( Ayuso ) - Arthur Rimbaud, Charles Marie Leconte de Lisle, Jules de Ressseguier, Alfred de Musset, Léon Dierx, Alfred de Vigny, Stéphane Mallarmé, Xavier Forneret, Paul Verlaine, Charles Baudelaire, Marceline Desbordes-Valmore, Victor Mirabeau, Victor Hugo, Alphonse de Lamartine, Gérard de Nerval, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Jules Barbey d'Aurevilly, Théophile Gautier, Charles Cros.
Reference : 8844
(1985)
Paris / Editions du Club du Livre 1985. In-4 en feuilles de 44 pages au format 18,5 x 27,cm. Couverture rempliée illustrée. Livre glissé sous chemise et double emboitâge en feutrine bordeaux au format 19 x 3,5 x 28 cm. Poèmes d'Arthur Rimbaud, Charles Marie Leconte de Lisle, Jules de Ressseguier, Alfred de Musset, Léon Dierx, Alfred de Vigny, Stéphane Mallarmé, Xavier Forneret, Paul Verlaine, Charles Baudelaire, Marceline Desbordes-Valmore, Victor Mirabeau, Victor Hugo, Alphonse de Lamartine, Gérard de Nerval, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Jules Barbey d'Aurevilly, Théophile Gautier, Charles Cros, accompagnés de 4 magnifiques gravures originales sur cuivre de Ayuso, sous serpente, signées par l'artiste. Magnifique édition originale illustrée, tirée uniquement à 966 exemplaires numéroté sur vélin de rives ( n° 287 ), après 14 du tirage de tête. Etat proche du neuf. Rare.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Corrard Pierre Modes et manières d'aujourd'hui Plaque de graveur 1913 "EXCEPTIONNEL ET SANS ÉQUIVALENT ! ""Modes et manières d'aujourd'hui"" est la publication du meilleur de la mode du début du XXe siècle, par les artistes l'ayant faite, au plus haut de leur art. Le projet est porté par Pierre Corrard, écrivain et éditeur de grand talent. Afin d'accompagner la révolution artistique et vestimentaire des années folles, il publie, en 1912, une première chemise, avec des illustrations de Georges Lepape. Devant l'accueil fait à cette première publication, il décide, chaque année, de proposer une chemise identique, avec des auteurs et des artistes différents. Pour la deuxième année, il demande à Nozière et à Charles Martin. Nous proposons ici certaines des plaques de zinc ayant servi à imprimer les compositions de Charles Martin pour la chemise de 1913. Ces 3 plaques ont permis de reproduire 5 des 12 gravures réalisées par Charles Martin (2 présentent deux illustrations, et 1 en présente une seule), à savoir : une plaque pour les planches II (La Neige) et XI (Les Cerises), une pour les planches VIII (Les Lucioles) et IX (La Passerelle), et enfin une pour la planche X (L'Orage). La provenance de cet ensemble est exceptionnelle : il provient directement de la famille Corrard. Nous joignons à ces planches, qui plus est, un bon de commande à l'entête de ""Modes et manières d'aujourd'hui"", vierge, ainsi qu'une carte à l'entête des ""Collections Pierre Corrard"", vierge également. /////// EXCEPTIONAL AND ONE OF A KIND ! “Modes et manières d’aujourd’hui” showcased the best of early twentieth century fashion through artists at the height of their talent. This project was led by Pierre Corrard, author and publisher of great renown. In 1912, in order to promote the revolution of arts and fashion of the Jazz Age, he published a first portfolio containing illustrations by Georges Lepape. Following the enthusiastic reception of this first issue, he decided to release each year an identical portfolio featuring different authors and artists. For the second year, he asked Nozière and Charles Martin. We offer for sale three of the zinc plates used for the reproduction of the works of Charles Martin for the 1913 issue. These 3 plates have been used for the reproduction of 5 of the 12 engravings by Charles Martin (two of them have two distinct illustrations, the third one has one illustration only): one zinc plate for illustrations: II (La Neige / Snow) and XI (Les Cerises / The Cherries), one plate for illustrations: VIII (Les Lucioles / The Fireflies) and IX (La Passerelle / The Walkway), and one plate for the illustration X (L’Orage / The Storm). The provenance of these plates is itself exceptional, as they came to us directly from the Corrard Family. We add to this ensemble an order slip bearing the header of “Modes et manières d’aujourd’hui”, as well as a card with the “Collections Pierre Corrard” header, both blank. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
( Musique - Chanson Française ) - Charles Aznavour - Christian Méry
Reference : 4127
(1958)
Programme de l'Alhambra - Maurice Chevalier de 1958. In-8 agrafé de 32 pages au format 27 x 18 cm. Couverture ajourée laissant voir une photographie de Charles Aznavour. Bords des plats avec petites brunissures. Coins avec petits tassements. Légère trace de pliure au coin inférieur droit du 1er plat. Programme avec photos de Charles Aznavour, Christian Méry, Serge Davri, Jean Leccia, Bert Holt, Vera Gran, Michèle Matey, etc. Textes inédits de présentations. Bel état général. Edition originale. Rare exemplaire enrichi d'une superbe dédicace autographe de Charles Aznavour et Christian Méry. A noter que celle de Charles Aznavour à été effectuée sur une photo en noir et qu'elle est difficilement visible sur le scan.
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Arène, Paul - de Banville, Théodore - D'Aurevilly, Barbey - Bayard, Émile - Blanc, Charles - Brun, Charles - Castagnary - Clarétie, Jules - Clément, Charles - Coppée, F. - Couderc, Roger - Curnonski, Maurice - Davray, H.D. - Dorante - Galli, H. Gautier, Théophile - Javel, Firmin - Klingsor, Tristan - Lafage, Léon - Legrand, Marc - Marx, Roger - Mazel, H. - Moréas, Jean - Raynaud, E. - Rey, Paul - Saunier, Charles - Wolf, Albert...
Reference : 98404
(1898)
Paris, Société Anonyme La Plume 1898 117 reproductions en noir et blanc de l’oeuvre de Falguière et un frontispice en couleur aquarelle de Eugène Grasset, In-8 25 cm sur 19 reliure demi-percaline rouge, dos orné d’un chardon doré. Tête dorée. Couvertures d’origine conservées. 104 pages. Pièce de titre décolorée avec petit manques. Coupes et coins de la reliures frottées. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
Le Soleil noir 1966. In-12 broché de 194 pages au format 12 x 18,5 cm. Couverture illustrée. Dos carré avec petites traces de pliures. Plats avec petits frottis aux mors et aux bords supérieurs. Exemplaire non coupé. Couverture et superbes illustrations en noir, hors texte, de Charles Lapicque. Roman érotico-fantastique qui narre la rencontre de " O " et de Melmoth. Bel état général. Tirage postérieur d'un mois à l'édition originale. Superbe envoi pleine page, autographe signé, de Charles Estienne à René Tavernier.
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Editions Le Sagittaire 1978. Deux volumes in-8 brochés de 218 et 208 pages au format 21 x 4,5 x 12 cm. Couvertures illustrées ( le tome1 d'un dessin de l'auteur ) et le tome 2 par une photographie de l'auteur ). Dos carré très, très légèrement insolés. Plats et intérieur frais. Traduit de l'américain par Gérard Guégan. Edition originale en superbe état général. Le tome 1 est un précieux exemplaire, enrichi de la autographe de Charles Bukowski, ainsi qu'une sympathique dédicace autographe, signée, de Gérard Guégan à Michel Braudeau. Gérard Guégan a aussi noté en page de garde, l'adresse de Charles Bukowski à Los Angeles.
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Fort intéressant mémoires, rares en élégante reliure ancienne. Avignon, 1759.1 volume in-12 de (2) ff. et 204 pages. Plein veau marbré glacé, dos lisse orné, tranches jaunes. Reliure de la fin du XVIIIe siècle. 162 x 85 mm.
Edition originale recherchée des « Mémoires » de l’auteur des Contes ou Histoires du temps passé, fort rare en élégante reliure ancienne.Tchemerzine, V, 188.Cette originale a été réimprimée en septembre 2010 par « Kessinger publishing ».Les Mémoires s’arrêtent après la rupture avec Colbert et furent publiées par l’architecte Pierre Patte.« Destinés à ses enfants, écrits avec une certaine candeur, ils révèlent des particularités curieuses sur Bernini et Riquet. » D’origine tourangelle, mais établie à Paris, la famille Perrault appartient à une haute bourgeoisie de robe de sensibilité moderne et janséniste dont les fils sont avocat (Jean), receveur général des finances (Pierre), architecte et médecin (Claude) ou docteur en théologie (Nicolas).Quant à Charles, s’il paraît suivre un banal cursus de futur robin (brillantes études littéraires au collège de Beauvais à Paris, licences en droit, et inscription au barreau en 1651), il rompt en réalité avec l’institution scolaire. Puis, on le voit s’essayer à célébrer les grands événements du royaume : odes sur la paix à l’occasion du traité des Pyrénées (1659), sur le mariage de Louis XIV et de Marie-Thérèse (1660), sur la naissance du Dauphin (1661), avec un talent littéraire discuté (par Racine) mais un succès politique croissant, au point d’apparaître bientôt au jeune roi et à ses administrateurs comme une recrue de choix pour mener à bien le projet culturel de remise en ordre de la France ; en même temps qu’il est commis à la surintendance des bâtiments royaux, Perrault qui vient encore de prouver sa science encomiastique (Discours sur l’acquisition de Dunkerque par le roi… 1663), est nommé, sur recommandation de Chapelain, secrétaire de la Petite Académie (future Académie des inscriptions été belles-lettres).Il est élu à l’Académie française (1671) dont il devient chancelier à la mort de Séguier (1672) et redéfinit les règles de fonctionnement. Son efficacité s’avère une nouvelle fois telle que, la même année, Colbert lui confectionne un office sur mesure (le contrôle général des bâtiments).A la mort de Colbert (1683), il est congédié de sa charge de contrôleur général et exclu de la Petite Académie par Louvois ; seulement resté directeur de l’Académie, il est de facto mis d’office, à cinquante-cinq ans, dans une retraite presque totale.Charles Perrault se consacre alors à l’éducation de ses enfants (il est veuf depuis 1678), mais surtout reprend et approfondit une réflexion religieuse (Épître chrétienne sur la pénitence, louange de Louis XIV protecteur de la religion catholique, 1683, ode Aux nouveaux convertis, 1685, etc.), qui s’avérera constituer le soubassement éthique de la querelle prochaine des Anciens et des Modernes. En témoigne sa consultation de deux religieux, anciens modérés, Bossuet et Huet, à propos de son Saint Paulin évêque de Nole (1686), épopée en six chants qui paraît suivie d’une épître à Fontenelle, Le Génie. Le 27 janvier 1687, la lecture publique du Siècle de Louis XIV de Charles Perrault, à la gloire des Modernes, fait éclater une querelle entre Anciens et Modernes, dont les enjeux dépassent les polémiques de leurs chefs de file respectifs, Boileau et lui-même. Elle se soldera d’ailleurs par la réconciliation (1694) de ceux qui n’étaient vraisemblablement que « différemment du même avis » (Boileau). Au fil de la querelle paraissent les quatre volumes des Parallèles des Anciens et des Modernes (1688 à 1697), où Perrault livre la somme théorique de ses positions en même temps qu’il propose une double parabole de sa réflexion sur l’ordre du monde : d’une part, sous forme théologique, La Création du monde (1691), devenu Adam ou la Création de l’homme, sa chute et sa réparation… (1697), et de l’autre sous la forme, apparemment naïve, de Contes en vers ou de Contes ou Histoires du temps passé (1691 à 1697).Fort intéressant Mémoires, rares en élégante reliure ancienne.
Précieux exemplaire conservé dans ses reliures strictement de l’époque, avec, fait particulièrement rare, des fers absolument identiques sur les trois premiers volumes. Paris, Veuve Coignard et Jean Baptiste Coignard fils, 1692‑1693-1696. 4 volumes in-12 de : I/ (20) ff., 252 pp., 8 pp. ch. 27-34, 34 pp., (1) f.bl.; II/ (9) ff., 399 pp. et (1) p. de privilege; III/ (6) ff., 335 pp., (1) p. de privilège, 1 cahier bruni ; IV/ (8) ff., 321 pp., (1) f. d’errata, 1 figure gravée sur cuivre entre les pp. 296 et 297 de « l’arbre de Porphyre ». Cachet en marge inf. des p. 13 du tome 1, p. 12 du tome 2, pp. 1 et 13 du tome 3, pp. 1 et 13 du tome 4.Plein veau moucheté de l’époque, dos à cinq nerfs ornés de fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées rouges. Reliure de l’époque. 164 x 92 mm.
Édition originale collective – les tomes 3 et 4 sont ici en édition originale aux dates de 1692 et 1696 - de la fameuse « Querelle des Anciens et des Modernes », œuvre majeure de Charles Perrault. Le 4ème volume est ici l’un des rares connus à la date de 1696, la date commune étant de 1697. Scheler (V, p. 169) mentionne : « J’ai rencontré un exemplaire du ‘Parallelle des anciens et des modernes’ dont le tome 4 était daté M.DC.LXXXXVI (1696). Il comportait, relié à la fin, un errata intitulé ‘Fautes à corriger’, tiré sur un feuillet indépendant » ; cas du présent exemplaire. Cette édition originale présente l’intégralité des brûlots que Perrault lança dans une querelle qui devait enflammer tout le milieu littéraire de son temps et se prolonger pendant tout le XVIIIe siècle, jusqu’à Condorcet, jusqu’au Génie du Christianisme. « Perrault fonde l’expérience du progrès culturel dans une théorie historique (…). C’est dans la ‘Querelle’ que se forme la nouvelle conscience historique qui sera celle des Lumières : le trait fondamental de l’histoire devient un mouvement irréversible vers l’avant » (P. -E. Knabe, R. Mortier, F. Moureau, L’aube de la modernité 1680-1760, p. 6 sq.).Ce texte fondateur revêt une telle importance que nous allons en décrire la Genèse et l’aboutissement.Les Classiques ou Anciens menés par Boileau soutenaient une conception de la création littéraire comme imitation des auteurs de l’Antiquité. Cette thèse était fondée sur l’idée que l’Antiquité grecque et romaine avait atteint une fois pour toutes la perfection artistique. Le choix par Racine pour ses tragédies de sujets antiques déjà traités par les tragédiens grecs illustre cette conception de la littérature respectueuse des règles du théâtre classique élaborées par les poètes classiques à partir de la Poétique d’Aristote.Les Modernes, représentés ici même par Charles Perrault, qui soutenaient le mérite des auteurs du siècle de Louis XIV, affirmaient au contraire que les auteurs de l’Antiquité n’étaient pas indépassables, et que la création littéraire devait innover. Ils prônaient une littérature adaptée à l’époque contemporaine et des formes artistiques nouvelles.Si l’humanisme découvre les anciens pour entrer dans les temps modernes, imite l’Antiquité pour créer les formes neuves de la Renaissance, il se divise au XVIIe siècle en deux courants qui séparent l’imitation réglée des chefs d’œuvres antiques de l’innovation.Une première querelle – italienne – des Classiques et des Modernes éclate sous la Renaissance. Les Modernes sont alors anti scolastiques. Cette querelle italienne annonce la querelle française tout en étant différente. D’après Fumaroli, la querelle italienne « poursuit l’enquête comparative (la syncrisis, le paragone, la conférence) commencée par la Renaissance entre deux époques des lettres, des arts et des mœurs. Elle est le fait de lettrés qui se sentent plus enracinés dans la République des Lettres que dans aucun État contemporain. La comparaison entre Antiquité et Modernité est pour eux une condition de la liberté d’esprit. Il s’agit moins en Italie d’une Querelle que d’un championnat. La Querelle française en revanche est le fait d’hommes de lettres qui ont les yeux fixés sur leur roi ; ils font ou feront partie de la constellation d’Académies domiciliant la République française des Lettres dans l’État royal. Au cœur de leur âpre débat, on n’est pas surpris de reconnaître qu’ils rivalisent à qui détient la meilleure méthode de louer leur roi. »En France, la prise progressive de contrôle de l’espace des lettres (académie, cour) par les classiques qui prônent l’imitation des règles et des textes anciens est marquée par des querelles, autour par exemple de la question du merveilleux en littérature: doit on se limiter aux mythes païens ou peut on utiliser les héros chrétiens, voire revenir à des épopées chrétiennes et françaises ? Le christianisme ne l’emporte-t-il pas sur les grands modèles passés ? De 1653 à 1674 les partisans d’un merveilleux moderne se singularisent contre les « Anciens ». En 1677, c’est leur première victoire, lorsque après le débat sur l’affaire des inscriptions, il est décidé que les monuments du règne seraient gravés en français (et non plus en latin). Les deux partis sont alors constitués : d’un côté, les doctes (clergé académie) qui prônent le respect des règles imitées de l’antiquité (par exemple celle de la bienséance) dans un humanisme moral tourné vers une rigueur et l’éternité de l’œuvre. De l’autre, des poètes galants, ou des esprits nouveaux, critique de la génération des classiques de la cour, s’appuyant sur les goûts du public parisien.Perrault déclencha les hostilités le 27 janvier 1687, lorsqu’il présenta, à l’occasion d’une guérison de Louis XIV, à l’Académie française son poème Le siècle de Louis le Grand dans lequel il faisait l’éloge de l’époque de Louis XIV comme idéale tout en remettant en cause la fonction de modèle de l’Antiquité. La sortie de Perrault provoqua une protestation immédiate de la part de Boileau. La polémique enfla avec la publication par Perrault des quatre volumes du "Parallèle des anciens et des modernes" où il attaque les Anciens en comparant dans un dialogue fictif les réalisations des Anciens avec les réalisations modernes dans presque tous les aspects de la vie humaine. La polémique tournait essentiellement autour de deux modèles esthétiques opposés : le principe de l’imitation orienté vers l’Antiquité comme idéal de beauté absolu d’une part et d’autre part le principe du génie de l’imagination qui puise son inspiration en lui-même, et sur l’opposition entre la soumission à la superstition antique contre une critique cartésienne (Fontenelle)La belle Antiquité fut toujours vénérable ;Mais je ne crus jamais qu’elle fût adorable. Je voy les Anciens sans plier les genoux, Ils sont grands, il est vray, mais hommes comme nous ; Et l’on peut comparer sans craindre d’estre injuste, Le Siècle de LOUIS au beau Siècle d’Auguste. (Charles Perrault, Parallèle des anciens et des modernes en ce qui regarde les arts et les sciences.)Si tel est le débat manifeste, Fumaroli suppose d’autres enjeux : « tout au long de la Querelle, qu’il s’agisse d’Euripide ou d’Homère, ce sont, sous Louis XIV, les Anciens qui admettent ce qu’il y a de vif, de déconcertant, de déchirant dans la représentation de la vie humaine par les poètes antiques, tandis que les Modernes sont favorables à des conventions morales et esthétiques uniformes et confortables. » Pour lui, sous l’apparent progressisme des Modernes se cachaient aussi des enjeux de pouvoir. Boileau était proche de Port Royal. En défendant les Anciens, il aurait aussi défendu, au nom de la diversité des héritages, des marges de liberté dans la République des lettres.La Monnoye juge les positions des deux parties tellement déroutantes qu’il met les rieurs de son côté par cette épigramme : Boileau, Perrault, ne vous déplaise, Entre vous deux, changez de thèse : L’un fera voir par le Lutrin Que la muse nouvelle a le pas sur l’antique ; Et l’autre par le Saint-Paulin Qu’aux poètes nouveaux les anciens font la nique.(La Monnoye.)Finalement, Le Grand Arnauld dut s’entremettre pour réconcilier les parties et, le 30 août 1694, Perrault et Boileau s’embrassèrent en public à l’Académie française. La réaction du public de l’époque pourrait donner à penser que Perrault et son parti remportèrent la victoire dans cette polémique, mais il n’y eut pas de victoire nette. Le siècle de Louis XIV brille par les œuvres de ceux qui ont dépassé les « anciens » au-delà de leurs œuvres, en s’appuyant sur le génie propre de la langue et du siècle : Pascal souligne d’ailleurs que ceux que nous appelons les anciens, étaient des modernes en leur temps.Le débat connut un renouveau dans la deuxième décennie du XVIIIe siècle avec la mise en vers, en 1714, par Houdar de la Motte – à une époque où Perrault et Boileau étaient déjà morts – d’une traduction de l’Iliade publiée par Anne Dacier en 1699. Il y avait « corrigé » et raccourci l’original et l’avait accompagné d’une préface contenant un Discours sur Homère où il prend la défense des Modernes. Anne Dacier répliqua avec son Des causes de la corruption du goût où elle débat la question de la priorité de l’original ou d’une traduction, dans une prolongation d’une discussion du troisième dialogue du Parallèle de Perrault.Cette polémique, dans laquelle des auteurs aussi différents que Fénelon, l’abbé Terrasson et Jean Boivin intervinrent, s’acheva de même en 1716 avec une réconciliation personnelle des principaux acteurs. Elle est entrée dans l’histoire de la littérature sous le nom de Querelle d’Homère. Même avec l’épuisement du conflit, les répercussions de la querelle des Anciens et des Modernes ont continué de se faire sentir au cours du siècle des Lumières pour se poursuivre jusqu’à la querelle suscitée par le romantisme.Marivaux fut un des représentants importants du courant moderne au début du XVIIIe siècle, en établissant un genre tout à fait nouveau de théâtre, inconnu des Anciens, avec ses comédies morales et poétiques. Diderot poursuivra en définissant le genre du drame bourgeois, cette comédie larmoyante où la tragédie imminente était résolue avec des réconciliations vertueuses et des flots de larmes.La querelle des Anciens et des Modernes servit en fait de couverture, souvent pleine d’esprit, à des opinions opposées d’une portée beaucoup plus profonde. D’un côté, c’était l’idée même d’autorité qui était attaquée et de l’autre, le progrès. Le renouvellement de l’intérêt pour l’Antiquité à l’époque classique se traduisit par une réévaluation critique des acquis de l’Antiquité qui finit par soumettre les Écritures même à l’examen des Modernes. L’attaque de l’autorité en critique littéraire a eu des équivalences avec les progrès de la recherche scientifique. Le défi jeté à l’autorité par les Modernes dans le champ littéraire annonçait déjà les remises en question dont la politique et la religion allaient faire l’objet.Déjà inscrite dans une plus longue tradition européenne de contestation de structures semblables (en particulier à la Renaissance, lorsque Galilée ridiculise l’autorité accordée à Aristote dans son Dialogue des deux systèmes du monde), la querelle des Anciens et des Modernes déclenchée par la polémique entre Perrault et Boileau a pareillement été rapidement reçue au-delà des frontières françaises et adaptée aux situations locales.La Grande-Bretagne de l’époque prit la querelle des Anciens et des Modernes un peu moins sérieusement. William Temple prit le parti des Anciens dans son essai Essay upon the ancient and modern learning (Essai sur l’étude antique et moderne) (1690) en réaction à la Digression sur les Anciens et les Modernes (1688) de Fontenelle, qui reprend l’image selon laquelle « nous sommes des nains juchés sur des épaules de géant », image qui provoqua une avalanche de réponses. Le critique William Wotton, avec ses Reflections upon ancient and modern learning (Réflexions sur l’étude antique et moderne) (1694), le critique et classiciste Richard Bentley et Alexander Pope furent au nombre de ceux qui prirent le parti des Modernes à cette occasion. Bien que le débat ait été clos en Angleterre dès 1696, le sujet semble avoir stimulé l’imagination de Swift qui vit dans les camps opposés des Anciens et des Modernes un résumé de deux manières générales de regarder le monde. Ce thème est développé dans sa satire A Tale of a Tub (Conte du tonneau), composé entre 1694 et 1697 et publié en 1704, longtemps après la fin de la querelle en France. L’expression de « Bataille des Livres » vient de la satire publiée anonymement en 1704 par Swift, Full and True Account of the Battle fought last Friday between the Ancient and the Modern Books in St. James’s Library (Compte-rendu complet et véritable de la bataille survenue vendredi dernier entre les ouvrages antiques et modernes de la bibliothèque de St. James).La querelle des Anciens et des Modernes a eu une version allemande avec la polémique touchant au merveilleux entre Johann Christoph Gottsched, Johann Jakob Bodmer et Johann Jakob Breitinger. Johann Joachim Winckelmann a également joué un rôle important dans l’acclimatation de la querelle dans le monde germanophone avec, en particulier ses Gedanken über die Nachahmung der Griechischen Werke in der Malerei und Bildhauer-Kunst (Pensées sur l’imitation des œuvres grecques en peinture et en sculpture) (1755). Vers la fin du XVIIIe siècle, la thématique de la querelle des Anciens et des Modernes apparaît avec Herder, Schiller et SchlegelDans « De l'Allemagne » Germaine de Staël « appelle les Français à renouveler leurs modèles, à sortir des limites trop strictes du classicisme d’où bien peu cherchaient à s’évader, et que le pouvoir en place maintenait fermement » Face à la référence constante aux anciens qu’impose l’Empire, elle préfère la culture allemande d’un sentiment national libre, dans laquelle elle voit une création féconde. Ce texte introduit le romantisme en France.Son ami Benjamin Constant reprend sur un plan politique cette critique de l’imitation des anciens: dans son discours de 1819, il oppose « la liberté des anciens » à la « liberté des modernes ». Il faut adjoindre à la première, limitée à une dimension publique soumettant le citoyen à la grandeur de l’État, la défense de la seconde, l’espace autonome privé, affranchi du contrôle du pouvoir. Chateaubriand reprend sur un plan moins tranché certains aspects de la querelle (par exemple en préférant le merveilleux chrétien au classique). En ce sens les pensées « progressistes » et les mouvements littéraires romantiques et post romantiques qui insistent sur la liberté sont influencés par les modernes.Par opposition, on retrouve des échos de ce débat au XXe siècle, en général chez des penseurs post heideggériens, interrogeant la dérive d’un humanisme qui se soumettrait, depuis les Lumières, à la modernité, voire à la mode. Ils lui reprochent d’entraîner l’asservissement de la culture à l’étroitesse de la raison technicienne, et au mythe d’un progrès démocratique du « tout culturel ». Alain Finkielkraut par exemple, y voit une « défaite de la pensée », abandonnant l’exigence de la tradition. Il est reproché à cette critique des modernes un certain élitisme.Politiquement, c’est le philosophe Leo Strauss qui réactive dans la période contemporaine la thématique de la Querelle des Anciens et des Modernes. Il l’utilise pour souligner la différence entre l’expérience de la vie politique des Anciens et l’expérience des Modernes. Celle-ci s’enracine pour lui dans la colère antithéologique de Machiavel et de Hobbes, pour s’épanouir dans les nouvelles conceptions de la liberté issues du mouvement des Lumières. Pour lui, un des acteurs fondamentaux de cette querelle dans les temps modernes est Jean-Jacques Rousseau.Précieux exemplaire en reliure de l’époque, avec le quatrième volume dans le premier tirage de 1696, inconnu de Tchémerzine qui le cite à la date de 1697.L. Scheler, dans ses commentaires et addenda, annonce avoir rencontré un exemplaire de cette première édition, semblable à celui-ci : « le tome IV est daté de 1696 et comporte, relié en fin, un errata intitulé ‘Fautes à corriger’ tiré sur un feuillet indépendant et d’un papier plus épais. »Ce tome IV contient, de plus, une gravure à pleine page représentant « L’Arbre de Porphyre augmenté d’un degré métaphysique ». Bibliographie :Hubert Gillot, La Querelle des Anciens et des Modernes en France: De la Défense et Illustration de la langue française aux Parallèles des anciens et des modernes. Paris: Champion, 1914.Augustin Simon Irailh, Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des Lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Paris: Durand, 1761. Slatkine reprints, 1967.Anne-Marie Lecoq, La Querelle des Anciens et des Modernes : XVIIe-XVIIIe siècles. Précédé d’un essai de Marc Fumaroli, suivi d’une postface de Jean Robert Armogathe. Paris: Gallimard, 2001.Alain Niderst, « Les « Gens de Paris » et les « Gens de Versailles » dans Louise Godard de Donville », d’un siècle à l’autre : anciens et modernes. XVIe colloque, Janvier 1986. Paris: Éd. du CNRS, 1987. (Centre Méridional de Rencontres sur le xviie siècle ; 17) pp. 159-165.Hippolyte Rigault, Histoire de la querelle des anciens et des modernes. Paris: Hachette, 1856.Marc Fumaroli, La Querelle des Anciens et des Modernes + extraits, Paris, Gallimard-Folio, 2001.Charles Perrault a écrit deux grands livres : « Histoires ou Contes du Temps passé » Paris, 1697 et « Paralelle des Anciens et des Modernes » Paris, 1688-1696.L’on connait une dizaine d’exemplaires complets de l’édition originale de premier tirage des « Contes du Temps passé » et guère plus d’exemplaires de la « Querelle des anciens et des Modernes » complet du dernier volume à la date de 1696.Précieux exemplaire conservé dans ses reliures strictement de l’époque, avec, fait particulièrement rare, des fers absolument identiques sur les trois premiers volumes.
PERRAULT, Charles ; AULNOY, Baronne d’ ; HAMILTON, Antoine ; Leprince de Beaumont, Jeanne-Marie ; SéGUR, Sophie, comtesse de ; HOFFMANN ; ANDERSEN, Hans Christian ; DICKENS, Charles ; CAROLL, Lewis
Reference : 111257
(1978)
Paris, Michel de l’Ormeraie 1978 10 volumes. Reliures éditeur simili-cuir bleu-marine, dos lisses et plats richement ornés d’un décor argent, bleu et rose, tranches argentées, environ 300 pp. par volume, abondament illustrés. Ensemble en très bon état.
Tous le volumes sont des réimpressions en fac-similé d’ouvrages du XIXe siècle illustrés par Gustave Doré, Gavarni, Staal, Bertall, etc, exceptés les “Contes d’Andersen” et “Alice au pays des merveilles” illustrés par Giovanni Giannini. Perrault, Charles, Contes, 1 vol. - Aulnoy, Hamilton, Leprince de Beaumont, Contes, 2 vol. - Ségur, Contes, 1 vol. - Hoffmann, Contes, 2 vol. - Andersen, Contes, 2 vol. - Dickens, Chant de Noël, 1 vol. - Caroll, Alice au pays des merveilles, 1 vol. Très bon état d’occasion
Paris, Librairie Stock, 1925, 18 X 24 cm., broché, 322 pages. Tirage limité à 1550 exemplaires numérotés, le nôtre un des 1400 sur papier des Papeteries de Sorel-Moussel. Contient 35 portraits et 80 reproductions en noir d'oeuvres. Discrètes traces et petite fente sur la couverture. Intérieur propre.
Articles illustrés sur : Maurice Asselin, Charles Guérin, Albert Marquet, Kees van Dongen, Barat-Levraux, Gaston Balande, Roland Chavenon, Marguerite Crissay, André Favory, André Fraye, Louise Hervieu, Charles Jacquemot, André Lhote, Henry Ottmann, Hélène Perdriat, Picart-le-Doux, F. A. Quelvée, Marcel Roche, Georges H. Sabbagh, Gino Severini, Antoine Villard, Jules Zingg, Cappiello, Carlègle, Galanis, Louis Jou, Charles Léandre, André Warnod, Antoine Bourdelle, Georges Chauvel, Marcel Gimond, Auguste Guénot, Matéo Hernandez, Popineau, Médardo Rosso, Marcel Temporal.
Achevé d'imprimer le 30 juin 1893, par le procédé de Photogravure de la Maison Charles Valin, de Caen, Pour Paul Massif, Libraire à Caen, Réimpression, fac-similé de l'Exemplaire unique qui se trouve à la Bibliothèque de Caen,Tirage à 136 Exemplaires numérotés à la Presse, Exemplaire de l'abbé Bourrienne, N° 136, Envoi autographe signé d'un des Editeurs, Tony Genty, seule addition, les Tampons de la Bibliothèque de Juaye-Mondaye, page de titre et in fine,1 Volume broché, 197 x 150 mm. 97 pp. Reliure cartonnée, muette, fermée par 2 lacets de cuir, 1 Frontispice, 19 Gravures hors texte, Lettrines, Bandeaux,excellente condition.
"Charles de Bourgueville est l'auteur douvrages historiques sur la Normandie, dont Les Recherches et Antiquitez de la Province de Neustrie. Édouard Frère rapporte, dans son Manuel du Bibliographe normand, que, pour une raison aujourdhui inconnue, la Famille de lAuteur fit détruire, après la mort de ce dernier, un grand nombre dExemplaires "de sorte quen peu dannées, il devint dune extrême rareté." Au XVIIIe siècle, parurent deux Réimpressions."L'ex-libris de la page de garde appartient au Révérend Père François Martin, auteur de " Athenae Normannorum" manuscrit inédit, traduit et publié par Tony Genty et l'abbé Bourrienne, tous deux membres de la Société des Antiquaires de Normandie.Suite à cette réimpression, les auteurs ont découvert trois autres exemplaires, Un à la BNF, un autre à la Bibliothèque Mazarine et le troisième dans un catalogue de Libraire, présentant quelques différences notables entre eux.Athenae Normannorum, Tome I, 499, Frère, I, 140, 2.
Phone number : 02.31.77.03.74
( Argot - Ecole Polytechnique ) - Albert-Lévy - G.Pinet - Armand Silvestre - Bracquemond - Charles Meunier.
Reference : 86
(1894)
Paris, Librairie de l'Edition Nationale, Emile Testard, éditeur 1894. In-a relié de 326 pages au format 22,5 x 3,5 x 15 cm. Sobre reliure demi maroquin rouge avec plats en papier marbré. Dos rond avec titre et initiales du propriétaire, en pied, dorés. Coins et bords des plats avec petits frottements. Couverture non conservée. Intérioeur frais. Préface d'Armand Silvestre. Superbe eau-forte originale de Bracquemond en frontispice. Nombreuses illustrations en noir in et hors texte. Savoureux dictionnaire des termes argotiques utilisés au sein de l'Ecole Polytechnique publié à l'occasion de son centenaire. Notre exemplaire porte au verso de la page de garde l'étiquette d'appartenance de Charles Meunier et en regard une biographie manuscrite de ce dernier ( Peut-être de sa main ). Charles Meunier, né le 12 septembre 1869 à Saint-Brieuc ( Côtes-du-Nord ), ce dernier connu dans les milieux parlementaires sous le nom de Meunier-Surcouf, fut Député des Côtes-du-Nord de 1913 à 1919 puis Sénateur des Côtes-du-Nord de 1931 à 1939. Il fit ses études à l'Ecole polytechnique avec la promotion de 1889. Très actif pendant la guerre de 1914 uù il fut Capitaine d'Artillerie et officier d'ordonnance du Maréchal Foch. il fit la liaison avec Georges Clémenceau. Meunier-Surcouf fut aussi membre de la commission de l'armée, de la commission des marchés, de la commission de contrôle des questions ces projets se rattachant au ravitaillement et aux réquisitions. Il était officier de la Légion d'honneur, titulaire de la médaille militaire et de la croix de guerre. Edition originale imprimée le 10 mars 1894 et dont un second tirage paraîtra la même année chez Picard et Kaan. Superbe état général. Rare et précieux exemplaire du Député Charles Meunier, lui-même élève de l'École polytechnique promotion X 1889.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Dans ces deux œuvres, Perrault propose une double parabole de sa réflexion sur l’ordre du monde: d’une part sous forme spirituelle avec «Adam» et de l’autre, sous la forme apparemment naïve d’«Histoire ou Contes du Temps passé». Paris, Jean Baptiste Coignard, 1697. In-12 de (5) ff., 93 pp. et (1) p. de privilège, vignette de Coypel gravée par Simonneau en tête de chaque chant, notes manuscrites dans la marge inf. des pp. 2, 4, 5, 8. Plein veau brun granité, dos à nerfs richement orné, pièces de titre de maroquin rouge, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 162 x 97 mm.
Edition originale la plus rare de Charles Perrault (1628-1703) parue en 1697, simultanément avec les Histoires ou Contes du temps passé et leur faisant pendant. Tchemerzine, V, 177; Conlon, Prélude, 8322. «Edition originale, très rare, de ce poème orné d’une vignette en-tête gravée par C. Simonneau d’après Coypel». (Debacker, 971). Au fil de la querelle des Anciens et des Modernes paraissent les quatre volumes des Parallèles des Anciens et des Modernes (1688 à 1697), où Perrault livre la somme théorique de ses positions en même temps qu’il propose une double parabole de sa réflexion sur l’ordre du monde: d’une part, sous forme spirituelle avec Adam ou la Création de l’homme, sa chute et sa réparation… (1697), et de l’autre sous la forme apparemment naïve des Contes ou Histoires du temps passé (1697). En bon courtisan et sachant l’intérêt que le roi portait aux écrivains de son règne, Perrault y exaltait la supériorité des auteurs modernes sur leurs devanciers. Boileau, Racine et quelques autres gens de lettres d’une solide culture, agacés par cet encens prodigué au souverain et par la faveur et les multiples charges, honorifiques et lucratives, dont bénéficiait Perrault, protestèrent avec ironie ou violence. La «querelle des Anciens et des Modernes» était ouverte, qui devait durer trois longues années. Cette lutte, qui passionna l’opinion, occasionna des discussions, des débats publics et des brouilles innombrables, fut marquée par une floraison d’ouvrages. Perrault débuta par quatre volumes intitulés Parallèle des Anciens et des Modernes, dans lesquels Boileau s’indigna, à juste titre, de voir Quinault mis au-dessus de Racine et le peintre Lebrun au-dessus de Raphaël. Ces contes font de Charles Perrault le créateur d’un genre littéraire, inconnu avant lui. Ecrits pour des enfants, ces récits ont charmé les contemporains et bientôt pris rang de chef-d’œuvre. Est-ce par l’originalité des sujets traités? Nullement! Ces récits, en qui de savants auteurs ont cru voir un reflet des contes d’Orient, comme ils ont rapproché les fées des péris, étaient déjà connus et répétés avec mille variantes par les nourrices à leurs marmots. «Qu’est-ce que ma Mère L’Oye, a écrit Anatole France, sinon notre aïeule à tous, et les aïeules de nos aïeules, femmes au cœur simple, aux bras noueux qui firent leur tâche quotidienne avec une humble grandeur et qui, desséchées par l’âge, n’ayant comme les cigales ni chair ni sang, devisaient encore au coin de l’âtre, sous la poutre enfumée et tenaient à tous les marmots de la maisonnée ces longs discours qui leur faisaient voir mille choses?» Ces «longs discours», d’autres, avant Perrault, avaient en vain tenté de les fixer. Notre grand conteur y a réussi. Il leur a donné leur forme concise, classique, définitive, celle d’une œuvre d’art. Une scène de la rue, un mur blanc, un morceau de charbon sont, depuis la plus haute Antiquité, les éléments de tous les graffiti, mais qu’un Callot ou qu’un Forain saisisse le charbon et l’œuvre d’art surgit! Quand La Fontaine avait écrit ces vers prophétiques: Si Peau-d’Ane m’était conté, J’y prendrais un plaisir extrême. Le monde est vieux, dit-on: je le crois; Cependant, Il le faut amuser encor comme un enfant! il y mettait une nuance d’ironie. Il marquait nettement que le conte n’était pas encore entré dans notre littérature. Il n’aurait plus osé écrire ces vers après Perrault, car on vit surgir alors une floraison, presque soudaine, de contes dus, non plus à des nourrices, mais à la fine fleur des dames de la cour et de la ville. Perrault est le chef d’école dont, deux siècles plus tard, Meilhac et Halévy (Barbe-bleue), Théodore de Banville (Riquet à la houppe), Armand Silvestre (Grisélidis) et d’autres s’inspireront pour en tirer des spectacles en prose ou en vers. En l’année 1697, Charles Perrault (1625-1703) livre ses deux plus rares éditions originales: Adam et Histoires ou Contes du temps passé. Dans ces deux œuvres, Perrault propose une double parabole de sa réflexion sur l’ordre du monde: d’une part sous forme spirituelle avec «Adam» et de l’autre, sous la forme apparemment naïve d’Histoire ou Contes du Temps passé. Superbe exemplaire à grandes marges conservé dans sa pure reliure de l’époque.
Magnifique photographie en retirage noir et blanc, sur papier photo de Ray Charles, au format 22 x 15 cm. Superbe état général. Rare photographie datant des années 80, prise dans les années 60.Ray Charles, né le 23 septembre 1930 à Albany (Géorgie) et mort le 10 juin 2004 à Beverly Hills (Californie), est un chanteur, compositeur, arrangeur et pianiste américain.Figure majeure de la musique afro-américaine, il aborda de nombreux genres musicaux durant sa carrière de plus de cinquante ans : le jazz, le gospel, le blues, la country ou encore le rhythm and blues. Il est en outre fréquemment considéré comme l'un des pionniers de la soul avec Sam Cooke et Solomon Burke.Atteint de cécité totale à l'âge de sept ans, il suit une formation musicale classique dans sa jeunesse. Il se tourne ensuite vers le blues et connaît le succès au début des années 1960 avec des titres tels que Georgia on My Mind ou Hit the Road Jack. On lui attribue alors le surnom de « Genius ». Aux prises avec des problèmes de drogue, il se fait plus rare sur scène durant les deux décennies suivantes, avant de connaître à nouveau un succès international jusqu'à sa mort. En 2010, le magazine Rolling Stone le place second au classement des plus grands chanteurs de tous les temps derrière Aretha Franklin. Ray Charles profondément influencé la musique contemporaine du XXème siècle dont la pop, le rock, le rap et le r&b. Elvis Presley, les Rolling Stones, Stevie Wonder, Van Morrison, Billy Joel, ou encore Marvin Gaye et Kanye West se disent influencés par sa musique.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Les éditions originales des contes de Perrault appartiennent depuis longtemps au mythe de la haute bibliophilie. Paris, chez la Veuve de Jean-Baptiste Coignard et Jean-Baptiste Coignard Fils, 1691. In-12 de (1) f.bl., (6) ff., 324 pp., (1) f.bl. Relié en plein veau brun granité de l’époque, armes frappées or au centre des plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 160 x 80 mm.
Edition originale absolument rarissime du premier conte de Charles Perrault imprimée 6 ans avant le recueil de Contes de 1697. Il s’agit ici de l’édition originale avec le titre à l’adresse de la veuve et du fils de J.B. Coignard. Certains exemplaires de cette édition originale portent l’adresse de J.B. Coignard, d’autres celle de sa veuve et de son fils. Il est très difficile de savoir lequel des deux feuillets de titre, celui avec l’adresse de l’imprimeur ou celui avec l’adresse de sa veuve et de son fils, fut imprimé avant l’autre. Il est probable que quelques exemplaires de l’édition originale aient été remis dans le commerce à la fin de l’année 1691 avec un titre de relais. Mais donner l’antériorité à l’un ou l’autre feuillet de titre semble difficile. Le 25 aout 1691, l’abbé de Lavau lit à l’Académie Française ‘La Marquise de Salusses ou la patience de Grisélidis’, qui est accueillie avec beaucoup d’applaudissements. La nouvelle en vers de Charles Perrault paraît peu après dans le ‘Recueil’ de l’Académie pour 1691, où figure également ‘A Monsieur ** en luy envoyant la Marquise de Salusses’, ainsi que différents textes de lui. Elle sera aussi, toujours en 1691, publiée séparément chez Jean-Baptiste Coignard. Elle est si rare que Tchemerzine ne décrit que la seconde édition séparée qu’il qualifie déjà de « rarissime » (V, 172). Seuls Gumuchian (n°4472), Stoerer et Tannery (n°402) décrivent la présente édition (à l’adresse de J.B. Coignard). « Il est probable que cette nouvelle soit ici en édition originale » écrit Tannery. Ce conte connut deux éditions cette année-là, l'une dans le présent recueil, l'autre en volume séparé. Or, bien que les bibliographes aient toujours décrit l'édition séparée comme l'originale (cf. Tchemerzine, V, 172), il semble maintenant établi qu'elle parut après le présent recueil. Tony Gheeraert écrit notamment dans son édition critique des Contes merveilleux (Honoré Champion, 2005, p. 19) : « Cette pièce paraît deux fois en 1691, d'abord dans le ‘Recueil de plusieurs pièces d'éloquence [...]’ donné cette année-là, puis, isolément, dans un petit volume in-12° de 58 pages ». La lecture du volume, « achevé d’imprimer le 22 septembre 1691 », soit moins d’un mois après la première lecture du texte, ne laisse aucun doute. Dans le passage intitulé « A Monsieur ** en luy envoyant la Marquise de Salusses », page 195, le conteur écrit « Si je m’estais rendu à tous les differents avis qui m’ont esté donnez sur l’Ouvrage que je vous envoye, il n’y seroit rien demeuré que le conte tout sec & tout uni, & en ce cas j’aurois mieux fait de n’y pas toucher & de le laisser dans son papier bleu où il est depuis tant d’années…Ensuite de cette conférence j’ay pris le parti de laisser mon Ouvrage tel à peu près qu’il a esté lu dans l’Académie… J’apprendray du public ce que j’en dois croire et suivray exactement tous ses avis, s’il m’arrive jamais de faire une seconde édition de cet ouvrage ». Cette seconde édition est décrite par Tchemerzine comme originale puisqu’il ignore l’existence de la nôtre. « De tout ce qu’a écrit Perrault, rien n’a plus contribué à le rendre célèbre qu’un tout petit livre auquel, probablement, il n'attachait lui-même que peu d'importance. L'idée lui vint de recueillir les contes que les enfants aiment tant à entendre de la bouche de leurs mères, de leurs nourrices, quand ils ont été sages. Il les publia en janvier 1697, sous le nom de son fils Perrault d'Armancourt. Voici en quels termes Sainte-Beuve parle de ce petit livre: « La Belle au bois dormant, le Petit chaperon rouge, la Barbe bleue, le Chat botté, Cendrillon, Riquet à la houppe, la marquise de Salusses et le Petit Poucet, qu'ajouter au seul titre de ces petits chefs-d’œuvre ? On a disserté sur la question de savoir si Perrault en est le véritable auteur. Il est bien certain que pour la matière de ces Contes Perrault a dû puiser dans un fonds de tradition populaire, et qu'il n'a fait que fixer par écrit ce que, de temps immémorial, toutes les mères grands ont raconté. Mais sa rédaction est simple, courante, d'une bonne foi naïve, quelque peu malicieuse pourtant et légère ; elle est telle que tout le monde la répète et croit l'avoir trouvée. Les petites moralités finales en vers sentent bien l'ami de Quinault et le contemporain gaulois de La Fontaine, mais elles ne tiennent que si l'on veut au récit ; elles en sont la date. Si j'osais revenir, à propos de ces Contes d'enfants, à la grosse querelle des anciens et des modernes, je dirais que Perrault a fourni là un argument contre lui-même, car ce fonds d'imagination merveilleuse et enfantine appartient nécessairement à un âge ancien et très antérieur ; on n'inventerait plus aujourd'hui de ces choses, si elles n'avaient été imaginées dès longtemps ; elles n'auraient pas cours, si elles n'avaient été accueillies et crues bien avant nous. Nous ne faisons plus que les varier et les habiller diversement. Il y a donc un âge pour certaines fictions et certaines crédulités heureuses, et si la science du genre humain s'accroît incessamment, son imagination ne fleurit pas de même ». « Mais l'origine de ces contes doit être recherchée encore plus loin. Les contes se rattachent à Berthe au pied d'oie (la Reine Pédauque) - Berthe ou Berchta, divinité germanique. Pour les frères Grimm, la mythologie survit dans les « Contes de nourrice ». L’édition originale du premier Conte, « La marquise de Salusses » parut en 1691, puis le recueil parut en janvier 1697 sous la protection d'un privilège daté du 28 octobre 1696 et enregistré le 11 janvier 1697. La littérature de colportage adopta les Contes de Perrault dès 1707 et le Cabinet des fées de 1781 les regardera comme la création d'un genre nouveau. Le récit puise sa source dans le Décaméron de Boccace. A nouveau publiée en 1694, la nouvelle est alors suivie de deux autres contes également en vers, Peau d’Ane et Les Souhaits ridicules dont ce sont les éditions originales. C’est Charles Nodier (1844) « qui, le premier, y décèlera une des plus ravissantes productions de la prose française » et la situera parmi les grands textes littéraires français. La gloire vint avec les XIXe et XXe siècles. Précieux exemplaire relié à l’époque en veau granité aux armes du marquis de Langeac. « Gilbert-Allyre-Antoine de Langeac, VIIe du nom, dit le marquis de Langeac, seigneur de Préchonnet, Bonnebaut, Paleport et autres lieux, fils de Claude-Allyre et de Madeleine de Montanier, né vers 1700, fut grand sénéchal d’Auvergne et mourut à Clermont-Ferrand en septembre 1780. Il avait épousé en premières noces Marguerite-Reine Rochette en 1720 et en secondes noces, le 5 mai 1742, Louise-Elisabeth de Melun, princesse d’Epinoy ». Olivier, Pl. 748. Les éditions originales des contes de Perrault conservées dans leur reliure de l’époque armoriée ont de tout temps été recherchées des bibliophiles.
Columbia / Disque vinyle 33 tours, numéroté SCXF 101, France 1961. Couverture avec photographie en couleurs de l'artiste. Dos avec fente et petits frottements. Premier pressage avec vinyle en très bel état. Précieux exemplaire dédicacé par Charles Aznavour sur la pochette. Album qui provient d'une très importante collection de vinyles dédicacés. Rare
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( Erotisme - Littérature dédicacée - Lettres Autographes ) - Anonyme sous le pseudonyme de Charles-Étienne.
Reference : 8090
(1926)
Editions Curio 1926. In-12 broché à marges de 254 pages au format 19 x 13 cm. Couverture avec titre imprimé et petite vignette illustrée. Dos trè légèrement gauchi et insolé. Plats avec bords un peu brunis et minuscule manque de papier aux coins. intérieur frais. Recueil de nouvelles et saynètes érotiques, par Charles-Étienne, qui serait selon Pascal Pia, dans Les " Livres de l'Enfer ", le pseudonyme d'un auteur français connu et fondateur des éditions Curio ( parfois appelées " Librairie des Curiosités Littéraires "). Il serait principal auteur des ouvrages publiés aux dites éditions. Il a également publié des textes dans la revue Le Sourire. Pascal Pia, précise que Charles-Etienne serait : " Auteur de romans érotiques à scandale, pseudonyme d'un aimable personnage d'un dilettantisme très wildien et disciple attardé de Jean Lorrain, qui tenait rue Pernelle, entre les deux guerres, une petite librairie spécialisée dans la littérature grivoise et les ouvrages de flagellation ". Un des 25 exemplaires numérotés sur hollande du tirage de tête ( n° 6 ). Rare édition originale. Précieux exemplaire enrichi d'une superbe dédicace autographe, signée et datée, ainsi que d'une lettre autographe recto-verso de Charles-Etienne à Maurice Bokanowski, qui fut avocat, homme politique et député de la Seine de 1914 à 1928. Provenance idéale.
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( Surréalisme - Revues ) - Henri Parisot - Jacques Cazotte - S.T. Coleridge - Friedrich de la Motte Fouquet - Gérard de Nerval - Charles Nodier - Nathaniel Hawthorne - John Keats - William Blake - Lord Byron - Clemens Von Brentano - E.T.A Hoffmann - Thomas de Quincey - Charles Robert Mathurin - Collectif.
Reference : 27680
Revue les Quatre Vents - Cahiers de Littérature n° 7 de 1946. In-8 broché de 172 pages au format 14 x 19,5 cm. Couvertures gris clair, avec titre imprimé en bordeaux et noir. Dos carré, légèrement insolé, avec petites rousseurs. Plats et intérieur frais, malgré quelques rares rousseurs aux couvertures. Exemplaire non coupé. Revue dirigée par Henri Parisot. Superbe numéro spécial consacré au Merveilleux et à la Poésie Romantique, avec des textes inédits de Jacques Cazotte, S.T. Coleridge, Friedrich de la Motte Fouquet, Gérard de Nerval, Charles Nodier, Nathaniel Hawthorne, John Keats, William Blake, Lord Byron, Clemens Von Brentano, E.T.A Hoffmann, Thomas de Quincey, Charles Robert Mathurin, etc. Sommaire de rêve. Rare édition originale, surtout dans un tel état de fraicheur. Complet du prière d'insérer.
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Editions du Fourneau 1987. In-8 relié par une tresse, non paginé, d'environ 40 pages, au format 13,5 x 20,5 cm. Belle couverture décorée, avec titre en belle typographie, et petit portrait de Charles Cros. 4ème plat avec adresse de l'éditeur et jolie petite illustrations. Plats et intérieur frais, malgré une minuscule rousseur au bord extérieur de la couverture. Exemplaire non coupé. Lettre inédite d'Alphonse Allais, reproduite en fac-similé, suivie de 2 articles d'Alphonse Allais : Les Savants Jeunes et La Mort de Charles Cros. Postface de François Caradec. Deux dessins en couleurs, hors texte, de Cabriol. Etat superbe de fraicheur. Rare édition originale, tirée uniquement à 250 exemplaires numérotés ( n° 14 ).
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Magnifique dessin original à la plume, avec retouches de pastel bleu, par Charles Lapierre, au format 28,8 x 39,5 cm, contrecollé sur carton fort. Dessin, légendé, et signé par l'artiste. Petite " bulle " d'air au bas de le feuille, à gauche, sinon superbe état. Charles Lapierre était fut Peintre, Affichiste et graveur Français. Il exposa au Salon des Cents avec Mucha, Bonnard, James Ensor, Henri Matisse, Toulouse-Lautrec, etc. Ce fut lui qui réalisa l'Affiche de l'Exposition de1895. De toute rareté.
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Les Films Pomereu-Gaumont 1975. In-8 broché, dépliant de 6 pages, au format 33,5 x 24 cm. Couverture avec photo en couleurs de Marie-Christine Barrault et Victor Lanoux. Fiche technique + sujet du film réalisé par Jean-Charles Tacchella, en 4 langues ( français,espagnol, anglais et allemand. Photographies des principaux acteurs : Marie-Christine Barrault, Victor Lanoux, Marie-France Pisier, Guy Marchand. Très bel état général. Rare édition originale, avec belle dédicace, autographe, signée, de Jean-Charles Tacchella, en couverture.
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( Pastiches - Illustrés Modernes ) - Paul Reboux - Charles Müller - Georges Gaudion.
Reference : 15589
(1943)
Toulouse, Editions Richard, 1927. Fort in-4 broché de 178 pages au format 25,5 x 3,5 x 19,5 cm. Couverture crème rempliée, avec titre imprimé en rose. Dos carré avec brunissure de 4 cm sur le haut. Pastiches de Maurice Barrès, Maurice Maeterlinck, Charles-Louis Philippe, Shakespeare, Henry Bordeaux, Jean Racine, Lucie Delarue-Mardrus, Octave Mirbeau, Léon Tolstoï, Victor Hugo, Marcelle Tinayre, Francis Carco, Gabriele d'Annunzio, Mme de Noailles, André de Lorde, Joris-Karl Huysmans et Paul Fort par Paul Reboux et Charles Müller, enrichis de 21 illustrations en couleurs, dont le frontispice et le cul-de-lampe final, par Georges Gaudion. Ce dernier propose 20 magnifique planches hors-texte en couleurs et en noir, à la manière de : Laboureur, Marie Laurencin, Utrillo, Joseph Hémard, Henri Rousseau, Le Brun, Hermine David, Rouault, Picasso, Victor Hugo, Fernand Léger, Modigliani, Chas Laborde, Van Dongen, Gus Bofa, Henri Matisse, Cézanne, Vlaminck et Charles Martin. Un des 349 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches ( n° 99 ), seul tirage après 41 sur Japon. Rarissime édition originale en superbe état général. Exemplaire enrichi d'une belle dédicace autographe, signée et datée de Georges Gaudion.
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Superbe carte postale Barclay noir et blanc de Charles Aznavour au format 13,5 x 9. Superbe état. Rare carte dédicacée par Charles Aznavour. ( Port inclus pour la France ).
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Télé 7 Jours, sans date ( années 70 ). Belle carte postale en noir et blanc avec photo de Charles Aznavour, au format 15 x 10 cm. Superbe état. Rare carte signée par Charles Aznavour. ( Port inclus pour la france ).
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Édition originale absolument rarissime de « La Marquise de Salusses, ou la patience de Grisélidis » de Charles Perrault, conservée dans sa reliure de l’époque. Paris, chez la Veuve de Jean-Baptiste Coignard et Jean-Baptiste Coignard Fils, 1691. In-12 de (6) ff., 324 pp., (1) f.bl. Petit trou de vers dans la marge blanche des 5 premiers feuillets, sans la première garde blanche. Relié en plein veau brun de l’époque anciennement restauré, dos à nerfs orné de fleurons dorés, tranches mouchetées. Mors et dos frottés. Reliure de l’époque. 166 x 91 mm.
Édition originale absolument rarissime de ce conte de Charles Perrault parue quelques semaines avant la première édition séparée. Il s’agit ici de l’édition originale avec le titre à l’adresse de la veuve et du fils de J.B. Coignard. Certains exemplaires de cette édition originale portent l’adresse de J.B. Coignard, d’autres celle de sa veuve et de son fils. J.B. Coignard est décédé en 1688 et certains des livres imprimés sur les presses familiales en 1690 portent l’adresse de sa veuve. Mais de nombreux livres sont encore imprimés avec l’adresse de J.B. Coignard jusqu’en 1697. Ainsi, la première édition séparée de La Marquise de Salusses, qui paraît à la fin de 1691, est encore imprimée avec l’adresse de J.B. Coignard. Il est donc extrêmement difficile de savoir lequel des deux feuillets de titre, celui avec l’adresse de l’imprimeur ou celui avec l’adresse de sa veuve et de son fils, fut imprimé avant l’autre. Il est probable que quelques exemplaires de l’édition originale aient été remis dans le commerce à la fin de l’année 1691 avec un titre de relais. Mais donner l’antériorité à l’un ou l’autre feuillet de titre semble difficile. Le 25 aout 1691, l’abbé de Lavau lit à l’Académie Française ‘La Marquise de Salusses ou la patience de Grisélidis’, qui est accueillie avec beaucoup d’applaudissements. La nouvelle en vers de Charles Perrault paraît peu après dans le ‘Recueil’ de l’Académie pour 1691, où figure également ‘A Monsieur ** en luy envoyant la Marquise de Salusses’, ainsi que différents textes de lui. Elle sera aussi, toujours en 1691, publiée séparément chez Jean-Baptiste Coignard. Seule l’édition séparée qui paraît quelques semaines plus tard est décrite par Tchemerzine et déjà qualifiée par lui de « rarissime » (V, 172). Seuls Gumuchian (n°4472), Stoerer et Tannery (n°402) décrivent la présente édition (à l’adresse de J.B. Coignard). « Il est probable que cette nouvelle soit ici en édition originale » écrit Tannery. La lecture du volume, « achevé d’imprimer le 22 septembre 1691 », soit moins d’un mois après la première lecture du texte, ne laisse aucun doute. Dans le passage intitulé « A Monsieur ** en luy envoyant la Marquise de Salusses », page 195, le conteur écrit « Si je m’estais rendu à tous les differents avis qui m’ont esté donnez sur l’Ouvrage que je vous envoye, il n’y seroit rien demeuré que le conte tout sec & tout uni, & en ce cas j’aurois mieux fait de n’y pas toucher & de le laisser dans son papier bleu où il est depuis tant d’années…Ensuite de cette conférence j’ay pris le parti de laisser mon Ouvrage tel à peu près qu’il a esté lu dans l’Académie… J’apprendray du public ce que j’en dois croire et suivray exactement tous ses avis, s’il m’arrive jamais de faire une seconde édition de cet ouvrage ». Cette seconde édition est décrite par Tchemerzine comme originale puisqu’il ignore l’existence de la nôtre. Le récit puise sa source dans le Décaméron de Boccace. A nouveau publiée en 1694, la nouvelle est alors suivie de deux autres contes également en vers, Peau d’Ane et Les Souhaits ridicules dont ce sont les éditions originales. Précieux exemplaire à grandes marges conservé dans sa reliure en plein veau de l’époque.