Paris, Buisson, Paris, Buisson1813 ; in-8, demi-chagrin brun, dos à nerfs orné de filets dorés, tête dorée. (Reliure du XIXe) 2 ff., 387 pp., sans le portraitÉDITION ORIGINALE EN FRANÇAIS. La traduction est de J.F. Dauxion-Lavaisse.Ces mémoires firent grand bruit en Angleterre. Ils concernent Fréderick, duc d’York, second fils du roi Georges III, qui fut l’objet d’un grand scandale avec procès public en 1809. York avait fait carrière dans les armes comme commandant en chef de l’Armée anglaise. Il fut victorieux dans bien des batailles avant de capituler sur le Zyp. En 1809, l’administration de la guerre, livrée depuis longtemps à un système de corruption organisé par sa maîtresse, mistress Clarke, fut sévèrement condamnée par la Chambre des communes et le duc d’York dut démissionner. Son innocence fut cependant reconnue par une partie du Parlement et York fut réinstallé dans ses fonctions en 1811. Débauché, souvent saisi par les créanciers, peu aimé de ses soldats, il fut populaire pour ses opinions anti-catholiques. Les mémoires de la Clarke sont un réquisitoire par une persécutée “éprise de justice et de vérité.”