[ Chez l'Auteur] - CHEMIN, J. B. ; [ CHEMIN-DUPONTES, Jean-Baptiste ]
Reference : 64258
(1798)
1 vol. in-18 cartonnage d'époque plein vélin moucheté, Manuel des Théophilanthropes ou Adorateurs de Dieu et amis des hommes, Contenant l'exposition de leurs dogmes, de leur morale et de leurs pratiques religieuses avec une instruction sur l'organisation et la célébration du culte, troisième édition, Chez l'Auteur, Paris, An VI, 53 pp. [ Suivi de : ] Instruction élémentaire sur la morale religieuse, par demandes et par réponses, nouvelle édition, Chez l'Auteur, Paris, An VI, 35 pp. [ Suivi de : ] Rituel des Théophilanthropes, Contenant l'ordre de leurs différens exercices, et le Recueil des antiques, Hymnes et Odes adoptés dans les différens temples, tant de Paris que des départemens, Chez l'éditeur, Paris, An VI, 96-2 pp. [ n° XIV Hymne de l'Automne], 8 pp. [n° XV Hymne de l'Hiver, XXIV, Fête de la Fondation de la République, XXXI Hymne d'Actions de Grâce), pp. 101-108 [ Table des matières du Rituel ], pp. 7-8 [ Hymne XXVIII Fête de la Liberté ]
Rare réunion de 3 ouvrages de Jean-Baptiste Chemin. Nos éditions du premier et du dernier titre ne sont pas connues de Tourneux. On remarquera la pagination très particulière du dernier titre, qui reprend pour les 96 premières pages les versions connues (sans les airs notés) mais adjoint les hymnes manquantes, insère l'Hymne de la liberté sous une pagination singulière (7-8 pour 97-98) et pagine correctement la table des matières (101-108 au lieu de [93]-100). Un recueil composite un peu semblable est sommairement décrit par Caillet sous le numéro 2313. Jean-Baptiste Chemin est l'un des fondateurs du culte théophilanthropique. La théophilanthropie connut son éphémère heure de gloire sous le Directoire, grâce à l'appui de La Revellière-Lépeaux, qui entendait ainsi remplacer le catholicisme, et accorda à leurs sectateurs la jouissance "de la plupart des églises de Paris, où ils furent libres d tenir leurs réunions. Ce fut l'apogée de la religion nouvelle. Notre-Dame devint ou plutôt resta le temple de la Raison, nom que lui avait donné la Commune ; Saint-Etienne-du-Mont le temple de la Piété filiale ; Saint-Eustache, le temple de l'Agriculture ; Saint-Gervais le temple de la Jeunesse ; Saint-Jacques-du-Haut-Pas le temple de la bienfaisance" etc. etc. (Larousse, GDU, XV, 88 ; Tourneux, 16040a pour "l'Instruction élémentaire"). Etat très satisfaisant (reliure un peu frottée avec petites usures, le dernier feuillet avec l'hymne 28 est volant, bon état par ailleurs).
[ Chez l'éditeur] - CHEMIN, J. B. ; [ CHEMIN-DUPONTES, Jean-Baptiste ]
Reference : 49083
(1797)
Ouvrage dédié aux familles vertueuses, et à toutes les institutions qui ont pour objet l'enseignement de la morale, 1 vol. in-12 reliure demi-veau caramel, Chez l'éditeur, Paris, An VI [ 1797 ou 1798 ], X-384 pp.
Rare exemplaire de l'édition originale. Jean-Baptiste Chemin est l'un des fondateurs du culte théophilanthropique. Etat très satisfaisant (fentes aux mors en tête, annotations en garde, bon état par ailleurs). La théophilanthropie connut son éphémère heure de gloire sous le Directoire, grâce à l'appui de La Revellière-Lépeaux, qui entendait ainsi remplacer le catholicisme, et accorda à leurs sectateurs la jouissance "de la plupart des églises de Paris, où ils furent libres d tenir leurs réunions. Ce fut l'apogée de la religion nouvelle. Notre-Dame devint ou plutôt resta le temple de la Raison, nom que lui avait donné la Commune ; Saint-Etienne-du-Mont le temple de la Piété filiale ; Saint-Eustache, le temple de l'Agriculture ; Saint-Gervais le temple de la Jeunesse ; Saint-Jacques-du-Haut-Pas le temple de la bienfaisance" etc. etc. (Larousse, GDU, XV, 88);
1798-99 A Paris, chez lauteur, rue de la Harpe, no 307, près celle du Foin, [de lImprimerie rue des droits de lhomme], an VII [1798-1799]. In-12° de [24]+264 pages+24 pages de musique, fronstipice gravé dépliant (et aquarellé) représentant un «professeur du culte de la religion naturelle». Pages 187/188 manquantes et remplacées par un feuillet blanc. (Relié avec): Morale des sages de tous les pays et de tous les siècles, ou collection épurée des moralistes anciens et modernes; Par J. B. Chemin. Ouvrage dédié aux familles vertueuses, et à toutes les institutions qui ont pour objet lenseignement de la morale. Seconde édition. A Paris, chez lauteur, Pont Michel, au coin de la rue Louis, an VII. In-12° de 360 pages. Le tout en un volume in-12° (110 x 173 mm) en demi-reliure moderne à lancienne en vesu brun, dos à nerfs orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches mouchetées.
Complet corpus de doctrine de la «religion» théophilanthropique par son fondateur, Jean-Baptiste Chemin-Dupontès (ca 1760 ca 1852). Le premier volume est consacré aux bases de cette religion et à lexercice de son culte; le second offre tout ce que les philosophes et les religions anciennes et modernes peuvent fournir de notions morales à ses sectateurs. De plus en plus anti-catholique la théophilanthropie finit par être interdite sous le Consulat, et disparut.
Paris. Bureau de l'Abeille politique et du Courier de la Librairie. An V - 1797. 1 volume petit in-12, demi-maroquin rouge XIXème à coins, dos à nerfs orné. 60 pp.
Seconde édition. Ce manifeste rassemble les dogmes de la Théophilanthropie, ses trois articles de morale et les divers rites et cultes de cette nouvelle religion dite naturelle, fondée à la fin du XVIIIe siècle : « Adorez Dieu, chérissez vos semblables, rendez-vous utiles à la Patrie ».Libraire parisien et révolutionnaire modéré, Jean-Baptiste Chemin-Dupontès (1760-1852) fut le créateur de la Théophilanthropie, qu'il abandonna dès le début du XIXème siècle pour la franc-maçonnerie.Quelques rousseurs. Barbier III, 45.
In-16, broché, couverture papier coquille moderne, 54 p., qqs rouss. Paris, au bureau des ouvrages de la théophilanthropie, rue de La Harpe, n°307, an VI-1798.
Le recueil "canonique" de la liturgie théophilanthropique, culte révolutionnaire de l'Être suprême, par son fondateur, l'imprimeur libraire Jean-Baptiste Chemin-Dupontès (1760-1852).L'officiant, vêtu d'abord d'une robe blanche, puis plus tard d'un costume tricolore, prononçait un discours sur l'existence de Dieu, sur l'immortalité de l'âme, ou bien développait une idée morale. Puis on chantait des hymnes...(Tourneux, 16043b. Martin & Walter, 'Anonymes', 15184. Inconnu à Dorbon et à Caillet).Sans les 4 planches de musique.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
A Paris, Au Bureau des ouvrages de la Théophilantropie, 1797-1798. 2 tomes en 1 vol. petit in-12 de 214 et 180 pp., maroquin rouge, dos lisse orné, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
2 volumes de l'Année Religieuse des Théophilantropes publiés la même année par Jean-Baptiste Chemin-Dupontès (1760 -1852), l'un de ses principaux fondateurs en compagnie de Haüy, le père du minéralogiste. Secte déiste et morale soutenue par certains représentant du Directoire, comme La Révellière-Lépeaux qui lui fit obtenir la jouissance des principales églises parisiennes, la théophilanthropie s'inspire du déisme de Voltaire et de Rousseau, et par certains aspects du culte de l'Etre suprême. Tourneux III, 16041.
Paris, chez l'éditeur, an VII (1799) in-18, 107 pp., avec 21 planches de musique notée en dépliant hors texte, broché sous couverture d'attente de papier rose. Des mouillures claires, couverture défraîchie.
Très rare, surtout avec les planches de musique notée. Succédant au culte de l'être suprême, mélange étrange de plusieurs religions et d'origine franc-maçonne, la théophilanthropie fut un essai pour trouver une religion de substitution au christianisme. La secte fut soutenue par le Directoire notamment en la personne de La Revellière-Lépeaux qui tentera vainement d'en imposer l'expansion en attribuant plusieurs églises à son culte. Se fondant sur la décade (semaine républicaine de 10 jours), le rituel austère et panthéiste se composait de lectures à hautes voix de textes édifiants et moralisateurs, d'hymnes chantés en choeur, de sermon exaltant le civisme des concitoyens... Jugée trop proche des Jacobins, Napoléon interdira la secte en 1801.Martin & Walter, 7206. Tourneux, III, 16042a. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Chez L'AUTEUR ? rue de la Harpe, N.o 307. 4 Il près celle du Foin.
In-8 pl. basane, 360 pp., dos lisse, complet de son frontispice réhaussé. Charnières fatiguées, sinon magnifique état.
MANUEL DES THÉOPHILANTHROPES ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant l'exposition de leurs dogmes, de leur morale et de leurs pratiques religieuses, avec une instruction sur l'organisation et la célébration du culte. Chemin Dupontes Jean Baptiste vol relié plein cuir époque, accrocs et usure, 130x90, solidement relié, nombreuses planches dépliantes musicales ( rare) Paris, Chez l'auteur, rue de la Harpe, VI ( 1798)
Jean-Baptiste CHEMIN-DUPONTES. Année religieuse des Théophilantropes, ou adorateurs de Dieu et amis des hommes ; Recueil de discours et extraits sur la religion et la morale universelles, pour être lus pendant le cours de l'année, soit dans les temples publics, soit dans les familles. Publié par l'auteur du Manuel des Théophilantropes. 1797, Au Bureau des ouvrages de la Théophilantropie, Paris. 2 tomes en 1 vol. in-16 relié de 214 et 180 pages. Reliure demi basane, dos lisse orné de filets, titre et tomaison, frappés à l'or fin. Fleurons estampés à froid. Bon état, interieur avec rousseurs. Ex-libris armoirié polychrome et doré de la bibliothèque d'Octave Borelli-Bey (1849-1911), avocat international puis chef du contentieux au ministère des Finances. Il fit une grande partie de sa carrière en Egypte où il devient un spécialiste de la législation égyptienne. Il est alors propriétaire du journal le "Bosphore Egyptien" et est nommé Bey. Durant vingt ans, il est l'un des personnages européens les plus influents en Egypte. 2 tomes de l'Année Religieuse des Théophilantropes publiés la même année par Jean-Baptiste Chemin-Dupontès (1760 -1852), l'un de ses principaux fondateurs en compagnie de Haüy, le père du minéralogiste. Secte déiste et morale soutenue par certains représentant du Directoire, comme La Révellière-Lépeaux qui lui fit obtenir la jouissance des principales églises parisiennes, la théophilanthropie s'inspire du déisme de Voltaire et de Rousseau, et par certains aspects du culte de l'Etre suprême. Tourneux III, 16041. Bon