Paris, Librairie Gallimard, Editions de la nouvelle revue française, 1927. 210 g In-12 broché, 222 pp., [1] ff.. Edition originale collective. Un des 170 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma Navarre. Quelques rares petits points de rousseurs. . (Catégories : Théâtre, )
Paris, Librairie Gallimard, Editions de la Nouvelle Revue française, 1931. 171 g In-12 broché, 176 pp., [3] ff.. Nouvelle édition. Un des 122 exemplaires numérotés sur pur fil Lafuma. Quelques petits points de rousseurs. . (Catégories : Théâtre, )
Gallimard, 1951, in-8 br., 270 p., préface et notes par Robert Mallet, 2 portraits pleine page photographies représentant André Suarès et Paul Claudel, exemplaire non coupé, sous couverture plastifiée, bon état.
"La correspondance qu'André Suarès et Paul Claudel ont échangée pendant plus de trente années a pour thème essentiel la recherche de la foi. Paul Claudel, ému par la spiritualité inquiète d'André Suarès, entreprend à distance une conversion parallèle à celle qu'il tente alors auprès d'André Gide et de Jacques Rivière. À l'inverse d'André Gide qui n'a rien fait pour stimuler le zèle missionnaire de Paul Claudel et ne s'est jamais employé qu'à le détourner de lui, André Suarès, comme Jacques Rivière, a demandé conseil et appui à son correspondant catholique. Quand il sent que son attitude hésitante prolongée décourage Paul Claudel, il va même jusqu'à lui reprocher de n'être pas assez persévérant dans le prêche. Mais finalement Paul Claudel renoncera à faire le siège d'une âme qui a plus besoin de l'amour de la foi que de la foi elle-même. La conversation est toujours animée, elle prend parfois le ton d'une controverse très vive où les arguments fusent de part et d'autre avec une sincérité qui ne peut laisser insensible. Rarement pages ont, avec une telle luminosité, mis en évidence le conflit traditionnel entre la Religion et l'Art, entre l'humilité du croyant vis-à-vis de son Créateur et l'orgueil de l'artiste créateur devant son œuvre. Le dialogue où se rejoignent puis s'opposent André Suarès et Paul Claudel fait partie des témoignages spirituels les plus importants de la première moitié du XXe siècle. Il doit immanquablement prendre place dans une bibliothèque à côté de la Correspondance de Paul Claudel avec André Gide dont il est en quelque sorte le complément".
Paris Gallimard 1961 Sept volumes in-8 brochés, couvertures roses, environ 350 pages par volume. La couverture du deuxième tome est plastifiée, rousseurs éparses, nénmoins bon état de l'ensemble.
Tome 1: "Tête d'or" et les débuts littéraires; Tome 2: Le Rire de Paul Claudel; Tome 3: Correspondance Paul Claudel - Darius Milhaud; Tome 4: Claudel diplomate; Tome 5: Claudel homme de théâtre, correspondance avec Lugné-Poe; Tome 6: Claudel homme de théâtre, correspondances avec Copeau, Dullin, Jouvet; Tome 7: La figure d'Israël. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Paris, Librairie de l'Art indépendant, 1893. In-8 (220 x 156 mm), 84 pp. n. ch. Reliure à la Bradel demi-maroquin bleu foncé à coins, titre et date en doré au dos, tête dorée, couvertures et dos (reliure début XXe siècle).
Édition originale du deuxième livre de Claudel et première version de cette pièce. Elle parut anonymement, tout comme Tête d’or (1890) qui est simplement annoncé «du même auteur». Petit tirage à 225 exemplaires, celui n°154 sur vélin blanc après 25 exemplaires sur Hollande. «Drame de l’homme en face de Dieu, La Ville est celui-là même que l’auteur venait de vivre» (Dictionnaire des œuvres). La pièce, dans sa première version, est en effet profondément marquée par la conversion de Claudel au catholicisme. Dans une lettre à André Suarès du 22 juin 1905, l’auteur soulignait: «les deux premiers actes ont été écrits avant ma conversion et le dernier depuis ». Cela explique peut-être le caractère foisonnant et éclaté de ce drame qui compte plus de trente personnages, et dont la langue est déjà teintée d’un hermétisme caractéristique. Il semble que Claudel songeât à réécrire sa pièce dès les mois qui suivirent sa parution, ce qu’il entreprit alors qu’il était en poste à Boston (fin 1894) puis en Chine où il fut affecté. Une seconde version de La Ville parut ainsi dans l’édition collective L’Arbre en 1905, considérablement remaniée: l’écrivain en avait simplifié la structure et réduit à huit le nombre des personnages. Bel exemplaire. Talvart et Place, III, p. 147. Pascale Alexandre, «La Ville», en ligne sur le site dédié à Paul Claudel: http://www.paul-claudel.net/oeuvre/la-ville.
Château de Lutaines juin 1925, 21x27cm, 17 pages sur 5 doubles feuillets.
"Et combien cette émotion est accrue quand l'auteur de ce livre est notre ami, que nous avons conversé familièrement avec lui, et qu'il tient à la fois à nous par ce qui lui fut attribué de passager et de temporel, et à Dieu par ce qui en lui désormais d'éternel a commencé !" Manuscrit original autographe de Paul Claudel, signé et daté, pour sa préface deA la trace de Dieu de Jacques Rivière. Dix-sept pages et demi à l'encre noire sur cinq doubles feuillets. Quelques mots biffés et réécritures. Pli horizontal, quelques rousseurs sur la première page, notes au crayon d'un bibliographe sur la dernière page vierge. La préface, datée de juin 1925 est parue une première fois dans le Correspondant le 25 septembre 1925, puis avec les Carnets de Rivière publiés la même année par sa femme sous le titreA la trace de Dieu (Gallimard, p. 9-24). >> texte complet de la préface Manuscrit complet de la belle préface de Paul Claudel pour la publication posthume descarnets tenus par Jacques Rivière lors de sa captivité pendant la Grande Guerre. L'écrivainrend hommage à travers ces pages à ce livre qui, si son auteur en avait eu le loisir et le temps - Rivière est mort à 39 ans - serait devenu un traité d'Apologétique Chrétienne. Dès 1907, Claudel avait joué un rôle important dans sa conversion et sonparcours religieux. Il entretint une correspondance avec le jeune critique devenu directeur de la Nrfjusqu'à sa mort brutale en 1924. Dans le manuscrit, ilfait l'introduction desécrits de Rivière datant de ses trois années dans les camps de prisonniers de Knigsbrück etHülseberg, après sa capture lors de la bataille d'Eton en août 1914.On y trouve, sous forme de notes qu'il destinait aux réunions entre prisonniers,une réflexion profonde sur la recherche de Dieu et les moyens d'aller à sa rencontre.Mais pour Jacques Rivière "Dieu reste un fait" : après une longue quête théologique et de nombreux revirements, il avait atteint l'apogée de sa foi lors de ces années de guerre. La mort d'Alain-Fournier et de Péguy, la certitude religieuse de sa femme Isabelle, la sensation d'être soutenu par Dieu pendant ces jours difficiles, tout concourraità lui donner une foi vivanteque célèbre le poète dramaturgedans ces belles pages. Il reconnaît la présence dans sa vie d'un Dieu personnel, croit à la valeur de la prière et de l'autodiscipline auxquels Claudell'avait exhorté dès leurs premiers échanges.Ces Carnets sont l'ultime preuve de l'influence de ce dernier : "la fin de Rivière fut toute illuminée par la doctrine que lui avait révélée le grand poète chrétien" (Paul Beaulieu). Claudel consacre demagnifiques passages à la communion de Rivière lejour de Noël 1913, qui marque publiquement son retour au catholicisme: "Tout ce que je peux dire est que la vie de Jacques Rivière me paraît une de celles qui ne s'expliquent pas seulement par elles-mêmes, mais par l'enseignement bon ou mauvais qu'elles comportent, parce qu'elles sont le type en qui se réalisent et s'informent une foule d'autres, qu'elles ont une valeur de parabole. Elle est la meilleure illustration de cette Providence dont il n'a cessé de sentir la main sur lui, de cette Providence humble, douce, toujours présente et toujours inattendue, infiniment patiente, ingénieuse et artiste, dont il a si bien parlé. C'est elle qui a conduit cette âme de bonne volonté à travers le pèlerinage de l'Intelligence depuis la confusion de l'adolescence jusqu'à ce jour de Noël 1913 où par un acte à l'égard des théories les plus extravagantes, depuis Darwin jusqu'à Freud, qui se présentent à elles avec le caractère de la dernière modeà quoi la noble délibération du jugement avait plus de part que l'exigence du sentiment, il vints'agenouiller aux pieds du saint curé de Clichy". La préface doublée d'un éloge funèbre est à l'image de leurs dialogues entre père et fils spirituels. Malgré leursdésaccords, Claudel admire la pensée de Rivière et sa vision objective des rapports de l'Eglise catholiqueet la société- sans laconsidérer comme la gardienne d'un conservatisme social, à l'inverse d'un Maurras ou d'un Barrès : "Parmi les maquettes de Jacques Rivière, celle dont l'étude a été poussée le plus loin et qui se dégage le mieux dans son ensemble est l'étude qu'il a intitulée : Le Catholicisme et la Société. Il y développe des idées qui paraîtront subversives à beaucoup de gens, mais qu'il était plus nécessaire aujourd'hui que jamais d'exposer. D'opposer, dirons-nous, plutôt que de poser, non pas comme la vérité absolue, mais comme l'antithèse nécessaire d'une thèse par elle-même non moins déficiente qu'on voit avec regret prendre chez certains, publicistes la valeur d'un principe et d'un fait incontestables. Que de platitudes, que de tirades nauséabondes n'avons-nous pas dû absorber sur la valeur sociale du Christianisme, sur le secours qu'il apporte à l'ordre établi et à la sacro-sainte « tradition », sur l'apaisement qu'il fournit aux employeurs et aux propriétaires, sur son alliance naturelle avec les Autorités Constituées ! De quel ton incroyable de condescendance consent-on à lui faire sa place à côté d'Auguste Comte parmi les Cariatides qui sont appelées à soutenir le trône de la Déesse Nation ! Pour certains esprits l'ordre social n'est pas une cote mal taillée, un compromis précaire et médiocre dont les injustices ne sont que trop visibles, mais qui se justifie pratiquement en tant qu'il sert tout de même Dieu, par la paix telle quelle qu'il apporte au plus grand nombre et par les humbles facilités qu'il donne pour l'affaire, seule importante, du salut : la Conservation, le bien de celui qui a, est pour eux le principe premier, une chose si sûre et si belle que c'est à elle que la Religion emprunte le plus clair de sa vertu et de sa vérité." Claudel se joint à Rivière sur la question de la Providence, trouvant des signes de l'attention divine dans tous les aspects de sa vie : "L'homme est libre au milieu d'un monde qui ne l'est pas. Il a à concerter son propre mouvement avec une multitude de mouvements qui ne dépendent pas de lui. Il a sous ses pieds au milieu d'une multitude de compagnons un parquet en marche. Il collabore avec une Providence qui, à la manière d'une pente, entraîne les événements, qui règle le sens et le rythme de leur progrès, mais qui ne se passe pas pour la réalisation de ses desseins de son intervention de Volontaire et qui traite avec lui par un système délicat de refus et de provocations."Les dix-sept pages de cette préface célèbrent surtoutl'esprit pionnier de Rivière dans son rapport à la religion - Claudelfera même sonportrait en héros vernien : "Il n'est probablement pas un de mes lecteurs qui ne connaisse cet admirable roman de Jules Verne, L'Ile mystérieuse. Des naufragés sont jetés dans une île inconnue où ils se croient seuls et abandonnés à leurs propres ressources. Puis, à des moments critiques, des secours leur arrivent on ne sait d'où. C'est un feu qui se trouve allumé, une caisse remplie d'outils qui échoue sur la grève, une corde qu'on jette du haut d'un rocher, des ennemis exterminés. Aucun de ces événements qui ne puisse en somme s'expliquer d'une manière à peu près naturelle et les esprits les plus grossiers de la troupe se contentent de bénéficier de cette collaboration occulte sans se tracasser pour en rechercher l'auteur. Mais non pas l'ingénieur Cyrus Smith. On le voit dans une gravure émouvante, suspendu, une lanterne à la main, au bout d'une échelle de cordes au fond d'un puits, surveillant cette eau noire d'où à certains moments lui ont paru émaner des bruits et des mouvements suspects. (C'est par là en réalité que tous les soirs le capitaine Nemo, émergeant de son ermitage sous-marin, vient se payer le régal de la voix humaine). Puis les choses se gâtent et arrive le moment lamentable, redouté de tous les lecteurs de romans, de l'explication, si inférieure toujours à notre attente. L'attitude de Rivière est analogue à celle de Cyrus Smith." Quatre mois après la disparition de Rivière, Claudel signe une magnifique ode à sa rencontre spirituelle et littéraire avec "l'esprit en marche vers la vérité" de son ami. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Gallimard, Cahiers Paul Claudel 7, 1960. Fort in-8, broché, non coupé, 292 pp. En frontispice une photographie de Paul Claudel riant.
Textes de : Jean Cocteau, E. Ionesco, P. Claudel, Pierre Claudel, Eugène Roberto, Roger Leroy, Gérald Antoine, Jacques Petit, Jacques Madaule, Stanislas Fumet, Charles Galpérine, Pierre Ganne, Edition originale. Tirage à 147 ex n° Un des 37 exemplaires du tirage de tête numérotés sur vélin de Hollande (n° 9). Bel exemplaire en parfait état. Photos sur demande.
JAMMES Francis / RAMUZ C.F. / SCHLUMBERGER Jean / MASSIGON Louis / CINGRIA Ch. A. / WEIDLE Wl. / DU BOS Ch. / ROUGEMONT Denis de / CLAUDEL Paul / DRIEU LA ROCHELLE / NOULET E.
Reference : 3374
Revue mensuelle, numéro 279, 1er Décembre 1936, in8 broché, couverture défraichie avec petit manque.
Sommaire : GRANDEUR DE PAUL CLAUDEL : Paul Claudel par Francis Jammes, Lettre à Paul Claudel par C.F. Ramuz, Accès à Claudel par Jean Schlumberger, Sortes claudelianae par Louis Massignon, Claudel didactique par Ch. A. Cingria, l'Eclosion du drame par Wl. Weidlé, Corona benignitatis par Ch. du Bos, l'Art poétique par Denis de Rougemont.Commentaire sue le psaume 147 par Paul Claudel, Reveuse Bourgeoisie (1) par Drieu La Rochelle, etc...
Édition originale. Un des 50 premiers exemplaires réimposé sur vergé d'Arches. Belle reliure janséniste signée d'Huser. Paris, Éditions de la Nouvelle Revue française, (20 avril) 1912. 1 vol. (160 x 215 mm) de 210 p. et [1] f. Maroquin janséniste émeraude, dos à nerfs, titre doré, date en pied, tranches dorées sur témoins, double filet doré sur les coupes, doublures de maroquin ivoire orné d'un riche décor « à la fanfare » avec le chiffre « MM » porté 6 fois, garde de moire bleu, couverture et dos conservés, étui-cigare de maroquin bleu nuit (reliure signée de Huser). Édition originale. Un des 50 premiers exemplaires sur vergé d'Arches, réimposé (seul grand papier, n° 25).
Deuxième oeuvre dramatique de Paul Claudel, mais la première à être mise en scène, L'Annonce faite à Marie initie en cela son théâtre et figure parmi ses pièces majeures avec Le Soulier de satin. Suivant son idée qu'« en art, il n'y a rien de définitif », Claudel en effet remaniait voire réécrivait ses textes. Ainsi de la genèse de cette pièce dont le propos augural fut écrit dix ans plus tôt sous le titre La Jeune fille Violaine, pièce elle-même remaniée en 1899 avant d'être réécrite en entre 1910 et 1911 pour donner naissance à L'Annonce. Le 22 décembre 1912 a lieu la première de la pièce sur la scène du théâtre de l'OEuvre. Dans ce théâtre créé par le comédien Lugné-Poe, le poète Camille Mauclair et le peintre Édouard Vuillard, l'inspiration est au symbolisme ; on y suit le précepte de l'un de ses chefs de file, Stéphane Mallarmé, qui voit dans la mise en scène (trop soignée ou présente) « une entrave à la rêverie du spectateur ». Le théâtre mystique de Claudel y a trouvé une place de choix. Claudel prendra une part importante comme metteur en scène de sa pièce aux côtés de Lugné-Poe. L'épure du décor, la diction « musicale » des acteurs voulue par l'auteur donnent les contours d'un style claudélien qui fera date. S'il n'y a que trois représen-tations, le public d'initiés qui s'y rendit sut s'en fait l'écho. L'Annonce est un succès, alors que le texte a paru quelques mois plus tôt (avril 1912) en volume et dans La NRF (n° 36 à 40). André Gide incite la jeune maison des éditons de la NRF à un retirage : « Qu'avons-nous décidé de faire pour les représentations de L'Annonce faite à Marie ? Rien ? Il serait tout de même bon qu'on pût trouver le livre à acheter dans les couloirs. Bon et presque indispensable - autant pour Claudel que pour nous. » Le 13 février 1913, les Éditions de la NRF procèdent (pour la première fois depuis leur création) à un retirage : 2 200 exemplaires sortent des presses alors que Claudel, en poste en Allemagne, se prépare à y monter une nouvelle fois sa pièce dans le théâtre d'avant-garde du centre d'art d'Hellerau (au nord de Dresde) ; il y fera preuve d'idées particulièrement novatrices pour la mise en scène. Passé dans la bibliothèque de Raoul Simonson, cet exemplaire avait été précieusement établi dans le pur style « janséniste » où le décor n'apparaît qu'une fois le livre ouvert. Les contreplats de maroquin ivoire richement ornés comportent le chiffre « MM » répétés aux quatre angles. Nous pouvons émettre l'hypothèse que cette reliure fut commandée par le bibliophile Marcel de Merre dont le goût pour Claudel était prononcé. Il possédait en outre l'édition illustrée par Maurice Denis de L'Annonce faite à Marie dans une spectaculaire reliure de Paul Bonet. Si notre exemplaire n'est pas passé en vente lors de la dispersion de sa collection (Sotheby's, 2007) il est cependant acquis que Marcel de Merre fit régulièrement travailler Huser, comme P.-L. Martin ou les frères Maylander parmi les grands ateliers de relieurs de son époque. De la bibliothèque Raoul Simonson (ex-libris).
Paris, Editions du Milieu du Monde, 1948. In-8, broché, couverture illustrée et rempliée, 286 pp. Portrait photographique en frontispice, une lettre de Paul Claudel en fac-similé, un buste de P. Claudel à 16 ans et 22 reproductions photographiques en fin d'ouvrage pour la réprésentation du Soulier de Satin à l'Académie française. (Une page mal coupée en fin d'ouvrage sans texte, couverture légèrement insolée).
Édition originale, un des 75 exemplaires numérotés sur volumineux blanc spécial, imprimé pour Mr André Lautier, n° 47. Photos sur demande.
CASA-SOPRANA Félix / CLAVERY Edouard / PARY Juliette / GRANDJEAN DE BREHVILLE G. / HERFORT Paule / CLAUDEL Paul / VAUVILLERS M. / GREGORIO Paul / ROHAND Claude
Reference : 6059
Revue mensuelle de la Diplomatie , des Mondanités et des Actualités, Avril 1929, format 24x32cm, nombreuses illustrations photographiques in et hors-texte, publicités en tête et fin de volume, bon état.
Sommaire : La Guerre Chimique : l'activité inquiétante de l'Allemagne par Félix Casa-Soprana, Tacna et Arica ( Chili et Pérou) par Edouard Clavery, Dernière entrevue avec M. Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis par Juliette Pary, Mgr d'Adran ambassadeur d'Indochine en 1786 par G. Grandjean de Brehville, Si vous n'étiez pas Diplomate, qu'auriez-vous désiré être ? par Juliette Pary, Fédération des Alliances Françaises aux Etats-Unis et aux Canada : un discours de M. Paul Claudel par Paul Claudel ( texte et portrait photographique pleine page de Paul Claudel), Les Obsèques de M. Myron T. Herrick : le discours de M. Poincaré, A Brest, imposante cérémonie ( texte et photos), Les Fêtes Franco-Britanniques de Cannes : l'Anniversaire de l'Entente Cordiale ( texte et photos), L'Armée du Salut par M. Vauvillers, le Théatre par Paul Grégorio, La Musique par Claude Rohand, etc..etc...
Foochow Printing Press 16,5 x 22 Fou Tcheou 1896 Reliure demi-vélin ivoire de l'époque, dos lisse, pièce de titre de maroquin rouge, filets dorés, plats marbrés, 60 p. Rare édition originale, imprimée à Fou-Tchéou [Fuzhou] à une centaine d'exemplaires, de cette traduction d'Eschyle par le jeune Paul Claudel (1868-1955), consul en Chine depuis juillet 1895. Notre exemplaire est d'autant plus rare qu'il comporte en haut de la première page de texte un envoi autographe de Paul Claudel "A M. Mathias Morhardt, bien cordialement de la part du traducteur P. Claudel, Fou-Tcheou le 24 septembre 1896". Pour mémoire, Camille Claudel, la soeur de Paul Claudel, fit la connaissance de Morhardt, rédacteur au journal "Le Temps" en 1896. Il publiera dans la livraison du "Mercure de France" de janvier-mars 1898 la première et célèbre biographie de l'artiste, qui consacrera son indépendance et sa notoriété. Rare. Bon exemplaire. (B68) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Paris, Gallimard 1959-1964, 210x140mm, 263 + 292 + 398pages, broché. Non coupé. Bel exemplaire.
+ 363 pages + 316 pages,
Paris Les Belles Lettres 1978 1 vol. Broché in-8, broché, 158 pp. Très bon état.
Paris, Gallimard, 1959-1968 ; 8 volumes brochés, la plupart non coupés. Frontispice à chaque volume (2 pour le volume 7)
Très minimes rousseurs sur la couverture du volume 1,sinon excellent état.
Bibliothèque Jacques Doucet, Paris, 29 novembre- 23 décembre 1965, in-4 (27x18,5cm), 66pp.,broché, couverture rempliée.
Préface de François MAURIAC. Manuscrits, inédits, éditions originales, oeuvres de Camille CLAUDEL. Texte inédit de CLAUDEL: "Tao Teh King", reproduction d'un portrait de Claudel vers l'âge de vingt ans (pastel de Camille Claudel), reproduction de pages manuscrites autographes de Claudel. Catalogue rédigé par François CHAPON. Bel exemplaire.
Édition originale. Un des 50 premiers exemplaires réimposés sur vergé d'Arches. Paris, Éditions de la Nouvelle Revue française, (20 avril) 1912. 1 vol. (160 x 220 mm) de 209 p. et [1] f. Broché. Édition originale. Un des 50 premiers exemplaires réimposés sur vergé d'Arches (n° 22).
Deuxième œuvre dramatique de Paul Claudel, mais la première à être mise en scène, L’Annonce faite à Marie initie en cela son théâtre et figure parmi ses pièces majeures avec Le Soulier de satin. Suivant son idée qu’« en art, il n’y a rien de définitif », Claudel remaniait voire réécrivait en effet ses textes. Ainsi de la genèse de cette pièce dont le propos augural fut écrit dix ans plus tôt sous le titre La Jeune fille Violaine, pièce elle-même remaniée en 1899 avant d’être réécrite en entre 1910 et 1911 pour donner naissance à L’Annonce. Le 22 décembre 1912 a lieu la première de la pièce sur la scène du théâtre de l’Œuvre. Dans ce théâtre créé par le comédien Lugné-Poe, le poète Camille Mauclair et le peintre Édouard Vuillard, l’inspiration est au symbolisme ; on y suit le précepte de l’un de ses chefs de file, Stéphane Mallarmé, qui voit dans la mise en scène (trop soignée ou présente) « une entrave à la rêverie du spectateur ». Le théâtre mystique de Claudel y a trouvé une place de choix. Claudel prendra une part importante comme metteur en scène de sa pièce aux côtés de Lugné-Poe. L’épure du décor, la diction « musicale » des acteurs voulue par l’auteur donnent les contours d’un style claudélien qui fera date. S’il n’y a que trois représentations, le public d’initiés qui s’y rendit sut s’en faire l’écho. L’Annonce est un succès, alors que le texte a paru quelques mois plus tôt (avril 1912) en volume et dans La NRF (n° 36 à 40). André Gide incite la jeune maison des Éditons de la NRF à un retirage : « Qu’avons-nous décidé de faire pour les représentations de L’Annonce faite à Marie ? Rien ? Il serait tout de même bon qu’on pût trouver le livre à acheter dans les couloirs. Bon et presque indispensable – autant pour Claudel que pour nous. » Le 13 février 1913, les Éditions de la NRF procèdent (pour la première fois depuis leur création) à un retirage : 2 200 exemplaires sortent des presses alors que Claudel, en poste en Allemagne, se prépare à y monter sa pièce dans le théâtre d’avant-garde du centre d’art d’Hellerau (au nord de Dresde) ; il y fera preuve d’idées particulièrement novatrices pour la mise en scène. Vignes & Boudrot, Bibliographie des Éditions de la Nouvelle Revue française, 20.
La Tronche-Montfleury, Editions des Cahiers de l'Alpe, 1965. In-4, 33 x 26 cm, en feuilles, sous couverture rempliée, 74 pages, étui (nom de l’auteur inscrit au stylo au dos) et chemise cartonnés. Ouvrage établi par la Société des écrivains dauphinois en hommage à Paul Claudel. Il réunit des poèmes et proses datés de 1942 à 1952. Le tirage en a été limité à 180 exemplaires numérotés sur beau vélin chiffon des papeteries Richard de Bas. Notre exemplaire porte un envoi autographe de Pierre Paul Claudel à la philosophe Janine Chanteur. Joints: trois coupures de presse (mariage à Brangues de la petite-fille de Claudel – participations du Bas-Dauphiné au centenaire – 30ème anniversaire de la société des Ecrivains dauphinois) et une carte de missel in memoriam Paul Claudel. Ex-dono de Janine Chanteur à sa fille sur l’étui.
LIVRE DEDICACE
Les Editions Georges Guillot, Paris Les Editions Georges Guillot, Paris, 1956 - In Folio, feuillets sous étui et emboittage, justification de tirage et gravure frontispice, trente illustrations sur cuivre à pleine page protégés par des serpentes par Alber Decaris, L'un des 200 exemplaires sur Grand Velin d'Arches - Ici exemplaire N° 146. Très bel exemplaire, boite comportant quelque frottement sans gravité.
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Paris Gallimard 1949 1 vol. relié in-8, demi-maroquin havane à coins, dos à nerfs, plats de papier marbré ocre, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Constantin), 399 pp., 2 portraits en frontispice, fac similés, index. Édition originale. Un des 46 exemplaires de tête numérotés sur Hollande Van Gelder.Cette correspondance est déroutante et passionnante à plus d’un titre. En 1949 la publication de lettres échangées par deux des plus grands écrivains contemporains est inédite. Elle est d’autant plus surprenante qu’après vingt-cinq ans de dialogue intense, ils ont cessé toute relation depuis 1926, chacun se murant dans son camp. En acceptant de rendre public leurs échanges, Gide et Claudel prenaient à partie le public. Le livre fut un véritable succès de librairie. Outre les lettres, figurent les extraits de journaux de Gide. Le document le plus tardif est une interview de 1947 où Claudel vilipende un Gide sans aucun talent, qui n’est qu’un « effroyable exemple de lâcheté, de faiblesse » (p. 249)... L’anecdote est connue de Claudel qui, à l’issue d’un dîner chez Jammes en 1935, enfourcha une crêpe flambée et s’écria « et voilà comment Gide grillera en enfer ». Mais leur hostilité finale ne donne que plus de saveur à toutes ces lettres fraternelles, intimes, du temps où Claudel, de Chine, confiait à Gide le soin de veiller à ses publications.
Vienne, Leipzig Edition Universelle 1929 In-8, broché, couverture imprimée.Edition originale de cet opéra, imprimée uniquement à l'intention des scènes et associations. Tirage non précisé. Lœuvre est née dune commande passée par le célèbre metteur en scène allemand Max Reinhardt en avril 1927. Celui-ci désirait un scénario dramatique, prétexte à une mise en scène grandiose incluant une vaste partie musicale. Claudel, dabord réticent, sest finalement passionné pour le projet, écrivant rapidement son texte pendant lété 1927. Il ne sagit plus dun simple scénario, mais dun vrai drame en deux parties et 27 scènes, fonctionnant chacune comme un tableau. Louvrage exigeant une mise en scène grandiose, Claudel comptait sur lutilisation dun plateau tournant pour créer des effets spectaculaires inédits. Lœuvre réclamant également un accompagnement musical très important, Claudel a imposé de travailler avec Darius Milhaud. Lenjeu était de repenser lesthétique du drame musical hérité de Wagner au profit dune nouvelle forme de collaboration synthétisée à travers le concept de « musique à létat naissant ». Mais, malgré la présence régulière du parlé rythmé pour le rôle de lExplicateur, Claudel considéra que Milhaud avait tiré lœuvre du côté de lopéra, perdant le caractère inédit quil souhaitait lui donner. Pour des raisons multiples, Max Reinhardt abandonnera le projet. Cest à Berlin, au Staatsoper Unter den Linden, dans une traduction en allemand, que lœuvre sera créée, avec des moyens exceptionnels. La France se contentera dexécutions sous forme uniquement musicale, en 1936 et 1939.
Bruges, Desclée De Brouwer, 1946. 14 x 19, 187 pp., broché, bon état (1 cachet du Collège jésuite Saint Stanislas à Mons).
préface de Paul Claudel, en frontispice 1 portrait de Paul Claudel.
MOREAS (Jean). SALMON (André). DE VISAN (Tancrède). FORT (Paul). VERHAEREN (Emile). REGNIER (Henri de). LOUYS (Pierre). BARRES (Maurice). CLAUDEL (Paul). SAINT-POL-ROUX. JARRY (Alfred). D'ANNUNZIO (Gabriele). JALOUX (Edmond). DREYFUS (Albert). COLLIN (Isi). NAU (John-Antoine).
Reference : 45619
Paris, directeur : Paul Fort ; rédacteur en chef : André Salmon. Un volume 16,8x25cm broché de 124 pages sur papier vergé. Dos frotté avec un manque de 4x2cm sinon exemplaire en bon état. Comprend La Dragonne de Jarry et Connaissance du temps de Paul Claudel.
Entre 1905 et 1914, la revue Vers et Prose de Paul Fort a publié tous les grands noms de la littérature. On y trouve tous les genres, toute l'Europe, toutes les écoles : Jarry, Valéry, Apollinaire, Claudel, Gide, Zweig, Stevenson, Mallarmé, etc.. C'est la revue où s'est élaborée la modernité. Between 1905 and 1914, the review Vers et Prose by Paul Fort published all the great literary names. Every genre, every school, every european litterature appeared in it. This undeservedly-forgotten review, compared by Jules Romains to the salons of Mme du Deffand, is a little-known site of modernity.
18 x 25cm, 32 pages, broché (104g) Rio de Janeiro, Typ. d'O Paiz, 1918
Discours prononcés à l'occasion de la réception par l'association commerciale de Rio de Janeiro, de la légation française menée par Paul Claudel qui était alors ministre plénipotentiare à Rio. 2 discours en français de Paul Claudel. Envoi autographe de Paul Claudel à Madame de Cunha. Illustrations photos en noir in texte. Très bon état. Réf 23901.
Labutte Paul Claudel Paul Gaillot Pierre Debray Georges
Reference : DXD13BR
ISBN : B001D4RGFE
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1958 100 pages