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CLAUDEL (Paul) écrivain et diplomate français (1868-1955). membre de l’Académie française (1946).
Reference : 28C30
Manuscrit dactylographié de 12 p suivies de 2 pp. autographes, l’ensemble in-folio. Allocution prononcée par Paul Claudel le 14 juillet 1918 à Rio de Janeiro, devant la Colonie française, les autorités Brésiliennes et les Amis de la France à l’occasion de sa nomination comme ministre de France au Brésil.
« Monsieur le Président, J’ai l’honneur de remettre entre les mains de votre excellence la lettre par laquelle Mr le Président de la République met fin à la mission de mon prédécesseur, Mr Lanel, et celle par laquelle il m’accrédite en qualité d’Envoyé Extraordinaire […] C’est un grand honneur et une grande satisfaction pour moi que d’être appelé dans les circonstances actuelles à représenter mon Gouvernement dans un pays dont j’ai appris de longue date à connaître les sympathies traditionnelles pour le mien … ».
Lettre autographe signée « Paul Claudel de l'Académie Française » à la librairie Hachette à Paris. Château de Brangues (Isère), le 17 août 1949. 1 p. in-8.
Il adresse un chèque à titre de provision pour honorer une commande de 3 ouvrages concernant l'U.R.S.S. « L'écroulement d'une dictature, Les Russes tels qu'ils sont et la Russie », en précisant, « avec la réduction d'usage ».
Lettre autographe signée à Mme Gatino. Paris, 29 janvier 1937. 2 pp. in-8. Enveloppe conservée.
Il n'est pas étonné que la personne qu'il lui avait envoyé, n'ai pas fait bonne impression. « Léon Bloy, s'il a gagné son cœur, lui a tourneboulé la cervelle. Il ne faut pas oublier qu'il revient de loin et qu'il a été baptisé il y a trois jours. En tous cas, si vous n'êtes pas content de lui, lui est très content de vous et m'a parlé avec enthousiasme de votre bonté à son égard et de votre charité... ». Il est infiniment reconnaissant de l'accueil « charitable » qu'elle a fait à ce pauvre homme, « qui tiendra sans doute une place distinguée dans votre collection d'originaux. » Dans l'immédiat, « Je l'ai engagé à faire une retraite dans un ordre sévère tel que les trappistes. Cela le calmerait peut-être un peu... ».
