Antverpiae [Anvers / Antwerpen], ex Officina plantiniana / apud Joannem Moretum, 1607 - Antverpiae, ex Officina plantiniana / apud Joannem Moretum, 1607 - Antverpiae, ex Officina plantiniana / apud Joannem Moretum, 1607. 3 ouvrages reliés en un volume au format in-16 (133 x 92 mm) de 351 pp. ; 29 pp. et 1 f. n.fol. ; 90 pp. et 1 f. n.fol. Reliure de l'époque de plein veau glacé blond, double filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de filets gras à froid, roulette dorée sur les nerfs, doubles caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, filet en pointillés dorés en tête et queue, titre doré, tranches rouges.
Réunion - en un volume - de trois ouvrages rares sortis des presses de Christophe Plantin et Jean Moretus. L'Officina Plantiniana est considérée comme l'entreprise d'édition et d'imprimerie la plus importante qui ait jamais été établie en Belgique. Vignette au ''Compas d'or'' en page de titre, troisième et dernière marque qu'utilisa l'imprimeur. Lequel - à l’instar de Robert Estienne - exposait devant sa porte ses épreuves en promettant une récompense à ceux qui y découvriraient quelque faute... ''En raison de ses origines alexandrines, Claudien assimile le goût pour le « baroque » de son temps, représenté, par exemple, par le poète Nonnos de Panopolis. Poète de cour et mondain, c'était aussi un païen convaincu. Avec Prudence, il est l'un des derniers grands poètes latins de l'Empire romain. Les deux ouvrages de Claudien sont ici accompagnés des notes estimées de Martin Antonio Del Rio. Graesse II, Trésor de livres rares et précieux, p. 193 - Brunet II, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 88 (pour une édition de 1602). Angles émoussés. Petites altérations superficielles éparses affectant par ailleurs la reliure. Papier oxydé présentant en outre de claires rousseurs. Infime manque en marge inférieure d'un feuillet. Nonobstant, ensemble en belle condition.
Jean Moretus & Ex officina plantiniana, apud Ioannem Moretum, Anvers 1602, In-12 (8,2x12,6cm), 351pp. (1) ; 29pp. (3) ; 90pp. (3), relié.
Nouvelles éditions de l'imprimerie de Plantin au format "voyage" de ces 3 ouvrages. Exemplaire entièrement réglé à l'encre rouge. Exemplaire aux armes de Nicolas de Villars,conseiller-clerc auparlement de Pariset trésorier de laSainte-Chapelle, évêque d'Agen. Reliure en plein maroquin brun souple à la fanfare au rare décor de type Duodo, dos lisse richement orné de six médaillons contenant chacun une fleur, frise d'encadrement de feuillage, plats intégralement décorés de 24 médaillons certains emblématiques : soleil, coeur, gland, bouquet ou botte de blé, armes frappées au centre, tranches dorées. Discrètes et fines restaurations aux mors, coins et coiffes. Bordure supérieure et inférieure avec cuir entamé sur 0,5cm. Lacets absents. En haut du dos, trou de la taille d'une épingle. A partir du premier feuillet de titre, un trou de vers en marge basse, deux suivant le feuillet de titre des Fables d'Esope jusque les derniers feuillets, allant s'estompant. Magnifique exemplaire d'une insigne rareté. Le singulier décor de ce type de livre, qui traduit l'un des sommets de l'art de la reliure, appelé aujourd'hui du nom de Duodo, est généralement attribué à l'atelier parisien de Clovis et Nicolas Eve. Pierre Duodo, ambassadeur deVeniseàParis de 1594 à 1597, fitrelier uniformément environ 150 petits volumes destinés à une bibliothèque portative (seulement une partie a été retrouvée), probablement à la fin de son séjour. Sans doute, ne profita-t-il jamais de ces petites merveilles qui tombèrent dans l'oubli durant près dedeux cents ans. A leur apparition surlemarché anglais,à la fin du XVIIIe siècle,elles furentfaussement attribuées à Marguerite de Valois et ce jusque dans lesannées 1920. Si Duodo laissa son nom à ce type d'ornementation, un autre grand collectionneur fit exécuter plusieurs reliures au même décor : Nicolas de Villars, évêque d'Agen. Les reliures de Pierre Duodo sont aujourd'hui bien identifiées, il n'en est pas de même de celles de Nicolas de Villars, bien plus rares sur le marché. Si le dos est très semblable aux reliures de Duodo, avec fleurs et feuillage d'encadrement (dans un ensemble cependant plus fin et multiplié) les plats présentent 24 médaillons contre seulement 14 pour les reliures de Duodo ; les fers utilisés ne sont plus simplement des fleurs mais sont très diversifiés avec des emblèmes comme le soleil, le coeur... - Photos sur www.Edition-originale.com -
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