[Besançon, Besnans Haute-Saône] Arrêt de la chambre des vacations du parlement de Besançon qui condamne Guillaume Goguet aux galères perpétuelles ; Ignace Pepot au fouet, à la marque, & à neuf ans de bannissement ; Etienne Calame à neuf ans de galères ; Etiennette & Françoise Championnet à être enfermées pendant trois ans en la Maison de force, dite du Bon Pasteur, de Besançon ; renvoye deux inconnus à un plus amplement informé indéfini ; Simonne Bayet, femme d'Etienne Calame, à neuf ans ; Vincent Menetrey à cinq ans, & Nicolas Jannin à trois ans de bannissement ; Jeanne-Claude Championnet, veuve Dumont, à être pendue & étranglée ; le nommé Maurice, Hibernois, à trois ans de galères, &c pour vols & autres crimes. Du 7 octobre 1767.
Reference : 015625
[Besançon, Besnans Haute-Saône] Arrêt de la chambre des vacations du parlement de Besançon qui condamne Guillaume Goguet aux galères perpétuelles ; Ignace Pepot au fouet, à la marque, & à neuf ans de bannissement ; Etienne Calame à neuf ans de galères ; Etiennette & Françoise Championnet à être enfermées pendant trois ans en la Maison de force, dite du Bon Pasteur, de Besançon ; renvoye deux inconnus à un plus amplement informé indéfini ; Simonne Bayet, femme d'Etienne Calame, à neuf ans ; Vincent Menetrey à cinq ans, & Nicolas Jannin à trois ans de bannissement ; Jeanne-Claude Championnet, veuve Dumont, à être pendue & étranglée ; le nommé Maurice, Hibernois, à trois ans de galères, &c pour vols & autres crimes. Du 7 octobre 1767. [Besançon], Claude-Joseph Daclin, 1767. In-folio, 8p. Condamnation pour une étonnante affaire de moeurs à Besnans [Bennans dans le document]: Guillaume Goguet, dit le grand Guillaume, et Maurice sont deux contrebandiers et Etiennette, Françoise, Jeanne-Claude (la veuve Dumont) et Jeanne Championnet sont quatre soeurs. Le premier avait mis enceinte Françoise puis Jeanne-Claude et comptait faire pareil avec les deux autres. Le second avait payé les trois soeurs de la veuve pour coucher avec elles et avait été surpris au lit avec deux d'entr'elles. Jeanne-Claude, mis enceinte, accoucha d'une petite fille qu'elle assassina à la naissance et jeta dans la rivière Ognon. Elle sera donc pendue en place de Besnans. Beau document. [90]
Claude Rousselet (?-1601), docteur régent en la faculté de médecine de Paris, doyen en 1576-1577. Il semble que le fils de Claude Rousselet, François, ait épousé la fille d'Ambroise Paré, Catherine I (issue du premier mariage).
Reference : 013875
Claude Rousselet (?-1601), docteur régent en la faculté de médecine de Paris, doyen en 1576-1577. Il semble que le fils de Claude Rousselet, François, ait épousé la fille d'Ambroise Paré, Catherine I (issue du premier mariage). P.S., 5 janvier 1570, 1p in-8. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de sa rente. Celle-ci fut payée par François de Vigny, receveur des finances de la ville de Paris, l'ancêtre d'Alfred de Vigny qui fut anobli. Notons que les Haag, dans La France protestante (Paris, Cherbuliez, 1858, tome VIII), indiquent bien que François Rousselet est le fils de Claude Rousselet alors que Jacqueline Rousselet, seconde épouse d'Ambroise Paré, est la fille de Jacques Rousselet. A l'inverse, le docteur Le Paulmier et, à sa suite, les généalogies en lignes considèrent que Jacqueline et François sont frères et soeurs et donc enfants de Jacques. Enfin, Janis L. Pallister, dans l'introduction de sa traduction de Des Montes et prodiges, publiée en 1982, dit que François et Jacqueline sont les enfants de Claude Rousselet. Il nous semble toutefois qu'il faille plus faire confiance au travail des frères Haag qu'au travail du docteur Le Paulmier qui a quelques approximations. Il est d'ailleurs assez logique, quand on voit les mariages de cette époque qui se passaient principalement dans le même milieu, qu'au moins un des deux [François ou Jacqueline], voire les deux, soient l'enfant du médecin. [331-2]
Yverdon, de l'Imprimerie de la Société Helvétiale Caldoresque, 1619. In-4 de (32)-1030 pp., 1 tableau dépliant inclus dans la pagination, vélin ivoire à petits rabats (reliure de l' époque).
Deuxième édition, une première fois publiée à Cologny (1613), dont le texte a été entièrement recomposé, malgré une pagination identique.« À la fois célèbre et rarement étudié pour lui-même, le Thresor de l’histoire des langues de cest univers de Claude Duret présente au moins quatre obstacles à qui entreprend de le commenter. D’abord, l’abondance et la diversité de sa matière, qui prétend s’étendre à l’ensemble des langues de l’humanité, constituent un évident défi (...) Ensuite, ses conditions de publication : Duret, président au siège présidial de Moulins, est mort le 17 septembre 1611 à l’âge de 45 ans, sans avoir pu publier ce livre entrepris visiblement depuis longtemps ; sa veuve, Florimonde Berger, confie alors le manuscrit – par quelles voies ? – à Louis Pyrame de Candolle, drapier et imprimeur établi à Genève, qui publie le livre en 1613 en usant de deux adresses, Genève et Cologny, et en dédiant l’ouvrage à Maurice de Nassau, Prince d’Orange ; sollicité ensuite pour établir une imprimerie à Yverdon, Pyrame de Candolle crée en 1617 la « Société helvétiale caldoresque » , qui fait de nouveau paraître le livre en 1619, avant de faire faillite en 1626, l’année de sa mort. Voici donc un livre né en milieu catholique et publié en contexte protestant, dont les deux éditions successives, qui lui assurèrent une importante diffusion, sont dues à la carrière sinueuse et finalement désastreuse d’un libraire et imprimeur un peu marginal plutôt qu’à une attente particulière du public. Par ailleurs, comment cerner dans un tel livre ce qui serait une pensée personnelle de Claude Duret ? Ces mille pages visent d’abord à réunir tout ce qu’on pouvait savoir sur les langues autour de 1600, selon un principe de juxtaposition » (Michel Jourde, Qu’y a-t-il d’imaginaire dans le Thresor de l’histoire des langues de cest univers de Claude Duret).Ouvrage peu commun, illustré de nombreux tableaux d’alphabets (hébraïque, chananéenne, syriaque, allemande, polonaise, chinoise, japonaise ou encore les langues "indiennes occidentales, c'est-à-dire des Amériques), de correspondances des caractères magiques (caractères à boules), références aux travaux de Guillaume Postel, de Corneille Agrippa, etc. Cet ouvrage fondamental représente et synthétise assez bien le courant de la Kabbale Chrétienne dans lequel on trouve quelques belles figures de l’époque ; Gaülmin, Du Bartas, Guy Lefèvre de la Borderie, Simon Goulard, etc.Le Thrésor comporte près d’un tiers, de ses quelques mille pages, consacré à la Kabbale et ainsi constitue une bibliographie, une anthologie, une analyse, un historique qui, il convient de le souligner, emprunta abondamment, entre autres multiples sources, au Traité des Chiffres (1586) de Blaise de Vigenère, son cousin bourbonnais.Deschamps : « Cette imprimerie d'Yverdon, après avoir eu un moment de faveur et de prospérité au début, finit par échouer devant les mêmes difficultés qui nuisirent aux presses genevoises au milieu du xvie siècle, savoir : le changement de direction dans les esprits, qui se préoccupaient moins de controverse et malheureusement aussi des fortes études classiques du xvie s. ; les procédés de basse fabrication, la mauvaise qualité du papier et l'emploi d'un vieux matériel que l'on ne renouvelait jamais. A la fin de leur carrière, les imprimeurs d'Yverdon passaient dans le pays pour être adonnés à la recherche du grand oeuvre ; et leur nom : Caldoresque, disaient les voisins, venait de la grande chaudière où ils faisaient bouillir leurs mixtures de sorciers ».Provenance : Jean-Armand Tronchin (1736-1813), ex-libris gravé.Bel exemplaire très pur, quelques rousseurs.Brunet II, 916 ; Dorbon, 1416 ; Caillet, 3444 ; Perret, Les Imprimeries d'Yverdon au XVIIe et au XVIIIe siècle, p. 44 ; Quirielle, Bio-bibliographie des écrivains anciens du Bourbonnais, p. 80 ; Sabin VI, 35 : « All after page 947 relates to America » ; Cordier, Japonica, 275.
Bourg-en-Bresse, Jean Tainturier, 1626. In-8 de (14)-1014 pp., maroquin rouge, dos orné à nerfs, roulette dorée d'encadrement sur les plats, armes au centre (reliure de l'époque).
Édition originale, longtemps considérée comme le premier livre imprimé à Bourg-en-Bresse selon Deschamps qui précise : « Nous ne pouvons faire remonter plus haut que 1626 l'imprimerie dans cette ville : Les Épistres d'Ovide, à Bourg-en-Bresse, chez Tainturier, 1626 » (Dictionnaire de Géographie ancienne et moderne).Édition originale des commentaires de Claude-Gaspard Bachet de Méziriac (1581-1638). La suite de l'ouvrage qu'indique la mention de « Première partie » sur le titre, n'a jamais paru. « Rien ne lui fit plus d'honneur que le Commentaire dont Bachet de Méziriac accompagna sa Traduction en vers français de quelques Épîtres d'Ovide. Tous les critiques conviennent qu'il est peu d'ouvrages d'une érudition plus variée et plus agréable. C'est une mine où n'ont pas manquer de puiser tous les auteurs qui ont écrit depuis sur la mythologie. Quoiqu'il vécût dans sa famille d'une manière très simple et très retirée, sa réputation l'avait fait connaître à Paris ; et l'Académie Française le reçut en 1635, quoiqu'absent » (Michaud).Claude-Gaspard Bachet de Méziriac, grammairien et mathématicien français né à Bourg-en-Bresse (1581-1638) enseigna au collège des Jésuites de Milan, avant de se consacrer aux traductions de poètes latins ou de mathématiciens grecs. Il publia en 1612 les Problèmes plaisans et délectables qui se font par les nombres, collection d'astuces arithmétiques et de questions ; sa traduction du grec vers le latin de l'Arithmetique de Diophante (1621) fut à l'origine de la célèbre note de Fermat qui annonçait qu'il avait la démonstration du Dernier théorème. Bachet fut le premier auteur à discuter de la résolution des équations indéterminées par les fractions continuées, à travailler sur la théorie des nombres et à trouver une méthode pour la construction des carrés magiques.Provenance : exemplaire aux armes de François de Rignac (1580-1660), procureur général du roi en la Cour des aides de Montpellier (armes surmontées de la devise Semper in altum).Très bel exemplaire.Brunet, IV, 291 ; Deschamps, Dictionnaire de Géographie, 227 ; Sirand, Bibliographie de l'Ain, 191 ; Lachèvre, Recueils collectifs de poésies, II, 251 ; Les Tainturier, imprimeurs-libraires à Bourg-en-Bresse au XVIIe siècle, Centre culturel de Buenc, 1978 ; Olivier, Hermal, Roton, planche 1902, fer n°1.
Rouen, Charles Osmont, 1639. 4 parties en 1 vol. in-12 de (16)-280 pp., 43 vignettes gravées sur bois pour la première partie, 63 pp., 25 vignettes gravées sur bois pour la deuxième partie, 1 f.n.ch., pp. [65]-106-(10) pp. 1 f.bl., 12 gravures sur bois pour la troisième partie. [Relié à la suite] :[HENRION (Didier)] Nottes sur les récréations mathématiques... Par D.H.P.E.M. Rouen, Charles Osmont, 1639. 39 pp., 4 vignettes gravées sur bois, vélin souple, dos lisse avec titre manuscrit (reliure de l’époque).
Troisième édition du commentaire de Claude Mydorge sur La Récréation Mathématique de Jean Leucheron.L’ouvrage se compose de quatre parties, les deux premières contiennent des problèmes “plaisants et facétieux” d’arithmétique, de géométrie, d’astrologie, de perspective et d’optique. La troisième partie est exclusivement consacrée aux feux d’artifice et contient des recettes pour la fabrication de la poudre. La dernière partie, par Henrion, professeur de mathématiques à Paris et l’un des premiers scientifiques à avoir rédigé un traité sur les logarithmes, renferme des notes et des corrections des erreurs se trouvant dans les parties précédentes.Le Jésuite Jean Leucheron (vers 1591-1670) était professeur de philosophie et de mathématiques. Il avait publié en 1624 à Pont-à-Mousson, sous le pseudonyme de H. van Etten, un rarissime ouvrage de jeux mathématiques intitulé La Récréation mathématique ou Entretiens facétieux sur plusieurs plaisants problèmes en fait d’arithmétique, de géométrie... Grand amateur de géométrie, le juriste, mathématicien, géomètre et physicien Claude Mydorge (1585–1647) développa également un goût particulier pour les jeux et récréations mathématiques et fit rapidement imprimer une nouvelle édition augmentée de ses commentaires de l’ouvrage de Leucheron.Mydorge collabora et se lia d’amitié avec Descartes. Son intérêt pour les sections coniques le conduisit aussi à s’intéresser aux lois de l’optique et à l’astronomie. « Claude Mydorge, a friend of Descartes and an eminent geometer, [...] was also well versed in optics » (DSB).Cet ouvrage connut un formidable succès et fut réimprimé à de très nombreuses reprises au cours du XVIIe siècle.Illustré de 84 charmantes vignettes sur bois représentant tous les sujets abordés, y compris un bois décrivant une camera obscura.Feuillet D (première partie) déchiré en coin avec perte de quelques lettres et feuillet B2 (deuxième partie) déchiré en marge avec perte de quelques lettres. Pâles mouillures, vélin sali avec perte de peau sur le second plat.
Bourg-en-Bresse, Jean Tainturier, 1626. In-8 de (14)-1014 pp., basane havane, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure du XVIIIe siècle).
Édition originale, longtemps considérée comme le premier livre imprimé à Bourg-en-Bresse selon Deschamps qui précise : « Nous ne pouvons faire remonter plus haut que 1626 l'imprimerie dans cette ville : Les Épistres d'Ovide, à Bourg-en-Bresse, chez Tainturier, 1626 » (Dictionnaire de Géographie ancienne et moderne).Édition originale des commentaires de Claude-Gaspard Bachet de Méziriac (1581-1638). La suite de l'ouvrage qu'indique la mention de « Première partie » sur le titre, n'a jamais paru. Une deuxième édition sera publiée en 1716 sous le titre Commentaires sur les Épistres d'Ovide. « Rien ne lui fit plus d'honneur que le Commentaire dont Bachet de Méziriac accompagna sa Traduction en vers français de quelques Epîtres d'Ovide. Tous les critiques conviennent qu'il est peu d'ouvrages d'une érudition plus variée et plus agréable. C'est une mine où n'ont pas manquer de puiser tous les auteurs qui ont écrit depuis sur la mythologie. Quoiqu'il vécût dans sa famille d'une manière très simple et très retirée, sa réputation l'avait fait connaître à Paris ; et l'Académie Française le reçut en 1635, quoiqu'absent » (Michaud).Claude-Gaspard Bachet de Méziriac, grammairien et mathématicien français né à Bourg-en-Bresse (1581-1638) enseigna au collège des Jésuites de Milan, avant de se consacrer aux traductions de poètes latins ou de mathématiciens grecs. Il publia en 1612 les Problèmes plaisans et délectables qui se font par les nombres, collection d'astuces arithmétiques et de questions ; sa traduction du grec vers le latin de l'Arithmetique de Diophante (1621) fut à l'origine de la célèbre note de Fermat qui annonçait qu'il avait la démonstration du Dernier théorème. Bachet fut le premier auteur à discuter de la résolution des équations indéterminées par les fractions continuées, à travailler sur la théorie des nombres et à trouver une méthode pour la construction des carrés magiques. Certaines sources accréditées le donnent aussi comme le véritable auteur de l'identité de Bézout. Il vécut une vie confortable à Bourg-en-Bresse et se maria en 1612. Reçu en 1635, il fut un des quarante premiers de l'Académie française. (W.W. Rouse Ball, A Short Account of the History of Mathematics).Très bon exemplaire. Trace de mouillure sur la page de titre. Ex-libris manuscrit : Constant Advocat a lion.Brunet, IV, 291 ; Deschamps, Dictionnaire de Géographie, 227 ; Lachèvre, Recueils collectifs de poésies, II, 251 ; Les Tainturier, imprimeurs-libraires à Bourg-en-Bresse au XVIIe siècle, Centre culturel de Buenc, 1978.
A Paris, chez Saugrain Père, la Veuve J. Saugrain, Pierre Prault, 1726. 3 vol. in-folio à 2 colonnes de (8)-LII pp. 1303 colonnes ; (4) pp. 1432 colonnes ; (4) pp. 1413 colonnes (1) p., veau brun, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition définitive, rare, de ce recensement approximatif établi par Claude-Marin Saugrain (1679-1750), libraire-écrivain à Paris, descendant d'une importante lignée de libraires, syndic de cette corporation, qui rédigea et édita de nombreux ouvrages d'érudition. Dans une note de l'Avertissement, Saugrain justifie le nouveau classement des villes et villages par ordre alphabétique : Quelqu'estime qu'elle ait fait de notre Dénombrement de la France, dont elle a en assez peu de tems épuisé deux Éditions, l'une in-douze, & l'autre in-quarto, on nous marquoit pourtant de toutes parts que la division du Royaume par Généralitez, & par Elections ou Recettes, que nous y avions suivie, étoit peu commode, à cause que l'on y trouve pas assez facilement les lieux qu'on cherche.Tome I : Avertissement, Introduction. A-F . Tome II : G-R. Tome III : S-Z, Comtat Venaissin, Principauté de Dombes, Duchés de Lorraine et de Bar, Nouvelle France, isles et autres colonies françoises. Additions.D'après la France littéraire de Quérard et le Dictionnaire des anonymes de Barbier, cet ouvrage a été composé par Claude-Marin Saugrain et dirigé par l'abbé Claude Du Moulinet des Thuilleries, auteur de l'Introduction. Très bon exemplaire.
Grenoble, Pierre Verdier, 1624. 3 parties en 1 vol. in-4 de (8)-461-(5) pp. 1 f.bl., vélin souple, titre de l'auteur manuscrit sur le dos (reliure de l'époque).
Seconde édition en premier tirage revue et augmentée de 61 pièces nouvelles dont un supplément à l'histoire du chevalier Bayard.Oeuvres poétiques de Claude Expilly en trois parties respectivement dédicacées à la maîtresse et favorite d’Henri IV Gabrielle d'Estrées (1573-1599) pour la première, François de Bonne duc de Lesdiguières (1543-1626) pour la seconde - les deux datées du 12 mai 1596, année de l'édition originale du recueil, enfin au cardinal de Richelieu pour la troisième et dernière partie datée du 1er août 1622.Chansons, plaintes, stances, odes, élégies, épigrammes, dialogues, mascarades, épitaphes de Claude Expilly (1561-1636) avocat au Parlement de Grenoble mieux connu pour ses brillants plaidoyers, qui d'abord ligueur se rallia après la défaite de 1590 à Lesdiguières et Henri IV dont il reçut plusieurs missions en Languedoc.Exemplaire à grandes marges orné d'un écusson de titre gravé. Ex-libris manuscrit ancien "Guigoux".Des feuillets roussis, feuillet Ggg anciennement restauré avec petite lacération, vélin fripé.Brunet, II, 1136 ; Jean-Paul Barbier, Bibliothèque poétique, IV, n°36.
Paris, Jean Baptiste Coignard, 1680-1688. 4 vol. in-12 de (24)-351 pp. 2 planches hors texte ; (16)-402 pp., 8 planches hors texte ; (12)-360 pp., 20 planches hors texte ; (16)-438-(2) pp. 2 planches dans le texte, veau brun granité, dos orné à nerfs, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Édition originale. Traités de physique et de biologie dont De la pesanteur des corps, de leur ressort et de leur dureté, De la circulation de la sève des plantes, Du bruit, De la méchanique des animaux, De la génération des parties, Des sens extérieurs par Claude Perrault, frère du célèbre conteur et ami du mathématicien Huygens, L'ouvrage est illustré de figures sur bois dans le texte, 30 planches hors texte dont huit dépliantes (tomes 1 à 3) auxquelles s'ajoutent 2 planches dans le texte (tome 4).L'architecte-médecin Claude Perrault (1613-1688), frère de Charles et Pierre Perrault, est célèbre pour avoir mis en oeuvre la belle colonnade du Louvre, dessiné les plans de l'Observatoire de Paris et traduit le De Architectura de Vitruve. On lui doit également d'importantes monographies sur les animaux. Il mourut le 9 octobre 1688, après avoir disséqué un chameau qui avait péri d'une maladie. Ex-libris manuscrit ancien répété au titre « Frédéric Roux ».Très bon exemplaire conservé en reliure d'époque, bien complet des 32 planches.DSB X, 521.
Avignon, Domergue, 1760. In-12 de VII-328 pp., basane marbrée, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Histoire partisane des Protestants du Mâconnais accusés des plus terribles forfaits aux XVIe et XVIIe siècles, attribuée à l'abbé Claude Dumonet d'après une lettre de la bibliothèque municipale de Mâcon du 19 mai 1899, document qui conteste l'attribution par Barbier de cet ouvrage à Louis Agut (Anonymes). Prêtre de Mâcon et professeur de collège au moment de la Révolution française, Claude Dumonet fut déporté en raison de son refus de signer la Constitution civile du clergé (†1794). Chiffre gravé couronné sur le premier contreplat RFVD, non identifié ; cachet « Domus Lugdunensis Soc. Jesu » et pâle ex-libris manuscrit « Gautier (17)92 ».Barbier, V, 766 ; Conlon, 60694.
Claude-Ignace Franchet de Rans (1722-1810), évêque auxiliaire de Besançon, évêque de Rosy.
Reference : 015636
Claude-Ignace Franchet de Rans (1722-1810), évêque auxiliaire de Besançon, évêque de Rosy. Lettre circulaire, Besançon, 18 mai 1773, 1p in-4 (sur double feuillet). Cette lettre, à laquelle était jointe une instruction du roi sur les brigandages, rappelle les devoirs des sujets « à l'égard des princes de la terre & à l'égard de tous les hommes ». Il y a donc nécessité pour le pasteur à s'en rappeler et à instruire les fidèles. Exemplaire n'ayant jamais circulé. [90]
Genève (Lyon), Jean de Tournes, 1606. Petit in-folio de (8)-1041-(1) pp., veau brun, dos orné à nerfs, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Deuxième édition posthume revue et augmentée par les soins de Jean de Tournes dont l'avis aux lecteurs est imprimé en caractères de civilité. L'édition originale a paru en 1561 dédicacée par Claude Paradin (15..-1573) à la Reine Mère Catherine de Médicis. Illustré de plus de 1000 blasons - au moins un par page, « très beaux et parfaitement gravés » sur bois (Saffroy) ; belle marque de l'imprimeur sur le titre imprimé en rouge et noir ; 11 lignes manuscrites à l'encre du temps sur la page 447 qui complètent le blason gravé ; ex-libris manuscrits anciens "Gandelor" sur la garde supérieure et "T. Bernard" sur le titre. Pâle mouillure marginale sur les 4 premiers cahiers sans atteinte au texte. Restaurations discrètes, petites rousseurs. Bel exemplaire.Brunet IV, 358 ; Cartier, Bibliographie des éditions des de Tournes, 727 ; Saffroy, III, 34017.
(Paris), [Janet et Croulebois], 1799. Eau-forte et burin (15,7 x 09,7 cm) encadrée.
Scène allégorique gravée par Étienne-Claude Voysard (1746-1812?) d'après Claude-Louis Desrais (1746-1816).L'estampe met en scènes des hommes et des femmes avec des télescopes, des gyroscopes, un ballon à air chaud et des navires de bataille. Allégorie faite pendant la période de la Révolution française illustrant les avantages pour l'humanité des découvertes technique et scientifique. Portalis & Béraldi, Les Graveurs du dix-huitième siècle, III, p. 635 ; Gilbert Mondin, Inventaire analytique du recueil "Histoire des ballons", 626.
, , Ca 1756. Manuscrit in-4 (228 x 193 mm) de (14) ff. autographes à 34 lignes par page montés sur onglet, demi-maroquin bleu à coins, dos à quatre nerfs, titre doré en long, signet, tranches dorées (reliure du XIXe siècle).
Manuscrit autographe établi par Claude-Henri de Fusée de Voisenon de La Plaisanterie de campagne comédie créée sous ce titre au Théâtre Italien au mois de juin 1756 mais attribuée à Favart - puis mise en musique par Philidor et représentée en 1769 sous son titre définitif L'Amant déguisé ou le Jardinier supposé.« Cette pièce est imprimée dans le dixième volume du Théâtre de Favart (1772) avec des changements » selon une note manuscrite postérieure - contemporaine de la reliure - rédigée sur la première page : c'est Charles-Simon Favart lui-même qui rendit à Voisenon sa part dans une note reproduite dans ses Mémoires : « On a calomnié l'union intime qui s'établit entre [Favart] et l'abbé de Voisenon ; cette liaison qui formée à l'époque la plus brillante et la plus heureuse de leur vie, dura longtemps encore après la mort de Madame Favart. La jalousie qui se plaît à contester tous les succès, insinua que ceux de M. Favart étaient dus aux talents de M. de Voisenon et que c'était là le motif du bon accueil que l'abbé recevait dans sa famille. Les ouvrages de ces deux aimables écrivains portent un cachet si différent, qu'il est aisé maintenant de reconnaître la vérité. M. Favart qui poussait la probité jusqu'au stoïcisme, éclaircit ses faits par la note suivante (1769) : M. l'abbé de Voisenon, indépendamment des ouvrages qu'il a composés dans tous les genres, a fait encore en société avec M. Favart, le Jardinier supposé et l'Amitié à l'épreuve… Note écrite de la main de M. Favart » (Mémoires et correspondance littéraires, dramatiques et anecdotiques de C.-S. Favart, publiés par A.-P.-C. Favart, 1808, I p. LXX).Il s'agit vraisemblablement d'une ultime copie avant la création de la pièce en 1756 dont une dizaine de vers sont encore biffés et corrigés - signalons parmi les personnages Frontin le Jardinier qui deviendra Mathurin dans les versions suivantes.L'abbé Claude-Henri de Fusée de Voisenon (1708-1775) surnommé Greluchon par Voltaire à cause de sa santé fragile, composa surtout des comédies en vers, un opéra représenté en 1760, des poèmes à sujets bibliques, des romans et des contes dont le ton libertin surprenait chez un abbé. Il réussit cependant à se faire élire à l'Académie française le 4 décembre 1762, pour succéder à Crébillon père. Grâce à Choiseul, il fut un protégé de Mme de Pompadour et en 1771 devint le ministre plénipotentiaire du Prince-évêque de Spire.Remarquable pièce manuscrite intéressant l'histoire littéraire et dramatique du XVIIIe siècle. Petites traces de frottement sur le dos de la reliure.
Claude Fleury (1640-1723), prêtre, historien, précepteur de princes dont les petits-fils de Louis XIV, confesseur de Louis XV, membre de l'Académie française.
Reference : 014222
Claude Fleury (1640-1723), prêtre, historien, précepteur de princes dont les petits-fils de Louis XIV, confesseur de Louis XV, membre de l'Académie française. P.A.S., [1696], 1p in-4. Très belle quittance, sur parchemin, pour sa place de sous-précepteur du duc de Bourgogne, i.e. Louis de France (1682-1712), père de Louis XV : « Pour servir de quittance à Monsieur Lepilleur trésorier général de la maison du Roy de la somme de quinze cens livres pour mes appointemens de sous-précepteur de Monseigneur le Duc de Bourgogne, pendant les mois de Janvier Février & Mars mil six cens quatre vingt seize ». Au dos « Claude » et « Fleury ». Très beau document. [231-2]
Claude Berger (1633?-1705), médecin, docteur de l'université de Paris en 1669, doyen de la faculté en 1692, censeur en 1696, médecin ordinaire du roi.
Reference : 013750
Claude Berger (1633?-1705), médecin, docteur de l'université de Paris en 1669, doyen de la faculté en 1692, censeur en 1696, médecin ordinaire du roi. P.A.S., 4 août 1698, 1p in-8. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de six mois de rente. Son fils, Claude Berger (1679-1712) fut un brillant chimiste et médecin mort à seulement 33 ans. [278-2]
Claude Berger (1633?-1705), médecin, docteur de l'université de Paris en 1669, doyen de la faculté en 1692, censeur en 1696, médecin ordinaire du roi.
Reference : 013751
Claude Berger (1633?-1705), médecin, docteur de l'université de Paris en 1669, doyen de la faculté en 1692, censeur en 1696, médecin ordinaire du roi. P.A.S., 11 février 1699, 1p in-8. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de six mois de rente. Son fils, Claude Berger (1679-1712) fut un brillant chimiste et médecin mort à seulement 33 ans. [278-2]
Abel Brunyer ou Brunier (1573-1665), médecin, docteur en médecine de l'université de Montpellier, botaniste, conseiller et médecin ordinaire du roi Louis XIII, médecin des fils d'Henri IV, premier médecin du duc d'Orléans [i.e. Gaston d'Orléans, Monsieur, frère du roi] et de « Madame » [la duchesse d'Orléans, Marguerite de Lorraine], directeur du jardin botanique du château de Blois (jardin dont il fit une description), protestant, natif d'Uzès d'une famille du Vendômois originaire du Dauphiné (son père, Claude, converti au protestantisme, s'était retiré à Uzès en 1572). Il négocia avec succès avec les protestants de Montpellier puis de Montauban pour le compte de Louis XIII mais fut proscrit en 1631 pour avoir suivi Gaston d'Orléans avant
Reference : 013763
Abel Brunyer ou Brunier (1573-1665), médecin, docteur en médecine de l'université de Montpellier, botaniste, conseiller et médecin ordinaire du roi Louis XIII, médecin des fils d'Henri IV, premier médecin du duc d'Orléans [i.e. Gaston d'Orléans, Monsieur, frère du roi] et de « Madame » [la duchesse d'Orléans, Marguerite de Lorraine], directeur du jardin botanique du château de Blois (jardin dont il fit une description), protestant, natif d'Uzès d'une famille du Vendômois originaire du Dauphiné (son père, Claude, converti au protestantisme, s'était retiré à Uzès en 1572). Il négocia avec succès avec les protestants de Montpellier puis de Montauban pour le compte de Louis XIII mais fut proscrit en 1631 pour avoir suivi Gaston d'Orléans avant un retour en grâce en 1635. Il fut signataire du rapport d'autopsie de Louis XIII. P.A.S., 7 janvier 1645, 1p in-4. Sur parchemin. Intéressante pièce certifiant la livraison de « plusieurs médicamens et autres marchandises » pour les officiers domestiques du duc par Claude Souart (1577-1664) pour l'année 1644 et pour un montant de 4500 livres. Souart était apothicaire du duc d'Orléans et de la reine. Si l'orthographe habituellement retenue est « Brunier », il signe bien « Brunyer » sur notre document. [279-2]
Abel Brunyer ou Brunier (1573-1665), médecin, docteur en médecine de l'université de Montpellier, botaniste, conseiller et médecin ordinaire du roi Louis XIII, médecin des fils d'Henri IV, premier médecin du duc d'Orléans [i.e. Gaston d'Orléans, Monsieur, frère du roi] et de « Madame » [la duchesse d'Orléans, Marguerite de Lorraine], directeur du jardin botanique du château de Blois (jardin dont il fit une description), protestant, natif d'Uzès d'une famille du Vendômois originaire du Dauphiné (son père, Claude, converti au protestantisme, s'était retiré à Uzès en 1572). Il négocia avec succès avec les protestants de Montpellier puis de Montauban pour le compte de Louis XIII mais fut proscrit en 1631 pour avoir suivi Gaston d'Orléans avant
Reference : 013764
Abel Brunyer ou Brunier (1573-1665), médecin, docteur en médecine de l'université de Montpellier, botaniste, conseiller et médecin ordinaire du roi Louis XIII, médecin des fils d'Henri IV, premier médecin du duc d'Orléans [i.e. Gaston d'Orléans, Monsieur, frère du roi] et de « Madame » [la duchesse d'Orléans, Marguerite de Lorraine], directeur du jardin botanique du château de Blois (jardin dont il fit une description), protestant, natif d'Uzès d'une famille du Vendômois originaire du Dauphiné (son père, Claude, converti au protestantisme, s'était retiré à Uzès en 1572). Il négocia avec succès avec les protestants de Montpellier puis de Montauban pour le compte de Louis XIII mais fut proscrit en 1631 pour avoir suivi Gaston d'Orléans avant un retour en grâce en 1635. P.A.S., 3 janvier 1647, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Intéressante pièce certifiant la livraison de médicaments pour les officiers d'écuries du duc par Claude Souart (1577-1664) pour l'année 1646 et pour un montant de 700 livres. Souart était apothicaire du duc d'Orléans et de la reine. Si l'orthographe habituellement retenue est « Brunier », il signe bien « Brunyer » sur notre document. [279-2]
Paris, Regnault, 1519. Petit in-8 gothique (124 x 194 mm) de (8)-lxviii ff. (signatures AA , A-H J ), maroquin vert, dos à nerfs orné de caissons à froid, titre doré, double encadrement de filets à froid sur les plats, tranches dorées (Laurenchet).
Édition originale très rare de cette biographie du roi Louis XII dédiée à François Ier à qui elle devait servir de manuel, établie par le prélat savoyard Claude de Seyssel (Aix-les-Bains vers 1450 - Turin 1520) conseiller et maître des requêtes de Louis XII, évêque de Marseille de 1511 à 1517, puis archevêque de Turin de 1517 à sa mort.« Conçu pour l'édification d'un "roy venant nouvellement à la couronne et non ayant encores la connaissance entière d'icelle Monarchie, laquelle ne se peut voir que par longue pratique", ce traité à dessein non prolixe se veut solidement ancré dans la réalité. Il dresse un état des lieux des forces et des faiblesses du royaume, institutionnelles et sociales, ne se prête aux considérations théoriques, historiques et morales qu'eu égard aux caractères originaux d'une France devant être maintenue au premier rang des États de la Chrétienté. Il est en quelque sorte le testament d'un homme bien en mesure par son immense culture et sa grande expérience des affaires publiques de fournir au nouveau souverain et à son entourage une doctrine essentiellement nationale et concrète de l'action politique, intérieure et extérieure. Son succès marqué par les rééditions, les traductions en latin et en allemand résulte en bonne part de cette approche pragmatique. Tandis que la première partie établit la supériorité de la monarchie héréditaire sur les autres régimes, celle de la France en particulier, les quatre autres "montrent comme et par quels moyens la Monarchie de France peut se conserver et accroître. Plus que ses analyses de la force du royaume de la manière de vivre avec les princes et les peuples étrangers de la forme et manière de conquérir états et pays qui font l'objet des trois dernières parties, au demeurant bien plus brèves, ce sont les deux premières où s'illustrent avec force exemples celle des freins à la puissance "absolue" (la Religion, la Justice, la Police) qui ont fait la grande fortune du livre, française et européenne. » (J. Krynen, Dictionnaire historique des juristes français XIIe-XXe siècle, p. 712).Impression en caractères gothiques « attribuable aux presses de Frédéric d'Egmont » selon Brigitte Moreau (Inventaire, II, 1519, n°2202), illustrée au titre d'un grand bois des armes de François Ier avec son chiffre répété et deux salamandres (90 x 115 mm) et un grand bois de style lyonnais (148 x 108 mm) en regard du titre de départ qui représente le roi Louis XII entouré de son conseil (note manuscrite ancienne "françois I" partiellement biffée sur la gravure). Colophon : Imprimée à Paris pour Regnault Chauldiere, libraire demourant en la rue sainct Jacques a lenseigne de l'homme sauvaige. Et fut achevé de imprimer le XXI jour de juillet lan mil cinq cens dix neuf. Avec le privilege du roy. Au verso du titre est le privilège accordé par le roi, pour trois ans à Regnault Chauldière, le 3 mai 1519 ; les sept autres feuillets liminaires contiennent le prologue et la table. Provenance : abbaye Saint-Bénigne de Dijon (ex-libris manuscrit sur le titre Benigni Divionensis 1772).Bel exemplaire en maroquin vert établi par Laurenchet.Brunet, V, 330 ; Hauser, 370 ; Adams, V, 1033 ; Bechtel, S-108 ; Brun, Livre illustré, p. 293 ; Rothschild, 2710.
A Paris, Chez les directeurs de l’Imprimeris du Cercle social, an 4è de la liberté, [1795]. In-8 de (4)-232 pp.Lettre à un Ami, ou Considérations politiques, philosophiques et religieuses sur la Révolution française. Suivies du Précis d'une conférence publique entre un Élève des Écoles Normales et le Professeur Garat. A Paris, chez Louvet, Migneret, an III [1794-1795]. In-8 de (4)-83 pp.Ensemble 1 vol. in-8, chagrin bleu, dos orné à nerfs, encadrement à froid et doré sur les plats, chiffre couronné au centre du premier plat, dentelle intérieure, guillochis dorés sur les coupes, tranches dorées (relié vers 1830).
Édition originale du Nouvel homme. Élève de Martinès de Pasqually, puis plus tard, sensible la théorie de Jacob Boehme, Louis-Claude de Saint-Martin se consacra à rappeler aux hommes leur origine divine, afin de les inciter à suivre la voie de la réintégration. En effet, depuis la chute d'Adam, l'homme est comme emprisonné dans son enveloppe terrestre. Comment se libérer de cette condition et sortir de ce « viel homme » pour renaître en esprit dans un « nouvel homme »? L'homme, purifié, retrouvera alors sa véritable dimension.Édition originale de la Lettre à un ami. « Ce fut après sept années que Saint-Martin sur les instances d'un de ses amis, publia sa grande pensée sur la scène qui se passait dans le monde. Il regardait la Révolution française comme celle du genre humain, et comme une image en miniature du jugement dernier, mais où les choses devaient se passer successivement, à commencer par la France » (J.-B.-M. Gence, Notice biographique sur Louis-Claude de Saint- Martin).Bel exemplaire au monogramme D P sommé d’une couronne comtale au centre du plat supérieur. Quelques rousseurs.Caillet, 9780 ; Dorbon, 4315 ; Gaita (936 et 2082) « Ouvrage très rare ».
A Paris, chez Jérémie Périer, 1599. 2 parties en 1 vol. in-8 de (26)-228-180-(2) ff., portrait dépliant, vélin souple à recouvrement, lacets (reliure de l'époque).
Deuxième édition très augmentée. Le premier livre a paru anonymement en 1579 sous le titre de Recueil des antiquitez gauloises et françaises.« (Fauchet) se montre le précurseur des historiens de l'âge romantique. Mais il leur est bien supérieur par l'information, le scrupule. Enfin il ne cesse pas quant à lui d'être animé d'un très fort sentiment national, qui est sa marque propre, encore qu'il partage ce sentiment avec son contemporain Pasquier » (Dictionnaire des Lettres Françaises). Exemplaire provenant de la bibliothèque de la famille Prunier de Saint-André avec la devise Turris Mea Deus (ex-libris armorié partiellement arraché).Bel exemplaire, très pur, complet du portrait de Claude Fauchet gravé par Thomas de Leu.
Paris, Pierre Bertault, 1605. In-8 de 108 ff., vélin souple, dos lisse, titre manuscrit sur le dos (reliure de l'époque).
Édition originale de premier tirage dédiée à Monsieur de Villeroy. Colophon : A Paris, par Sébastien et Simon Aubray imprimeurs demeurant rue d'Escosse près la Prudence. 1605.Les Cantiques spirituels, les Quatrains et les Poèmes annoncés dans le titre ont été publiés séparément la même année chez le même imprimeur puis rassemblés à la suite de la deuxième édition des Oraisons imprimée sans colophon avec une pagination différente (124 ff.) « C'est dans l'éloquence de la chaire qu'éclate la supériorité de Claude de Morenne » (A. Castan). Prédicateur du roi et curé de Saint-Merry à Paris au temps de la Ligue, Claude de Morenne fut récompensé de sa fidélité à Henri IV par l'évêché de Séez en 1601 où il mourut en 1606.De la bibliothèque de G. Vanel, avec son ex-libris. Annotation et ex-libris à l'encre du temps sur le titre.Brunet, III, 1900 pour les Poèmes ; A. Castan, Notice pour le Bulletin du Bibliophile (année 1853) ; Romeo Arbour, L'Ère baroque en France Répertoire, IV, Supplément, 4320.
L.S., Paris, 1er février 1951, œp in-4. Il répond au journaliste André Calas qu'il a pour principe de ne jamais accepter d'interviews sur son père François Mauriac et sa mère. On joint deux copies de courriers envoyés par Calas, l'un avant cette lettre réclamant une réponse de Claude Mauriac, l'autre à François Mauriac dans laquelle il déforme la réponse de Claude, le disant « débordé de travail » et il lui demande si un autre de ses enfants pourrait répondre. Calas est alors en train de faire des interviews d'enfants d'écrivains (Valéry, Péguy, Gide, Claudel, Colette, etc.) Les trois lettres sont déchirées en haut à gauche, en marge.
A Paris, chez Despilly et Saugrain, 1768. In/12 reliure plein veau du temps, do s nerfs, à caissons dorés et pièce de titre bordeaux, tranches rouges, 16 f., 2 f. n.p., 616 p. Plat supérieur abîmé (usures et “grignotage" sur un coin).
LlVONNIÈRE (Claude POCQUET DE) , jurisconsulte français, né à Angers en 1652, mort en 1726. Il interrompit ses études de droit pour suivre pendant quelque temps la carrière des armes, puis revint à la jurisprudence, devint avocat à Paris, et retourna, dans sa ville natale, où il fut conseiller au présidial, professeur de droit (1689), recteur de l'université , directeur et secrétaire perpétuel de l'Académie des belles-lettres. Livonnière était un des juristes les plus instruits de son temps.