Chapuy, Nicolas Marie Joseph (Paris, en 1790 - Paris, 23–07–1858), graveur- Toussaint (dessinateur),
Reference : 27413
(1809)
1809 Eau-forte- juin 1809 - Dimensions - Coup de planche: Hauteur : 23.5 cmx Largeur : 28.6 cmDimensions - Oeuvre: Hauteur : 25.2 cmx Légende - Au centre sous l'eau forte : "VUE DU BASSIN DU NOUVEAU CANAL DE L'OURQ / PRISE SUR LE PREMIER PONT A BASCULE / en face de la Rotonde et de la Barrière de la Villette." Signature - Sous l'eau forte à gauche : "Toussaint del". Signature - Sous l'eau forte à droite : "Chapuy sculp".
Vue centrée et en légère contre-plongée du bassin de la Villette du canal de l'Ourcq, entouré d'arbres et peuplé de diverses embarcations, depuis un pont à bascule. A l'arrière-plan, vue de la Rotonde et de la Barrière de la Villette. Paysage urbain animé par quelques personnages au premier plan, sur les embarcations et dans les allées.
Paris, Dopter, [1855]. 385 x 476 mm.
Belle vue aérienne du Palais de l'Industrie, dessinée par Nicolas Chapuy et lithographiée en deux tons par Philippe Benoist et Eugène Cicéri. Les figures sont de Victor Adam. La vue illustre l'inauguration de l'Exposition Universelle qui s'est tenue le 15 mai 1855. Ce fut la première Exposition Universelle organisée par la France, et la deuxième mondiale, après celle de Londres en 1851. Elle fut inaugurée par l'empereur Napoléon III. La vue montre l'entrée et la façade principales du bâtiment, donnant sur l'avenue des Champs-Élysées, où l'on voit arriver le prestigieux cortège impérial. Situé sur les Champs-Élysées, le Palais de l'Industrie et des Beaux-Arts, communément appelé Palais de l'Industrie, fut construit spécialement pour l'Exposition, dont il fut l'emblème. L'entrée principale se faisait par le portique monumental que l'on peut voir, dont la corniche était décorée d'un groupe sculpté par Élias Robert représentant la France couronnant de lauriers les Arts et l'Industrie, et de cartouches ornés des armes et chiffre de l'Empereur tenus par deux groupes d'enfants. En plus d'accueillir les expositions de l'Industrie et des Beaux-Arts, il abritait également celles de l'Horticulture. Le bâtiment sera détruit en 1896 pour faire place aux Petit et Grand Palais, en vue de l'Exposition Universelle de 1900. La vue se prolonge jusqu'à l'Arc de triomphe de l'Étoile. Sur la gauche, on peut voir la Seine et le pont des Invalides, et dans le fond, la colline du Mont Valérien. Bel exemplaire. Quelques piqûres légères. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1855, p. 705, n°1754.
Paris, Ledot Ainé & Ledot J.ne, [1855]. 435 x 597 mm ; monté sous passe-partout de 5 mm d'épaisseur.
Rare et belle vue à vol d'oiseau, montrant la place de la Concorde et les Champs-Élysées, dessinée d'après nature par Chapuy, lithographiée en couleurs par Théodore Müller, et imprimée par Becquet à Paris. Elle a été publiée en 1855, année de la première Exposition Universelle française, et la deuxième mondiale, après celle de Londres en 1851. La vue est prise depuis le grand bassin du jardin des Tuileries en regardant vers l'ouest jusqu'à l'Arc de Triomphe. Au premier plan, l'entrée ouest du jardin des Tuileries, avec quatre des huit statues allégoriques de villes françaises dessinant les contours de l'octogone imaginé par Gabriel ; ces quatre statues à l'est de la place symbolisent Lyon, Marseille, Lille et Strasbourg ; puis la place de la Concorde avec l'Obélisque de Louxor érigé en 1836, flanqué des deux fontaines monumentales imaginées par l'architecte Hittorff et inaugurées le 1er mai 1840 par le préfet Rambuteau : à gauche la Fontaine des Mers, à droite la Fontaine des Fleuves. La vue se prolonge avec l'avenue des Champs-Élysées, jusqu'à l'Arc de triomphe de l'Étoile, inauguré par Louis-Philippe en 1836. Sur la gauche, on peut voir la Seine avec le Pont de la Concorde menant au Palais Bourbon et à l'Hôtel de Lassay, sur la droite, la rue de Rivoli avec l'Hôtel de la Marine et son bâtiment jumeau, autrefois appelé Hôtel des Monnaies, abritant aujourd'hui l'Hôtel Crillon et l'Automobile Club de France. Au début des Champs-Élysées, sur la gauche, on aperçoit le Palais de l'Industrie, construit pour l'Exposition Universelle, et détruit en 1896 pour faire place aux Petit et Grand Palais, en vue de l'Exposition Universelle de 1900 ; sur la droite, le Cirque d'Été sur le Carré Marigny. La vue est animée de nombreux promeneurs et calèches. Très bon exemplaire finement colorié à l'époque. Petites piqûres essentiellement dans les marges, petits frottements par endroits avec perte de couleur. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1855, p. 705, n°1760.
Paris, Wild, 1846. 445 x 568 mm.
Superbe et rare vue à vol d'oiseau de la ville de Dieppe, dessinée d'après nature par Chapuy, lithographiée en couleurs par Théodore Müller, et imprimée par Lemercier à Paris. La vue, prise depuis la falaise du Pollet, montre le chenal à l'entrée du port, l'avant-port, les quais, les bassins, et la ville, dans laquelle on distingue les églises Saint-Jacques et Saint-Rémy. Sur la gauche, on aperçoit le quartier du Pollet, et dans le fond à droite, le château. La vue s'étend au-delà de la ville pour montrer les falaises et la Manche. Bel exemplaire finement colorié à l'époque. Petite restauration en haut à droite. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1846, p. 535, n°1224.
Paris, Lemiere, [1856]. 445 x 568 mm.
Magnifique et rare vue à vol d'oiseau du château et de la ville de Versailles, dessinée d'après nature par Chapuy, lithographiée en couleurs par Théodore Müller, et imprimée par Lemercier à Paris. La vue, prise depuis l'ouest, montre au premier plan le Bassin d'Apollon, puis l'allée royale, la Colonnade, le Bassin de Latone et tous les bassins agrémentant les jardins, le château, au sommet duquel flotte un drapeau tricolore, et enfin la ville. Les allées sont animées de nombreux promeneurs. Il s'agit d'une vue peu habituelle de Versailles, qui outre le château, offre une belle vue panoramique de la ville. On aperçoit notamment l'avenue de Paris, avec, au départ de l'avenue, les Grande et Petite Écuries, mais aussi la cathédrale Saint-Louis, la paroisse Notre-Dame de Versailles, les bâtiments du lycée napoléonien, créé en 1803 et nommé lycée Hoche en 1888, et les bâtiments du débarcadère de la ligne de chemin de fer entre Versailles et Paris, vers lequel se dirige un train. Bel exemplaire très finement colorié à l'époque. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1856, p. 260, 600.
Lith. Par Bichebois, Fig. Par V. Adam, s.d. (circa 1840). Lithographie sépia, quelques rousseurs, 445 x 335 mm., cachet à froid de Hanri Jeannin, marchand d'estampes à Paris.
Belle lithographie en premier tirage représentant la boucle de la Seine et la Cathédrale, avec une diligence arrivant à vive allure. Elle est tirée de l'ouvrage "La France Monumentale et Pittoresque".