[Angers], E. Charbonneau, 1990, gr. in-8°, 364 pp, 8 pl. de photos hors texte, 2 cartes, tableaux généalogiques (familles Charbonneau, Caillière, Poilièvre, Lemanceau), fac-similés en annexes, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Par le petit-fils de Etienne Charbonneau, qui porte le même nom que son grand-père. Les faits sont racontés ici comme ils ont été vécus, ce qui fait le charme de ce livre sans parti-pris et donne sa dimension humaine au héros, descendant d'un ami de Danton, qui épouse un jour de janvier 1900 la descendante d'un Chouan tué à Loiré au combat contre les bleus... — Au XIXe siècle, l'appellation "champagne de Saumur" est courante, mais elle est interdite par la loi de 1908 qui protège les vins de terroir (alors que les grandes firmes champenoises achètent couramment du vin dans le Saumurois). La dénomination de "vin mousseux" est la plus habituelle ; la marque "Saumur Brut" n'est déposée qu'en 1936. Une vingtaine de maisons fonctionnent dans l'agglomération saumuroise en 1912. Parmi elles, Armand-Jules Lecluse, fils d'un bottier-cordonnier de la rue Saint-Jean, associé un temps avec Amiot, s'installe à l'écart des autres maisons dans les caves du Bois-Brard, louées en 1871 à Baptiste Fouquet. En 1901, l'affaire est reprise par Etienne Charbonneau et son ami Emmanuel Lehou. Elle est prospère jusqu'en 1922 et décline ensuite... On en lira l'intéressante étude détaillée pp. 230-255.