Lyon, Imprimerie de Louis Perrin, 1861 ; in-4° oblong (270 x 360 mm), demie-percaline vert-foncé à coins, dos lisse à faux nerfs dorés, fleurons et titre dorés (reliure de l’époque) ; [3] ff. (Faux-titre, Titre illustré gravé par I. Séon, dédicace à Auguste Caristie), 15 planches gravées par Dubouchet (9), I. Séon (5) et Thomassin (1), comportant chacune une serpente légendée d’un feuillet ; [1] f. de Table.
Edition originale, envoi autographe signé “A Mademoiselle Magdelaine Jullien. Hommage respectueux. A. Chenavard”. Cet album relativement rare commence par le portrait de l’auteur, dessiné par Ingres, alors à Rome, en 1818 et reproduit en fac-similé ; ensuite viennent les vues du Lac Majeur, prise d’Arona ; de la chapelle dans l’église St Marc à Venise ; de la fontaine Pauline à Rome ; de l’émissaire du lac d’Albano ; de l’intérieur du monastère du Mont-Cassin ; de l’intérieur de l’abbaye du Mont-Cassin ; de Minturne (aujourd’hui Trajetto) ; de la loge des notables à Sessa ; du couvent des Camaldules, à Naples ; de Pizzo; du phare de Palerme ; de la villa Philipini, à Palerme ; d’une vue prise à Agrigente ; de Messine; du détroit de Messine ; de Pola en Istrie.Né et mort à Lyon, Antoine Chenavard débute chez l’architecte Durand ; très enthousiaste, il monte à Paris et “devient l’élève de Barthélémy Vignon, architecte du prince Murat et de la famille Bonaparte, entre à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris où il obtient deux médailles en 1814 et 1815. Il se rend ensuite en Italie [...], puis revient se fixer à Lyon où lui échoient, en 1819, deux postes d’importance: celui d’architecte du département du Rhône, qu’il occupera jusqu’en juillet 1850 et celui d’architecte des diocèses de Lyon et de Belley (Ain), -seulement pour la cathédrale-, qu’il conservera jusqu’en janvier 1861.” (Gérard Corneloup: Dictionnaire historique de Lyon). Sa carrière était bien lancée ! Petits frottements sans gravité, discrète restauration aux mors ; bel exemplaire, bien frais.
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