Cent-Jours - Napoléon - Corps De Chasseurs De Montagne - Bataillons De Chasseurs Des Pyrénées]
Reference : 3762
(1815)
Chez Pinard, Imprimerie De La Préfecture, Rue Des Lauriers, N°7 Bordeaux 1815 Affiche - placard d'époque en feuille, 42 x 51 cm, en date du 26 mai 1815, signée par le Préfet de la Gironde Joseph Fauchet, baron d'Empire, à en-tête en lettres capitales "le Préfet de la Gironde aux habitans de ce département", surmontant un texte en trois colonnes, composé d'un exorde et de l'arrêté mettant à exécution "le décret impérial du 5 mai 1815, relatif au rétablissement et à l'organisation sous le nom de chasseurs des Pyrénées, des bataillons de chasseurs de Montagne créés par le décret du 6 août 1808". Notre affiche témoigne des efforts de Napoléon lors des Cent-Jours (mars-juillet 1815) à mettre tout en oeuvre pour favoriser "les enrôlements volontaires", alors que "des bataillons de Garde nationale s'organisent sur tous les points de France, et volent à la défense de nos villes frontières". Le décret du 5 mai s'inspirait du dispositif imaginé en 1808, qui avait consisté à créer dans les départements pyrénéens des bataillons de chasseurs de Montagne, ouverts aux conscrits réfractaires nombreux dans la région frontalière, qui en s'enrôlant voyaient leurs peines suspendues. Très efficace en 1808, le dispositif n'eut pas le temps de se mettre en place en 1815 malgré les arrêtés préfectoraux incitatifs. Petite déchirure en haut de l'affiche sans conséquence, sinon excellent état. Rare. (MaiB) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST Livre
Très bon
[Napoléon, Cent-Jours] Pierre-Ange Vieillard, Appel au vou des français. [Paris?], s.n., 1815. In-8, 3p. Intéressant document, daté du 30 juin 1815, quelques jours avant la fin des CentJours, appelant au retour du roi « qui n'a pas cessé d'être le nôtre » du fait des français et non des étrangers. Joli document.[332]
[Marseille], Imprimerie de Réquier, s.d. (1815) in-8, 8 pp., en feuilles.
Du 8 avril 1815. Les droits qui pesaient sur les boissons figuraient parmi les impôts indirects les plus impopulaires ; il était de bonne politique d'y renoncer en partie pendant l'aventure des Cent-Jours. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Marseille, Imprimerie de François Brébion, s.d. (novembre 1815) in-12, 8 pp., en feuilles.
Courageusement signée C.D. (pourtant, le 16 novembre 1815, l'auteur ne risquait plus rien), la pièce forme une critique sans originalité la prestation de serment pendant les Cent-Jours. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Marseille, Antoine Ricard, s.d. (1815) in-12, 7 pp., en feuilles.
Vibrant appel des bons royalistes du midi (Avignon, Marseille, Basses-Alpes) à la vengeance, à la sévérité exemplaire, aux bourreaux et aux échafauds destinés à purger le sol français des "traîtres", des "pigmées révolutionnaires", de la "faction infernale", bref de ceux qui ont suivi l'Empereur pendant les Cent-Jours. Ces bons apôtres expriment un simple souhait : "Le Roi doit faire violence à sa magnanimité (...). Frappez, punissez les coupables, la Nation applaudira à la juste sévérité de son Roi".Comment s'étonner après cela des événements de la Terreur blanche ? - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Napoléon Bonaparte, Cent Jours] Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet (1766-1823), homme d'état, intendant général de la couronne.
Reference : 013177
[Napoléon Bonaparte, Cent Jours] Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet (1766-1823), homme d'état, intendant général de la couronne. L.S., Paris, 5 juin 1815, 1p in-folio. À Pierre de Montesquiou-Fezensac (1764-1834). A propos de l'état nomination des personnes attachées au service de Montesquiou (alors Grand Chambellan) et le budget de la gouvernante. [308]
(NANTES - Les CENT-JOURS de NAPOLÉON 1er) - François-Marie-Bonaventure DU FOU (MAIRE DE NANTES)
Reference : 19841
(1815)
Paris Mellinet-Malassis 1815 Affiche Originale ancienne en noir sur papier velin crème ligné, format : 53 x 43 cm, imprimée en noir et ornée en haut au centre d'une vignette "à l'Aigle à la couronne imperiale sur un nuage" gravée sur bois en noir, Mairie de Nantes, le 26 Mars 1815 de l'Imprimerie de Mellinet-Malassis, Imprimeur de la Mairie et de la Préfecture Editeur,
.RARE ...... en trés bon état (very good condition). bon état
Lille, Marlier, s.d. (1815) placard in-folio (53 x 42 cm), texte sur deux colonnes, sommé d'une aigle impériale, en feuille.
Arrivé à Lyon le 11 mars 1815, Napoléon y demeura deux jours, promulguant 11 décrets. Notre placard en donne cinq parmi les plus symboliques : 1. Abolition de la cocarde blanche, de la décoration du Lys et des Ordres restaurés. - 2. "Abolition" de la noblesse [qui n'avait au demeurant pas été rétablie par le régime de la Charte]. - 3. Dispositions contre les émigrés rentrés. - 4. Annulation de toutes les promotions faites dans l'Ordre de la Légion d'Honneur par Louis XVIII. - 5. Dissolution de la Chambre des Pairs, ainsi que de la Chambre des députés. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[PLACARD - CENT-JOURS]. [DUPONT-DELPORTE (Henri-Jean-Pierre-Antoine)].
Reference : 226683
Lille, Imprimerie de L. Danel, s.d. (1815) placard in-folio (52 x 43 cm), texte sur deux colonnes surmonté de l'Aigle impérial. en feuille.
Du 23 juin 1815.Cette proclamation aux habitants du département du Nord a pour but de faire connaître l'abdication de l'Empereur et la formation d'un gouvernement provisoire : "Une grande destinée vient de s'accomplir. Le gouvernement a changé. L'Empereur abdique en faveur de son fils pour ôter tout prétexte à la guerre. Un gouvernement provisoire a été solennellement proclamé par les Chambres assemblées (...)."En regard, la dépêche télégraphique du ministre de la guerre (Davout) au général Frère, commandant la 16e Division militaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Marseille], s.d. (1815) placard grand in-folio (86 x 62 cm), texte sur 4 colonnes, sommé d'une aigle impériale, en deux feuilles collées par le milieu.
Placard destiné aux habitants du département des Bouches-du-Rhône et donnant le texte de l'acte constitutionnel rédigé par Benjamin Constant à la demande de Napoléon Ier lors de son retour de l'île d'Elbe, et intégrant certaines dispositions de la Charte de 1814.Beau document. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Baudouin, s.d. (1815) in-4, 4 pp., dérelié.
Occasionnel qui revient, d'un point de vue royaliste officiel, sur les événements de mars 1815, mais qui date de juillet, comme l'indiquent les deux nouvelles les plus récentes qui le terminent : soumission de la ville de Dijon (11 juillet 1815) ; occupation d'Orléans par les troupes des Alliés (12 juillet). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Marseille], Imprimerie de Guion, s.d. (1815) in-8, 8 pp., en feuilles.
Soutien apporté par les deux Chambres à la personne du Roi au début de la montée de Napoléon sur Paris. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Marseille], Imprimerie de Guion, s.d. (1815) in-8, 8 pp., en feuilles.
Dambray était aussi Président de la Chambre des Pairs, et c'est en cette qualité qu'il les exhorte à défendre le trône contre Napoléon. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Marseille, Imprimerie d'Antoine Ricard, s.d. (1815) in-8, 8 pp., en feuilles.
Les deux chambres renouvellent leur soutien au Roi, tandis que Napoléon se rapproche de la capitale. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Chaumerot [Imprimerie d'Ant. Beraud], 1815 in-8, 16 pp., broché sous couverture factice de papier bleu, étiquette de titre sur la première couverture.
En dépit de l'adresse respectueuse, l'opuscule est tout sauf complaisant : émanant d'un libéral convaincu, opposé aux Bourbons à cause du non-respect des principes inscrits dans la Charte, il rappelle à l'Empereur que son retour n'est pas tant le signe d'une adhésion renouvelée à sa personne que l'indication du désir de liberté manifesté par la nation. "Rappelez un moment les acclamations qui retentissaient sur votre passage : partout le nom de liberté, de patrie, précédait votre nom. Ce n'est donc point pour vous qu'on a favorisé votre retour, c'est pour renverser le pouvoir qui menaçait cette liberté, dont vous nous avez fait mieux que personne, sentir le prix et la nécessité". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Marseille], Imprimerie de Guion, s.d. (1815) in-12, 4 pp., en feuille.
Très curieux rappel, le danger passé et plus que passé, d'une "ordonnance" donnée à Lille le 23 mars 1815, donc en pleine fuite de Sa Majesté vers les Pays-Bas, et interdisant à tout Français d'obéir à la conscription ... "Il est défendu à tout Français (...) d'obéir à aucune prétendue loi de conscription, de recrutement ou à tout autre ordre illégal quelconque qui émanerait de Napoléon Buonaparte (...)". Avec le succès que l'on sait. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Marseille, Imprimerie d'Antoine Ricard, s.d. (1815) in-12, 4 pp., en feuille.
Relation très lacrimale de la séance extraordinaire du 16 mars, celle précédant immédiatement le déguerpissement de Louis XVIII (nuit du 19 au 20 mars 1815). Elle regorge de morceaux de bravoure et de bons sentiments loyalistes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Imprimerie de L.-P. Setier fils, s.d. (1815) in-4, 4 pp., en feuille.
Très rare et curieux pamphlet, signé Brunot, dont l'objet est de répondre aux critiques assimilant le régime impérial restauré à une résurgence de la Terreur : "Des hommes pusillanimes ou prévenus comparent notre situation actuelle à celle de 1793. Ils ne voient dans les mesures énergiques prises par le gouvernement actuel, et exécutées par des hommes habitués à tenir d'une main également ferme et sage les rênes de l'Etat, que le retour des mesures révolutionnaires employées en 1793 et 1794". Suit un très long rappel de la situation intérieure et internationale de l'époque, qui se conclut brutalement par : "De bonne foi, peut-on comparer à ces tems déplorables les circonstances dans lesquelles on se trouve aujourd'hui, où le gouvernement se distingue par autant de modération que d'équité, par autant de justice que de patriotisme ?" C'est tout. Et c'est un peu court.Aucun exemplaire au CCF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Imprimerie de Madame veuve Perronneau, s.d. (1815) in-4, 2 pp., en feuille.
Curieux pamphlet présentant une fausse séance du cabinet ministériel d'Alexandre, datée du 1er mai 1815, et qui, dans un langage contourné autant qu'apocryphe, tendait à faire croire à la neutralité ou du moins à la réserve de la Russie dans le conflit imminent.Un seul exemplaire au CCF (BnF). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Delaguette, s.d. (1815) in-4, (2) pp. Mouillure.
Daté de façon manuscrite 26 mars 1815. Vignette à l'Aigle Impérial au recto.La question du titre sous entend "de rappeler l'Empereur". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Delaguette, s.d. (1815) in-4, (2) pp. Mouillure en tête.
Vignette aus armes Impériales au recto.L'auteur qui signe Jarousseau s'en prend à l'Autriche qui plutôt que choisir la paix attaque la patrie de sa propre fille, Marie-Louise. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Charles, s.d. (1815) in-4, 4 pp., dérelié.
Daté de façon manuscrite 8 juin 1815. Vignette aux armes impériales au recto. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lille, Marlier, s.d. (1815) placard in-folio (52 x 42 cm), texte sur deux colonnes, sommé des armes royales, en feuille.
A la suite du Conseil des ministres exceptionnel du 6 mars, Louis XVIII demanda la convocation des deux Chambres, tout en édictant de premières mesures d'urgence :"Napoléon Bonaparte est déclaré traître et rebelle pour s'être introduit à main armée dans le département du Var. Il est enjoint à tous les gouverneurs, commandans de la force armée, gardes nationales, autorités civiles et même aux simples citoyens de lui courir sus, de l'arrêter et de le traduire incontinent devant un Conseil de guerre qui, après avoir reconnu l'identité, provoquera contre lui l'application des peines prononcées par la loi". C'est effectivement ce qu'on a pu constater .. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lille, Marlier, s.d. (1815) placard in-folio (53 x 42 cm), texte sur deux colonnes, sommé des armes royales, en feuille.
Du 10 mars 1815.C'est l'affolement aux Tuileries, et tout est mobilisé pour contrer le retour de Napoléon : "L'ennemi de la France a pénétré dans l'intérieur. Tandis que l'armée va tenir la campagne, les Gardes nationales sédentaires doivent garder les places fortes, contenir les factieux dans l'intérieur, dissiper leur rassemblement, intercepter leur communication". On sait ce qu'il en fut. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lille, Marlier, s.d. (1815) placard in-folio (53 x 42 cm), texte sur deux colonnes, séparées par une frise fleurdelisée, sommé des armes royales, en feuille.
Du 11 mars 1815.À mesure que l'Aigle remonte vers Paris, la panique s'empare de plus en plus des Tuileries : après les Gardes nationales (proclamation du 10 mars), c'est au tour de l'armée de se voir exhortée, en des termes qui manifestent bien l'illusion du nouveau pouvoir sur son origine."Un général que vous auriez défendu jusqu'au dernier soupir, s'il ne vous avait pas délié par une abdication formelle, vous a rendus à votre Roi légitime (...). L'ennemi de la patrie n'est-il pas aussi le vôtre ? N'a t-il pas spéculé sur votre sang, trafiqué de vos fatigues et de vos blessures ? n'est-ce pas pour satisfaire son insatiable ambition qu'il vous conduisait à travers mille dangers à d'inutiles et meurtrières victoires ? Notre belle France ne lui suffisant plus, il épuiserait de nouveau la population entière pour aller aux extrémités du monde payer de votre sang de nouvelles conquêtes."Le texte se termine par une Ordonnance du Roi qui détermine les peines à infliger aux embaucheurs et aux provocateurs à la désertion. Ses cinq articles terrifièrent les intéressés, comme l'on sait. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT