[sans lieu], Le Rouge et le Noir, 1928. In-12 broché de 63-[9] pages, couverture de papier bleu pâle, imprimée en rouge et noir, non coupé. Pâles rousseurs sur les tranches et au dernier feuillet blanc, petite marque au second plat, sans gravité. Chemise, étui.
Illustré de 3 dessins en noir de Louis Serrière-Renoux. Édition originale tirée à seulement 153 exemplaires numérotés, celui-ci (n°48) un des 150 sur papier vergé. Premier livre de René Char, dont il détruira la plus grande partie des exemplaires, ce recueil rassemble les premiers poèmes écrits entre 1922 et 1926. Sur les tâtonnements et parfois les repentirs de René Char, on peut lire ce passage de José Corti dans ses Souvenirs désordonnés: "Un manuscrit de Char est toujours la recherche de la dernière perfection. Quand on en est à l'impression, le repentir intervient: un mot, une inversion et le livre n'est pas plutôt achevé que se révèle ce qui aurait pu le parfaire. Tel poème de quelques vers n'a pas eu moins de sept ou huit états dont chacun a été définitif pendant quelques heures ou quelques jours (...)".
S.l. 12 Nov. [19]77, 2 pp. en 1 f. (210 x 147 mm) encre noire, env. cons.
Mais se plaint de n'avoir pas reçu une autre lettre « Nous avons à Avignon un bureau de poste qui ‘égare' au lieu de trier »... « ce n'est pas une calomnie mais des ‘faits répétés'». Puis il accepte « bien volontiers l'exemplaire du SASDLR [Le Surréalisme au service de la Révolution] réédité par le sieur Place », et lui précise qu'il a rangé en bonne place « l'ouvrage-cadeau de l'Imprimerie Union » que Barnier lui a adressé.