Paris, Albin Michel,1956, In douze, 211 pp, broché,état d'usage, couverture et bas de pages tachées
mention de 9 ème mille.
1915-1965. 7 chemises noires (324 x 222 mm) renfermant les lettres manuscrites, sous coffret (347 x 237 mm) recouvert de toile noire, papier noir imitant le bois sur les plats, dos recouvert de chagrin noir, titre et auteurs en doré.
Exceptionnel ensemble de 193 lettres de Chardonne à son ami d’enfance, l’écrivain Henri Fauconnier. Les deux amis font partie du Groupe de Barbezieux qui réunissait des écrivains de trois familles charentaises, Boutelleau, Delamain et Fauconnier, et qui furent amis d’enfance dans la ville de Barbezieux en Charente. Ce groupe “géographique” ne partageait pas nécessairement les mêmes vues. Il se composait de Jacques Boutelleau, sa soeur aînée Germaine, Henri Fauconnier, sa soeur Geneviève ainsi que les frères Maurice et Jacques Delamain. Cette très importante correspondance couvre un demi-siècle, dont les années de guerre. Elle représente une source intime incomparable sur l’écrivain, son amitié, ses passions, ses haines et son œuvre. On y découvre aussi les très importantes différences d'opinion et d'engagements des deux amis. Jacques Chardonne, de son vrai nom Jacques Boutelleau, (Barbezieux, 1884-La Frette-sur-Seine, 1968), obtint sa licence de Droit à l’École des Sciences politiques de Paris en 1906. Réformé du service militaire pour des raisons de santé l’année suivante, il prit un temps de repos à Grasse où il écrirvit son premier ouvrage, Catherine, puis alla en Suisse où il découvrit la ville de Chardonne-sur-Vevey, nom dont il s'inspira pour son nom d'auteur. De retour à Paris en 1909, il devint secrétaire chez l'éditeur Pierre Victor Stock. De 1912 à 1913, il renfloua successivement la maison d'édition puis intenta un procès contre Pierre Victor Stock après avoir découvert ses dettes de jeu et leurs conséquences sur la stabilité financière de l'entreprise. Mobilisé puis réformé en 1914, il quitta la France pour retourner à Chardonne-sur-Vevey. Il y revint en 1919 et s'associa avec Maurice Delamain en 1921 pour prendre la direction de la “Librairie Stock, Delamain et Boutelleau”. Il publia la même année son premier roman, L'Épithalame, qui manqua d’une voix le prix Goncourt. Au début de 1930, il offrit à Jean Paulhan de faire paraître Malaisie de son ami Henri Fauconnier dans les cahiers de la NRF. Jacques ne cessa jamais d’avoir une grande admiration pour Henri. Il voulut si fort pour lui le prix Goncourt qu’il fut à la limite d’indisposer, et son ami, et le jury du Goncourt. Le succès populaire et d’estime de Malaisie fut considérable et la presse très favorable, même avant l’attribution du prix qu’il obtint la même année. Collaborationniste pendant la guerre, Chardonne fut ensuite considéré comme un auteur d'extrême droite. Il fut avec Paul Morand un des pères spirituels de ceux qui furent appelés “Les Hussards”, les écrivains Roger Nimier, Jacques Laurent, Antoine Blondin et Michel Déon. Henri Fauconnier (Musset, 1879-Paris, 1973) termina son droit à Bordeaux puis partit en Angleterre où il enseigna pendant deux ans le français et la musique, avant de s'embarquer en 1905 pour la Malaisie où il alla faire fortune en plantant des caoutchoucs. Grâce à son énorme travail, des fonds propres et ceux que son ami Jacques mit dans l'affaire, sa plantation prospéra, il en devint le principal propriétaire et, en janvier 1909, il fonda à Bruxelles la “Plantation Fauconnier et Posth”, avec l’aide du banquier belge Adrien Hallet qui deviendra son ami. Il s’engagea en 1914 pour défendre sa patrie avant de repartir régulièrement en Malaisie pour son travail après guerre. Constatant qu’il n’aimait ni Paris ni le climat de la France, il s’installa à Radès, près de Tunis, en 1925. Il écrivit son grand roman, Malaisie, qui obtint le prix Goncourt l’année de sa parution en 1930. Craignant les visées de Mussolini sur la Tunisie, lui et sa famille revinrent en France en 1939 pour s’installer à Musset. Pendant l’Occupation la vie ne fut pas facile, le froid et le ravitaillement furent ses soucis majeurs. Son ami Jacques multiplia ses lettres en imaginant pouvoir le convaincre de la victoire des Allemands. Lui préféra écouter la BBC. Après guerre, il partagea son temps entre la Côte d’azur, Paris (qu’il aurait aimer fuir mais où habitaient enfants et petits-enfants) et la Charente. Ces lettres de Jacques Chardonne à son ami Henri Fauconnier, et conservées par lui, comprennent une importante lettre de 10 pages sur sa vision du roman en général. Elles sont complétées d'une lettre d'une page à un Barbizelien admiratif du roman Malaisie, d'une lettre à Mady, épouse d'Henri, de 4 pages de notes sur la guerre 39-45, d'une note de 2 pages, d'une page tapuscrite d'articles sur son roman L'Épithalame, et de 24 lettres d'Henri à Jacques, dont 2 tapuscrites, datées des années 30 à 1967, 6 secondes parties de lettres, 11 feuillets de notes de Fauconnier et un brouillon, en partie tapuscrit, rendant hommage à Henri Fauconnier au moment de son décès. Cette importante correspondance est regroupée dans sept chemises. Elles sont signées “JB” pour Jacques Boutelleau et “HF” pour Henri Fauconnier mais ne sont pas toutes datées. La première période couvre les années 1915 à 1929 (guerre, affaires en commun sur les plantations, propos sur la littérature, nouvelles de Mady, succès de L'Épithalame, échange au sujet du librairie Van den Berg qui épousa Germaine, la soeur d'Henri Fauconnier, prémices de Malaisie…). La seconde, dont beaucoup de lettres sont sur papier à en-tête de la librairie Stock, couvre les années 30 (c'est, pour une part, les importantes périodes éditoriales de la parution de Malaisie pour Fauconnier et de Claire pour Chardonne, qui obtint le Grand prix du roman de l'Académie française; on y voit les dessous des succès d'édition, les influences sur les récompenses littéraires). Une troisième période regroupe des lettres du mois de mai 1940 au 4 octobre 1949 (Chardonne, germanophile, a foi en l'ordre nouveau, regrettant la décadence qui s'était selon lui emparée de la France, rejetant un soi-disant modèle vaniteux anglophone, avant d'apprendre à la fin de la guerre les atrocités commises par les Allemands; puis ses propos politiques se poursuivent avec l'avènement de la guerre froide avec la Russie). Vient une dernière période allant du 16 juin 1950 au 22 juin 1965 (amitié, visites, propos de littérature, propos politiques, santé...). 10 lettres pêle-mêle occupent une cinquième pochette (librairie Van den Berg, voyages, littérature, Roger Nimier…). L'essai sur le roman est aussi dans une chemise à part, ainsi que les lettres et les notes d'Henri Fauconnier (difficultés sur la création, propos littéraires, affaires des plantations, voyages, contradictions d'idées durant la seconde guerre mondiale avec Chardonne, divers…). Une très importante correspondance inédite.
Delamain boutelleau et Cie éditeurs 1921 367 pages in12. 1921. broché. 367 pages.
Bon Etat
In douze, 363 pp, broché,
mention de vingt-quatrième mille. Sommaire : uniquement le tome second.
Paris 29 Avril 1957, 21x27cm, une feuille + une enveloppe.
Lettre autographe datée etsignée de Jacques Chardonne adressée à sonami Roger Nimier (54 lignes à l'encre bleue) à propos du style de Paul Morand, père spirituel desHussards, Roger Nimier et Antoine Blondin étant considérés, bien malgré eux, comme chefs de file de ce mouvement littéraire. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli de la lettre, enveloppe jointe. Jacques Chardonne entend battre en brèche deux fausses idées concernant Paul Morand, la première étant d'ordre stylistique : "Il y a une double méprise touchant Morand. On a vu en lui un "moderne"... mais il est essentiellement un "naturaliste" ; sa doctrine en art est exactement celle de Maupassant et Flaubert." tenant ce dernier pour un écrivain majeur : "Mais il a infiniment plus de talent et d'intelligence que les écrivains de l'école naturaliste." ; la seconde d'ordre psychologique : "Il est l'hygiène et la sagesse incarnées, dans sa personne. Mais il a encanaillé par son oeuvre la jeunesse qui venait après lui. C'est lui qui a failli tuer Sagan." Jacques Chardonne ironise ensuite sur les talents de Françoise Sagan tout en exaltant la prédominance et la maîtrise de son ami Paul Morand en tout ce qu'il entreprend de faire : "C'est Morand qui achetait les terribles voitures de Sagan. Mais lui sait conduire."tout en se rappelant les conseils de prudence que prodigua Bernard Frank à l'auteur de Bonjour tristesse : "Bernard Frank dit : elle ne tient pas la route, ta bagniole... Sagan, vexée, accelère. Et tout chavire." En grand frère de plume, Jacques Chardonne rassure Roger Nimier sur son propre talent : "Morand est très content de vous.Je dis que Gaston (Gallimard) semble avoir beaucoup d'amitié pour vous." et félicite son correspondant pour la qualité d'Artaban, revue à laquelle collabore Roger Nimier, Jacques Chardonne étant mis à l'honneur dans unrécent numéro: "... surpris de me voir en première page;le texte me remplit de fierté. J'ai méprisé les honneurs, afin d'être honoré. Je ne pouvais être mieux servi que dans ce petit texte." et attribue la paternité du texte le concernant à l'un de ses émules Hussards : "... je me dis : c'est Nimier, ou Hecquet, ou Milliau. A vrai dire, je ne sais. Et je remercie le Seigneur." Terrassé par tant d'hommages qui lui sont rendus, Jacques Chardonne, lucide, préfère éviter de trop être sous les feux de la rampe : "Voilà pourquoi je ne veux plus rien publier. Dès que l'on vous applaudit, il faut s'en aller." Très belle lettre de Jacques Chardonne encensant son ami Paul Morand, père spirituel des Hussards, et évoquantle terrible accident de voiture de Françoise Sagan à bord d'une Aston Martin le 13 Avril 1957. Evocation prémonitoire : Roger Nimier se tuant cinq ans plus tard sur l'autoroute de l'Ouest, le 28 Septembre 1962, également au volant d'une Aston Martin. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Jacques Chardonne, nom de plume de Jacques Boutelleau, né à Barbezieux le 2 janvier 1884 et mort à La Frette-sur-Seine le 29 mai 1968, est un écrivain et éditeur français. Aîné charentais de l'écrivain Pierre-Henri Simon, il fait partie du Groupe de Barbezieux avec Geneviève Fauconnier, Henri Fauconnier, Maurice Delamain, Jacques Delamain, Germaine Boutelleau, sans que ce groupe « géographique » partage les mêmes vues. Considéré comme un auteur d'extrême droite, il est avec Paul Morand un des pères spirituels de ceux qu'on a appelés « Les Hussards », les écrivains Roger Nimier, Jacques Laurent, Antoine Blondin et Michel Déon. Lot de 12 lettres autographes signées Jacques Chardonne (accompagnées de 3 lettres dactylographiées signées Camille Chardonne) adressées à Louis Guitard et Ginette Guitard-Auviste (biographe de Jacques Chardonne) en 1962 et 1967 - bon état, pliures liées à l'envoi - avec leurs enveloppes pour certaines Jacques Chardonne souhaite préparer la vente de sa maison de La Frette et demande conseil à son ami avocat Louis Guitard. 16 janvier 1962, La Frette - 4 pages sur 2 feuillets format 21 x 27 "Chère amie, si je vous écris à vous (et non pas à votre mari) au sujet d'une question de droit ; c'est qu'il s'y mêle une question de confiance où je m'en remets à vous, et dont vous aurez la responsabilité, et puis il s'agit un peu de littérature, et du domaine que vous avez glorifié. [...] Mais il doit être entendu (et vous prenez cet engagement envers moi, en lui remettant la lettre ci-jointe) que la question que je lui pose et la réponse qu'il fera, en somme, le renseignement qu'il me donnera sera rétribué par le mandat qu'il jugera convenable. Sinon, vous m'aurez trahi. Ce serait grave. En lui remettant la lettre ci-jointe, vous prenez un engagement envers moi. Il s'agit de La Frette, dans l'avenir. Je ne veux pas que cette maison, qui appartient un peu à la France littéraire, là où j'ai écrit toute mon œuvre, soit après ma mort, un champ de bataille, pour des héritiers un peu fol, et vendu par eux à n'importe qui. Je désire choisir moi même le futur acquéreur ; ce qui est fait. Il sera convenu que la maison dont il devient maintenant propriétaire et qu'il n'occupera qu'après la mort de ma femme et de moi, ne sera payée, par lui, qu'après notre mort. Ce règlement (disons que ce sera dans dix ou quinze ans) sera fait à mes héritiers. Le chiffre (le prix de vente) étant fixé maintenant. Cela, que vous voudrez bien exposer à votre mari, étant dit, vous trouverez ci-jointes, les deux questions que je lui pose. Mer, et à vous J. Chardonne"
-9 août 61 : Chardonne cherche des auteurs pour des chroniques : …Arland me promet un texte pour la Revue des Voyages… annonce-t-il, de même pour Roger Nimier. Caracalla [Jean-Paul Caracalla relança la Revue des voyages], lui, est en Hollande en vacances …Vous pouvez laider beaucoup, en vous chargeant de certains auteurs qui sont de vos amis (…). Cest facile pour vous (…). Vous vous chargeriez de J.L. Bory, Vialate, Thomas (?) [Jean-Louis Bory, Alexandre Vialatte, Henri Thomas] et autres (…). Galey (une chronique de lui, dans le prochain numéro a plu)… au chapitre « Politique » , Chardonne propose Sérant …un bon esprit ouvert, de droite… -17 janvier 63 : …Merci davoir lu si bien « Pour moi » le Vandromme [Pol Vandromme avait fait paraître en 1962 un ouvrage sur Chardonne]… annonce-t-il, il achève les dernières pages de son livre à Rouen …Vous aurez le texte dans deux mois. Et puis je quitterai un monde, qui déjà nous quitte. Il ne s'agit pas seulement de "Barbezieux". L'Amérique qui pousse beaucoup trop loin la formule "Capitalisme libéral" fera explosion. L'Angleterre ne tient pas, sans son « Empire », trop lourd pour elle. La Russie en pleine évolution. Reste la Providence (…). Dans tout cela, le plus solide me semble la France ; comme les bruyères de Bretagne ; la France a de profondes racines. Ce n'est pas sa "grandeur" qui ne lui a jamais valu grand chose... Il raconte une anecdote, puis Chardonne répond à ses critiques : …mes romans en miniature d'aujourd'hui, ne sont pas des vapeurs, sans personnages. Ils sont fortement incrustés ; chaque trait, bien médité, est appuyé. Il y a une bonne carcasse. Il ne faut pas exagérer le désespoir contenu, de Chardonne. Il n'est pas du tout désespéré et le mot "angoisse", à la mode, le dégoûte. "Barbezieux", on s'en passera. Si j'ai connu "l'angoisse", c'est à 15 ans, à Barbezieux (entre nous). Si on me demandait : à quelle époque auriez-vous désiré vivre ? Je répondrais : maintenant. Cette époque nous a permis de comprendre que toute chose sur terre, c'est des balivernes (…). Inutile de s'exciter là-dessus. Nous sommes aujourd'hui placés dans de justes perspectives. Quelle chance! On va pouvoir penser à des choses sérieuses. Lesquelles? C'est le secret de chacun… -- 20 novembre 63 : Au sujet de Mauriac : …À Roscoff, j'ai eu le même masseur que Mauriac. Je lui ai demandé ce qu'il pensait de Mauriac ; réponse: "il n'a pas l'air franc"(…). Songez aux conséquences de la "confession"; on ment d'abord à soi-même (pour arranger les choses; et puis au confesseur). L'église exige de vous des croyances que l'on ne peut admettre. Elles ne sont pas à notre portée. Tout cela c'est une fâcheuse manipulation dans le fort intérieur (…). Mauriac est un homme tout révolté contre lui-même ; un homme qui se cache ; d'où l'air faux, comme un coupable. Il ne respire que dans la mesure où il parle de lui-même ; il a besoin d'une confession perpétuelle. Son dernier livre (Mémoires) me semble le meilleur ; parce qu'il est lui-même, sans aucune gêne. Il n'est question que de lui et de ses souvenirs. Ils étaient trois du même acabit : Mauriac, Montherlant, Grasset. Ils ne pouvaient parler que d'eux-mêmes. Les autres n'existaient que pour écouter. Cette claustration a conduit Grasset aux portes de la folie. Il y a une autre forme de claustration, tout opposée, et dont il faut se méfier : ne jamais parler de soi. Elle est très répandue ; elle est malsaine... La lettre se termine par l'évocation d'un projet d'une histoire de l'édition pour lequel il serait bien utile de retrouver certaines encyclopédies, dont le Larousse qui était …Tout le savoir des journalistes... -- 30 juillet 64 : après avoir annoncé sa prochaine opération suite à une hernie, Chardonne évoque Mauriac, de Gaulle et la Chine: ...Au fond, je l'aime bien; occasion de le lui dire (ses excès, du côté Gaulle, c'est tout l'homme de droite-catholique, refoulé chez lui 40 ans, qui remonte; on a toujours un refoulé en soi). Gaulle, c'est un vrai "nationaliste" ; la grande France et seule ; ceux-là qui nous ont fait cadeau de 1914. Son vrai crime, c'est d'avoir fait de la France, en 40, un pays de maquis. Cela peut durer des siècles. L'Occident, c'est un continent horrible. La Chine, ah ! La Chine ! On la connaît bien si on a lu un livre introuvable, écrit par un consul en 1885, et qui a vécu en Chine 40 ans. Ce livre suffit. Il vous donne toutes les clefs. Je suis chinois. Les blancs, c'est des barbares et des voyous. Ils ne savent, ils ne veulent que se battre ; ce qu'ils ont fait sans répit. Ils ont versé leurs divers poisons sur la sainte Chine (…). On verra dans un siècle ou deux…En 1951, Jean-Paul Caracalla relance la Revue des Voyages qui avait cessé de paraître en 1940. Il y publie notamment Blaise Cendrars, Jacques Chardonne et Paul Morand, Pierre Mac Orlan, Michel Déon, François Nourissier, Louise de Vilmorin et Germaine Beaumont.Il sera le secrétaire général du prix des Deux Magots d(à partir de 1972.
s.l., s.d. (1966), 21x27cm, une feuille.
Lettre autographe de Jacques Chardonne signée de ses initiales, 14 lignes à l'encre bleue. Pliure inhérente à la mise sous pli. Une date a été ajoutée en haut de la lettre (Janv. 66), probablement la date de réception de cette missive par le destinataire. Petites piqûres sans gravité en pied de la lettre sans atteinte au texte. S'adressant à un destinataire non identifié, Jacques Chardonne invite son correspondant à se procurer l'ouvrage de Christine Garnier "L'homme et son personnage" paru chez Grasset en 1955 : "... Tachez de trouver ce livre, emportez-le, et gardez-le. Il peut vous être utile, plus tard, quand il y aura la nuit derrière vous." Pour terminer sa lettre, Jacques Chardonne se fend d'un dernier et non moins curieux conseil tout empreint d'une ironique fausse candeur : "Je vous recommande spécialement le Chardonne. Il m'a surpris par sa constance, dans une certaine voie. A vous. JC." Il s'agit certainement de son dernier ouvrage paru en 1966 chez Grasset : "Propos comme ça". - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Albin Michel 1951-1955 6 vol. Broché 6 vol. in-8, brochés, couvertures rempliées, photographie en frontispice dans chaque volume. Première édition collective, revue par l'auteur. Chaque tome est l'un des 330 exemplaires numérotés sur vélin du Marais, seul grand papier, et parmi ceux-ci l'un des 30 hors commerce (ex. n° VII). On relève de beaux envois autographes signés dans les quatre premiers volumes : "A François Mauriac, avec quarante années d'amitié, Jacques Chardonne" (L'épithalame), "A François Mauriac, son ami, Jacques Chardonne. P.S. Une découverte pour moi : "Plongées"" (Le Chant du bienheureux, Les Varais), "A François Mauriac, l'ami bien cher qui m'éblouit, et à Madame François Mauriac, respectueusement, Jacques Chardonne" (Eva, Claire), "A François Mauriac, (ne prenez pas la peine de me remercier, tout le mérite est pour l'éditeur), son ami, Jacques Chardonne" (Les Destinées sentimentales). On joint une plaquette de présentation de ces oeuvres complètes reproduisant sur 8 pages les citations élogieuses de nombreux critiques dont François Mauriac. Série complète, en excellente condition.
S.l., Gallimard, (2015). Un fort vol. au format gd in-8 (217 x 165 mm) de 1.163 pp., broché.
Edition originale. ''«Il était ma liaison avec la jeunesse, avec la vie, les éditeurs, les journaux, les films. [...] Nous étions, un peu, son père.» Roger Nimier est mort brutalement le soir du 28 septembre 1962, sur l'autoroute de l'Ouest. Après ce «coup de massue», Paul Morand n'a plus que sa correspondance quotidienne avec Jacques Chardonne pour se consoler. Depuis dix ans, les deux épistoliers illustrent au plus haut «un certain esprit français», avec ses travers comme ses traits de génie. Morand et Chardonne dominent toujours le siècle littéraire comme au balcon d'un théâtre : tandis que sur la scène disparaissent les amis Céline, Pierre Benoit et Cocteau, ressurgissent Proust, Claudel et Drieu la Rochelle. À l'orchestre, Mauriac, Jouhandeau ou Sartre reçoivent des boulettes de papier. Privé de son «fils» Nimier, Morand met alors en scène sa propre jeunesse dans des tableaux éblouissants : les riches heures 1900 ou les temps héroïques de la génération 1925. Ni la mort du hussard, son ancien protégé, ni celle de son fils Gérard ne troublent véritablement Jacques Chardonne. Le cœur blindé par le style, il est tout à l'éducation de son nouveau favori, Matthieu Galey, et couve Bernard Frank, François Nourissier et Michel Déon d'un regard de velours cachant le venin. En secret, Chardonne prépare une «Histoire de l'édition» qui doit l'occuper jusqu'à sa mort. De l'Écosse à Madère, Paul Morand, lui, poursuit ses voyages. Il vagabonde dans l'histoire et la politique, jouant aux prophéties avec Chardonne et trouvant dans le présent la confirmation de ses choix passés. Morand s'indigne de la construction du mur de Berlin, observe «Gaulle» devenu «le Guide» se dépêtrer de la guerre d'Algérie et de l'OAS, ou arbitre le duel entre Khrouchtchev et Kennedy avant la mort de ce dernier, qu'il trouve «balzacienne». Chez Morand et Chardonne, la littérature, c'est beaucoup plus que la littérature.'' Quelques annotations marginales à la mine de plomb sur de rares feuillets. Du reste, très belle condition.
Cahiers Jacques Chardonne n° 12 1989 1 vol. broché in-8, broché, 71 pp. Textes de Jacques Chardonne, Liliane Fénech, Henri Fauconnier, etc. Bon état.
Cahiers Jacques Chardonne n° 9 1985 1 vol. broché in-8, broché, 71 pp. Textes inédits de Jacques Chardonne et Alexandre Vialatte. Très bon état.
s.l., s.d. (21 Janvier 1968), 21x27cm, une feuille.
Lettre autographe de Jacques Chardonne signée de ses initiales, 20 lignes à l'encre bleue à propos d'une erreur d'approvisionnement chez Stock du dernier ouvrage de François Nourissier. Pliure inhérente à la mise sous pli. Une date a été ajoutée en haut de la lettre (21 Janvier 68), probablement la date de réception de cette missive par le destinataire. Jacques Chardonne s'étonne et s'insurge du retard que semble avoir pris Stock dans l'approvisionnement et la mise en vente du dernier ouvrage de François Nourissier ("Le Maître de Maison" paru en 1968) : "... Il y a des semaines que l'on écrit des articles sur le Nourissier... Si vraiment une librairie telle de Stock n'a reçu le Nourissier que depuis trois jours, il y a là une faute assez sérieuse." Enfin, Chardonne soulage sa colère en portant ce jugement, peu amène, sur la revue "Arts" et son lectorat : "Toujours excellent le Matthieu (certainement Matthieu Galey) dans "Arts". "Arts" perd de vue une chose :un lecteur de "Arts" c'est un homme qui tourne des pages. Inutile de beaucoup se fatiguer pour lui." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Royan, 30 août 1957, 17x23cm, un feuillet.
Lettre autographe signée de Jacques Chardonne, datée du 30 août 1957, 32 lignes à l'encre bleue sur papier à en-tête. Pliure inhérente à la mise sous pli. S'adressant à un destinataire non identifié, Jacques Chardonne partage ses réflexions sur «Royan [...] cette ville étonnante», presque entièrement détruite durant la Seconde Guerre mondiale: «Il y a ici un phénomène social unique je crois en France: toute une ville en «copropriété». Ce qui a permis de la dessiner avec tant de hardiesse et de goût. Je crois que l'on a peu parlé de cette curiosité française.» Ville intimement liée à l'enfance de l'auteur, Royan dégage une atmosphère de mystère qui frappe Chardonne: «Je ne reconnais plus le charentais dans cette prodigalité et cet esprit d'association. [...] Enfin, il y a beaucoup de choses à voir et à démêler; trop obscures pour moi.» - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.l., s.d. (Février 1966), 21x27cm, une feuille.
Lettre autographe de Jacques Chardonne signée de ses initiales, 14 lignes à l'encre bleue. Pliure inhérente à la mise sous pli. Une date a été ajoutée en haut de la lettre (Février 66), probablement la date de réception de cette missive par le destinataire. Une petite tache d'encre en pied de la lettre. Jacques Chardonne félicite son correspondant de son départ en voyage à Megève même s'il lui recommande de dédaigner, en tant que "jeune roi de Paris" ce genre d'endroit, tout juste bon à épater : "de riches provinciaux, qui se sentent en exil à Tourcoing ou Abeville (sic), et qui viennent à Megève, voir du beau monde, à tous prix" et de préférer à cette station d'autres lieux plus jolis et moins coûteux: "... s'il s'agit de montagnes, pour la santé, vous en avez ailleurs d'aussi belles, pour le quart du prix". - Photos sur www.Edition-originale.com -
Jacques Chardonne, nom de plume de Jacques Boutelleau, né à Barbezieux le 2 janvier 1884 et mort à La Frette-sur-Seine le 29 mai 1968, est un écrivain et éditeur français. Aîné charentais de l'écrivain Pierre-Henri Simon, il fait partie du Groupe de Barbezieux avec Geneviève Fauconnier, Henri Fauconnier, Maurice Delamain, Jacques Delamain, Germaine Boutelleau, sans que ce groupe « géographique » partage les mêmes vues. Considéré comme un auteur d'extrême droite, il est avec Paul Morand un des pères spirituels de ceux qu'on a appelés « Les Hussards », les écrivains Roger Nimier, Jacques Laurent, Antoine Blondin et Michel Déon. Lot de 3 lettres autographes signées adressées à Louis Guitard - La Frette, 7 / 20 / 22 janvier 1959 - 3 pages sur 3 feuillet format 21 x 27 et 13,5 x 21 - bon état, pliures liées à l'envoi, la lettre du 7 janvier est fendue sur 15 cm au niveau de la pliure horizontale - avec leurs enveloppes et copies des réponses de Louis Guitard Jacques Chardonne demande l'avis de son ami avocat Louis Guitard, au sujet de son jardinier Ménard à qui l'on demande de quitter sa maison de La Frette pour un logement à Conflans.
Jacques Chardonne, nom de plume de Jacques Boutelleau, né à Barbezieux le 2 janvier 1884 et mort à La Frette-sur-Seine le 29 mai 1968, est un écrivain et éditeur français. Aîné charentais de l'écrivain Pierre-Henri Simon, il fait partie du Groupe de Barbezieux avec Geneviève Fauconnier, Henri Fauconnier, Maurice Delamain, Jacques Delamain, Germaine Boutelleau, sans que ce groupe « géographique » partage les mêmes vues. Considéré comme un auteur d'extrême droite, il est avec Paul Morand un des pères spirituels de ceux qu'on a appelés « Les Hussards », les écrivains Roger Nimier, Jacques Laurent, Antoine Blondin et Michel Déon. Lettre autographe signée adressée à Louis Guitard - La Frette, le 6 janvier 1951 - 1 page sur un feuillet format 21 x 27 - très bon état, pliures liées à l'envoi "Cher monsieur, Je n'ai pas connu Henriot; mais je l'ai admiré. J'ai vu, à peine, Tardieu à qui je dois mon premier ruban. Il m'a toujours fait peur (cette santé terrible de malade, cette force monstrueuse des hommes politiques). La tête la mieux faite de l'époque (et une plume magistrale). Vous avez pour mission de faire connaitre son livre fondamental, tout a fait enseveli. Vous êtes dépositaire de grandes amitiés. J'ai beaucoup aimé vos articles (je m'aperçois que j'en avais lu quelques uns) et vous pouvez écrire votre livre avec confiance. Croyez cher monsieur, à mes sentiments bien sympathiques Jacques Chardonne"
Paris Grasset 1931 1 vol. broché in-12, broché, non coupé, XV + 295 pp. Edition originale. Un des 50 exemplaires numérotés de "bonnes feuilles", sous couverture spéciale, distribués à quelques privilégiés avant les services de presse. Complet du papillon imprimé "L'exemplaire de presse dédicacé par l'auteur vous sera envoyé au moment de la mise en vente du livre". En parfait état.
Stock, Paris 1940, 12x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Rousseurs sur les gardes et l'intégralité des feuillets en leurs marges. Précieux envoi autographe signé de Jacques Chardonne : "A André Fraigneau bien sympathiquement. Jacques Chardonne." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Stock, Paris 1940, 12x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant, fausse mention de treizième édition. Quelques rousseurs sur les plats et les tranches. Précieux envoi autographe signé de Jacques Chardonne : "A Marcel Jouhandeau, avec ma profonde admiration. Jacques Chardonne." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Le Livre de Poche 1966 1966. Jacques Chardonne : Claire / Le livre de poche 1966 LBN9
Bon état
Albin Michel 2000 2000. Jacques Chardonne - Les Destinées Sentimentales / Albin Michel 2000
D’HOUVILLE Gérard- FRANCE Anatole- FARRERE Claude- BAILLY Auguste- MIOMANDRE Francis de- MAURIAC François- LOUYS Pierre- MAETERLINCK -DUVER NOIS Henri- KIPLING Rudyard -FAYARD Jean -ANET Claude- BINET-VALMER. HARRY MYRIAM-. JALOUX Edmond - BENJAMIN René -CORTHIS André-. VAUDOYER J.L PREVOST Marcel-CHARDONNE Jacques- COLETTE AUDOUX Marguerite.
Reference : 12468
LE LIVRE DE DEMAIN. 44 volumes in 8 brochés, couverture jaune imprimée. Bois originaux par les meilleurs artistes. Arthème FAYARD & Cie éditeur. Rousseurs à certains volumes, la plupart en début et fin de volume. Auteurs : D’HOUVILLE Gérard- FRANCE Anatole- FARRERE Claude- BAILLY Auguste- MIOMANDRE Francis de- MAURIAC François- LOUYS Pierre- MAETERLINCK -DUVER NOIS Henri- KIPLING Rudyard -FAYARD Jean -ANET Claude- BINET-VALMER. HARRY MYRIAM-. JALOUX Edmond - BENJAMIN René -CORTHIS André-. VAUDOYER J.L PREVOST Marcel-CHARDONNE Jacques- COLETTE AUDOUX Marguerite. Bois originaux de René POTTIER- CONSTANT LE BRETON- Roger GRILLON -William GRAUX- DESLIGNIERES- Jean LEBEDEFF -MORIN- JEAN- Pierre FALKE.- Alfred LATOUR- HERMANN PAUL- LE MEILLEUR-Gérard COCHET- Charles HALLO- M.T GOIFFON- RENEFER PAUL EMILE COLINN°98 D’HOUVILLE Gérard Tant Pis pour toi 125 pages, 38 bois de René POTTIER février 1931(Pseudos : Marie de HEREDIA- Marie de RENIER) 2-N°196 FRANCE Anatole Pierre NOZIERE 125 pages, 1 page de table des matières. 36 bois originaux de CONSTANT LE BRETON.1939 3-N° XII FARRERE Claude La bataille 27 bois de A. ROUBILLE 142 pages. Juin 1926. 4-N° 97 BAILLY Auguste La carcasse et le Tord-cou 111 pages, 33 bois de William GRAUX Janvier 1931. 5-N° XI MIOMANDRE Francis de L’aventure de Thérèse BEAUCAHMPS. 124 pages, sans date (1926 ?) Bois de Roger GRILLON. 6-N° 66 MAURIAC François GENIITRIX 43 bois de DESLIGNIERES Juin 1928. 7-N° 43 MAURIAC François Le baiser du Lépreux. 37 bois de Roger GRILLON. 93 pages. Décembre 1931. 8-N°78 LOUYS Pierre Contes Choisis 50 bois de Jean LEBEDEFF. 124 pages, 1 page de table des matières. 1938. 9-N°59 LOUYS Pierre Aphrodite Mœurs antiques 36 bois de MORIN- JEAN. 126 pages, Août 1932. 10-N°95 LOUYS Pierre les chansons de BILITIS 88 bois de Jean LEBEDEF Novembre 1930 82 pages, 1 page de bibliographie. 11-N° 37 THARAUD Jérôme et Jean La randonnée de SAMBA DIOUF 40 bois de Pierre FALKE. 125 pages. Décembre 1931 12-N°62 MAETERLINCK La sagesse et la destinée. 31 bois d’Alfred LATOUR (lettrines) non coupé. Février 1928 13-N°128 DUVER NOIS Henri La poule. 36 bois de Guy DOLLIAN 125Pges, Août 1933. 14-N°65 FAYARD Jean OXFORD et MARGARET 25 bois de MORIN-JEAN. 126 pages, Mai 1928. 15-N°187 KIPLING Rudyard Les plus beaux contes. 29 bois de RENEFER 126 Pages 1938 16-N°49 D’HOUVILLE Gérard Le temps d’aimer 35 bois de LE MEILLEUR, Novembre 1927. 125 pages (Pseudos : Marie de HEREDIA- Marie de RENIER) 17-N°XLII ANET Claude Quand la terre trembla 52 bois de LEBEDEFF. 125pages, Juin 1926. 18-N° LXXXIII BINET-VALMER Le plaisir 35 bois de Paul BAUDIER. 126 pages, Janvier 1934. 19-N° LXXI HARRY MYRIAM. Siona à Paris 41 bois de RENEFER. 127 pages. Novembre 1928. 20-N° 63 JALOUX Edmond l’escalier d’or 45 bois de Paul BAUDIER. 124 pages. Mars 1928. N°XXXII BENJAMIN René GRANDGOUJON 22 bois de A. ROUBILLE. Août 1925. 21-N° XLI CORTHIS André. Victime expiatoire. 27 bois d’ HERMANN PAUL. Mai 1926. Très bon état 22- N° XXVI DUHAMEL Georges Confession de minuit 25 bois d’HERMANN PAUL sans date Très bon état 23-N°XXXII BENJAMIN René GRANDGOUJON 22 bois de A. ROUBILLE 126 pages. Août 1925. 24-N°LXVII BENJAMIN René La cour d’assises- ses pompes-ses œuvres 25 bois de Roger GRILLON Juillet 1928 25-N° LXXIX D HOUVILLE Gérard Jeune fille 36 bois de RENEFER Août 1930 (Pseudos : Marie de HEREDIA- Marie de RENIER) 26-N° LVI VAUDOYER J.L La bien aimée 26 bois de Gérard COCHET 126 pages, septembre 1927. Rousseurs. 27-N° XIX LOUYS Pierre La femme et le pantin 28 bois de Charles HALLO 109 pages, juillet 1935. 28-N°CXLII NVEUX Pol GOLO 28 bois de M.T GOIFFON. 125 pages Octobre 1934. 29-N°LXI PREVOST marcel Sa maîtresse et moi 34 bois de LE MEILLEUR. Février 1928. 30- N° LXXX DUHAMEL Georges Journal de SALAVIN 34 bois de Guy DOLLIAN. Sans date. 31 N°LV CORTHIS André Tourmentes 27 bois de J.P. DUBRAY Roman inédit Août 1927 32-N°CVI PREVOST Marcel Voici ton maître. 40 bois de Jean LEBEDEFF. 156 pages. 1941 33-N°XXXV CHAUVIERE Claude La femme de personne 24 bois de HERMANNPAUL 110 pages, Octobre 1935. 34-N° CXCV CHARDONNE Jacques Romanesque 34 bois de MORIN-JEAN 92 pages 4pages de catalogue 35-N° XLVIII BOURGET Paul D’HOUVILLE Gérard-DUVERNOIS Henri- LOTI Pierre. Le roman des quatre. Bois de MORIN-JEAN. 113pages Juillet 1926. Rousseurs. 36- N° XLXXVI COLETTE l’entrave 34 bois de MORIN-JEAN 110 pages 1937 37-N° XVIII COLETTE CHERI 22 bois de Georges JEANNIOT 126 pages. Février 1928. Rousseurs. 38- N° XX AUDOUX Marguerite Marie Claire 21 bois de PAUL EMILE COLIN. 126 pages. Juillet 1927. 39- N° LX AUDOUX Marguerite L’atelier de Marie Claire. 47 bois de RENEFER 126 pages. Janvier 1928. 40 n°130 AUBRY Octave Napoléon III 22 bois de Guy ARNOUX octobre 1933- 41 n°64 Louis HEMON Maria Chapdelaine 29 bois de LEBEDEFF Avril 1928- 42 n° 182 Pierre BELOIST L'oubliée 25 bois de Jean LEBEDEFF 1938-43 n°111 Octave AUBRY Le lit du Roi 28 bois de RENEFER Mars 1932-44 n°56 Henry de MONTHERLANT La petite infante de Castille 28 bois de MORIN6JEAN décembre 1935