Paris, Imprimerie de P. Didot l’Ainé, 1819. in 8°, basane flammée, dos lisse orné, tranches marbrées, coiffes, mors et coins légèrement frottés, 2 ex-libris (Reliure de l’époque). (2)ff.-413 pp.-(1)f.
ÉDITION ORIGINALE. On associe surtout le nom de l’auteure aux augustines, ces chaufferettes à eau bouillante qu’elle inventa et qui lui doivent leur nom. Mais elle est également l’auteure d’un Manuel de l’éducation des abeilles et de cet essai. Pour elle «l’art de gouverner a des principes fixes, déterminés et immuables; les affaires peuvent changer par l’effet de nos caprices; mais ces changements n’en apportent aucun à la destination des hommes et de la société, ni aux règles de la nature, qui ne sont autre chose que la sagesse divine.» Après avoir rappelé la formation des sociétés civiles pendant l’Antiquité, elle étudie les devoirs des Princes et les qualités qui leur sont nécessaires. La négociation devrait être le meilleur moyen de maintenir la paix, mais il faut souvent avoir recours à la guerre. Chambon de Montaux lui consacre un chapitre ainsi qu’à l’armée. Suivent: De l’Éducation — des loix naturelles et des loix divines — des causes de la révolution et des désastres qui en ont été la suite.
1819. Paris, Didot l'Aine, 1819. Format 14x21 cm, broche sous couverture d'attente en papier bleu, 413 pages. Couverture defraichie. Etat correct.