15,5 x 20,5 "Voici, Mon cher et respectable ami, l'opuscule que je vous ai lu hier. Je n'ai pu vous l'envoyer plutôt. Mon copiste n'étant venu chez moi que fort tard. La pièce est copiée avec exactitude et netteté. S'il y a un moyen de la faire tenir aujourd'hui à M. de Menneval, je pense qu'il ne faudrait pas remettre à demain pour ces bagatelles, on ne saurait aller trop vite. Du reste je m'en repose entièrement sur votre amitié. Je n'ai pas besoin de vous renouveler le témoignage de mon inaltérable attachement. Milles respects à Madame." [Signature] J.M. Chénier. Marie-Joseph Chénier, frère du poète André Chénier guillotiné en 1794, a été un auteur de théâtre très en vogue sous la Révolution. Il est aussi l'auteur du "Chant du départ". Membre du Club des Jacobins, puis de la Convention, il mena également une carrière politique sous le Consulat et l'Empire. Charles Palissot de Montenoy (1730-1814) a joué un rôle de mentor littéraire dans la carrière de Chénier. Rallié à Bonaparte dès le Consulat, il a été nommé en 1803 bibliothécaire et administrateur de la Bibliothèque Mazarine, qui avait vu son fond considérablement augmentée à la suite des saisies révolutionnaires. La mention du jeune Menneval (1778-1850) est à noter. Il a bénéficié lui aussi des relations de Palissot. Mais c'est surtout en 1809 le secrétaire et le plus proche collaborateur de Napoléon. Faut-il voir dans l'opuscule qu'évoque Chénier, son texte "Hommage à une belle action ?", envoyé pour Napoléon par l'intermédiaire de Menneval ? Pliures marquées et légères rousseurs, bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Paris, Chez Maradan, (Imprimerie de Fain), 1816, in-8°, XXX + 392 p., qqs rousseurs, ancien cachet de bibliothèque sur titre ‘Société genevoise des amis de l’instruction’, reliure en demi-cuir, dos passé, charnière fendue, tranches jaspées.
La première édition de cet ouvrage, dans lequel le frère d'André Chénier défend les principes classiques, parut en 1808. Bien vite, cette oeuvre tomba en désuétude avec le romantisme.
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A PARIS. CHEZ DABIN, LIBRAIRE. AN X. - 1802. IN-8 (13 X 19,5 X 1 CENTIMETRES ENVIRON) DE 32 PAGES, RELIURE POSTERIEURE A LA BRADEL 1/2 PERCALINE VIOLINE, TITRE DORE SUR DOS LISSE. SECONDE EDITION PARUE LA MEME ANNEE QUE L'EDITION ORIGINALE. "L'AUTEUR S'EST CACHE SOUS LE NOM DE L'ABBE MAUDUIT, DANS LA LETTRE A L'EDITEUR PLACEE EN TETE DE CET ECRIT". (BARBIER. III. 308 - QUERARD. SUPERCHERIES. II. 1077). FEUILLET DE TITRE PROPREMENT DECOUPE DANS LES ANGLES EXTERIEURS, SANS MANQUE DE TEXTE, SINON BON EXEMPLAIRE.
Paris, Dabin, an X, 1802 ; in-8, demi-veau glacé fauve, dos à nerfs décoré de filets et pointillés dorés, pièce de titre rouge (reliure légèrement postérieure); 60 pp.
Quatrième édition en partie originale. Au feuillet 2, Lettre de M. l’abbé Mauduit, à l’éditeur : l’abbé Mauduit est le pseudonyme de Chénier. Les quatre éditions connues, ont paru en une année à peine ; la première et la seconde en 32 pages et avec le titre : “Les Miracles ou la grâce de Dieu” ; les 3e et 4e éditions “ou la Grâce de Dieu” a disparu, à la place il y a le “Maître Italien”, les deux lettres de l’abbé Mauduit et 60 pages en tout. Très bel exemplaire.
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