A Paris, Noël Pissot, 1725. In-12 de (8)-126-(6) pp., veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, armes sur les plats, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale posthume publiée par Jacques Morabin qui signe l'avertissement, illustrée de 7 planches gravées hors-texte.« Bien que le Dialogue sur la musique des Anciens soit le seul de ses ouvrages à avoir survécu, l'abbé de Châteauneuf a vu son nom passer à la postérité à la fois en raison de son amitié pour Ninon de Lenclos et pour avoir tenu sur les fonts François-Marie Arouet, le futur Voltaire. Publié de manière posthume en 1725, ce texte délicieux se fonde sur un événement réel : le voyage en France, de Pantaléon Hebenstreit (1668-1750). Le virtuose et compositeur allemand s'était produit à la cour mais aussi chez Ninon devant « une compagnie nombreuse ». Il avait fait entendre un instrument dont il était l'inventeur et qui, sous le conseil de Louis XIV, porte toujours son nom de Pantaléon : « C'était une sorte de tympanum, mais ce qu'on y remarquait de plus singulier (parce qu'on l'avait inutilement tenté jusqu'ici, c'est qu'au lieu des chordes de Clavessin (qui se sentent toujours de leur matière) c'étaient des chordes de luth ».En savant mondain qui fuit la pédanterie, Châteauneuf convoque l'ensemble des textes relatifs à la musique, tant antiques, bibliques que modernes, mais sans pour autant en étaler les sources. La forme choisie n'est pas celle du traité ou de la dissertation, mais celle d'un dialogue qui reproduit l'habile artifice du prologue du Banquet de Platon ». Un narrateur très discret décrit le cadre dans lequel se déroule une conversation, arbitrée par Leontium-Ninon, entre Theagène qui voue à l'Antiquité « une admiration qui tenait du culte » et son démon, Callimaque, qui se réservait la liberté de passer du moins en apparence dans le parti opposé, selon les Compagnies où il se rencontrait ». (Manuel Couvreur et Thierry Favier, Le Plaisir musical en France au XVIIe siècle 2006, p. 91).Bel exemplaire aux armes d'Alexandre de la Rochefoucauld, duc de la Roche-Guyon, marquis de Liancourt (1690-1762), avec cachet sur le titre.Olivier-Hermal-Roton, pl. 710 ; Fétis, I, 255.
Paris Martinet [Imprimerie de Guiraudet] 1827 in-8 dérelié
2 ff.n.ch., 67 pp.Proche de Villermé, l'économiste et démographe Benoiston de Châteauneuf (1776-1856) suggère l'adoption pour la France des dispositions très utilisées par la Grande-Bretagne et qui permettaient de se débarrasser des condamnés de droit commun en les déportant outre-mer pour le peuplement et le développement des colonies. Le procédé ne sera utilisé - et sporadiquement - que pour l'Algérie
Fernand nathan. 1976. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Déchirures. Environ 100 pages. Certaines pages ont été partiellement découpées.. . . . Classification Dewey : 598-Ornithologie
Classification Dewey : 598-Ornithologie
1834, Imprimerie Royale, Paris. In-4, reliure d'attente, plats cartonnés, 205pp suivies de tableaux statistiques et de cartes concernant chaque arrondissement et chaque commune rural. Exemplaire bien complet de toutes ses planches (51 cartes). Intérieur bon. Carte 49 brunie, sûrement une planche provenant d'un autre exemplaire puis montée sur onglet (trace de découpe sur ce qui devait être la planche 49 initiale). Cachet humide ex-libris sur page de titre. Charmant exemplaire de ce rare et éminent ouvrage.
Le premier rapport circonstancié de la marche du choléra dans Paris, "dont le premier cas de choléra est attesté le 26 mars 1832. La violence de la maladie et sa méconnaissance sur le plan médical, vont profondément traumatiser les Français" (source Bibliothèque Mazarine). Ce rapport étudie la propagation dans chacun des 48 quartiers, les populations touchées, l'intensité des contaminations, le nombre de décès. Une riche étude statistique, nécessaire et magistralement menée par un comité de savants nommés dès la fin de l'épidémie par les préfets de Seine et de Police. Cartographie soignée et éclairée par un texte précis et fiable.