, , Ca 1756. Manuscrit in-4 (228 x 193 mm) de (14) ff. autographes à 34 lignes par page montés sur onglet, demi-maroquin bleu à coins, dos à quatre nerfs, titre doré en long, signet, tranches dorées (reliure du XIXe siècle).
Manuscrit autographe établi par Claude-Henri de Fusée de Voisenon de La Plaisanterie de campagne comédie créée sous ce titre au Théâtre Italien au mois de juin 1756 mais attribuée à Favart - puis mise en musique par Philidor et représentée en 1769 sous son titre définitif L'Amant déguisé ou le Jardinier supposé.« Cette pièce est imprimée dans le dixième volume du Théâtre de Favart (1772) avec des changements » selon une note manuscrite postérieure - contemporaine de la reliure - rédigée sur la première page : c'est Charles-Simon Favart lui-même qui rendit à Voisenon sa part dans une note reproduite dans ses Mémoires : « On a calomnié l'union intime qui s'établit entre [Favart] et l'abbé de Voisenon ; cette liaison qui formée à l'époque la plus brillante et la plus heureuse de leur vie, dura longtemps encore après la mort de Madame Favart. La jalousie qui se plaît à contester tous les succès, insinua que ceux de M. Favart étaient dus aux talents de M. de Voisenon et que c'était là le motif du bon accueil que l'abbé recevait dans sa famille. Les ouvrages de ces deux aimables écrivains portent un cachet si différent, qu'il est aisé maintenant de reconnaître la vérité. M. Favart qui poussait la probité jusqu'au stoïcisme, éclaircit ses faits par la note suivante (1769) : M. l'abbé de Voisenon, indépendamment des ouvrages qu'il a composés dans tous les genres, a fait encore en société avec M. Favart, le Jardinier supposé et l'Amitié à l'épreuve… Note écrite de la main de M. Favart » (Mémoires et correspondance littéraires, dramatiques et anecdotiques de C.-S. Favart, publiés par A.-P.-C. Favart, 1808, I p. LXX).Il s'agit vraisemblablement d'une ultime copie avant la création de la pièce en 1756 dont une dizaine de vers sont encore biffés et corrigés - signalons parmi les personnages Frontin le Jardinier qui deviendra Mathurin dans les versions suivantes.L'abbé Claude-Henri de Fusée de Voisenon (1708-1775) surnommé Greluchon par Voltaire à cause de sa santé fragile, composa surtout des comédies en vers, un opéra représenté en 1760, des poèmes à sujets bibliques, des romans et des contes dont le ton libertin surprenait chez un abbé. Il réussit cependant à se faire élire à l'Académie française le 4 décembre 1762, pour succéder à Crébillon père. Grâce à Choiseul, il fut un protégé de Mme de Pompadour et en 1771 devint le ministre plénipotentiaire du Prince-évêque de Spire.Remarquable pièce manuscrite intéressant l'histoire littéraire et dramatique du XVIIIe siècle. Petites traces de frottement sur le dos de la reliure.
Paris, Au Bureau de l’administration, 1817. 4 parties reliées en 2 vol. in-8 de 224 pp. ; 136 pp. ; (4)-104 pp. ; 346 pp., demi-veau vert, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale rare. Ex-dono autographe A Monsieur Lafond de la part de l'auteur (faux-titre du tome II).« En 1816, Saint-Simon, alors âgé de cinquante-six ans, lance une souscription pour financer la publication par livraisons de L’Industrie. Un polytechnicien de dix-neuf ans, Auguste Comte, va remplacer auprès de lui Augustin Thierry en qualité de secrétaire. C’est le début d’une collaboration intellectuelle entre deux grands esprits. (…Le volume III de L’Industrie, paru en septembre 1817, porte les traces de la main de Comte : y est soulignée, entre autres, la nécessité d’établir “une morale terrestre et positive”. Devant les protestations des souscripteurs, qui appartiennent pour la plupart à l’opposition libérale, Saint-Simon retourne dès le volume suivant à des doctrines plus convenables. Il fait état d’initiatives prises par son “élève” pour expliquer cette dérive » (Juliette Grange). « Henri de Saint-Simon (1760-1825) dut sa renommée à son analyse incisive de la société industrielle naissante et à son ardeur à réclamer que les "industrialistes" (par quoi il entendait tous les travailleurs utiles) s'emparent du pouvoir, au besoin par la force. La société serait donc organisée de manière méritocratique à travers des institutions industrielles ; le pouvoir scientifique y remplacerait les formes plus anciennes d'autorité spirituelle et militaire, tandis que le "système industriel", infiniment plus productif et efficace, supplanterait les formes antérieures de "système parlementaire". (…) une importance considérable du début des années 1830 jusqu'à la fin du siècle, le saint-simonisme contribua à populariser les notions de malaise culturel aussi bien qu'industriel, auquel pouvait se substituer un nouveau système d'organisation familiale, sociale, industrielle et politique » (Gregory Claeys).Un quatrième et dernier tome fut publié séparément en 1818 (Mori, n° 67). Bon exemplaire. Dos passé, rousseurs.Collation conforme à Hiroshi Mori, Bibliographie de Claude-Henri de Saint Simon, 53, 54 ; Walch, 92 ; Kress, B. 7038 (tome I seul) ; Mazzone, pp. 20-24 ; BNF, Le Siècle des saint-simoniens, p. 33 ; BNF, Utopie, p. 217.
1864 Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie ( Bruxelles, Poulet-Malassis, 1864); in-18 de (4) - 108pp. Titre en noir et frontispice. Frontispice. Reliure demi-chagrin lissé rouge, dos à nerfs,filet doré sur les nerfs, caissons de double filet doré, plats de papier peigné, garde et intérieur des plats de papier peigné, tête dorée. Rare ouvrage tiré à 155 exemplaires numérotés, celui-ci 1 des 150 sur papier vergé, paraphé et numéroté. (Cf. Oberlé 934- 935)
Papier des plats un peu fané, le papier des gardes blanches a jauni. (Reu-Bur)
Lot de 11 lettres dactylographiées, dont 8 signées par Claude-Henri Grignon et 3 brouillons de son correspondant, Marcel Hamel. HAMEL, Marcel-Pierre (1913-1974). Essayiste et journaliste né à Québec. Cofondateur et rédacteur en chef de la « Nation ». Traducteur de la version française du célèbre « Rapport Durham ».
LETTRE DACTYLOGRAPHIÉE SIGNÉE CLAUDE-HENRI GRIGNON À MON CHER MONSIEUR HAMEL.. Québec, 4 janvier 1936. 3 pages in-folio à l’en-tête du Ministère de la colonisation de la Province de Québec. Bel état. Grignon répond longuement à l’invitation de son jeune correspondant de se joindre à la renaissance de l’École littéraire de Québec : « Je suis déjà vieux à quarante ans […] Je n’ai fréquenté des cénacles que pour casser des gueules, défoncer des portes […] Vous ne pouvez rien ressusciter pour la raison bien simple que la littérature canadienne-française n’a jamais existé ». Il le met en garde à propos de ces héros de plume canadienne : Ferland, Nelligan, Lozeau, Charbonneau. « Permettez-moi de vous donner un conseil, n’allez jamais imprimer de telles choses ni les dire en public. Vous regretteriez cela amèrement plus tard ». /// LETTRE DACTYLOGRAPHIÉE SIGNÉE CLAUDE-HENRI GRIGNON À MON CHER MONSIEUR HAMEL. Sainte-Adèle, 15 août 1938. 1 1/2 page in-folio. Très bel état. Refus de devenir actionnaire de la Laurentienne. « N’allez pas en conclure que les Sociétés anonymes anglaises ou juives m’enthousiasment. Loin de là. J’ai encore plus confiance aux Canadiens-français. Faut-il encore que je les connaisse ». Il le remercie de recevoir « La Nation » et de l’article en marge du dernier « Pamphlet » et s’excuse qu’Hamel n’ait pas goûté les louanges qu’il adresse à Adélard Godbout « […] mon œuvre est celle d’un critique libre ». Il aurait la même attitude à l’endroit de Gouin. Il annonce que dans son pamphlet d’août il parlera des Juifs dans un « poison » et qu’il citera « La Nation ». /// LETTRE DACTYLOGRAPHIÉE SIGNÉE VALDOMBRE À MARCEL HAMEL, LA LAURENTIENNE. Sainte-Adèle, 15 novembre 1939. 1 page in-folio. Il dit mettre tout de côté pour répondre à sa lettre du 13, qu’il juge d’une importance capitale. Il mentionne qu’il sera à Québec le 27 et qu’il veut le voir. « Vous ne devriez pas reparler de " La Nation " pour des raisons que je vous direz de vive voix et les yeux dans les yeux ». /// LETTRE DACTYLOGRAPHIÉE (COPIE CARBONE) DE C. H. GRIGNON À OSWALD MAYRAND. 14 avril 1941. 1 page in-folio. Manque un coin, sans perte de texte. Lettre de recommandation en faveur de Marcel Hamel, adressée au directeur du journal « La Patrie ». /// LETTRE DACTYLOGRAPHIÉE SIGNÉE CLAUDE-HENRI GRIGNON AU FRÈRE MARCEL HAMEL, o. s. b. 1 page in-folio à l’en-tête « Valdombre » imprimée en rouge. Très bel état. Bouleversante lettre au sujet de la mort du seul frère et du seul ami, Louis Francoeur. « Si je n’étais pas catholique, je sais bien ce que je ferais pour mettre fin à cette douleur ». Il transmet ses impressions sur la guerre « plus épouvantable que jamais […] Le monde a mérité cette épouvante et le monde catholique surtout, plus vache, plus cochon, plus vendu que tous les peuples païens de la terre ». Il lui souhaite la sainte paix et qu’il trouve […] « au monastère beaucoup plus qu’au milieu des maquereaux et des putains qui peuplent notre civilisation ». /// LETTRE DACTYLOGRAPHIÉE SIGNÉE CLAUDE-HENRI GRIGNON À MON CHER MARCEL. Sainte-Adèle, 15 octobre 1946. 1 page in-folio. Fentes marginales aux plis. Grignon accuse réception d’un chèque de 100 $ de Hamel qu’il lui retourne. « Il m’a fait plaisir de vous rendre service si vous avez pu en tirer profit ». Aussi, il mentionne qu’il « n’a ni la fortune, ni le cœur, ni la tête pour entreprendre une lutte à mort (la seule qui soit digne d’un écrivain de combat) ». /// LETTRE DACTYLOGRAPHIÉE SIGNÉE GRIGNON À MON CHER MARCEL. Sainte-Adèle, 22 mai 1949. 1 page in-folio à l’en-tête du Club des Pays d’en Haut Inc. Très bel état. Il lui écrit de son club de pêche, lui reproche « […] d’aller marcher avec des politicailleurs. Vous savez bien que tout le groupe de Duplessis compose le pire gouvernement jamais vu. Bien bon pour tous les nationalistes qui ont cru en la pureté d’âme de ces gens là ». Pour Grignon « […] Saint-Laurent est encore l’homme capable de mieux protéger les Canayens ». Ensuite, il s’attaque à Camilien Houde. Il termine en fixant un rendez-vous à Montréal pour discuter du projet de journal d’Hamel. /// LETTRE DACTYLOGRAPHIÉE SIGNÉE FRANÇOISE GAUDET SMET ET, EN PARTIE AUTOGRAPHE, SIGNÉE VALDOMBRE, À MONSIEUR MARCEL HAMEL, s. d. LA NATION. 1 page in-folio à l’en-tête de « Les Pamphlets de Valdombre ». Très bel état. Madame Gaudet Smet veille à Sainte-Adèle chez son vieil ami et conseiller, le « Valdombre » des grands jours. Elle lui promet de lui envoyer les 4 nos de « Paysana » parus qu’elle vient de fonder à la gloire de la terre. Elle lui recommande le texte d’Olivar Asselin sur le tissage domestique, « […] question primordiale pour notre classe paysanne ». Pour sa part, Grignon lui « […] demande de dire un mot ou douze cents de « Paysana » qui sent bon la terre, le fumier, la Patrie […] du reste, il faut louer « Paysana » du seul fait que ça répugne à Jean-Charles [Harvey] ». /// LETTRE DACTYLOGRAPHIÉE DE MARCEL HAMEL À CHER MONSIEUR GRIGON [sic]. Québec, 19 décembre 1935. 1 1/2 page in-folio. Bel état. Longue lettre (brouillon) aux élans lyriques du jeune Hamel, où il propose à Claude-Henri Grignon « […] la chose la plus originale et la plus inattendue qui soit : vous enrôler dans les rangs des jeunes de Québec qui veulent renouveler l’essai littéraire de 1860 ». [ Cf. : Réponse de C. H. Grignon du 4 janvier 1936 (présente dans ce dossier) ]. /// LETTRE DACTYLOGRAPHIÉE DE MARCEL HAMEL À CHER MONSIEUR GRIGNON. Québec, 1er février 1936. 2 pages in-folio (copie carbone). Très bel état. Hamel demande à son maître de l’éclairer sur 2 sujets. Le premier sur Péguy et son retour à la foi et le fait qu’il n’allait pas à la messe. « Un catholique qui ne va pas à la messe est-il vraiment catholique ? ». Il demande ensuite à Grignon ses impressions sur deux poèmes, « Nuit » de Charles Beaudelaire [sic] et « Laudes » de Francis James, pour régler un différend avec un intime qui prétend que ces poésies ne valent rien. /// LETTRE DACTYLOGRAPHIÉE DE MARCEL HAMEL À MON CHER GRIGNON. Québec, 30 mars 1936. 1 page in-folio (copie carbone). Très bel état. Belle lettre où le jeune auteur soumet au « Lion du Nord » le manuscrit d’une nouvelle « […] pour une franche critique ».
A Paris, de l'Imprimerie de H. L.Guérin & L. F. Delatour, 1760. 1 vol grand in-4 de XIX-144 pp., maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin vert, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
Un titre frontispice, une vignette de titre, treize vignettes dont une de dédicace, six culs-de-lampe et deux planches gravés par Watelet d'après Pierre.Édition originale. Bel exemplaire sur papier fort.Provenance : Biblothèque de Nicolas-Jean Hugou de Bassville (1753-1797), membre de la mission diplomatique de la République française conduite par Joseph Bonaparte à Rome, il fut massacré, en compagnie du général Duphot par la populace ameutée par le clergé (27décembre1797). Le traité de Tolentino imposa au gouvernement pontifical de verser une indemnité à sa famille.Bibliothèque de Mr le comte François Potocki (ex-libris). « Le comte François était fils du comte Vincent et d'une comtesse Mycielska. Son père, le comte Vincent, avait épousé en troisièmes noces Hélène Massalska, divorcée princesse de Ligne (voir Lucien Perey, Histoire d'une grande dame). Le comte François lui-même épousa successivement : 1° Sidonie de Ligne; 2° Caroline Kofïler, une Polonaise, malgré son nom allemand. Le comte François (1788-1853) était un érudit et un connaisseur; il avait réuni une nombreuse collection de beaux objets de tout genre, dont hérita sa seconde femme (ils n'avaient pas d'enfants). Plus jeune de trente ans que son mari, elle se remaria, mais n'eut pas d'enfants. Elle mourut vers 1885 ; le reste des collections du comte François fut vendu après sa mort ».Cohen - De Ricci, 1051.
A Paris, chez Antoine-Augustin Renouard, 1821. In-8 de (4)-XX-311 pp., basane fauve, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale. C"est la réunion de lettres dont les unes furent lithographiées et les autres imprimées, dans lesquelles Saint-Simon expose sa célèbre conception sociale. Cette correspondance est précédée d'une préface et suivie de l'Adresse aux Philantropes.Du Système industriel marque un moment important dans la pensée saint-simonienne : la partie intitulée Considérations sur les mesures à prendre pour terminer la Révolution articule puissamment les questions politique, économique et sociale. Cet ouvrage forme à son tour la première partie d'un ensemble, car elle fut complétée l'année suivante, en 1822, par un second volume reprenant le contenu de 7 brochures également publiées séparément, mais d'une diffusion extrêmement confidentielle.Bon exemplaire en reliure du temps.
Paris, Galerie de Bossange père, 1825. In-8 de (8)-392 pp., demi-vélin moderne.
Édition originale de l'avant dernier livre de Saint-Simon publié quatre mois avant sa mort survenue le 19 mai 1825.Écrit en collaboration avec les premiers disciples (J. B. Duvergier, Léon Halévy et Olindfe Rodrigues), les Opinions annoncent L'âge d'or, qu'une aveugle tradition a placé jusqu'ici dans le passé, est devant nous (épitaphe). « L'étude des capacités acquises par le prolétariat figure dans le recueil collectif (Opinions...). La Révolution dans sa période la plus sanglante, a rendu les prolétaires bons administrateurs d'entreprises agricoles, commerciales ou manufacturières, à la place des chefs d'industrie qui fuyaient la Terreur ».Maitron III, 374 ; Walch, 100 ; Walch-Gerits, 404.
, , 1808. 1 page in-4, demi-chagrin rouge.
Les premiers travaux du comte de Saint-Simon font de lui un précurseur de la philosophie positiviste et de la science sociale (Lettres d'un habitant de Genève à ses concitoyens, 1803 ; Introduction aux travaux scientifiques du XIXe siècle, 1807). C'est plus tard, avec la création de la revue L'Industrie (1816), la publication de L'Organisateur avec Auguste Comte (1819 -1820) et Du Système Industriel (1820 -1822), que s'affirment les thèses de son industrialisme optimiste : effondrement de l'Ancien Régime, avènement de la société industrielle gérée par les producteurs, où s'harmoniseront spontanément les intérêts des chefs d'entreprise et des ouvriers. Avec cette lettre, datée 1808, le lecteur est plongé dans la période où Saint-Simon est ruiné ; il devient copiste au Mont-de-Piété pour mille francs par an, est hébergé chez Diard, qui le recueille et le nourrit. Pour publier et continuer son oeuvre (Esquisse d'une nouvelle Encyclopédie et Introduction aux travaux scientifiques du XIXe siècle) des aides sont indispensables ; il multiplie les démarches. Cette lettre, adressée à un puissant personnage de l'époque demeuré anonyme, en est l'exemple :« Monseigneur, Les moyens de prouver à Votre Excellence que je mérite les grâces que je sollicite d'Elle me manquent entièrement. Mes ressources sont épuisées ; et l'impression de mon Ouvrage arrêtée. Dans l'impuissance absolue de m'en procurer, je prends la liberté de prier Votre Excellence de vouloir bien me faire le prêt de 300 F. Je suis avec respect Monseigneur, de Votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur. St. Simon, rue Saintonge n°9 chez M. Diard ».
LACAN (Jacques) provenance - BARUK (Henri), CLAUDE (Henri), THEVENARD (André)
Reference : 38246
(1927)
1927 In-4 (268 x 187 mm), broché, couverture imprimée d'origine, paginé 741 à 767, préservé sous chemise et étui de percaline bordeaux, titre doré en long (rel. Goy). Paris, H. Delarue & Cie, Bureaux du Journal l'Encéphale, [1927].
Rarissime tiré à part de cet important article comportant un envoi signé d'Henri Baruk à Jacques Lacan, que celui-ci conserva dans sa bibliothèque jusqu'à sa mort.Ce tirage à part de la revue "l'Encéphale" possède deux couvertures: celle de la revue "l'Encéphale, Journal de Neurologie et de Psychiatrie" et celle, imprimée spécialement pour ce tirage à part ("Extrait").L'article a paru dans le n°10 de la Revue (octobre 1927). Il est illustré de 4 planches reproduisant 12 figures, photos, électroencéphalogrammes, etc. L'envoi autographe manuscrit signé d'Henri Baruk: "A mon excellent camarade et ami [Jacques] Lacan, bien cordialement H. Baruk" figure en tête de l'article.Lacan, alors âgé de 27 ans, venait d'être admis interne des hôpitaux dans le service "Clinique des maladies mentales et de lencéphale", dirigé par Henri Claude, l'un des signataires de cet article, qui fut l'un de ses maîtres à Sainte-Anne.Henri Baruk était alors le condisciple de Lacan au sein de ce même service de l'Hôpital Sainte-Anne au sein duquel il poursuivait son internat et son clinicat.Une recension de cet article dans "L'année psychologique" (1927 vol. 28. p. 441-451) en rendait longuement compte: " En raison des troubles moteurs qui lui ont valu son nom, la démence catatonique a été rapprochée de certaines affections nerveuses, dont le siège est dans le mésencéphale, en particulier de celles qui sont provoquées par l'encéphalite léthargique. Pour vérifier la justesse de cette assimilation les auteurs étudient si les troubles moteurs sont vraiment identiques dans les deux cas".Provenance: Jacques Lacan (vente d'une partie de sa bibliothèque: Etude Audap, 19 octobre 2021, n°167).Précieux exemplaire préservé sous étui et emboîtage de percaline bordeaux.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris 1967 1 Série de 18 planches sur carton et calques préparatoires à la mine de plomb, encre et crayons de couleurs, datées au dos, 1967, 30.5 x 27 cm.
Claude-Henri (pseudonyme de Claude-Henri Juillard) (1915-1990), a notamment créé dans Vaillant avec Roger Lécureux et Jean Ollivier les personnages "Hourrah Freddi!" (1948) un sportif, et "Charles Oscar" (1950) un vieux détective. Il a ensuite repris, toujours dans Vaillant, la série "Lynx", de 1952 à 1961. Il a également collaboré aux journaux, Spirou, Pilote, etc. de la fin et l'après guerre, il travaille au "Coq Hardi" que dirigera Marijac. A partir de 1965 et jusqu'au milieu des années 70, il se spécialise dans les illustrés pour jeunes filles et collabore à "Lisette" (récits divers), "Line" (Valentine), et "J 2 Magazine" (Anita, Flower Jane). Lors de sa disparition, en 1990, le fanzine "Hop !" lui consacra un important article (Hop, N°49, Janvier 1991). [Patrick Gaumer, Claude Moliterni, Dictionnaire Mondial de la Bande Dessinée, Larousse]. Nous présentons 18 pl. cartonnées, ill. en noir à l'encre de Chine, avec les calques préparatoires indiquant les couleurs, qui forment un récit complet intitulé "L'Etrange boîteux" : la jeune Carole rejoint sa correspondante Elsa et sa soeur Inge en Bavière, où les attendent de nombreuses aventures et un timide soupirant. Traces de scotch sur les calques, et annotations manuscrites au dos. La pochette d'origine présente de nombreuses déchirures.
Paris 1967 1 Série de 8 planches de Bandes Dessinées sur carton et calques préparatoires à l'encre de Chine, à la mine de plomb et crayons de couleurs, datées au dos, 1967, 35 x 30 cm.
Claude-Henri (pseudonyme de Claude-Henri Juillard) (1915-1990), a notamment créé dans Vaillant avec Roger Lécureux et Jean Ollivier les personnages "Hourrah Freddi!" (1948) un sportif, et "Charles Oscar" (1950) un vieux détective. Il a ensuite repris, toujours dans Vaillant, la série "Lynx", de 1952 à 1961. Il a également collaboré aux journaux, Spirou, Pilote, etc. de la fin et l'après guerre, il travaille au "Coq Hardi" que dirigera Marijac. A partir de 1965 et jusqu'au milieu des années 70, il se spécialise dans les illustrés pour jeunes filles et collabore à "Lisette" (récits divers), "Line" (Valentine), et "J 2 Magazine" (Anita, Flower Jane). Lors de sa disparition, en 1990, le fanzine "Hop !" lui consacra un important article (Hop, N°49, Janvier 1991). [Patrick Gaumer, Claude Moliterni, Dictionnaire Mondial de la Bande Dessinée, Larousse]. Nous présentons 8 planches cartonnées, illustées en noir à l'encre de Chine, avec les calques préparatoires en couleurs, qui forment un récit complet intitulé "Le Fantôme Noir" : la jeune Marina Boroni, fille orpheline de son père et d'une famille de 6 enfants, joue les détectives pour découvrir en son ainé, Joseph, un champion de catch surnommé "le fantôme noir". Traces de scotch sur les calques, petites déchirures, plis, manques et annotations manuscrites au dos, tampon d'éditeur au "27 avril 1967".
Paris Editions de Santé 1980 1 vol. broché in-4 oblong, en feuilles réunies par un cordon, sous couverture, 30 dessins à l'encre de Chine de Claude-Henri Cortial autour de l'habitat rural du Haut Val de Loire. Tirage limité à 1000 exemplaires, celui-ci l'un des 500 sur Canson sous couverture Valentinoise. Publié sous les auspices de l'association LIGER - Association pour la protection des sites et de l'habitat du Haut Val de Loire. Tache sur la couverture, sinon exemplaire en bonne condition.
Générique Broché D'occasion état correct 01/01/1956 150 pages
Générique Broché D'occasion état correct 01/01/1950 150 pages
1 vol. in-8 oblong, Claude et Henri Gévaudan, 1981, 50 pp
Etat très satisfaisant. Peu commun. " Cette " est l'ancienne orthographe de la ville de Sète. Ce changement de nom fut voté par le conseil municipal en août 1927 et fut officialisé par décret en janvier 1928.
, Primedia editions & Vision Publishers , 2014 Hardback, 350x250mm, 320p, throughout bw and col. illustrations English/ French edition . ISBN 9789079881307.
Claude-Henri Pirat, qui est deja l'auteur de travaux publies sur differents sujets comme la statuaire des lobi ou le maitre de buli dont il a dresse le catalogue raisonne, nous devoile ici, de la grande sculpture de l'afrique de l'ouest ou de l'afrique centrale jusqu'aux objets les plus usuels, les oeuvres dont il est ou a ete le collectionneur. Grand voyageur, visitant regulierement le continent africain jusque dans ses endroits les plus recules, il documente son livre de nombreuses photos de terrain. Precedes d'un avant-propos d'Anne-Marie Bouttiaux et d'une preface de Francois Neyt, tous les textes, y compris les notices ethnographiques, sont de l'auteur et, comme il nous le dit dans son preambule : ? ayant decide d'ecrire moi-meme le texte de ce livre, cela me permettait de briser les codes, de ne pas circonscrire mon propos a une collection d'oeuvres d'art qui n'est qu'un des volets de l'interet que je porte a l'afrique, mais de l'elargir a la decouverte que j'ai faite de ce continent, de ses habitants et de ses productions artistiques, du marche de l'art et de ses acteurs, des musees, et de certaines des grandes questions qui ont fait et font debat en la matiere, et qui ont alimente chez moi des reflexions que j'ai pris la liberte d'exposer ici, au cours de developpements qui n'ont donc rien a voir avec un essai d'anthropologie, d'histoire de l'art ou d'esthetique ? . A cela s'ajoute un travail photographique original que l'auteur a decide d'entreprendre lui-meme sur les oeuvres d'art presentees, en tentant de renouer avec la sobre elegance de la photo en noir et blanc. Claude-Henri Pirat, who has already authored different publications about lobi statuary or the buli master of whom he established the 'catalogue raisonne', reveals in here, from the great sculpture of west and central africa to the most usual objects, the works of art he is or has been the collector of. A great traveller, regularly visiting the african continent up to the most remote places, includes many photographs from the field in his book. Following the foreword of Anne-Marie Bouttiaux and the preface of Francois Neyt, all the texts, including the ethnographic ones are by the author and as he says to us in his prologue : ? having finally decided to write the text myself enabled me to transgress established codes and not to limit its focus to a collection of works of art which is only one of the facets of my interest for africa, and to broaden it's content to include my discovery of this continent, of its inhabitants and its artistic production, of the art market and its actors, of the museums, and of some of the great questions that have been and still are under debate in this field, and that have fuelled in me reflections which i have taken the liberty of exposing here, through developments that have nothing to do with an anthropology, history of art or aesthetics essay.? To this, is added an original photographic work the author has decided to undertake himself concerning the works of art presented here, whith the aim of reviving the elegant black and white sobriety.
<p>Claude-Henri Pirat, qui est déjà l'auteur de travaux publiés sur différents sujets comme la statuaire des lobi ou le maître de buli dont il a dressé le catalogue raisonné, nous dévoile ici, de la grande sculpture de l'afrique de l'ouest ou de l'afrique centrale jusqu'aux objets les plus usuels, les oeuvres dont il est ou a été le collectionneur. Grand voyageur, visitant régulièrement le continent africain jusque dans ses endroits les plus reculés, il documente son livre de nombreuses photos de terrain. Précédés d'un avant-propos d'Anne-Marie Bouttiaux et d'une préface de François Neyt, tous les textes, y compris les notices ethnographiques, sont de l'auteur et, comme il nous le dit dans son préambule : «ayant décidé d'écrire moi-même le texte de ce livre, cela me permettait de briser les codes, de ne pas circonscrire mon propos à une collection d'oeuvres d'art qui n'est qu'un des volets de l'intérêt que je porte à l'afrique, mais de l'élargir à la découverte que j'ai faite de ce continent, de ses habitants et de ses productions artistiques, du marché de l'art et de ses acteurs, des musées, et de certaines des grandes questions qui ont fait et font débat en la matière, et qui ont alimenté chez moi des réflexions que j'ai pris la liberté d'exposer ici, au cours de développements qui n'ont donc rien à voir avec un essai d'anthropologie, d'histoire de l'art ou d'esthétique . À cela s'ajoute un travail photographique original que l'auteur a décidé d'entreprendre lui-même sur les oeuvres d'art présentées, en tentant de renouer avec la sobre élégance de la photo en noir et blanc. - Claude-Henri Pirat, who has already authored different publications about lobi statuary or the buli master of whom he established the 'catalogue raisonné', reveals in here, from the great sculpture of west and central africa to the most usual objects, the works of art he is or has been the collector of. A great traveller, regularly visiting the african continent up to the most remote places, includes many photographs from the field in his book. Following the foreword of Anne-Marie Bouttiaux and the preface of François Neyt, all the texts, including the ethnographic ones are by the author and as he says to us in his prologue : «having finally decided to write the text myself enabled me to transgress established codes and not to limit its focus to a collection of works of art which is only one of the facets of my interest for africa, and to broaden it's content to include my discovery of this continent, of its inhabitants and its artistic production, of the art market and its actors, of the museums, and of some of the great questions that have been and still are under debate in this field, and that have fuelled in me reflections which i have taken the liberty of exposing here, through developments that have nothing to do with an anthropology, history of art or aesthetics essay. To this, is added an original photographic work the author has decided to undertake himself concerning the works of art presented here, whith the aim of reviving the elegant black and white sobriety.</p> Paris, 2015 316 p., illustrations N/B, relié. 26 x 36
Neuf
Claude-Henri Grignon Couverture souple Sainte-Adèle 1937
Très bon In-8. Pp. 45-92. Dans ses pamphlets, l'écrivain Claude-Henri Grignon (1894-1976) pourfend les milieux littéraires, la classe politique, etc. Contient notamment le texte : "1837-1937" sur les Patriotes.
Claude-Henri Grignon Couverture souple Sainte-Adèle/Québec 1941
Bon In-8. Pp. 347-415. signature en page couverture. Dans ses pamphlets, l'écrivain Claude-Henri Grignon (1894-1976) pourfend les milieux littéraires, la classe politique, etc. Numéro spécial consacré au journaliste Louis Francoeur (1895-1941).
Montréal Le Temps volé éditeur, "Ex-libris 2" 2016
in-8 illustré, 200 planches couleurs, 214p. Couverture imprimée. :: Collection "a l'escole de l'escriptoire 42". Edition originale de ce roman dessiné, tirée à 27 exemplaires numérotés et signés par l'auteur et l'éditeur, dont 22 destinés aux rumeurs de la ville. :: Les dessins de Claude Haeffely sont reproduits en fac-similés. :: Bel état. Neuf.
Paris, Isidore Liseux, 1879
Petit in-12 (155 x 101 mm), XII - 207 pp - (1) pp. Table, demi-maroquin bleu marine, coins, dos à cinq nerfs orné, tête dorée, non rogné (reliure signée Lanscelin). Contient trois contes : "Tant mieux pour elle, conte plaisant", "Le Sultan Misapouf et la Princesse Grisemine, ou les métamorphoses", et "La Navette d'amour", précédés d'une Notice par Alcide Bonneau. (quelques défauts sur les coins, rousseurs). // Small 12o (155 x 101 mm), XII - 207 pp - (1) pp. Table, dark blue three-quarter morocco, spine tooled raised on five bands, top edge gilt, uncut (binding signed Lanscelin). Contains three tales : "Tant mieux pour elle, conte plaisant", "Le Sultan Misapouf et la Princesse Grisemine, ou les métamorphoses", and "La Navette d'amour". In introduction : a Notice by Alcide Bonneau.
Granit Collection de la herse Broché avec jaquette 1994 In-8 (16 x 21,5 cm), broché avec jaquette ilustrée noir et blanc, couverture rempliée, 189 pages, envoi de Claude à Claude : 'Cher Claude, voici l'histoire de Jessica que le char de feu du voyant sauve de l'hiver et de la nuit - comme il en fait de nous. Je te dis mon amitié fervente. Claude', carte manuscrite du directeur de collection : François Xavier Jaujard ; bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Claude-Henri Grignon Couverture souple Sainte-Adèle 1937
Bon In-8. Pp. 501-556. Taches en couverture, deux pages mal coupées. Contient notamment un texte sur Henri Bourassa et l'abbé Groulx.