13,4 x 20,2 Paris 1864 Monsieur et cher député, Je m'intéresse particulièrement à un jeune officier qui s'est distingué pendant la guerre de Crimée et pendant celle d'Italie. Il était dans les zouaves alors. Il est d'une bravoure à toute épreuve. A vingt-trois ans il recevait la croix d'honneur. Il est d'une nature ardente et infatigable. Ce sont des hommes pareils qu'il faut pour donner l'esprit militaire à une armée nouvelle. J'estime que ce serait dans l'armée de l'Empereur Maximilien une acquisition précieuse. Je vous serais reconnaissant si vous vouliez prendre la peine de le proposer. C'est la vivacité de son tempérament qui lui avait suscité une affaire à la suite de laquelle il avait été question de le mettre à la réforme. Mais l'Empereur, frappé de ce qui lui fut rapporté de sa bravoure et prenant en considération que dans ce qui lui était reproché, il n'y avait rien de contraire à l'honneur, annula la décision qui l'aurait réformé. Le lieutenant Arnal [?] a autant d'honneur que de bravoure. C'est un de ces hommes dans lesquels le repos n'est pas fait. Il y aurait, au Mexique, lieu d'utiliser sa sève, soit contre les bandits, soit contre les indiens dévastateurs du Nord. Les uns et les autres trouveraient en lui un adversaire formidable. Veuillez croire, Monsieur et cher député, à mes sentiments dévoués. [Signature] Michel Chevalier, membre de l'Institut, Sénateur. Ci-joint l'état de service du sous-lieutenant Arnal (Jean-Pierre). J'ajoute qu'il est bel homme et qu'il a une physionomie qui prévient en sa faveur." Polytechnicien et d'abord saint-simonien dans les années 1830, Michel Chevalier a été un ardent défenseur du libre-échange sous le Second-Empire et un conseiller politique et économique écouté auprès de Napoléon III. Il a été l'artisan des traités de commerce de 1860. Charles Corta (1805-1870) a été un député landais bonapartiste, proche de Napoléon III. Membre de la commission du Budget au Corps législatif, il a été envoyé en 1864, dans le cadre de l'expédition du Mexique, en mission à Mexico comme expert financier auprès de l'Empereur Maximilien, afin de contribuer à l'organisation du gouvernement mexicain et au développement de la présence française. Il revint en France en septembre 1864 et participa en novembre 1864 à Compiègne à une conférence sur la situation mexicaine qui réunissait Napoléon III, le roi des Belges et le ministre des finances Achille Fould. Michel Chevalier habitait au 27 avenue de l'Impératrice, l'actuelle avenue Foch à Paris.Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Michel Chevalier (1806-1879), économiste, homme politique. L.A.S., 31 mars 1878, 1p in-8. A Arthur Mangin. Il lui envoie le petit rapport qui à fait à l'Académie des Sciences morales et politiques sur Henri Dameth (1812-1884), disciple de Fourier, enseignant d'économie politique. Mangin peut le raccourcir s'il le trouve trop long mais Chevalier ne veut pas qu'il le modifie. Le manuscrit doit ensuite être envoyé à M. Vergé. [299-2]
Michel Chevalier (1806-1879), économiste, homme politique. L.A.S., 11 avril 1878, 2p in-8. A Arthur Mangin. Lettre de reproches à Mangin qui n'a pas utilisé son manuscrit pour le compte-rendu de la séance du 31 mars et qui n'a pas renvoyé le manuscrit à M. Vergé comme Chevalier lui a demandé. [299-2]
Michel Chevalier (1806-1879), économiste, homme politique. P.A., [10 mai 1873], 1p in-8 oblong. Note autographe : « Présentation du travail de M. Jules Delarbre, conseiller d'Etat, Directeur de la comptabilité général de la marne - sur l'organisation du conseil d'Etat ». Provient des papiers d'Arthur Mangin, probablement utilisé par ce dernier lors de la rédaction d'un compte-rendu de l'Académie des Sciences morales et politiques. [299-2]
Michel Chevalier (1806-1879), économiste, homme politique. L.A.S., 6 mars 1877, 1p in-8. A Arthur Mangin. Il envoie la carte actuelle de M. Broch, qui a été conseiller d'Etat et ministre de la Marine. Il doit s'agir du norvégien Ole Jacob Broch (1818-1889). [299-2]
Michel Chevalier (1806-1879), économiste, homme politique. L.A.S., 29 avril 1877, 2p in-8. A Arthur Mangin. Lettre de critiques car Mangin a changé des mots d'un article sur les mines. « Cela s'appelle des corrections à rebours ». [299-2]
Michel Chevalier (1806-1879), économiste, homme politique. L.A.S., 19 novembre 1877, 1pœ in-8. A Arthur Mangin. Il lui réclame « une réclamation pour papier timbré au préfet de la Seine » et « un numéro de la Gazette des tribunaux » que Mangin devait lui renvoyer. [299-2]
Michel Chevalier (1806-1879), économiste, homme politique. L.A.S., Paris, 29 juillet 1855, 2p in-4. Au directeur des Douanes, Théodore Gréterin (1794-1861). Il lui demande d'intervenir dans une affaire particulière dans laquelle un « petit moulin » est surtaxé. Joli courrier, peu commun. [297]