état très correct.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Minuit, Paradoxe, 1997, 108 p., broché, bon état.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Steidl, Jeu de paume, 2008, 216 pp., relié, jaquette légèrement défraîchie, bon état général.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Grasset, Figures, 1981, 256 pp., broché, légères traces d'usage, état correct.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Didier / Larousse, Langages, n° 26, juin 1972, 144 pp., broché, couverture un peu défraîchie partiellement brunie, rousseurs aux tranches, tampons sur la dernière page.
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[ Chez Boudet ; etc...] - CLEMENT XIV ; CARACCIOLI ; GROSIER, Abbé Jean-Baptiste
Reference : 63907
(1776)
1 vol. in-12 reliure pleine basane marron, dos à 5 nerfs orné, [ Recueil factice de quelques Pièces concernant des Lettres publiées sous le nom du Pape Clément XIV par M. Caraccioli ] Lettre à l'Editeur des Lettres de Clément XIV, sur la Crainte qu'on a que ce Pontife n'en soit par l'auteur, Chez Boudet, Paris, 1776, 1 f. manuscrit, 21 pp. [ Suivi de : ] Réponse de l'Editeur des Lettres de Clément XIV à l'Auteur de la Lettre à l'Editeur des Lettres de Clément XIV, sur la Crainte qu'on a que ce Pontife n'en soit par l'auteur, Chez Boudet, Paris, 1776, 32 pp. [ Suivi de : ] Extrait de l'Année Littéraire n° 40 Tome VIII Année 1775, compte rendu de la "Lettre XIII. Lettres intéressantes du Pape Clément XIV (Ganganelli)", 1 f. manusrit, pp. 289-319 ; [ Suivi de : ] Extrait de l'Année Littéraire n° 12 Tome IX Année 1776, compte rendu de la "Lettre IV. Lettres intéressantes du Pape Clément XIV (Ganganelli)",1 f. manuscrit, pp. 73-114 ; [ Suivi de : ] Remerciement à l'Auteur de l'Année Littéraire, de la part de l'Editeur des Lettres du Pape Ganganelli, Chez Monory, Libraire de S.A.S. Mgr. le Prince de Condé, A La Haye, 1777, 80 pp. ; [ Suivi de : ] Manuscrit : Réplique de M. l'Abbé Grozier, Rédacteur de l'Année Littéraire au remerciement de M. Caraccioli, 16 ff. n. ch. et 1 f. blanc ; [ Suivi de : ] Les Doléances du Colonel in partibus Editeur des Clémenti-Ganganelliques ; à l'Auteur des Nouvelles Ecclésiastiques, 9 pp.
Remarquable recueil réunissant des titres peu commun qui documentent la fameuse controverse sur les lettres apocryphes publiées par Louis-Antoine Caraccioli sous le nom du savant Pape Clément XIV (Ganganelli), dans lequel ce dernier justifiait la suppression de l'ordre des Jésuites en 1773. L'abbé jésuite Jean-Baptiste Grozier (1743-1823) dénonça leur caractère apocryphe et les rendit à leur véritable auteur, Caraccioli. On y trouve notamment une rare pièce manuscrite précédée de l'avertissement suivant : "La pièce qui suit est une réplique de M. l'Abbé Grosier à M. Caraccioli. Elle n'a point été publiée, parce que dans le tems qu'on l'imprimoit pour le Tome VII de l'Année Littéraire 1776. Elle fut arrêtée par des ordres supérieurs ; et cela pour complaire, dit-on, à M Caraccioli dont le prétendu remerciement y est, on ne peut pas plus solidement réfuté. Il en échappa cependant quelques exemplaires , un entr'autres qui se trouvait entre les mains de l'Auteur lorsqu'on saisit le reste de l'Edition chez l'Imprimeur ; et c'est sur cet exemplaire qu'a été tirée la copie qui suit". Etat très satisfaisant (reliure frottée avec petits mq. en coiffes et mors, bon état par ailleurs).
Genève, , 1771. Petit in-8 de 494-(2) pp.CLEMENT (Jean-Marie-Bernard). Nouvelles observations critiques sur différens sujets de littérature. Par M. Clément. A Amsterdam et se trouve à Paris, chez Moutard, 1772. Petit in-8 de (4)-497-(2) pp.2 vol. in-8, veau havane marbré glacé, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. « Jean-Marie-Bernard Clément, né à Dijon, le 25 décembre 1742, fut d'abord destiné au barreau; mais il montra tant d'aversion pour cette carrière, que ses parents lui permirent de se livrer tout entier à l'étude des belles-lettres. Il obtint encore très jeune une chaire au collège de Dijon, qu'il quitta bientôt par suite d'un démêlé avec ses chefs, à qui il écrivit même une lettre aussi vive qu'imprudente; car ces messieurs. se trouvant offensés, provoquèrent contre lui un arrêt du parlement; mais Clément avait su le prévoir, et il était déjà en sûreté à Paris. Ce littérateur avait un caractère franc, mais brusque, avec un goût sévère et un penchant à la critique; il ne pardonnait jamais, en matière de littérature, les fautes de ses ennemis ou de ses amis, quelle que fût leur réputation littéraire. Clément avait été d'abord grand admirateur de Voltaire, et quoique depuis son admiration se fût bien ralentie, il n'aurait pas pensé à diriger contre lui sa critique sans une circonstance particulière. Saint-Lambert avait proclamé le vieillard de Ferney Vainqueur des deux rivaux qui couronnent la scène.Clément vit dans ce vers un outrage fait à la mémoire de Racine et de Corneille. Il réclama contre la sentence de l'auteur des Saisons; et de la critique d'un seul vers naquit une dispute aussi longue qu'opiniâtre. Voltaire s'en vengea à sa manière, il l'accabla d'un torrent d'injures, et lui donna le nom d'Inclément que tout le monde a retenu. Saint-Lambert fut encore moins indulgent, car il parvint à faire renfermer au Fort-l'Evêque celui qui avait osé critiquer son poème. J.-J. Rousseau, indigné d'une tyrannie qui mettait aux fers un écrivain dont le seul crime était d'avoir trouvé des vers mauvais, et d'avoir osé le dire, employa son crédit en sa faveur, et le fit sortir trois jours après. Clément obtint même la permission de publier la Critique contre le poème des Saisons. Cette aventure ne l'empêcha pas d'écrire avec la même ardeur; il eut dans la suite de vifs démêlés avec La Harpe; mais ils se réconcilièrent après la révolution, et ils devinrent amis. Clément avait commencé la célébrité de Lebrun, en faisant connaître le mérite de quelques-unes de ses poésies; mais il cessa de le voir dès que ce poète fut devenu le Pindare de la révolution, et fit même contre lui une épigramme qui éteignit tout à fait leur amitié. Clément mourut à Paris le 3 février 1812 » (A. Henry, Histoire de l'éloquence avec des jugements critiques sur les plus célèbres, 1858).Bel exemplaire.
Paris, au bureaux du journal, 1869. 15 livraisons en 1 vol. in-4, percaline gaufrée brune, dos lisse fileté (Ateliers Laurenchet).
Collection complète de ce journal fondé par Jean Baptiste Clément (1836-1903), l'auteur du Temps des cerises.Envoi autographe signé en tête du n°1 : Souvenir de Londres sur des choses du vieux temps – nous ferons mieux plus tard. À Kleinmann, J. B. Clément. Albert Kleinmann, né en 1844, fut ouvrier graveur sur métal et employé de l'administration des domaines durant la Commune, puis condamné par contumace en 1873, Jean-Baptiste Clément, comme beaucoup d'autres, a tenté de profiter du succès de la Lanterne de Rochefort, en 1868. Sous la même couverture rouge et dans le même format in-32 que La Lanterne, il publia, vers la fin du mois d'août 1868, une Lanterne impériale, qui se présente comme la réponse d'un journaliste officiel à Rochefort. Quelques jours à peine après la Lanterne impériale, parurent Deux Chansons politiques, première plaquette du genre où Jean-Baptiste Clément devait acquérir sa vraie gloire. Mais ignorant encore sa voie, il récidiva dans le pamphlet en produisant dans fa première quinzaine de septembre Ah, le joli temps ! O ma France !, dans fa seconde quinzaine, La Lanterne du Peupie, les Prophéties politiques.La Carmagnole, datée du 7 octobre 1868, sortit le 21, dans un format în-32 plus carré que celui des Lanternes. Elle fut tirée à 1500, d'après une note manuscrite portée sur l'exemplaire de la Bibliothèque nationale. Ce devait être une revue, mais la police s'en mêla. On lit en effet dans un rapport du préfet de police au ministre de l'intérieur du 2 décembre 1868 : « M. Clément a été prévenu que s'il persistait à donner à son journal le titre de La Carmagnole, l'autorisation, soit de l'afficher, soit de le vendre sur la voie publique, lui serait refusée. Malgré cette observation, il o maintenu son titre, et récépissé lui a été délivré ».Jean-Baptiste Clément, n'ayant pu faire imprimer un second numéro de la Carmagnole, mais plus riche de nouveaux brûlots tels que le Prisonnier de Sainte-Pélagie, revint à la préfecture de police le 3 juillet 1869 déclarer son intention de lancer tous les samedis Le Casse-tête, publication non politique dont il serait le propriétaire-gérant et qu'imprimerait Vallée, rue du Croissant.Le lancement du Casse-tête tarda jusqu'au 7 août. Le jour même, le préfet de police écrivait confidentiellement au ministre de l'intérieur : « Monsieur le Ministre, Pour faire suite à ma lettre du 15 juillet dernier, j'ai l'honneur de transmettre à Votre Excellence les renseignements que je possède sur M. Clément, qui a déclaré avoir l'intention de publier un journal non-politique intitulé Le Casse-tête. M. Clément (...) est ouvrier imprimeur. Il est favorablement représenté sous le rapport de la conduite et de la moralité, mais ses opinions sont hostiles au Gouvernement impérial. Il a publié divers écrits, dont plusieurs sont animés d'un mauvais esprit (...) On crois que le journal qu'il se propose de publier sous le titre de Le Casse-tête aura des tendances politiques et sera hostile au Gouvernement ».« Le Casse-tête dura du 7 août au 3 décembre 1869. Il eut un certain succès. Jean-Baptiste Clément y apprit le métier de journaliste qu'il devait exercer ensuite, notamment auprès de Jules Vallès, au Cri du Peuple. Ses chansons, en particulier Le Temps des Cerises, composé dès 1866, ne lui vaudront la célébrité que plus tard » (Jean Dautry, Les Débuts littéraires de Jean-Baptiste Clément).Bel exemplaire, dont les quinze numéros (en quatorze livraisons, les numéros 11-12 n'en formant qu'une) ont paru du 7 août au 3 décembre 1869. Réparations marginales à quelques feuillets.
René Pons, À bout de monde, poème peint par Alain Clément, Éditions AB (Alain Benoit), mai 2005, 8 double f., 16x11 cm, couverture blanche imprimée à rabats. Édition originale. Exemplaire unique. Il a été tiré de ce poème de René Pons 30 exemplaires sur Arches numérotés et signés par l’auteur et l’artiste au colophon. Celui-ci le n°8/30 enrichi de peintures originales d’Alain Clément. Alain Clément est né à Neuilly-sur-Seine en 1941. Il vit et travaille à Nîmes, Paris et Berlin. A partir de 1970 il enseigne à l'école des Beaux-arts de Montpellier, qu'il quitte ensuite pour celle de Nîmes dont il prend la direction en 1985. L'artiste développe depuis près de quarante ans une oeuvre abstraite située entre l'expression et une recherche de la composition. Ses peintures, sculptures et gravures réunissent plaisir optique, sensibilité et force de construction. Valeurs, traits, lignes, rubans et trames travaillent l'espace, le nient, le forcent, le creusent, dans une œuvre profuse, dépassant les problématiques formalistes et affirmant le pouvoir expressif et polysémique de la peinture. Alain Clément a réalisé de nombreux livres d’artistes dont quatre aux Éditions de Rivières et trois chez Fata Morgana sur des textes originaux de Pierre André Benoit, Bernard Teulon Nouailles, René Pons et Jacques Frédéric Temple. René Pons (1932-) est une figure importante de la littérature française des 20e et 21e siècles. Résidant aujourd’hui à Nîmes, après y avoir enseigné aux Beaux-Arts, il a publié à partir des années 60 une quarantaine d’ouvrages chez de grands éditeurs comme Gallimard, Actes Sudet Fata Morgana, avant de resserrer son activité sur les livres d’artistes, dont une soixantaine rien que pour les Éditions de Rivières. Sa participation à l’aventure des livres pauvres compte quatre réalisations avec Claude Viallat, Serge Lunal, Yuki et Vincent Bioulès. Exemplaire unique, des plus désirables, de ce poème peint par Alain Clément.
[Puy-de-Dôme, Saint-Clément-de-Régnat] Affiche annonçant la vente de biens nationaux au lieu-dit Clémentel à Saint-Clément-de-Régnat.
Reference : 015656
[Puy-de-Dôme, Saint-Clément-de-Régnat] Affiche annonçant la vente de biens nationaux au lieu-dit Clémentel à Saint-Clément-de-Régnat. Riom, Martin Dégoutte, 1791. 1p in-plano (environ 38*49cm). Intéressant document pour la vente d'un « corps de domaine appelé Clémentelle », avec sa description, qui sera fait le 16 avril 1791 à trois heures et demi. La vente aura lieu « cy-devant du monastère des religieuses de Ste Ursule de Maringues demeuré par enchères sur le Sr Simonet ». Plié anciennement, mouillée sur les bords. Rare document. [91]
René Pons, Haute Lisse, compositions d'Alain Clément, Rivières — Gajan — Nîmes, janvier 2006, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 29x18cm + emboîtage éditeur gris. IX exemplaires, tous uniques. Exemplaire I/IX justifié et signé par l’auteur et l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale. Ce poème en prose original de René Pons convoquant les personnages antiques de Pénélope, Ulysse et Télémaque, et un tableau d’Alexandre Cabanel du Musée Fabre de Montpellier, a été enluminé de grandes peintures originales et collages d’Alain Clément. Il s'agit du 383e livre imprimé par les Éditions de Rivières de Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB, et 1er avec des compositions d'Alain Clément, ici 9 compositions à pleine page et 1 à double-page. Extrait : « A travers la fenêtre de sa chambre, Pénélope regarde la mer. Elle étincelle, fragmentée en minuscules diamants fugaces qui roulent comme si une main invisible les agitait dans un coffre. Quand un nuage passe, l’eau mousse dans le ressac en prenant une couleur vineuse, et Pénélope se remémore de très lointaines vendanges quand, jambes nues, Ulysse foulait les grappes. Elle regarde la mer et croit voir s’approcher des voiles, mais la mer est vide et Pénélope tord et retord machinalement les fils de son tissage. » L’écrivain René Pons est né près de Montpellier en 1932. Après deux années d’étude de Médecine et deux licences de Lettres, il enseigne dans le secondaire puis, ami de longue date des peintres du groupe Supports-Surfaces et de quelques autres, il enseigne pendant une quinzaine d'années à l'Ecole des Beaux arts de Nîmes. Il a écrit plus d’une quarantaine d’ouvrages et de nombreux livres d’artistes dont une soixantaine pour les Éditions de Rivières. Alain Clément est né à Neuilly-sur-Seine en 1941. Il vit et travaille à Nîmes, Paris et Berlin. A partir de 1970 il enseigne à l'école des Beaux-arts de Montpellier, qu'il quitte ensuite pour celle de Nîmes dont il prend la direction en 1985. L'artiste développe depuis près de quarante ans une oeuvre abstraite située entre l'expression et une recherche de la composition. Ses peintures, sculptures et gravures réunissent plaisir optique, sensibilité et force de construction. Valeurs, traits, lignes, rubans et trames travaillent l'espace, le nient, le forcent, le creusent, dans une œuvre profuse, dépassant les problématiques formalistes et affirmant le pouvoir expressif et polysémique de la peinture. Alain Clément a réalisé quatre livres aux Éditions de Rivières sur des textes originaux de Pierre André Benoit, Bernard Teulon Nouailles, René Pons et Jacques Frédéric Temple. Tous sont présentés dans ce catalogue.
[Alain Clément] - Pierre André Benoit / Alain Clément
Reference : DMI-1316
(2009)
Pierre André BENOIT, Fontaine, poème, peintures et collages d’Alain Clément, Rivières — Nîmes, 2009, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, leporello (livre en accordéon), 26,5x17,5cm, 171cm déplié + emboîtage éditeur vert. XII exemplaires, tous uniques. Exemplaire XII/XII justifié et signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur BFK Rives. Édition originale. Il s'agit du 899e livre imprimé par les Éditions de Rivières de Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB, et 3e avec des compositions d'Alain Clément, ici pour un poème inédit de Pierre André Benoit composé à Alès le 28 août 1991 : « Fontaine à deux pas que nous ne voyons pas cachée par les branchages de notre haine pour la vérité et l’on préfère rester la langue sèche plutôt que sage aller s’abreuver eau fraîche la seule qui désaltère insensés sommes nous mais le monde est là qui enchaîne à l’autre bout de cette allée qui conduit dans la nuit à la clarté » Alain Clément a peint cet exemplaire du poème de Pierre André Benoit "dans le souvenir de ma visite chez P.A.B. alors qu'il éditait un livre de Miro dans son atelier à Ribaute les Tavernes". Dans son intervention plastique, deux portraits photographiques de PAB, à cette époque, sont contrecollés en tête et en queue du leporello. Alain Clément est né à Neuilly-sur-Seine en 1941. Il vit et travaille à Nîmes, Paris et Berlin. A partir de 1970 il enseigne à l'école des Beaux-arts de Montpellier, qu'il quitte ensuite pour celle de Nîmes dont il prend la direction en 1985. L'artiste développe depuis près de quarante ans une oeuvre abstraite située entre l'expression et une recherche de la composition. Ses peintures, sculptures et gravures réunissent plaisir optique, sensibilité et force de construction. Valeurs, traits, lignes, rubans et trames travaillent l'espace, le nient, le forcent, le creusent, dans une œuvre profuse, dépassant les problématiques formalistes et affirmant le pouvoir expressif et polysémique de la peinture. Alain Clément a réalisé quatre livres aux Éditions de Rivières sur des textes originaux de Pierre André Benoit, Bernard Teulon Nouailles, René Pons et Jacques Frédéric Temple. Tous sont présentés dans ce catalogue.
[Clément JUGLAR]. Annuaire de l'économie politique et de la statistique. Années 1844, 1845, 1846, 1847, 1848, 1849, 1850, 1851, 1852, 1854, 1855, 1856, 1858, 1859. 1844-1859, Guillaumin, Paris. 12 vol. in-12 reliés, demi veau blond glacé, dos à 4 nerfs orné de filets, du titre, et de l'année, frappés à l'or fin. Pièces de titre et d'année en basane verte. Quelques rousseurs, et infimes défauts. Contient l'année 1856, avec l'édition originale de l'article très recherché de Clément JUGLAR: Des Crises commerciales. Considérées dans leurs rapports avec le mouvement des escomptes de la Banque, le développement de la population, des importations et des exportations, et le prix moyen des céréales. Premier article fondateur de Juglar sur les crises commerciales, les fluctuations des prix et les taux d'escompte des banques de France, anticipant de nombreux thèmes et idées qui seront inclus plus tard dans ses « Cycles Juglar ». En déplaçant l'attention de la théorie des crises vers la théorie des cycles, Juglar a jeté une grande partie des bases de toutes les théories ultérieures du cycle économique : "" Si quelqu'un peut être désigné comme le premier à avoir établi le phénomène des cycles économiques périodiques comme un fait incontestable de la vie économique , c'est Clément Juglar"". Bon
[RÉGIONALISME - NANTES - MOUZILLON - BRÉTIGNOLLES-SUR-MER] SOEUR ADELAÏDE RENOU PENSIONNAT DES URSULINES (RUE SAINT CLEMENT - NANTES) + SOEUR ROSE SIMON SUPÉRIEURE DU PENSIONNAT DES URSULINES (RUE SAINT CLEMENT - NANTES)
Reference : 26334
(1828)
Nantes 1828 1 document ORIGINAL, manuscrit à l'encre brune de 2 pages, sur papier velin crème ligné filigrané "raisin", format : 24,5 x 19,5 cm, MÉMOIRE ACQUITTÉ DE SOEUR ADELAÏDE RENOU DU PENSIONNAT DES URSULINES (RUE SAINT CLÉMENT - NANTES), DATÉE DU 3 MARS 1828, ADRESSÉ A MME BASCHER LENFANT [MARIE EMILIE LENFANT DE LANZIL FILLE D'UNE DEMOISELLE LEMOYNE DE BEAUMARCHAIS , MARIÉE A PIERRE-PAUL DE BASCHER - LE GRAND PLESSIX - MOUZILLON et CHATEAU DE BEAUMARCHAIS - BRÉTIGNOLLES-SUR-MER]POUR REMBOURSEMENT D'UNE AVANCE SUR DES ACHATS NÉCESSAIRES DE SCOLARITÉ OCCASIONNÉS POUR SES FILLES ÉMILIE ET ADÈLE(MARIE ADELAÏDE) + JOINT AVEC UN RECU DE PAIEMENT DE LA PENSION DONNÉ A MR BACHER PAR ROSE SIMON SUPÉRIEURE DU PENSIONNAT DES URSULINES DE NANTES, (document original) format : 16 x 10 cm, manuscrit à l'encre brune sur papier velin ligné, signé Soeur Rose SIMON supérieure, Nantes, le 4 mars 1828,
PENSIONNAT DES URSULINES (RUE SAINT CLÉMENT - NANTES) : Fondé par les Ursulines de l'Union romaine, l'établissement est sous tutelle de cette congrégation. Son projet éducatif est d'inspiration dite « méricienne » car basé sur la vie et les principes de Sainte Angèle Merici au XVe siècle ..... TRÉS RARES DOCUMENTS ORIGINAUX D'ÉPOQUE .......... en bon état (good condition). en bon état
ALAIN CLÉMENT Une de ses toutes premières gravures Dimension feuille : 56,5x38 cm Dimension planche : 23x23 cm Signé en bas à droite par Alain Clément au crayon Justifié "6/12 Ste CQVI67" Très belle et rare gravure de jeunesse de l'artiste Alain Clément, certainement l'une des premières, réalisée dans l'Atelier 17 de Stanley William Hayter en 1965. Selon l'artiste à qui j'ai demandé de plonger dans ses souvenirs, la gravure serait un tiré-à-part en grand format sur Arches d'une composition réalisée pour un livre avec l'écrivain Jean-Paul Guibbert. Il s'agirait peut-être de "Œ" publié chez Fata Morgana en 1968. Information à vérifier puisque le livre est absolument introuvable. Marges un peu salies, sans affecter la planche. Rarissime pièce de jeunesse d'Alain Clément. * ** Alain Clément passe son enfance à Montrouge. 1962 : À Paris, il dessine à l'atelier de la Grande Chaumière, grave et imprime à l'atelier 17 (S. W. Hayter). 1965 : Il s'établit à Sainte-Croix-de-Quintillargues, près de Montpellier, où il installe un atelier de taille-douce et de typographie pour éditer des recueils de poésie. En 1963, il se lie d'amitié avec le poète Frédéric Jacques Temple avec lequel il va souvent collaborer (L'Hiver, 1966; Ode à Santa Fe, 1990 ; À l'ombre du figuier, 2002 ; Sous les branches, 2006 ; Molène, 2007; À moi le ciste à feuilles de velours, 2011 ; Meschacebé, 2020; Les Îles du silence, 2020). En 1966, il cofonde avec Bruno Roy et Claude Féraud les éditions Fata Morgana, qu'il quitte en 1969. En 1969, il crée avec Tjeerd Alkema, Jean Azémard et Vincent Bioulès le groupe ABC Productions. Le groupe organise, en mai 1970, « 100 artistes dans la ville ». Il participe tant à Paris (ARC, Salon de mai, Salon de la Jeune Peinture…) qu'en région (Perpignan, Tours, Limoges, Coaraze, Grenoble, Céret, Toulouse…) à de nombreuses manifestations. De 1970 à 1977, il enseigne aux Beaux-Arts de Montpellier. Rencontre Yves Michaud. Avec Claude Rutault, il fonde en 1971 la revue Bulletin. Le premier numéro, qui en est le manifeste, paraît à l'occasion d'une exposition organisée par la maison de la Culture de Grenoble intitulée « Intox ». Deux numéros suivront. 1977 : importante[Interprétation personnelle ?] exposition au musée Fabre, Montpellier. À partir de 1977, il enseigne aux Beaux-Arts de Nîmes où il s'installe à partir de 1979. Il est nommé directeur de l'école en 1985. En 1990, il met fin à son mandat à la tête de l'école ainsi qu'à l'enseignement. 1984 : peintures monumentales et plafonds pour la salle de musique du musée Ludwig à Aix-la-Chapelle. L'été de 1994, Alain Clément fait une série de sculptures en douves de chêne. C'est à nouveau en été, en 1998, qu'il entreprend une série de sculptures murales polychromes réalisées en médium. Elles évoluent rapidement vers des reliefs muraux en acier, puis des sculptures ronde-bosse monumentales que la galerie Orangerie Reinz présente en exposition personnelle à la foire de Cologne en 2000. La pratique de la sculpture s'intensifie.[Interprétation personnelle ?] En 2007, à l'occasion d'Art Paris, la galerie Baudoin Lebon installe deux sculptures monumentales sur le parvis du Grand Palais. Elle lui consacre également son stand cette même année. Depuis le début des années 2010, il conçoit et construit plusieurs ensembles de sculptures monumentales installés notamment à la Nyrox Foundation à Johannesburg et à Suzhou en Chine. Il reçoit aussi de nombreuses commandes pour des ensembles architecturaux notamment à Paris, Montpellier et Avignon.
(1958) ; 8 pp. in-4 manuscrite, 5 pp. in-4 tapuscrites.La version manuscrite comporte 8 pp. à l’encre rouge sur des feuilles de cahier d’écolier. La version tapuscrite (un double carbone) est une réécriture de la version manuscrite fortement modifiée et dans un ordre différent. Les deux versions comportent de nombreuses ratures et corrections autographes. L’ensemble est conservé dans un double feuillet tiré d’un cahier à petits carreaux en guise de chemise un titre “Le film de Clément Un Barrage contre le Pacifique (mai 1958)” également de sa main.Queneau avait été un défenseur du roman de Marguerite Duras qu’il avait lu sur épreuves alors qu’il travaillait pour Gallimard. Il a également reçu avec enthousiasme l’adaptation cinématographique du roman par son ami René Clément. Queneau annonce qu’il va prendre la plume pour défendre ce film dans les actualités télévisées du 7 mai 1958 “J’ai des tas de choses à dire à propos de ce film. Je vais (...) reprendre la plume et dire tout ce que j’en pense (...) Tout ce que vous montrez de l'insolite de la jeunesse, les rapports entre le frère et la sœur, la mère et les enfants ; il y a là quelque chose qui correspond à tout un courant de la littérature actuelle ; puis aussi la façon dont vous traitez vos personnages, dont vous étudiez leurs caractères ; enfin bref, j'ai envie de dire que c'est un très grand film.”Ce sont en effet les thèmes qu’il développe dans cette critique : ce que la jeunesse a d’insolite pour les adultes en faisant la comparaison avec Jeux interdits du même réalisateur, les rapports entre le film et le roman qu’il adapte, la nécessité de trahir le récit pour mieux rendre l’atmosphère du roman, etc. “Il y a actuellement un préjugé assez répandu qui consiste à croire qu’une œuvre littéraire ne peut que perdre à être, comme on dit, “portée à l’écran”. Une telle opinion n’est hélas que trop souvent justifiée (...) Une adaptation cinématographique ne consiste pas simplement à une sorte de prêt que ferait la littérature au cinéma, lequel n’aurait rien à rendre ni rien à ajouter. Ce n’est pas ici le lieu pour reprendre les rapports entre les différents films de René Clément et les œuvres littéraires qui sont leur point de départ. Il me semble qu’à chaque fois il leur a apporté une autre dimension (...) et cela tout en tenant compte de tout ce qui fait l’intérêt d’une œuvre en dehors de son intrigue, de son synopsis, à savoir ses qualités proprement littéraires, ses tenants et aboutissements (...) C’est ce que René Clément a de nouveau fait pour le roman de Marguerite Duras Un barrage contre le Pacifique. Une déclaration que m’a faite l’auteur me paraît à cet égard particulièrement saisissante (...) Marguerite Duras lorsqu’elle a vu le film a reconnu le bungalow en question, c’était bien celui qu’elle avait habité (...) Comme je lui demandais si elle avait donné des indications à l’auteur du film, elle m’a répondu que non. Avec une intuition extraordinaire, René Clément avait donc retrouvé le paysage exact, les caractéristiques du bungalow, c’est-à-dire beaucoup plus encore que ce qu’on appelle une “atmosphère”. C’est là un exemple de re-création parfaite : la transcription d’une émotion première en œuvre littéraire, de nouveau retranscrite avec les moyens du cinéma, redonne l’émotion primitive (...)”
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1925 Terre cuite à patine verte signée sur l'épaule droite, (1925), H.36, 5 x L.30 x p.20 cm.
Annotations en relief sous la base: numérotée 26, situé St-Clément France et Terre cuite dart. La Manufacture de Saint-Clément en France se distingue par son savoir-faire artisanal et industriel de la céramique, transmis de génération en génération. Cette tradition demeure bien vivante à Saint-Clément. Elle est lun des éléments les plus prestigieux du patrimoine culturel régional. Saint-Clément représente 250 ans de traditions de faïence dArt déjà adopté par la Reine de France Marie-Antoinette en 1785 pour orner les jardins du Petit Trianon remodelé par Le Nôtre. Plus tard, elle est présente dans différentes grandes expositions comme lExposition Universelle de 1878. Charles et Emile Gallé feront éditer leurs dessins à Saint6clément de 1864 à 1876. La production sera toujours active avec la grande période de lArt Déco dans les années 1920. Cette sculpture au style épuré, géométrique et à la couleur végétale montre une jeune femme à la coiffure moderne, elle pourrait être lun des modèles de Tamara de Lempicka (1898-1980).Bibliographie: 1758-2008, 250 ans de Faïences à Saint-Clément. Petites taches dues à lusure de la patine.
[Alain Clément ] - Frédéric Jacques Temple / Alain Clément
Reference : DMI-1318
(2007)
Frédéric Jacques Temple, Molène, poème peint par Alain Clément, Rivières — Nîmes, automne 2007, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 4 double f., 24x16,5cm + emboîtage éditeur gris. 12 exemplaires, tous uniques. Exemplaire 3/12 justifié et signé par l’auteur et l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale. Ce poème original de Frédéric Jacques Temple (1921-2020) a été enluminé de peintures et découpages originaux d’Alain Clément, son acolyte de toujours, soit 4 compositions à double-page et une à pleine page, « dans le souvenir des mille galets d’un rivage breton où, comme en bien d’autres lieux au fil des ans, ont ensemble marché le peintre et le poète ». Le poème est dédié à sa deuxième épouse, Brigitte Portal : Île parmi les îles en cette mer d’Iroise rose quelquefois noire Dansent dans l’indigo les goélands rapaces aux barbares clameurs Quand sombre le soleil des abois lunatiques se coulent dans les landes Sous le vent la pensée éclate en archipel Alain Clément est né à Neuilly-sur-Seine en 1941. Il vit et travaille à Nîmes, Paris et Berlin. A partir de 1970 il enseigne à l'école des Beaux-arts de Montpellier, qu'il quitte ensuite pour celle de Nîmes dont il prend la direction en 1985. L'artiste développe depuis près de quarante ans une oeuvre abstraite située entre l'expression et une recherche de la composition. Ses peintures, sculptures et gravures réunissent plaisir optique, sensibilité et force de construction. Valeurs, traits, lignes, rubans et trames travaillent l'espace, le nient, le forcent, le creusent, dans une œuvre profuse, dépassant les problématiques formalistes et affirmant le pouvoir expressif et polysémique de la peinture. Alain Clément a réalisé quatre livres aux Éditions de Rivières sur des textes originaux de Pierre André Benoit, Bernard Teulon Nouailles, René Pons et Jacques Frédéric Temple. Tous sont présentés dans ce catalogue. Exemplaire unique. Rare.
La plus précieuse et la plus bibliophilique édition du XVIIe siècle des "Œuvres" de Clément Marot. A la Haye, chez Adrian Moetjens, Marchand Libraire près de la Cour, à la Librairie Françoise, 1700. Deux volumes petit in-12 de xvi pp., 732 pp. et (8) ff. de table. Maroquin bleu nuit, aux angles, quadrilobes mosaïqués de maroquin rouge ornés, pièce centrale chantournée de maroquin beige et losange rouge, ornés de petits fers, large bordure de fleurons dorés, filet doré en encadrement, dos à nerfs ornés de fers et quadrilobes mosaïqués rouge et brun, tranches dorées sur marbrures. Reliure mosaïquée de l’époque. 133 x 74 mm.
La plus précieuse et la plus bibliophilique édition du XVIIe siècle des Œuvres de Clément Marot. « Jolie édition, la plus recherchée... Il est difficile de s’en procurer des exemplaires bien conservés de marges et dont les feuillets n’aient pas une teinte rousse » mentionne Brunet (Manuel du Libraire et de l’amateur de livres, III, c. 1418). Cas du présent exemplaire, très pur et à très grandes marges (hauteur: 133 mm). Dans ses élégies, épîtres, ballades, rondeaux, chansons, complaintes, épigrammes et psaumes, Marot apporte en effet le meilleur de l’ancienne poésie française et une inspiration réellement populaire sous le vernis de la politesse de cour. Poète officiel adulé par François Ier et Charles Quint, Marot marque par son talent la première époque vraiment remarquable de la poésie française dont l’esprit reparaîtra chez La Fontaine qui ne manqua pas de rendre hommage à « Maître Clément ». De sa grand amye Dedans Paris, ville jolie, Ung jour passant melancolie, Je prins alliance nouvelle A la plus gaye damoyselle Qui soit d’icy en Italie. D’honnesteté elle est saisie, Et croy, selon ma fantaisie, Qu’il n’en est gueres de plus belle Dedans Paris. Je ne vous la nommeray mye, Sinon que c’est ma grand amye ; Car l’alliance se feit telle Par un doulx baiser que j’eus d’elle, Sans penser aulcune infamie. Édition qui se joint à la collection elzévirienne. Les deux fleurons de titre sont semblables dans la bonne édition, tandis qu’ils sont différents dans la réimpression qui a été faite sous la même date. (Ils sont ici semblables). Cette édition a toujours été prisée des grands bibliophiles et les bibliographes listent le nom de ses illustres détenteurs: Baron Pichon, Comte d’Hoym, Lignerolles, De Backer, La Roche Lacarelle, Didot, Mac Carthy, Pixérécourt, Labedoyere, Solar… Quant à Deschamps (Supplément à Brunet, il mentionne les enchères très élevées atteintes dans les années 1870 par les beaux exemplaires d’une hauteur de marges d’au moins 129 mm: (le présent exemplaire mesure 133 mm) «en mar. doublé de Boyet, exempl. Gaignat, 760 fr. Brunet (0m,137 de haut.); en mar. de Padeloup, aux armes du comte d’Hoym, 1500 fr. Baron Pichon , et serait vendu plus cher aujourd’hui; en mar. de Bradel, mais de 0m,129 seulement, 250 fr. Bordes; en maroquin de Trautz, exemplaire grand de marges, annoncé sur papier fort, 705 fr. Benzon; en mar. de Padeloup, haut. 0m,129, 330 fr. Leb. De Montgermont; en mar. de Bauzonnet, mais taché de rousseur, 120 fr. Labitte (1870); en mar. de Bauzonnet, 200 fr. au catal. Morgand et Fatout, et en mar. de relieurs di secondo cartello, deux exemplaires à 180 fr. au même cat.; en mar. de Trautz, 400 fr. cat. Fontaine de 1872. Nous citerons encore un délicieux exempl., relié en mar. doublé, par Padeloup, haut. 0m,134 qui fait partie du cabinet de M. de Ganay.» Rappelons qu’un livre de bibliophilie se négociait à cette époque à compter de 10 fr Or. Le présent exemplaire, revêtu d’une reliure mosaïquée de l’époque, compte parmi les plus précieux connus. « Au cours du XVIIIe siècle et spécialement de 1715 à 1775, un petit nombre de relieurs, pour la plupart parisiens, exécutèrent pour certains amateurs des reliures d’un caractère très particulier, décorées en mosaïque d’application de cuirs de différentes couleurs. La technique employée était connue depuis le XVIe siècle et demeurera utilisée. Elle est très exactement décrite par Dudin sous le nom de « reliure à compartimens » dans son Art du relieur doreur de livres publié en 1772, avec le patronage de l’Académie royale des sciences: « On commence par couvrir son livre en veau blanc ou en maroquin de couleur ou en tel autre fond qu’on veut ; il faut seulement que le cuir soit le mieux choisi et le plus exempt de tous défauts, trous et taches qu’on puisse se procurer. Quand le cuir est bien sec, on pose dessus un dessin tel qu’on le veut exécuter dont les différentes parties sont colorées ; on calque le dessin sur le veau et sur ce calque on colle des morceaux de maroquin teints en diverses couleurs et de toutes les teintes ; on pare ces peaux le plus mince qu’il est possible, de manière qu’on puisse voir le jour au travers ; on les taille en morceaux de la grandeur des parties du dessin qu’ils doivent représenter et on les colle avec de la colle de farine sur la peau, mettant très peu de colle pour ne point faire d’épaisseur ; quand ces morceaux sont collés, on met le livre en presse pendant un certain temps pour qu’ils s’unissent et ne fassent plus, pour ainsi dire, qu’un seul corps avec la peau qui fait le fond... Ensuite on dore tout ce qui est couvert de dessin, de même que tout le fond qui est semé de petits points... On recherche par dessus cet or le contour des fleurs, rinceaux, feuillages et autres parties du dessin, suivant exactement ces contours pour les circonscrire d’un filet d’or qui en termine l’extrémité. » Les reliures « à compartimens » étaient d’une technique extrêmement minutieuse et d’un prix de revient très élevé, ce qui explique pourquoi les exemples qui nous en ont été conservés sont très peu nombreux. » Précieuses reliures issues de l’«Atelier des Petits Classiques» ainsi nommé car le caractère commun de ces rarissimes reliures mosaïquées est de recouvrir de petites éditions classiques.
Précieux exemplaire à grandes marges de l’un des principaux livres de langue française du XVIe siècle conservé dans sa reliure parisienne en maroquin rouge doublé de maroquin bleu. A Lyon, à l’enseigne du Rocher, 1544.In-8 de 479 pp., (17) pp., 264 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, double filet doré sur les coupes, doublures de maroquin bleu à dentelle, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Belz-Niedrée.160 x 104 mm.
L’édition de référence, dite du Rocher, l’une des plus précieuses des Œuvres de Clément Marot.« Édition du plus grand intérêt, parce qu’étant la dernière donnée du vivant de Marot, et publiée par lui, elle a fixé le texte et le classement adoptés pour les éditions postérieures. Ce classement, dans l’ordre des genres de poésies ou de poèmes, est suivi là pour la première fois. C’est aussi dans cette édition que parait pour la première fois la traduction complète des cinquante psaumes de David, par Clément Marot, dont il n’avait été donné que des fragments dans les éditions précédentes. L’impression du volume est d’ailleurs très soignée.La marque qu’on voit sur le titre et à la fin est celle de l’imprimeur lyonnais Antoine Constantin. L’édition est connue sous le nom d’édition du Rocher, à cause de cette marque et des mots à l’enseigne du Rocher qu’on lit au-dessous.Dans son avis au lecteur, l’imprimeur annonce que la nouvelle disposition des œuvres a été faite « soubs la correction et bon jugement toutes fois de l’autheur... » Et il ajoute que plusieurs pièces parues ici étaient inédites.Dans la seconde partie, la traduction des Psaumes de David est précédée de trois épîtres, l’une « Au Roy très chrestien François premier de ce nom », la seconde « Au Roy encores » et la troisième « Aux dames de France touchant les dicts Pseaumes ». (J. Le Petit).« Édition remarquable » mentionne Brunet (III, 1455).Poète officiel adulé par François Ier et Charles Quint, Marot marque par son talent la première époque vraiment remarquable de la poésie française dont l’esprit reparaîtra chez La Fontaine qui ne manquera pas de rendre hommage à « Maître Clément ».Sa franchise d’esprit et de ton lui vaudront à plusieurs reprises tant l’incarcération que l’exil.Poète officiel de la cour de 1527 à 1534 Marot travaille à inventer des genres nouveaux. Il est ainsi l’inventeur en France du sonnet, importé d’Italie, à la suite de Pétrarque, ainsi que de l’églogue et de l’élégie, si prisées des poètes latins.« Dans sa poésie toute personnelle Marot évoque ce que Rabelais exprima avec la prose : de même que sous le rire de Rabelais se lisent les grandes préoccupations de son temps, sous la légèreté apparente de l’œuvre de Marot, se lisent la critique de la justice, le goût de la liberté, la mise en place de nouveaux rapports entre le poète et le roi, la défense d’idées religieuses nouvelles ».Le succès du poète à son époque fut immense et suscita maintes légendes. Ses textes furent présents dans tous les recueils de l’époque ; sa traduction des Psaumes servit de livre de prières à toute l’église réformée ; mais la légende retient aussi l’image du poète rossant le guet à la façon de Villon.De sa grand’ amyeDedans Paris, ville jolie,Ung jour passant melancolie,Je prins alliance nouvelleA la plus gaye damoyselleQui soit d’icy en Italie.D’honnesteté elle est saisie,Et croy, selon ma fantaisie,Qu’il n’en est gueres de plus belleDedans Paris.Je ne vous la nommeray mye,Sinon que c’est ma grand amye ;Car l’alliance se fet tellePar un doulx baiser que j’eus d’elle,Sans penser aulcune infamie.Précieux exemplaire à grandes marges de l’un des principaux livres de langue française du XVIe siècle conservé dans sa reliure parisienne en maroquin rouge doublé de maroquin bleu.Provenance : des bibliothèques R. Grandsire et L. Michaud avec ex libris.
La Haye, P. Gosse & J. Neaulme, 1731, 5 volumes, in-12, reliés, XXIV-406-[2] p. / XVI-428 p. / VIII-387 p. / XXIV-392 P. / VIII-368-[6] p.. Pages de titre en rouge et noir, chronologie des oeuvres de Clément Marot, index alphabétique des mots anciens et table générale alphabétique en fin du tome 6. Reliure d'époque, plein veau moucheté, dos lisses ornés de caissons et de fleurons dorés, pièces de titre de maroquin rouge, de tomaison de maroquin vert, coiffes arasées, mors fendu au tome 6, usure aux angles, petits défauts divers.
Edition peu commune. Bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Paris L'Assiette au Beurre / Schwarz 1902 in 4 (32x25) 1 fascicule broché. couverture illustrée et 16 pages illustrées de dessins lithographiés en noir et blanc, et en couleurs par A. Clément, dessins légendés, dont plusieurs à pleine page. L'Assiette au Beurre, Numéro 34, du 12 avril 1902. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon
LE LIVRE ET SES AMIS 1946 1 Gravure sur bois en couleur signée en bas à droite, hors-texte-tirage de luxe xylographié pour "Le Livre et ses Amis", Paris, 1946, 18 x 16 cm., encadrée.
Scène de lecture ou Clément SERVEAU (Paris 1886-1972) réalise une scène intimiste , en deux tons, noir et bistre, où deux femmes dévétues se languissent dans un salon de lecture. N°71 d'un tirage limité à 100 exemplaires. Après une formation à l'École Nationale des Arts Décoratifs puis à l'École Nationale Supérieure des Beaux-arts à Paris de 1904 à 1914, il débute en 1905 au Salon des Indépendants et participe ensuite aux Salons des Artistes Français, aux Salons d'Automne, aux Salons des Tuileries. Directeur artistique des Editions Ferenczi dès 1919, il illustre, à l'aide de la technique du bois gravé, de nombreux ouvrages (soixante-dix-huit) du Livre Moderne Illustré. Colette en fut la directrice littéraire pendant plusieurs années. Il participe également à une trentaine d'autres ouvrages. Il reçoit une médaille d'honneur en 1920, de bronze en 1921, d'argent en 1926 et enfin d'or en 1929. Initié par Luc-Olivier Merson, il réalise des maquettes de billets de banque, puis quarante-deux timbres-poste français ou étrangers de 1956 à 1970. Dès 1934 Clément SERVEAU s'adonne au post-cubisme. Il dirige l'École de fresques de l'École des Beaux-arts, décore le pavillon du tourisme à l'Exposition Universelle de 1937. Il participe à de nombreuses expositions d'art français (Suède, Londres, États-Unis, Canada... ). Ses oeuvres sont conservées et exposées au Musée de Bourbonne-les-Bains où il possédait une maison rue Vellonne. Infime piqûre marginale.
Au Verseau, Lausanne 28.12.1926. En feuilles 41 x 34 sous portefeuille demi-toile brute à attaches de cuir, plats décorés de motifs imprimés en sanguine. Édition originale. L'un des 120 exemplaires sur Hollande outre 8 Chine et quelques exemplaires de presse sur bouffant. 10 eaux-fortes originales de Charles Clément, toutes signées et justifiées, sous serpentes légendées.
Ce chef-d'oeuvre né de la complicité de Budry et de Clément, préfigurant le portefeuille suivant des Scènes de la Révolution Française" des mêmes larrons, est l'un des premiers livres du Verseau, fondé cette année là. À la base de cet ouvrage, plusieurs centaines de dessins et croquis de l'artiste, inspiré par de nombreux livres historiques sur le sujet et principalement par celui du comte Gingins de la Sarraz. Pari fou d'un jeune éditeur qui ne disposait que de faibles moyens, il gagna peu à peu son public via les musées, bibliothèques publiques et collections privées. Clément lui-même, passionné par le sujet, doutait que l'on trouve "100 poires en Suisse"…Exemplaire de luxe ou estampes isolées sur demande ![Kaenel: Clément noir sur blanc, oeuvre gravé et lithographié - Verseau 1990. 66-80] > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <