« L’édition didactique des Essais de Montaigne » (Sainte-Beuve), imprimée à Bordeaux en 1601. Exemplaire immense de marges (hauteur 161 mm contre 156 mm pour l’exemplaire Jacques Guérin et 151 mm pour l’exemplaire Lindeboom), en élégante reliure ancienne. Bourdeaus, Simon Millanges, 1601.In-8 de (10) ff., 772 pp. et (4) ff. de table et d’errata. Plein veau blond, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs, tranches dorées. Reliure parisienne du XVIIIe siècle. 161 x 100 mm.
Edition originale « De La Sagesse », l’œuvre majeure de Pierre Charron (1541-1603), « cette édition didactique des Essais de Montaigne » selon le mot de Sainte-Beuve qui a fait fortune. Tchemerzine, II, p. 253. « ‘De la Sagesse’ prolonge ‘Les Essais’ de Montaigne dont Charron avait été le disciple et l’héritier. » Les Trois livres de la Sagesse parurent à Bordeaux en 1601. Ils composent un vaste traité de philosophie morale. “Charron probably considered Montaigne's brilliant insights wasted in the disorder of the ‘Essays’ and hoped that the regular plan of his own ‘Wisdom’ would preserve them. Many readers felt this way; and for two thirds of century the two works were equally popular, with new editions appearing at the same good pace. Though his popularity may have cut down Montaigne's readership, it contributed considerably to the diffusion of his thought. But in so doing it altered its implications and context, making earnest conclusions out of Montaigne's paradoxes and conjectures. Gone is the grace and charm, the freedom of the self-portrait, the play with ideas. The result is abstract and didactic; even the thought, reduced and deformed, often loses its subtlety; “What do I know?” becomes “I know not”. Montaigne's distinction between religious belief and morality becomes a gulf in Charron. Meanwhile this common stress of theirs, suited to an age of religious atrocities, came to seem, in more peaceful times, a scandalous indifference. Even while Christian apologists were still using Montaigne’s fideistic arguments, Charron's ‘Wisdom’, four years after it appeared, was placed on the Index (1605). Soon its enemies extended their attacks to the ‘Essays’, and in 1676 they were on the Index too". (Donald M. Frame, Montaigne). « Il est parfaitement exact que Charron a amplement profité de l’expérience de Montaigne. Il pensait d’ailleurs en avoir le droit puisque Montaigne lui-même l’avait fait son héritier. Mais Charron n’est pas qu’un compilateur : dans le premier livre de la ‘Sagesse’, il fait œuvre de penseur original, en tentant très objectivement de cerner en quelques traits la nature de l’homme et de définir les rapports entre le physique et le moral. Par son esprit clair et synthétique, il annonce déjà les moralistes du XVIIème siècle et tout particulièrement le traité les ‘Passions de l’âme’ de Descartes. Si, en effet, Charron pousse à leurs extrêmes conséquences les insinuations de Montaigne, son but est précis et défini : il veut faire de la raison l’auxiliaire de la foi, conduire la sagesse humaine jusqu’au point où on ne peut plus la dépasser que par la grâce ; il entend donner des raisons tout humaines de mener une vie chrétienne. » « La ‘Sagesse’ marque, au début du XVIIè siècle, un premier effort en vue de mettre de l’ordre dans les idées. Charron a eu les mêmes admirateurs et les mêmes adversaires que Montaigne, et la fortune de ‘La Sagesse’ ressemble assez à celle des ‘Essais’. Traduite en italien, en anglais, en allemand, elle a eu en France, 49 éditions de 1601 à 1672 » (M. Dreano). Poète avant de devenir philosophe, Charron est comme un précurseur de Bacon. Il avait fait graver sur sa maison la devise du scepticisme : je ne sais. Condamné par le parlement, l’université et les jésuites, le « De la Sagesse » est déjà cité en 1645 par Gabriel Naudé, parmi les livres les plus rares. L’exemplaire du célèbre bibliophile Jacques Guérin, mesurait 156 mm de hauteur (Tajan, 29 mars 1984, n°19) ; le bel exemplaire Lindeboom, 151 mm (1925, n°172). Le présent exemplaire, magnifique, mesure 161 mm. L’exemplaire Jacques Guérin fut adjugé 15 000 F en mars 1984 et revendu 29 000 F en mai 1986.
Exemplaire personnel de Florimond de Raymond (1540-1601), écrivain catholique, ami personnel de Montaigne et Charron, successeur de l’auteur des Essais au Parlement de Bordeaux, conservé dans sa toute première reliure en vélin à recouvrement de l’époque. A Bourdeaus, par S. Millanges, 1595.In-8 de (12) ff., 176 pp., (4) ff., 775 pp., (1) p. Vélin ivoire, cadre de filets dorés sur les plats, ovale feuillagé doré au centre, dos lisse orné. Reliure de l’époque.156 x 100 mm.
Édition originale définitive, la première citée par Brunet (I, 1809) et la première reconnue par l’auteur et portant son nom, revue et augmentée par Pierre Charron par rapport aux deux précédentes parues, l’une à Bordeaux en 1593 qui compte 450 pages de moins, l’autre à Paris en 1594 avec 457 pages de moins.Tchemerzine, II, 244 ; Index Aureliensis, 135, 769 : A. Cioranesco, Bibliographie de la littérature française du XVIe siècle (Paris, 1959), n° 6446 ; L. Desgraves, Bibliographie Bordelaise : Bibliographie des ouvrages imprimés à Bordeaux au XVIe siècle et par Simon Millanges (Baden-Baden, 1971), n° 162.Cette édition, la première citée par Brunet et Graesse (II, 123) est aux yeux des bibliographes la plus importante.Elle est dédicacée au Roi Henri IV (feuillet m2).Sa valeur, d’après Morgand, est identique voire supérieure à l’originale de 1593 (Tchemerzine, II, 244).Pierre Charron (1541-1603), fils d’un libraire parisien, fit la connaissance de Montaigne ; il « vescut fort familierement avec Messire Michel de Montaigne, chevalier de l’ordre du Roy. Le sieur de Montaigne l’aimoit d’une affection réciproque, et avant que mourir, par son testament, il luy permit de porter après son decez les pleines armes de sa noble famille, parce qu’il ne laissoit aucuns enfans masles ».Mais ce n’est pas encore l’influence de Montaigne qui apparait dans le premier traité de Charron, Les Trois Vérités, qui fut publié à Bordeaux en 1593 sous le pseudonyme de « Benoist Vaillant, Advocat de la Sainte Foi ».C’est un livre dogmatique qui réfute le Traité de l’Eglise ou Traité de la véritable religion chrétienne du chef huguenot Duplessis-Mornay : ces trois vérités sont un seul Dieu, une seule religion (la chrétienne), une seule Église (la catholique).Cette œuvre théologique rigoureuse, rationnelle, attira l’attention sur lui. L’évêque de Cahors, sans le connaître, autrement que par son livre, nomma Charron son vicaire général et chanoine théologal de son église.« On ne lit plus guère les œuvres proprement théologiques de Pierre Charron, et c’est grand dommage, car on éviterait les erreurs d’interprétation qu’on fait habituellement à propos de sa ‘Sagesse’ ».Exemplaire de Florimond de Raimond (1540-1601), l’écrivain catholique ami de Montaigne et de Charron, successeur de Montaigne au Parlement de Bordeaux. Florimond reprendra même des textes de Montaigne pour lutter contre les Protestants. Son parcours ne fut pas linéaire.« Issu d’une noble et ancienne famille, il alla faire ses études à Bordeaux, puis à Paris, où il s’adonna aux belles-lettres et au droit. Ayant suivi les leçons de Ramus et de Théodore de Béze, il ne tarda pas à se faire protestant ; mais il revint au catholicisme en 1566, époque où les jongleries d’une prétendue possédée frappèrent vivement son imagination. En 1572, Rémond devint conseiller au parlement de Bordeaux. Quelques temps après, il fut rançonné par des soldats protestants et, depuis lors, il attaqua dans ses écrits ses anciens coreligionnaires avec une violence extrême ».Il est l’auteur de nombreux ouvrages répertoriés par la bibliographie Fragonard, n° 1597 et suivants.Exemplaire avec l’ex-libris manuscrit « Flor. Raemondi » calligraphie sur le titre, conservé dans son élégant vélin ivoire décoré de l’époque.
La première œuvre de Pierre Charron, l’ami de Montaigne, conservée dans sa toute première reliure en vélin à recouvrement de l’époque. Imprimée «à Bourdeaus», comme les Essais. A Bourdeaus, par S. Millanges, 1595.In-8 de (12) ff., 176 pp., (4) ff., 775 pp., (1) p. Relié en plein vélin de l’époque à recouvrement, dos lisse orné du titre manuscrit. Reliure de l’époque. 159 x 100 mm.
Édition originale définitive, la première reconnue par l’auteur et portant son nom, revue et augmentée par Pierre Charron par rapport aux deux précédentes parues, l’une à Bordeaux en 1593 qui compte 450 pages de moins, l’autre à Paris en 1594 avec 457 pages de moins. Tchemerzine, II, 244. Cette édition, la première citée par Brunet (I, 1809) et Graesse (II, 123) est aux yeux des bibliographes la plus importante. Elle est dédicacée au Roi Henri IV (feuillet m2). Sa valeur, d’après Morgand, est identique voire supérieure à l’originale de 1593 (Tchemerzine, II, 244). Pierre Charron (1541-1603), fils d’un libraire parisien, fit la connaissance de Montaigne; il «vescut fort familierement avec Messire Michel de Montaigne, chevalier de l’ordre du Roy. Le sieur de Montaigne l’aimoit d’une affection réciproque, et avant que mourir, par son testament, il luy permit de porter après son decez les pleines armes de sa noble famille, parce qu’il ne laissoit aucuns enfans masles». Mais ce n’est pas encore l’influence de Montaigne qui apparait dans le premier traité de Charron, Les Trois Vérités, qui fut publié à Bordeaux en 1593 sous le pseudonyme de «Benoist Vaillant, Advocat de la Sainte Foi». C’est un livre dogmatique qui réfute le Traité de l’Eglise ou Traité de la véritable religion chrétienne du chef huguenot Duplessis-Mornay: ces trois vérités sont un seul Dieu, une seule religion (la chrétienne), une seule Eglise (la catholique). Cette œuvre théologique rigoureuse, rationnelle, attira l’attention sur lui. L’évêque de Cahors, sans le connaître, autrement que par son livre, nomma Charron son vicaire général et chanoine théologal de son église. «On ne lit plus guère les œuvres proprement théologiques de Pierre Charron, et c’est grand dommage, car on éviterait les erreurs d’interprétation qu’on fait habituellement à propos de sa ‘Sagesse’». Exemplaire conservé intact dans sa toute première reliure en vélin de l’époque à recouvrement, condition la plus enviable pour les éditions originales françaises du XVIe siècle.
CHARRON Ltd. - ( Constructeur d'automobiles ) - [ Automobiles Charron-Girardot-Voigt ] :
Reference : 47746
10. Paris, Soc. Anon. Charron, Usines et Bureaux à Puteaux (Seine), 1914 ( Octobre 1913), in-8°, format carré, 19,5 x 20 cm, (12) pp nn + (28 + 2 ) pp nn. Agrafé, couverture imprimée d'origine. Catalogue de vente des automobiles Charron, daté 13 October 1913 à la deuxième page et 1914 à la page de titre. Les six premières et les six dernières pages sont imprimées sur papier vergé de couleur beige. Les autres pages sont imprimées sur papier couché et contiennent des illustrations imprimées à deux ton. Il y a une page dépliante avec des ills. en couleurs. Il y a un encart avec une liste des prix supplémentaires. Bel exemplaire de ce catalogue avec seulement qq. tâches minimales autour des agrafes rouill. Les Entreprises Charron fûrent fondées en 1901 par les trois associés Fernand Charron , Léonce Girardot et Emile Voigt. Grace au fait qu'ils avaient déjà en 1902 un véhicule armé et blindé ils ont survécu la Première Guerre Mondiale avec les commandes de l'armée Française. La compagnie prit fin en 1932.
A Paris, chez la veufve Pierre Bertault, 1620. 3 parties in-8 de (20)-168-(16)-762 pp.CHARRON (Pierre). La Réplique de Maistre Jean Le Charron, sur la Response faite à la troisième Verité, cy devant imprimée à La Rochelle. A Paris, chez la veufve Pierre Bertault, 1620. In-8 de (14)-377-(15) pp. Les 2 titres reliés en 1 vol. in-8, vélin souple de l'époque.
Édition parisienne rassemblant les deux textes de Pierre Charron.« Contre ses nombreux adversaires [Charron] établit trois principes : que la religion est nécessaire, que le christianisme est révélé, que l'Église romaine est la véritable Église. C'est le dernier point surtout que Charron s'efforce de mettre en lumière. Il a publié son livre l'année même où la Réforme a perdu par l'abjuration de Henri IV, son protecteur le plus puissant et il s'est appliqué à réfuter le Traité de l'Église de Duplessis-Mornay » (M. Dreano).Très bon exemplaire. Très petites galeries de vers marginales.Tchemerzine-Scheler II, 246c, 248d.
Bordeaux, Simon Millanges, 1593. In-8 (94 x 61 mm),16 pp. n. ch., 533 pp., 3 pp. n. ch. Maroquin janséniste noir, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes et les coiffes, tranches dorées, dentelle intérieure (L. Bauser).
Edition originale. Important traité d’apologétique catholique, c’est le premier livre de Pierre Charron (1541-1603), théologien et philosophe parisien, disciple de Montaigne. Il séjourna comme théologal auprès de nombreux évêques du Sud-Ouest. En 1595 il fut élu député à l'assemblée du clergé qui devait se tenir à Paris en 1596. Cette première édition a paru anonymement chez Simon Millanges, l'imprimeur des Essais de Montaigne, comme Charron s'en explique dans l'avertissement de la deuxième édition: “L'an passé je mis au jour mon livre des Trois veritez, sans m'y nommer, me tenant couvert et caché, comme le bon Apelles derrière son ouvrage, pour entendre ce qu'en diroyent les passans, et amender sa besoigne selon qu'il en prendroit avis du jugement d'autrui”. Tout le tirage de cette édition fut écoulé en six mois. On a conservé un intéressant contrat liant Millanges et Charron pour une réédition de cet ouvrage en 1598 (G. Loirette, “Simon Millages ou la profession de maître Imprimeur en 1598”, Bulletin de la Société des bibliophiles de Guyenne, VI, 1936, 182). Un autre contrat entre eux, pour De la Sagesse en 1601, précise que l’imprimeur était tenu de donner à l’auteur 50 exemplaires moitié en blanc, moitié reliés, et 30 exemplaires de chaque réimpression (Dast de Boisville, Simon Millanges, imprimeur à Bordeaux de 1572 à 1623, 1896). Dans cet ouvrage, Charron établit trois principes pour lui irrévocables: que la religion est nécessaire, que le christianisme est révélé, et que l'Église romaine est la véritable Église. La troisième partie, très développée, est une réfutation du Traité de l’Eglise de Duplessis-Mornay. Celui-ci, en réponse, laissa publier une violente diatribe émanant du milieu protestant : le cœur des griefs concernait le premier plan à donner l'Ecriture Sainte, selon les protestants, tandis que Charron, catholique, préfère insister sur la prééminence des définitions des conciles (L. Desgraves, “Aspects des controverses entre catholiques et protestants dans le Sud-Ouest, entre 1580 et 1630”, Annales du Midi, 1964, pp. 153-187). Le XVIIe siècle se méfiera des ouvrages de Charron en tant que sectateur des sceptiques; Mersenne demandait de l’exclure comme particulièrement dangereux (L’Impiété des déistes, athées, 1624) tandis que des rationalistes comme Guy Patin l’incluait dans une liste de livres “capables de prendre le monde par le nez” au côté de Rabelais, Montaigne, Bodin et Lipse (lettre du 27 mars 1665 à M. de Salins de Beaune). L’édition, extrêmement recherchée, a été collectionnée par les plus grands amateurs. Elle figurait dans les collections Bouhier (armes Chartraine de Bourbonne à la BM de Troyes), Mac-Carthy Reagh (Cat. 1815, I, n°839, en vélin), Pixerécourt (Cat. 1838, n° 2268, en vélin). L’exemplaire de Gilbert de Botton a été légué à Cambridge, UB. Bel exemplaire en maroquin de Bauser, de la bibliothèque de Ferdinand Brunetière, professeur de Sorbonne et académicien (vignette ex-libris contrecollée). C. Bauser était relieur à Paris rue de Nesle et exerçait dans le dernier quart du XIXe siècle. Note de possession manuscrite au titre “Cornieli Riemens”, peut-être Cornelis Riemens (1751-1827). Tchemerzine, Bibliographie d'éditions originales et rares II, 244. Brunet, Manuel de l’amateur, I, 1809-1810.
A Amsterdan, chez Louys & Daniel Elzevier.1672. In-18 (750 x 130 mm), reliure précieuse et romantique ( milieu du XVIIIe siècle) plein marocain rouge, travail décoratif aux petits fers sur la tranche, dans les caissons, motif floral en pied, roulette en tête de coiffe et sur l'épaisseurs des plats ainsi qu'en encadrement intérieur. Contre plats ouvragés de même façon, tranche dorées, signet. (2ff) explication de la figure* (2ff). Préface (9+1p "le contenu de cette oeuvre").622 pages, table des matières (8pp -3ff). Composition très soignée des imprimeurs Louis et Daniel Elzévier à Amsterdam avec mentions marginales dans de beaux caractères; petites marques de mouillures sans incidence in fine. Très agréable exemplaire dans une reliure de grande finesse ici très bien conservée.
*Le frontispice gravé est identique à celui des éditions Elzéviriennes de 1646, 1656 et 1659. La Sagesse personnifiée par un femme nue sur un piédestal, couronnée de rameaux de laurier et d'olivier en signe de victoire et de paix. Derrière elle, se déploie la devise de la Sagesse et celle de Charron sur deux phylactères : Je ne sais et Paix et peu. Pierre Charron composa son Traité de la Sagesse publié en 1601 à Bordeaux. Répondant à de précédentes attaques dont il avait été l'objet dans des publications précédentes, ce traité engendra un scandale. Défendant la tolérance religieuse, séparant la religion de la morale et ouvrant un espace "laïque" Charron fut accusé de défendre l'athéisme : « Nous sommes circoncis, baptisés, juifs, mahométans, chrestiens avant que nous sachions que nous sommes hommes. ».Descartes s'inspirera de sa méthode du doute pour la rédaction du Discours de la méthode. Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
Par S. Millanges, à Bourdeaus 1595, in-8 (10,5x16cm), (24) 176pp. ; (8) 775pp. (1), relié.
Troisième édition après l'originale parue à Bordeaux en 1593 et une seconde parisienne en 1594. L'exemplaire porte une mention de seconde édition car elle est la deuxième à paraître à Bordeaux. Rarissime envoi autographe signé de l'auteur en page de garde?: «?Pour Monsieur de Rives en memoire de moy. A Caors ce iiij [4] may 1595. Charron.?» Il s'agit certainement de Jean III du Rieu, seigneur de Rives, qui appartenait à la famille d'Antoine Hébrard de Saint-Sulpice, évêque de Cahors. Pierre Charron avait été appelé par ce même évêque à Cahors comme théologal, et devint son vicaire durant six ans. Reliure en plein vélin à rabats d'époque, dos lisse muet. Large jaunissure de la page de garde jusqu'à la page 30, puis moindre, en milieu de page sur toute la première partie et jusque vers la page 120 de la seconde partie. Cette jaunissure reprend de la page 760 à la fin. Premier écrit de Pierre Charron, qui développe dans cet ouvrage polémique à l'égard du protestantisme trois grandes «?vérités?»?: la religion est nécessaire, le christianisme est révélé et seule l'Église romaine est la véritable Église. C'est particulièrement ce dernier point que l'auteur s'efforce de démontrer. Cette troisième partie est si importante qu'elle possède sa propre page de titre et occupe les deux tiers du livre. À Bordeaux, Pierre Charron rencontra Montaigne dont les idées imprégnèrent ses uvres et sa pensée. Il se lièrent d'une si profonde amitié que Montaigne désigna Charron comme héritier du blason de sa maison. Les ex-dono ou envois autographes de grands humanistes du XVIèsiècle sont d'une excessive rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[NANTES] FONDS CRUCY FRÈRES [CONSTRUCTION NAVALE] - GICQUAUD (DOMINIQUE GICQUEAU) NOTAIRE - VILLERET CHARRON CARROSSIER
Reference : 26327
(1832)
Nantes 1832 UNE FACTURE ORIGINALE de 2 pages manuscrites à l'encre brune, format : 20,8 x 32,2 cm, sur papier crème, FACTURE ACQUITTÉE DE RÉPARATIONS D'UN CABRIOLET APPARTENANT A MR GICQUAUD (DOMINIQUE GICQUEAU) NOTAIRE PAR MR VILLERET CHARRON CARROSSIER, NANTES LE 18 MAI 1832, factrure acquittée le 29 septembre 1832, signature manuscrite à l'encre brune : VILLERET,
facture trés intéressante pour l'histoire ..... unique .......... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Paris, Jacques Le Gras, 1664. In-12 (156 x 90 mm), 13 ff. n. ch., 710 pp., 5 ff. n. ch. Maroquin rouge, triple filet doré, larges fleurons dorés en écoinçons sur les plats, dos à nerfs ornés de caissons dorés, coupes et coiffes décorés, dentelle intérieure dorée, petite mouillure angulaire sur les 2 premiers ff., partie intime de la femme nue au frontispice grattée (reliure de l'époque).
Elégante édition parisienne du grand classique de Charron, réimprimée sur l'édition originale parue chez Millanges à Bordeaux en 1601. L'édition est ornée d'un beau frontispice. Un traité sur la tolérance religieuse. Le traité De la sagesse (1601) fut rédigé en réponse à des attaques dont Pierre Charron faisait l'objet à la suite de ses précédents ouvrages sur la religion, Trois vérités et Discours chrétiens. Il y défendit la tolérance religieuse, séparant la religion de la morale, ce qui ouvrit, le chemin à une pensée laïque. Il fut accusé d'athéisme et l'ouvrage fut mis à l'Index Librorum Prohibitum. Un émule de Montaigne. Pierre Charron (Paris 1541-1603), fils d'un libraire, fit de brillantes études. Théologien et philosophe, il fut le prédicateur de Marguerite de Navarre et passe pour un des moralistes les plus célèbres de son temps. Il fut l'ami de Montaigne dont les Essais l'inspirèrent profondément ; il en retranscrivit d'ailleurs certains passages ne pouvant le dire mieux. Ex-libris N. Fournerat, sur la page de titre et au dernier feuillet à la date du 6 juillet 1756 ("N. Fournerat est hujus libri, solus est possessor"). Il s'agit probablement du chimiste Nicolas Fournerat appelé par Turgot pour favoriser la fabrication et le développement de la porcelaine de Limoges. L'ouvrage passa dans la bibliothèque de son fils (?), le député Charles Fournerat (1780-1867) qui avait réuni une importante bibliothèque (Catalogue de la bibliothèque de feu M. Fournerat, 1868, n° 192, décrit en "maroquin rouge, filets et coins, tranches dorées (Ancienne reliure)". Bel exemplaire en maroquin rouge de l'époque. Tchemerzine, II, 264. H. Hallam, Histoire de la littérature de l'Europe pendant les quinzième, seizième et dix-septième siècles, vol. 3, pp. 246-247.
Amsterdam, Louis & Daniel Elzevier, 1662. In-16 (75x133 m). 8 ff. n. ch., 622 pp., 4 ff. n. ch. Maroquin rouge à grain long, roulette aux petits fers sur les plats, dos à nerfs orné, filet sur les coupes et les coiffes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de la période du Premier Empire).
Unique édition des Elzevier d'Amsterdam, fort bien exécutée (Willems). L'édition est ornée d'un frontispice gravé à l'eau-forte illustrant le sujet de l'ouvrage. Cette composition symbolique fait l'objet d'une description explicative après la page de titre: la Sagesse personnifiée par un femme nue sur un piédestal, couronnée de rameaux de laurier et d'olivier en signe de victoire et de paix. Derrière elle, se déploie la devise de la Sagesse et celle de Charron sur deux phylactères: Je ne sais et Paix et peu. Un traité sur la tolérance religieuse. Le traité De la sagesse (1601) fut rédigé en réponse à des attaques dont Pierre Charron faisait l'objet à la suite de ses précédents ouvrages sur la religion, Trois vérités et Discours chrétiens. Il y défendit la tolérance religieuse, séparant la religion de la morale, ce qui ouvrit, le chemin à une pensée laïque. Il fut accusé d'athéisme et l'ouvrage fut mis à l'Index Librorum Prohibitum. Un émule de Montaigne. Pierre Charron (Paris 1541-1603), fils d'un libraire, fit de brillantes études. Théologien et philosophe, il fut un des moralistes les plus célèbres de son temps. Il fut le prédicateur de Marguerite de Navarre. Il fut l'ami de Montaigne, dont les Essais l'inspirèrent profondément; il en retranscrivit d'ailleurs certains passages ne pouvant le dire mieux. De la bibliothèque de M. Babouot avec inscription manuscrite: E. Babouot artiste peintre Paris. Bel exemplaire en maroquin rouge du XVIIIe siècle. Willems, Les Elzevier, n°1281, p. 325; H. Hallam, Histoire de la littérature de l'Europe pendant les quinzième, seizième et dix-septième siècles, vol. 3, pp. 246-247.
Editions nuit et jour. 21 mars 1974. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 31 pages. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : 6 ans après l'amant prévenait se transforme en monstre sanguinaire par Jean Paul Hallard, Oui j'ai dépecé ma femme mais je ne l'ai pas tuée par Christian Charron, En apprenant l'infidélité de sa femme il en tombe amoureux par Christian Charron Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
[Voltaire, Montaigne, Montesquieu, Charron] Albert Joseph Ulpien Hennet,
Reference : 010428
[Voltaire, Montaigne, Montesquieu, Charron] Albert Joseph Ulpien Hennet, [Divorce] Pétition à l'Assemblée Nationale par Montaigne, Charron, Montesquieu et Voltaire ; suivie d'une consultation en Pologne et en Suisse. Paris, Desenne, 1791. In-8, VI-67p. Edition originale de cet ouvrage en faveur du divorce. Hennet est notamment connu pour un ouvrage publié en 1789 favorable au divorce. Après une liste d'ouvrages et auteurs en ayant parlé, il y faisait une histoire du divorce, y détaillait la nécessité et les avantages de celui-ci et y proposait différents aspects légaux. Dans cet ouvrage de 1791, il commence par présenter cette loi comme une loi en faveur de l'enfant puis donne des extraits de livres, des listes de personnages, peuples, écrivains, même des théologiens, etc. en faveur du divorce. Une seconde partie s'appuie longuement sur les lois suisse et polonaise sur le divorce. Le divorce sera adopté en France le 20 septembre 1792. Broché, non rogné, couverture bleue d'époque. Quelques rousseurs, bien frais. Très bel exemplaire. Rare. [III]
Lyon, Jean Carteron, 1667, 1 volume in-12 de 145x85 mm environ, 1 feuillet blanc, (13) ff. (titre epistre, preface, table), 710 pages, (5) ff. (table), 1 feuillet blanc, pleine basane fauve d'époque, dos 4 nerfs, avec un ex-libris imprimé et deux ex-libris manuscrits sur la première garde blanche et la page de titre, tranches mouchetées. Manque le frontispice mentionné dans "l'explication de la figure", dorures passées, manque sur les coiffes, un trou de ver dans la marge en début de volume (jusqu'à la p. 155), petites épidermures et auréoles sur les plats.
Pierre Charron (1541 à Paris - 16 novembre 1603 à Paris) est un théologien, un philosophe, un orateur et un moraliste du XVIe siècle. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Jacques Villery, 1635. Fort in-4, [32]-200-120-247-[5]-625-[1]-308 pp., parchemin rigide ivoire, filet et fleuron central à froid sur les plats, dos à nerfs orné de filets à froid, titre manuscrit au dos, liens verts (liens manquants, mors fendu, taches, un manque à un coins, rousseurs, galeries de ver sans atteinte, 1 réparation du papier).
Édition collective des oeuvres du prédicateur et docteur en droit Pierre Charron. Elle contient Les Trois Livres de la Sagesse, Le Traité de la Sagesse, Le Discours chrétien, Les Trois Vérités et les Discours chrétiens. Étiquette de la librairie ancienne et moderne A. Durand à Paris. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
J. Charron Broché D'occasion état correct 01/01/1981 214 pages
Paris Bastien 1783 In-4° (261x205 mm), xxxviii - 768 pp. et [2] ff. de pl., veau blond glacé, dos à 5 nerfs orné, encadrement d'un triple filet sur les plats avec fleurettes en écoinçons, double filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
Rares exemplaire en grand papier de cet important traité qui fit scandale Rare exemplaire réimposé in-4° de cet important traité illustré d'un portrait de l'auteur par Pruneau en frontispice et d'un curieuse gravure non signée représentant la sagesse dont on trouvera, heureusement, l'explication en regard. Le libraire dans son avis nous dit qu'il « offre au lecteur les moyens de parvenir à la connoissance de son être et de se définir lui-même. Il y trouvera la philosophie naturelle développée dans toute sa perfection, et il apprendra alors quelle conduite il doit tenir vis-à-vis de ses semblables ». Il défend notamment la tolérance religieuse, séparant ainsi la religion de la morale et ouvrant l'espace à une pensée laïque. Le texte de la présente édition est conforme à celui de l'originale de 1601, l'ouvrage fit scandale dans le monde religieux car dénoncé comme « athée superstitieux ». L'auteur dut retoucher son texte en vue de prévenir les censures de la Sorbonne, il parut donc plus ou moins expurgé dans les nombreuses éditions suivantes, principalement celles de Paris. « Nous sommes circoncis, baptisés, juifs, mahométans, chrestiens avant que nous sachions que nous sommes hommes. » C'est encore un des meilleurs traités de morale connu au XIXe siècle ; mais on y trouve quelques propositions hasardées qui en firent longtemps défendre l'impression et le firent mettre à l'Index. Pierre Charron (Paris, 1541-1603), théologien, philosophe, orateur et moraliste, fils d'un libraire qui eut 25 enfants, suivit des études de philosophie et de droit, exerça d'abord la profession d'avocat, puis reçut les ordres, et se fit bientôt un nom par ses prédications. Marguerite de France en fit son prédicateur. Plusieurs évêques l'attirèrent auprès d'eux. Il rencontra Montaigne à Bordeaux, avec qui il se lia d'une grande amitié et qui eut une grande influence sur son oeuvre. Il adopta bientôt sa philosophie. Montaigne le désigna comme héritier du blason de sa maison. Charron reconnut plus tard ce témoignage d'affection et d'estime en instituant le beau-frère de Montaigne son légataire universel. En 1595, il fut envoyé à Paris comme député à l'assemblée du clergé et devint secrétaire de cette assemblée. Quérard - II, 142 ; coiffe de tête arasée, manque à la coiffe de queue, mors supérieur fendu en tête jusqu'à la première ficelle, gardes roussies, quelques feuillets très légèrement et uniformément brunis notamment en début et fin d'ouvrage, rares rousseurs.
Amsterdam, Sans éditeur 1782 In-8. Reliure postérieure XIXe siècle, demi basane marbrée, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, auteur, titre et année dorés. 451-315 pp. Petit accroc en tête de dos, coupes de pied légèrement frottées. Bon exemplaire.
Pierre Charron (1541-1603), théologien, philosophe, orateur et moraliste du XVIe siècle, composa un “Traité de la Sagesse “ qu'il a publié en 1601 à Bordeaux, après d'autres ouvrages concernant la religion, et qui présentait un catholicisme orthodoxe, répondait aux attaques dont il était l'objet et provoqua un scandale: il y défendait la tolérance religieuse, ce qui le fit accuser d'athéisme. “Nous sommes circoncis, baptisés, juifs, mahométans, chrestiens avant que nous sachions que nous sommes hommes.” Il séparait ainsi la religion de la morale (morale appuyée sur la nature), ouvrant l'espace d'une pensée laïque. C'est encore un des meilleurs traités de morale connu au XIXesiècle. Bon état d’occasion
A Paris, chez David Douceur, 1607. In-8 de 1 titre gravé (38)-802-(18) pp., maroquin rouge, dos plat orné de filets dorés, deux jeux d'un double filet doré d'encadrement sur les plats, médaillon de guirlande de feuillages au centre des plats, fleurons aux angles, tranches dorées (reliure de l'époque).
Exemplaire réglé. Troisième édition reprenant le texte de l'édition originale (1601), augmentée des observations du président Jeannin. Le texte primitif avait été mutilé dans l'édition de 1604.Portrait gravé de Pierre Charron. Frontispice gravé remonté et plus court. Bel exemplaire.Tchemerzine, II, 257.
Leyde, Elzevir, 1656 In-16 de (11) pp., 581 pp. (mal numérotées 621), (6) ff. de table, maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, fleurons aux angles, dos lisse orné d'un décor à la grotesque, coupes et bordures décorées, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle).
Seconde édition elzévirienne de l'œuvre philosophique majeure de Pierre Charron, disciple et ami de Montaigne. Elle suit le texte de l'édition originale donnée par Simon Millanges à Bordeaux en 1601. Elle comporte un beau titre-frontispice allégorique et une planche aux armes du dédicataire, le prince Maximilien de Bourgogne, le tout gravé sur cuivre. Très bel exemplaire en maroquin décoré du XVIIIe siècle. Willems, Les Elzevier, n° 601.
Leyde, Jean Elzevier, [1659]. In-12 (69 x 130 mm). 12 ff. n. ch., 621 pp., 13 pp. n. ch. Maroquin rouge à grain long, roulette dorée encadrant les plats, dos à nerfs orné aux petits fers, filet sur les coupes et les coiffes, roulette intérieure, tranches dorées, infimes rousseurs (reliure de la période du Premier Empire).
Troisième édition elzévirienne, ornée d’un beau titre frontispice gravé qui paraît pour la première fois, illustrant le sujet de l’ouvrage. Il présente une femme nue couronnée sur un piédestal se reflétant dans un miroir, dont l'édition donne l'explication symbolique. Elle est la plus rare des éditions elzéviriennes : “et à cause de cela on lui donne la préférence.” (Willems, 843). Elle est la copie ligne pour ligne de l'édition de 1656, dont elle reproduit jusqu'aux fautes de pagination. Elle présente une nouvelle dédicace aux conseillers de la cour provinciale de Hollande. Un traité sur la tolérance religieuse. Le traitéDe la sagesse(1601) fut rédigé en réponse à des attaques dont Pierre Charron faisait l'objet à la suite de ses précédents ouvrages sur la religion,Trois véritésetDiscours chrétiens. Il y défendit la tolérance religieuse, séparant la religion de la morale, ce qui ouvrit, le chemin à une pensée laïque. Il fut accusé d'athéisme et l'ouvrage fut mis à l'Index Librorum Prohibitum. Un émule de Montaigne. Pierre Charron (Paris 1541-1603), fils d'un libraire, fit de brillantes études. Théologien et philosophe, il fut un des moralistes les plus célèbres de son temps. Il fut le prédicateur de Marguerite de Navarre. Il fut l'ami de Montaigne, dont lesEssaisl'inspirèrent profondément au point qu’il en retranscrivit certains passagesne pouvant le dire mieux. Des bibliothèques Albert Gagnière, bibliophile et historien spécialiste du XIXe siècle, avec ex-libris et Chenu-Tournier (ex-libris gravé). Très bel exemplaire en maroquin rouge dans le style de Bozerian. Willems, Les Elzevier, 843. Rahir, Catalogue d'une collection unique de volumes imprimés par lesElzevier, 838. H. Hallam,Histoire de la littérature de l'Europe pendant les quinzième, seizième et dix-septième siècles, vol. 3, pp. 246-247.
A Paris, chez Robert Fuge, 1630. Pt. in-8, [32]-802-[16]-84p. Reliure pleine veau caillouté, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièce de titre rouge.
Nouvelle édition. Avec une belle page de titre gravée. Petite galerie de vers en marge de l'ouvrage, sans atteinte au texte. Autrement très bel exemplaire.La première édition de cet ouvrage parut en 1601. Elle fit scandale car Pierre Charron y défendait la tolérance religieuse, ce qui le fit accuser d'athéisme. Charron séparait la religion de la morale, ouvrant l'espace d'une pensée laïque. L'ouvrage fut mit à l'Index.
Paris : Jacques Le Gras, 1664 In-12, titre-frontispice, (24)-710-(9) pages. Basane mouchetée de l'époque, dos à nerfs orné, tranche mouchetée.
Portrait gravé de l'auteur collé sur la première garde. Charnière de tête fendue, dos frotté, coins émoussés. Cette oeuvre, désavouée par le Clergé dès sa parution, a été considérée par les libertins, contre l'intention de Charron, comme le bréviaire de la libre pensée. C'est involontairement qu'il s'est fait le véhicule d'un déisme qu'il voulait combattre. Il convient de chercher les raisons de cette lecture "libertine" de Charron dans l'utilisation des sources qu'il choisit, dans sa grande honnêteté intellectuelle qui le pousse à exposer minutieusement les arguments de ses adversaires, enfin dans sa décision de faire de la "preud'hommie" -ou sagesse- le fondement de la piété. Il cherche son inspiration chez les Anciens, en particulier les sceptiques, et chez les moralistes contemporains ; il finit par suggérer que toutes les religions sont équivalentes et finalement relatives. (C. Fargeot, Dict. des litt. De lang. fr.)
CLAUDE CHARRON. non daté. In-8. En feuillets. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos satisfaisant, Papier jauni. 12 pages dont 11 de partitions. 3 partitions.. . . . Classification Dewey : 780.26-Partitions
MAMBO DEL COCO de Juan Claudiez. BAÏA-BAÏO et TEMPS JADIS de Claude Charron. Classification Dewey : 780.26-Partitions
Amsterdam, Louis & Daniel Elzevier, 1662 ; 1 vol. petit in-12 (8 x 14 cm) ; 8ff.: (titre gravé - titre - 3 pp. d'explication du frontispice - préface - table des chapitres) - 622pp. - 4ff. de tables n. ch. Veau brun, dos à nerfs, compartiments ornés, pièce de titre brune. Coiffe inf. arasée. La partie inférieure du feuillet de titre a été coupée et remplacée par un papier blanc pour faire disparaître un ancien ex-libris manuscrit.
L'auteur rencontra Montaigne à Bordeaux lors d'une série de prédications, et fut influencé par ses idées. Ce livre publié pour la première fois en 1601, dans cette ville, apparaîtra suspecte aux yeux de ces confrères théologiens. Charron emprunte non seulement aux idées de Montaigne, mais aussi il en copie des extraits. Il avait entrepris de rectifier son texte pour le faire admettre de tous, mais en fut empêché par la mort (1603). Il défendait dans ce traité la tolérence religieuse, qui fit s'élever les Jésuites, puis Rome, contre le livre qui fut placé à l'index.