Paris, éditions Le Sycomore, «La Boîte de Pandore» – collection dirigée par Philippe Bonnet, 1984; Un volume in-8° br. (paperback ou coupé-collé sans cahiers), introduction par Michèle Ouerd, 320 pp.,
Document exceptionnel... Bien que présentant sept cas d'hystérie masculine dans son «Traité», premier du genre consacré à l'hystérie, le clinicien Pierre Briquet (1796-1881) n'en déclarait pas moins : «Un homme hystérique, c'est le renversement des lois constitutives de la société.» [«Traité de l'Hystérie», éd. J. B. Baillière, Paris, 1847». Quelque vingt ans plus tard, ce n'est pas un, mais des dizaines, des centaines de cas d'hystériques masculines que l'on observe et commente dans les hôpitaux français. A l'origine de cette vague de recherches : l'autorité que J.-M. Charcot incarnait en la matière. Les vingt leçons sur l'hystérie rassemblées ici pour la première fois intégralement, témoignent du travail que Charcot mena dans son service de la Salpêtrière, afin que ces hommes hystériques, loin d'être dangereux pour la société& de par leur existence même, entrent au contraire dans l'«ordre» médical des choses. mais si, avec Charcot, la question de l'hystérie virile semblait devenue à la fois pertinente et banale, les silences ultérieurs de l'histoire médicale, psychiatrique, voire psychanalytique, soulignent la dimension encore problématique de ce sujet, et donc de la validité nosographie de l'hystérie elle-même, qu'elle soit d'homme ou de femme. Très bon état. FRAIS D’ENVOI POUR LA FRANCE INCLUS DANS NOTRE PRIX.
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In-8° Toulouse 1971, éditions Privat, 216 pp. rel. couverture souple. Collection Rhadamanthe dirigée par J. Postel et J. Corraze. Etat : bon (qq notes de pages sur l'avant-dernière page de «l'achevé d'imprimer» – sans importance).
En 4e de couverture : Le temps et le jugement de la postérité ont fractionné l'œuvre de Charcot : une part, extraordinairement féconde, est à l'origine de la neurologie contemporaine ; une autre consacrée dans les dernières années à l'hypnotisme, a été recouverte d'un voile pudique ; une autre, enfin, consacrée à l'hystérie est tombée dans l'oubli le plus profond après avoir connu son heure de gloire. De tels contrastes dans la destinée de l'œuvre d'un même homme laissent à penser que le succès ici et l'échec là, sont moins le fait de l'homme que celui de la méthode, la méthode anatomo-clinique utilisée ici et là. La même méthode ne pouvait pas s'appliquer partout. C'est ce que Freud notait déjà à la mort de celui qui avait été son Maître. Au-delà de ce constat et peut-être en raison de cet échec, les leçons sur l'Hystérie, tout en projetant, de nouveau, les feux de la rampe sur les tableaux vivants qui fascinèrent une époque, invitent à une réflexion sur la clinique psychiatrique et sa spécificité. [NB : Rhadamanthe était le plus ancien des trois juges qui, à l'entrée des enfers, présidaient au destin irrévocable des hommes. Platon nous apprend que son regard pénétrait, au delà des corps, dans la profondeur des esprits et qu'il devait "avec son âme même scruter une âme également seule". (Gorgias, 523 e)].
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Paris, Progrès médical et Vve Adrien Delahaye, 1877, gr. in-8°, 3 ff. + 380 p. + 7 planches de figures dont 6 planches chromolithographiques + 8 p. (cat. de l'éd.), non rogné, lég. rousseurs dans l'extrémité des marges, exlibris ms. à la plume d'encre ‘Antonin Favre’, brochure originale, qqs très lég. taches sur le plat devant.
Première édition. Ouvrage recommandé par Garrison-M., écrit d'après le leçons de l'éminent médecin français, le grand maître de l'école de la Salpétrière. Garrison-M. (4th edition) 2228 (skipped in the 5th revised edition edited by Norman, and put under nr.) 4216.2; Waller 1912; Eimas, Heirs of Hippocrates 1920; Médecins célèbres 236-239.
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« Demain jeudi à 5 h 15 je serai à Bois Colombes chez Mr Cartereau…», pourrait-il s’agir du docteur entomologiste, Etienne Cartereau (1799-1882). On joint un ensemble de lettres ayant trait à la psychiatrie, composé de 12 lettres d’un fou d’Aix-en-Provence, adressées à des personnages imaginaires (fin XVIIIe siècle) rédigées d’une écriture délirante et un manuscrit autographe signé par « Daval prêtre Docteur en théologie, Curé de La Roche sur Linotte », prescrivant « un remède contre l’Epilepsie », remède préparé à partir d’une plante nommée Galega, dont on aura fait une décoction et « le malade prendra ce petit remède à jeun tant soit peu refroidi ; il ne boira ni mangera que trois heures après l’avoir pris, et il continuera ainsi pendant vingt quatre jours… ». Concernant les écrits, il s’agit très certainement de la même personne ayant rédigé ces lettres sous le thème de la vertu et des croyances. Trois de ces lettres présente l’empreinte d’une marque postale (12 AIX), dont l’adresse du destinataire pour un exemple, serait à « MeSieur les Amy de la vertus et de la verité Sont les Miens A Aix ».