1377 books for « celine louis ferdinand »Edit

Sort by
1 2 3 4 ... 16 28 40 52 ... 56 Next Exact page number ? OK

‎CELINE (Louis-Ferdinand) - COLLECTIF‎

Reference : 29006

(1997)

ISBN : 2908295547

‎L'année Céline 1999. Revue d'actualité célinienne. Textes, chronique, documents, études. ‎

‎Tusson & Paris, Du Lérot - Imec éditions, 2000. In-8 broché (22,6 x 15,3 cm), couverture imprimée, 262 pages + hors-texte couleur et nombreux fac-similés , photos et documents .Textes de Céline : La quinine en thérapeutique, lettres à divers correspondants (Richter, Gen Paul, Perin, Lafforest, Deshayes, Marteau, Block), Manuscrits, dédicaces et lettres passés en vente (Voyages au bout de la nuit, Mort à crédit, Féérie pour une autre fois, D'un château l'autre), dédicaces ; chroniques : éditions et rééditions d'oeuvres de Céline, bibliographie critique, adaptations et mises en scène, expositions, iconographie, échos et mentions, Céline à l'étranger ; documents : Un Céline surréaliste (R. de Lafforest), L. F. Céline européen (A. Pfannstiel). Tirage limité à 600 exemplaires.- 400g.L. - Excellent état‎


Déjà Jadis - Fréjus

Phone number : +33 (0) 4 94 53 89 34

EUR29.00 (€29.00 )

‎CELINE (Louis-Ferdinand) ‎

Reference : 31939

(1970)

‎CHANSONS. Dossier réuni et présenté par Frédéric Monnier.‎

‎La flûte de Pan, Paris, 1981 In-8 broché (21 x 15,3 cm), 53 (2) pages. Edition originale , l'un des 600 exemplaires sur vergé brésilien non numérotés.- Très bon état.‎


Déjà Jadis - Fréjus

Phone number : +33 (0) 4 94 53 89 34

EUR50.00 (€50.00 )

‎CELINE (Louis-Ferdinand) - COLLECTIF‎

Reference : 29003

(1997)

ISBN : 2908295423

‎L'année Céline 1996. Revue d'actualité célinienne. Textes, chronique, documents, études. ‎

‎Tusson & Paris, Du Lérot - Imec éditions, 1997. In-8 broché (22,6 x 15,3 cm), couverture imprimée et illustrée en couleurs par Tardi, 352 pages. Gen Paul, correspondances américaines, lettres à divers correspondants, manuscrits, dédicaces et lettres passés en vente ; éditions et rééditions d'oeuvres de Céline, bibliographie critique, adaptations et mises en scène, expositions, iconographie, échos et mentions, Céline à l'étranger ; langage et style son Céline (H. Godard), Docteur en médecine, une évidence maternelle (J. C. Renard), Les vicissitudes de la traduction anglaise de Voyage au bout de la nuit et de Mort à crédit (A. Y. Kaplna & P. Watts). Bibliographie des usuels, Index, Tables. - 540g.L. - Excellent état‎


Déjà Jadis - Fréjus

Phone number : +33 (0) 4 94 53 89 34

EUR29.00 (€29.00 )

‎CELINE (Louis-Ferdinand) - COLLECTIF‎

Reference : 29535

(1997)

ISBN : 290829544X

‎L'année Céline 1997. Revue d'actualité célinienne. Textes, chronique, documents, études. ‎

‎Tusson & Paris, Du Lérot - Imec éditions, 1998. In-8 broché (22,6 x 15,3 cm), couverture imprimée et illustrée en couleurs par Tardi, 184 pages, illustrations. Lettres à un magistrat, Jean Seltensperger, correspondances américaines, lettre à André Maurois, deux lettes à Arletty, lettres à divers correspondants, manuscrits, dédicaces et lettres passés en vente ; éditions et rééditions d'oeuvres de Céline, bibliographie critique, adaptations et mises en scène, expositions, iconographie, échos et mentions, Céline à l'étranger ; études : On purge bébé. Bibliographie des usuels, Index, Tables. - 280g.L. - Excellent état‎


Déjà Jadis - Fréjus

Phone number : +33 (0) 4 94 53 89 34

EUR25.00 (€25.00 )

‎CELINE (Louis-Ferdinand) - COLLECTIF‎

Reference : 29538

(1997)

ISBN : 2908295547

‎L'année Céline 2000. Revue d'actualité célinienne. Textes, chronique, documents, études. ‎

‎Tusson & Paris, Du Lérot - Imec éditions, 2001. In-8 broché (22,6 x 15,3 cm), couverture imprimée, 212 pages + hors-texte couleur et nombreux fac-similés , photos et documents .Textes : Céline et Saint-Malo : lettres à Théophile Briant - Lettres et billets à Abel Gance - Billets d' Abel Gance à Céline et documents divers - Lettres à divers : Marius Richard, Charles Bonabel, Janine Daragnès, Charles Deshayes, Paul Marteau, Robert Poulet - Manuscrits,dédicaces et lettres passés en vente : dédicaces à Athimoy,BOnhomme, Nane Germon, François Löchen, Evelyne Gevers, Henri Mondor, Adrienne Monnier, Lucien Rebatet - Fragments de lettres à Robert Le Vigan, Georges Geoffroy, Jean-Gabriel Daragnès. Documents : Eliane Bonabel (1920-2000) - Un scénario de "Voyage au bout de la nuit", entre autres.- 400g.L. - Très bon état.‎


Déjà Jadis - Fréjus

Phone number : +33 (0) 4 94 53 89 34

EUR25.00 (€25.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand - DERVAL A. - GODARD H. - LOUIS J.‎

Reference : 29534

(1993)

‎L'Année CELINE 1992. Revue d'actualité Célinienne. Textes - Chronique - Documents - Etudes. ‎

‎Tusson & Paris, Du Lérot - Imec éditions, 1993. In-8 broché (22,6 x 15,3 cm), couverture imprimée et illustrée en couleurs par J. Duché, 184 pages + hors-texte couleur et nombreux fac-similés , photos et documents .- 380g.L. - Excellent état‎


Déjà Jadis - Fréjus

Phone number : +33 (0) 4 94 53 89 34

EUR29.00 (€29.00 )

‎[CELINE (Louis-Ferdinand)] - RICHARD (Jean-Pierre).‎

Reference : 12500

‎Nausée de Céline.‎

‎ Montpellier, Fata Morgana, coll. "Scholies", 1973 ; in-8, broché. 100pp. Dos légèrement décoloré. Bon état. ‎


‎Edition originale tirée à 1200 exemplaires ; avec un envoi autographe de l'auteur à Henri Jourdan (1901-1993), philosophe, et musicien, devenu directeur de l'Institut français de Berlin de 1933 à 1939. Après-guerre il sera nommé directeur de l'Institut culturel français de Londres puis de Cologne, jusqu'en 1966. (le titre de"Justes parmi les Nations" lui a été décerné de façon posthume en 1998). "En moins de 100 pages, Richard analyse les grandes catégories de l'imaginaire célinien, depuis la nausée, le débraillé, le poisseux, qui trouvent à s'incarner dans la représentation du peu." (Didier Jacob sur BibliObs.com). ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

EUR45.00 (€45.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 76186

(1950)

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : "Il paraît qu'il est question de me poursuivre à nouveau d'après Les Beaux Draps... "‎

‎s.l. [Klarskovgaard] 7 octobre 1950, 21x34cm, 2 pages sur 2 feuillets.‎


‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son "cher Maître et défenseur" Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur deux grands feuillets de papier blanc ; numéros "580" et "581" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline adressée à son "cher Maître et défenseur" Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur deux grands feuillets de papier blanc ; numéros "580" et "581" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Céline adresse à Mikkelsen un article: "Pour intéressé que vous soyez aux choses de l'esprit je crois avoir remarqué que les turlupinades des banques, changes, fricoteries diverses vous amusaient aussi. Ci-donc, joint, article assez farceur relatant certaines galipettes de l'or et ses escrocs changeurs (à Paris, évidemment!)" L'écrivain a adjoint à sa lettre un autre feuillet dont les nombreux soulignements témoignent de la persécution dont il se sentait victime: "Maintenant qu'on remonte la Ligne Maginot, qu'on recrée une Légion Anti Bolchéviques, une armée franco-allemande, il paraît qu'il est question de me poursuivre à nouveau d'après les Beaux Draps mais cette fois pour antigermanisme et sabotage de l'Europe Nouvelle et irrespect pour Hitler! Oh je n'en mène pas large !" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer Baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,800.00 (€1,800.00 )

‎CELINE, Louis Ferdinand (Louis Ferdinand DESTOUCHES) - BOGRATCHEW, Claude.‎

Reference : 109375

‎Oeuvres de Louis-Ferdinand CELINE. Préface de Marcel Aymé. Avant-propos, notes et commentaires de Jean A. Ducourneau. Illustrations de Claude Bogratchew (5 volumes).‎

‎ Paris, André Balland, 1966-1969, 5 volumes in-8 de 235x180 mm environ, Tome 1. Voyage au bout de la nuit - Théâtre - Thèses, XLIII-815 pages, 4 ff. (table, achevé d'imprimer), - Tome 2. Mort à crédit - Casse-pipe - Guignol's Band I, 760 pages, 3ff. (table, achevé d'imprimer), - Tome 3. Guignol's Band II - Le Pont de Londres - Féerie pour une autre fois I, 599 pages, 3ff. (table, achevé d'imprimer) - Tome 4. Féerie pour une autre fois II - Normance - D'un château à l'autre, 494 pages, 3ff. (table, achevé d'imprimer), - Tome 5. Nord - Rigodon, 511 pages, 3ff., reliure originale de l'éditeur, demi chagrin noir, et plexiglas transparent avec plats biseautés, titres blancs sur dos lisses, sous étuis individuels noirs avec intérieurs en suédine ivoire, Engel Relieur, d'après la maquette de Mercher. Exemplaire N° 350, un des 4000 exemplaires sur papier vergé, d'un tirage limité à 4180 exemplaires, illustré de 80 compositions hors texte en noir de Claude Bogratchew (16 par volume). Frottements et petites écorchures sur les étuis et début de fente sur l'ouverture des tomes 1 et 2, sinon bon état.‎


‎Louis Ferdinand Destouches, dit Louis-Ferdinand Céline, né le 27 mai 1894 à Courbevoie et mort le 1er juillet 1961 à Meudon, connu sous son nom de plume généralement abrégé en Céline, est un écrivain et médecin français. Il est notamment célèbre pour Voyage au bout de la nuit, publié en 1932. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

Phone number : 33 04 78 42 29 41

EUR450.00 (€450.00 )

‎CELINE LOUIS FERDINAND (1894-1961)‎

Reference : 100260

(1954)

‎Féerie pour une autre fois II: Normance‎

‎Paris Gallimard 1954 376p., 208x146mm, 375pp., in-12 broché. Edition originale, un des 155 exemplaires sur pur fil (n°151), après 45 Hollande. (100260) ‎


‎ Pas de jaquette Couverture souple ‎

Phone number : +33 1 48 01 02 37

EUR1,300.00 (€1,300.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 76172

(1950)

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : "Je viens de perdre à l'hospice d'Angers encore une dernière parente"‎

‎s.l. [Klarskovgaard] 8 décembre 1950, 21x34cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc?; numéro «?575?» de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005, p. 64. Belle lettre empreinte d'amertume de Céline qui vient de perdre sa tante Amélie (la tante Hélène de Mort à crédit), et observe le monde qu'il a connu lentement disparaître. L'écrivain se réfugie dans les mémoires d'Élisabeth de Gramont, témoins d'une époque grandiose également révolue. Depuis son exil danois, Céline apprend avec tristesse la mort de sa tante Amélie, dernier membre de la famille Destouches?: «?Je viens de perdre à l'hospice d'Angers encore une dernière parente?». L'écrivain n'a pourtant pas été tendre avec son alter ego dans Mort à crédit, le personnage de la sulfureuse tante Hélène mourant dans la déchéance et la honte, laissant derrière elle un sillage de galants, d'amants ou de clients?: «?À Saint-Pétersbourg, elle est devenue grue. [...] Elle est venue nous voir au Passage, deux fois de suite, frusquée, superbe, comme une princesse et heureuse et tout. Elle a terminé très tragiquement sous les balles d'un officier?» (Mort à crédit). La véritable tante Amélie s'établit en Roumanie, mariée à un diplomate, Zenon Zawirski. Malheureusement, la réalité rattrapa la fiction et Amélie rentra à Paris dans le plus complet dénuement à l'âge de 80 ans. Céline se chargea de la transférer de l'hospice des Petites surs des Pauvres de Breteuil jusqu'à l'hôpital d'Angers où elle s'éteint en décembre 1950 («?Que la pauvre femme meure gentiment. Assez de fins tragiques dans la famille?!?» avait-il écrit au docteur Camus le 11 juillet 1949). La secrétaire de l'écrivain, Marie Canavaggia, la rencontra avant son arrivée à Angers?: «?elle avait par moments des gestes et des expressions qui en éclairs me rappelaient son neveu?» (13 juillet 1949). Le dernier membre de sa famille disparu, Céline contemple sa propre fin?: «?si ça continue si je rentre jamais en France je foncerai directement au cimetière?». Dévorant les livres que son avocat fait parvenir afin d'adoucir l'exil de son client, Céline détaille ses lectures du moment?: «?Le Temps des équipages [d'Élisabeth de Gramont] est un des livres fameux parus vers 1920?! L'un des «?Guides des Snobs?» les mieux réussis de l'Époque?». Il est assez cocasse d'imaginer Céline se réjouir à la lecture du carnet mondain de cette aristocrate fin-de-siècle, chronique d'un monde si étranger au sien?: «?J'avais un ami, Carré, de Rennes, étudiant en droit, qui l'avait appris par cur?! [...] il s'en est établi marchand de tableaux?». Dans ses jeunes années d'étudiant en médecine, Céline croisa en effet le chemin de Louis Carré, devenu marchand d'art parisien, exposant tour à tour Paul Klee, Juan Gris, Le Corbusier ou Picasso?: «?il y a fait 10 fois fortune?! Preuve que tous les livres ne sont pas déprimants?!?» En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de «?grand invalide de la Grande Guerre?» en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,700.00 (€1,700.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 76004

(1875)

‎Portrait photographique de jeunesse du père de Louis-Ferdinand Céline accompagné de ses trois frères‎

‎Paris circa 1875, 13,2x21,8cm, une photographie.‎


‎Photographie originale montée sur un carton rigide, représentant Fernand Destouches, père de l'écrivain Louis-Ferdinand Céline (en haut à droite) posant aux côtés de ses frères René, Georges et Charles - de haut en bas et de gauche à droite. Bords du carton rigide émoussés. Ce portrait des quatre frères Destouches en uniforme au col lauré, date de leurs heureuses années d'écolier au lycée du Havre. La photographie, véritable incarnation d'un passé insouciant et révolu, devait indiscutablement revêtir une importance aux yeux des quatre frères, qui reproduiront à l'âge adulte la pose exacte de ce portrait d'enfance pour un second portrait, familial, conservé dans la collection de François Gibault (Anton, Sonia, «?Louis-Ferdinand Céline, d'un Havre à l'autre?: entre autofiction, transposition et imaginaire?», Le Territoire littéraire du Havre dans la première moitié du XXè siècle, 2013, fig. 20, photographie prise vers 1905). Notre photographie est reproduite en page 11 de l'Album Céline (Gallimard, 1977). Né en 1865 dans cette même ville, Fernand Destouches devenu maréchal des logis puis triste employé d'assurances, en garde une passion pour la mer et ses vaisseaux. Il occupe une place de choix dans le second roman de son fils, Mort à crédit, dans lequel Céline noircit encore davantage les aspirations avortées et l'impossible caractère de son père pour le personnage d'Auguste, père de Ferdinand?: «?Mon père il était pas commode. Une fois sorti de son bureau, il mettait plus que des casquettes, des maritimes. Ç'avait été toujours son rêve d'être capitaine au long cours. Ça le rendait bien aigri comme rêve. [...] C'était un gros blond, mon père, furieux pour des riens, avec un nez comme un bébé tout rond, au-dessus de moustaches énormes. Il roulait des yeux féroces quand la colère lui montait. Il se souvenait que des contrariétés. Il en avait eu des centaines. Au bureau des Assurances, il gagnait cent dix francs par mois. En fait d'aller dans la marine, il avait tiré au sort sept années dans l'artillerie. Il aurait voulu être fort, confortable et respecté. Au bureau de la Coccinelle ils le traitaient comme de la pane. L'amour-propre le torturait et puis la monotonie. Il n'avait pour lui qu'un bachot, ses moustaches et ses scrupules. Avec ma naissance en plus, on s'enfonçait dans la mistoufle?». (Mort à crédit, Paris, Gallimard, coll. Folio, 1952, p. 53) Ses trois oncles figurant sur la photographie - René, Georges et Charles - sont immortalisés et délicieusement malmenés dans Mort à crédit?: Rodolphe (René Destouches) «?Mais le plus cloche de la famille, c'était sûrement l'oncle Rodolphe, il était tout à fait sonné. Il se marrait doucement quand on lui parlait. Il se répondait à lui-même. Ça durait des heures. Il voulait vivre seulement qu'à l'air. Il a jamais voulu tâter d'un seul magasin, ni des bureaux, même comme gardien et même de nuit. Pour croûter, il préférait rester dehors, sur un banc. Il se méfiait des intérieurs. Quand vraiment il avait trop faim, alors, il venait à la maison. Il passait le soir. C'est qu'il avait eu trop d'échecs. La "bagotte", son casuel des gares, c'était un métier d'entraînement. Il l'a fait pendant plus de vingt ans. Il tenait la ficelle des "Urbaines", il a couru comme un lapin après les fiacres et les bagages, aussi longtemps qu'il a pu. Son coup de feu c'était le retour des vacances. Ça lui donnait faim son truc, soif toujours. Il plaisait bien aux cochers. À table, il se tenait drôlement. Il se levait le verre en main, il trinquait à la santé, il entonnait une chanson... Il s'arrêtait au milieu... Il se pouffait sans rime ni raison, il en bavait plein sa serviette... [...] Il avait toujours froid aux pieds. Il a compliqué les choses il s'est mis avec une "Ribaude", une qui faisait la postiche, la Rosine, à l'autre porte, dans une caverne en papier peint. Une pauvre malheureuse, elle crachait déjà ses poumons. Ça a pas duré trois mois. Elle est morte dans sa chambre même au "Rendez-vous". Il voulait pas qu'on l'emmène. Il avait bouclé sa lourde. Il revenait chaque soir coucher à côté. C'est à l'infection qu'on s'est aperçu. Il est devenu alors furieux. Il comprenait pas que les choses périssent. C'est de force qu'on l'a enterrée. Il voulait la porter lui-même, sur "un crochet", jusqu'à Pantin. Enfin, il a repris sa faction en face l'Esplanade, ma mère était indignée. "Habillé comme un chienlit?! avec un froid comme il y en a?! c'est vraiment un crime?!" Ce qui la tracassait surtout, c'est qu'il mette pas son pardessus. Il en avait un à papa. On m'envoyait pour me rendre compte, moi qu'avais pas l'âge je pouvais passer le tourniquet franco sans payer. Il était là, derrière la grille, en troubadour. Il était redevenu tout souriant Rodolphe. "Bonjour?! qu'il me faisait. Bonjour, mon petit fi?!... Tu la vois hein ma Rosine'..." Il me désignait plus loin que la Seine, toute la plaine... un point dans la brume... "Tu la vois" Je lui disait "Oui". Je le contrariais pas. Mes parents je les rassurais. Tout esprit Rodolphe?! À la fin de 1913, il est parti dans un cirque. On a jamais pu savoir ce qu'il était devenu. On l'a jamais revu?» (Mort à crédit, Paris, Gallimard, coll. Folio, 1952, p. 62-63.) Antoine (Georges Destouches) «?Son frère, Antoine, c'était autre chose. Il avait vaincu brutalement tous les élans de la vadrouille, d'une façon vraiment héroïque. Il était né lui aussi tout près du grand Sémaphore... Quand leur père à eux était mort, un professeur de Rhétorique, il s'était précipité dans les "Poids et Mesures" une place vraiment stable. Pour être tout à fait certain il avait même épousé une demoiselle des "Statistiques". Mais ça revenait le tracasser des envies lointaines... Il gardait du vent dans la peau, il se sentait pas assez enfoui, il arrêtait pas de s'étriquer. Avec sa femme, il venait nous voir au Jour de l'An. Tellement ils faisaient d'économies, ils mangeaient si mal, ils parlaient à personne, que le jour où ils sont crounis, on se souvenait plus d'eux dans le quartier. Ce fut la surprise. Ils ont fini francsmaçons, lui d'un cancer, elle d'abstinence. On l'a retrouvée sa femme, la Blanche, aux Buttes-Chaumont. C'est là qu'ils avaient l'habitude de passer toujours leurs vacances. Ils ont mis quand même quarante ans toujours ensemble, à se suicider?» (Mort à crédit, Paris, Gallimard, coll. Folio, 1952, p. 60-61). Arthur (Charles Destouches) «?On avait encore l'oncle Arthur, c'était pas non plus un modèle?! La chair aussi l'a débordé. Mon père se sentait pour lui une sorte de penchant, une certaine faiblesse. Il a vécu en vrai bohème, en marge de la société, dans une soupente, en cheville avec une bonniche. Elle travaillait au restaurant devant l'École Militaire. Grâce à ça, il faut en convenir, il arrivait à bien bouffer. Arthur c'était un luron, avec barbiche, velours grimpant, tatanes en pointe, pipe effilée. Il s'en faisait pas. Il donnait fort dans la "conquête". Il tombait malade souvent et fort gravement à l'époque du terme. Alors il restait des huit jours couché avec ses compagnes. Quand on allait le voir le dimanche, il ne se tenait pas toujours très bien, surtout avec ma mère. Il la lutinait un peu. Ça foutait mon vieux hors de lui. En sortant il jurait cent vingt mille diables qu'on y retournerait plus jamais. "Vraiment, cet Arthur?! Il a des manières ignobles?!..." On revenait quand même.?» (Mort à crédit, Paris, Gallimard, coll. Folio, 1952, p. 60-61). Incroyable relique des jeunesses heureuses et regrettées des oncles et du père de Louis Destouches à la Belle époque, auxquelles l'écrivain consacre de poignants passages dans Mort à crédit. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎CELINE (Louis-Ferdinand Destouches, dit Louis-Ferdinand).‎

Reference : 3953

‎Né à Courbevoie. 1894-1961. Médecin et écrivain. Lettre Autographe Signée de son paraphe à « Mon cher Vieux » [Jean-Gabriel Daragnès]. S.l.n.d. (décembre 1949 ou janvier 1950). 2 pages in-folio.‎

‎ Peu de temps avant laudience de son procès qui devait se tenir le 21 février 1950, sous la présidence du juge Drappier, Céline tente de mobiliser ses soutiens :...Je crois qu'il faut que tous les vrais amis écrivent maintenant en ma faveur tout de suite au Président Drappier cour de Justice directement. C'est à dire toi, Paulhan, Debuffet (sic, pour Jean Dubuffet), Marcel (Marcel Aymé), tous ceux auxquels tu penseras. Veux-tu les alerter ? Naud (son avocat Albert Naud) est d'accord. Ce sera lu à l'Audience avec comme en-tête des lettresAffaire Céline...Comme je suis malade ! J'ai peine à écrire et je n'ai aucune aide ; tu parles, faire ronéotyper à Copenhague ! Mik (son avocat danois Th. Mikkelsen) s'en fout et ne fait rien. Heureusement Löchen le Pasteur est admirable, sans lui jamais les pieces ne seraient visées au Consulat ni meme tapées ! Il m'a embauché une dactylo la bas... Mik garde mes lettres huit jours sans les lire... Il ne s'intéresse pas !... Bien affectueusement...Lors de laudience du procès de Céline mi-décembre 1949 devant la cour de Justice de la Seine, son avocat danois Thorvald Mikkelsen avait envoyé un télégramme qui annonçait « Destouches malade, impossible de se présenter... ».Une procédure de jugement par contumace fut donc décidée avec ordre donné à Céline de se présenter à laudience fixée au 21 février 1950. Le président Drappier allait juger lécrivain. Tous les amis de Céline décidèrent alors de se mobiliser en sa faveur, Arletty, Marie Bell, Jean Paulhan, Marcel Aymé, Jouhandeau, Maulnier, jusquà Henri Miller, qui par lintermédiaire de Maurice Nadeau avait rédigé une lettre en faveur de lauteur du Voyage, et enfin beaucoup dautres, dont le peintre Jean Dubuffet...François Löchen était le chef de lEglise réformée de Copenhague. Cest à lautomne 1947 que le pasteur Löchen avait fait la connaissance de Céline au Danemark. Auparavant, il avait été aumônier militaire à Sartrouville, puis à Bezons en banlieue parisienne, là où le docteur Destouches avait lui-même exercé la médecine.L'amitié du graveur Jean-Gabriel Daragnès (1886-1950) et de Céline ne fut pas immédiate. Pendant l'Occupation, Daragnès se méfie de la " bande à Gen Paul ", mais Céline soigne sa mère " jusqu'à la dernière minute " (mars 1941) et Daragnès n'oubliera jamais son dévouement. Cest Daragnès qui met Céline en relation avec Paul Marteau et Jean Dubuffet, deux soutiens de lécrivain lors de son procès. Il accueillera Mikkelsen, lavocat danois de Céline à Montmartre et se rendra lui-même à Korsor en 1948., lexil danois de Céline et son épouse Lucette. Daragnès est à l'origine de la publication de Foudres et flèches et de À l'agité du bocal, et songe à illustrer Scandale aux Abysses qu'il veut imprimer lui-même. Il collecte des témoignages à décharge, et se présente au procès devant la Cour de Justice, comme témoin. On ne l'entendra pas, en l'absence de l'accusé.Le 25 juillet 1950, Daragnès meurt à la suite d'une banale opération. Céline perd un véritable ami, ainsi quun soutien financier actif, par son rôle de passeur de fonds vers le Danemark, en concours avec Pierre Monnier et François Löchen.‎


Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : +33 1 43 59 36 58

EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎CELINE (Louis-Ferdinand DESTOUCHES, dit Louis-Ferdinand).‎

Reference : 4295

‎1894-1961. Né à Courbevoie. 1894-1961. Médecin et écrivain. Lettre Autographe Signée « L.F.C » à « Chère Madame » [Madame Bailles]. S.l. 20 juillet, sans date [1948]. 2 pages in-folio.‎

‎ Émouvante lettre à une amie dans laquelle Céline évoque ses petits-enfants quil ne connaît pas encore, du fait de son exil au Danemark....Hélas ! bien sur que la vie nest pas drole a qui le dites vous !..., commence Céline ...Surtout pour les dames peut etre dont la vie est si brève. Les hommes font par contre tellement de sottises quils se rendent aussi malheureux quelles finalement. Sottises politiques surtout, les plus graves. Oh il ne faut tomber ni dans lalcool ni dans les toxines ! (...). Il faut surtout je pense essayer de beaucoup dormir. On ne dort jamais assez longtemps assez profondément. Le sommeil est vraiment la seule source de bonheur. Il donne seul la force de supporter la vie... Il ajoute : ...Croyez en lhomme dont linsomnie est le supplice depuis 30 ans. Le sommeil est la seule volupté humaine. La seule volupté dont je suis jaloux en tous cas ! Ah Que je suis prosaïque. La misère simplifie tout...Il aimerait bien la revoir, mais ...un monde nous sépare... dit-il, ...Je ne sais combien de bagnes, de gibets et de Guillotines ! qui ne tomberont pas ( je le crains du fait que tous ces ustensiles membêtent du fait que je voudrais rentrer chez moi )... Il demande des nouvelles de son enfant et de son mari ...se lance-t-il dans la pratique ? (...). Je jabote au petit bonheur. Lâge déjà sans doute... Me voici grand père pour la 4eme fois ! Et je nai jamais vu aucun de ces petits enfants... Grd père en prison ! Voilà qq chose à ne pas dire !...Les lettres de Céline à Mme Bailles, qui nous sont parvenues à ce jour, sont celles dune « mystérieuse » correspondante habitant « 19 rue des Puits clos, à Toulouse » ; elles ont été écrites de 1947 à 1950 selon la datation établie par Jean-Paul Louis dans LAnnée Céline 2013 (édition du Lérot, pp. 33 et suivantes), durant la période dexil de Céline au Danemark où il sétait réfugié avec sa seconde épouse, Lucette Almansor, dans une petite maison au bord de la baltique, dans la solitude de laustère lande danoise. Son exil durera 7 ans, de 1945 à 1951.De son premier mariage avec Édith Follet, Céline avait une fille prénommée Colette (Céline naura pas dautres enfants). Colette Destouches, née à Rennes en 1920, épouse Turpin, eut cinq enfants entre 1942 et 1950. Céline, qui était divorcé depuis 1926, naurait rencontré que laîné à son retour en France. À la mort de Céline, Colette Destouches-Turpin refusa lhéritage de son père, constitué en grande partie de dettes à léditeur Gallimard. ‎


Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : +33 1 43 59 36 58

EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 80887

(1950)

‎Lettre autographe adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : "Nous avons reçu aussi une lettre très gentille et très affectueuse de Mme jeune Gen Paul."‎

‎s.l. [Klarskovgaard] 22 novembre 1950, 21x34cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "569" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. "La prescription de notre admirable Bourdemer sera suivie à la lettre. On va se bourrer de vitamines de telle façon qu'on va rajeunir de 20 ans, au moins !" Céline avait fait la connaissance de cet "admirable" médecin français à Copenhague, par l'entremise de son avocat. Cette lettre évoque également l'épouse du peintre Gen Paul :"Nous avons reçu aussi une lettre très gentille et très affectueuse de Mme jeune Gen Paul. Le mystère demeure donc entier...malgré tout quand même, je pense à une petite "mission de renseignement"... Aucune importance d'ailleurs ! Tant mieux même !"Début novembre 1950, Gaby Paul était venue rendre visite à Céline et Lucette àKlarskovgaard. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR800.00 (€800.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 80910

(1950)

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : " Et puis aussi gratitudes pour tout le soin qu'elle a pris de Mme Gen Paul !... Laquelle ne donne aucune nouvelle... Quelle vacherie encore ?... Comme c'est amusant !"‎

‎s.l. [Klarskovgaard] 17 novembre 1950, 21x34cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée des initiales de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "568" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Début novembre 1950, Gaby Paul était venue rendre visite à Céline et Lucette àKlarskovgaard : "Oh, mille mercis à Mme Christensen pour son aimable repas, qui réchauffé, fit nos délices ! Et puis aussi gratitudes pour tout le soin qu'elle a pris de Mme Gen Paul !... Laquelle ne donne aucune nouvelle... Quelle vacherie encore ?... Comme c'est amusant ! Je crois qu'elle avait des projets "journalistiques" mais que mon attitude l'a désenchantée." Céline évoque également l'écrivain suédois Ernst Bendz, l'un des rares à prendre la défense de Céline aux côtés de Paraz :"Une lettre amusante de Bendz ! Bendz appartient vraiment à l'aristocratie des esprits ! La preuve ! La façon qu'il "m'estime"!!!" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 80911

(1950)

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : "Je ne sais pas quels crimes j'ai commis mais pour ces fourbes canailles du 18eme Arrt. ma légende de bistrot en bistrot est devenue un Super Niebelung d'horreurs ! C'est rigolo. Au point qu'aucun n'ose me venir voir ici !"‎

‎s.l. [Klarskovgaard] 17 novembre 1950, 21x34cm, 1 page sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée du paraphe de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat Maître Thorvald Mikkelsen. Une page rédigée à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "566" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Début novembre 1950, Gaby Paul était venue rendre visite à Céline et Lucette àKlarskovgaard : "Mme Gen Paul a repris la route de Montmartre toute ravie de votre accueil ! A moi de vous remercier chaleureusement car enfin j'espère que votre généreuse réception me sera comptée "à indulgence"..."Par son entremise, Céline a visiblement reçu des nouvelles de ses anciens compagnons montmartrois : "Je ne sais pas quels crimes j'ai commis mais pour ces fourbes canailles du 18eme Arrt. ma légende de bistrot en bistrot est devenue un Super Niebelung d'horreurs ! C'est rigolo. Au point qu'aucun n'ose me venir voir ici !" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 75962

(1950)

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : "Nous dirons si vous le voulez bien en simple et bon français que Marcel Aymé a :de la pénétration.[...] Et si Marcel a de la pénétrationmoi j'ai de la vision."‎

‎s.l. [Klarskovgaard] 22 octobre 1950, 21x34cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "582" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Belle lettre évoquant Marcel Aymé : "Nous dirons si vous le voulez bien en simple et bon français que Marcel Aymé a :de la pénétration.[...] Et si Marcel a de la pénétrationmoi j'ai de la vision."Nous ne reviendrons pas sur l'amitié qui unit Céline et Aymé - ce dernier lui rendit même visite àKlarskovgaard en mars 1951 - mais nous nous contenterons de citer un passage du texte que l'écrivain montmartrois rédigea en l'hommage de son sulfureux ami : "Je l'ai connu il y a vingt-cinq ans, avant la guerre alors qu'il était partout célébré, admiré - mais rarement compris - et après son retour du Danemark, pendant les neuf années de souffrances qui l'acheminaient vers la mort. Avant comme après la tourmente, sa conversation faisait apparaître l'idéaliste dont les sarcasmes dénonçaient les cent mille misères d'une humanité cruelle, vaniteuse, boulimique, acharnée à sa propre perte. " Avant ", ses réquisitoires contre les folies meurtrières et suicidaires de l'homme, contre les injustices et les traquenards de la société, avaient la force joyeuse d'un lutteur, fusant avec une inépuisable invention verbale qui émerveillait ses auditeurs." (Ecrits sur la politique 1933-1967) Céline parle également dans cette lettre d'Albert Naud (son avocat entre 1947 et 1951) qui "se promène au Canada" et "va se retenir une Thénardière sur le St Laurent". S'en suit une considération toute célinienne : "Je crois aussi que la prochaine et ultime Capitale de la France sera Montréal."L'exilé danois fantasme ensuite sur un gouvernement mondial à mettre en place : "Et [René] Meyer (sic) ministre de la Justice, toujours, bien entendu ! là-bas ! Vous serez alors vous même ministre de la Guerre au Danemark (en retraite)." En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,800.00 (€1,800.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand - BONNARD Abel‎

Reference : 732840

‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand CELINE adressée à Abel BONNARD. - Suivi du texte d'Abel BONNARD: "Changement d'époque".‎

‎S.N. Bezons 1941 Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand CELINE de 2 pages ( 1 feuillet recto-verso ) adressée à Abel BONNARD, datée du 13 mars 1941, écrite à l'encre noire sur une ordonnance du Dr. L.F. DESTOUCHES médecin du Dispensaire Municipal de Bezons ( Seine-et-Oise ), le félicitant de son texte "Changement d'époque" paru dans la Nouvelle Revue Française le 01/03/1941. 1 volume in-8 ( 230 X 155 mm ), cartonnage de papier marbré à la bradel, dos lisse janséniste avec pièce de titre de basane tabac. Un papillon manuscrit de Louis-Ferdinand CELINE est collé en début de volume "Changement d'époque changement de valeur" et précède la lettre autographe elle-même suivie des 5 feuillets du texte d'Abel BONNARD. Bel état.Un papillon manuscrit de 8 lignes situé à Copenhague et daté du 5 Sept. 1947, signé Louis-Ferdinand CELINE ou il demande à son interlocuteur de lui communiquer l'adresse d'Abel BONNARD est joint à l'exemplaire.‎


Phone number : 04 91 42 63 17

EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎CELINE, Louis-Ferdinand (Louis Ferdinand Destouches).‎

Reference : 103472

‎Lettres à Henri Mondor. Edition établie, présentée et annotée par Cécile Leblanc.‎

‎ Gallimard, 2013, 1 volume in-12 de 195x125 mm environ, 170 pages, broché, feuillets non coupés. Exemplaire hors commerce. Edition originale en parfait état.‎


‎Louis Ferdinand Destouches, dit Louis-Ferdinand Céline, né le 27 mai 1894 à Courbevoie et mort le 1er juillet 1961 à Meudon, connu sous son nom de plume généralement abrégé en Céline, est un écrivain et médecin français. Il est notamment célèbre pour Voyage au bout de la nuit, publié en 1932. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

Phone number : 33 04 78 42 29 41

EUR100.00 (€100.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 80883

(1950)

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : "Et c'est la rigolade qui compte en ce monde "où tout au fond des choses le Ridicule et la folie sont à l'ordre du jour et où il ne convient de prendre au sérieux que les apparences""‎

‎s.l. [Klarskovgaard] 23 décembre 1950, 21x34cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées au stylo bille bleu sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "583" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Céline, après s'être beaucoup plaint des conditions de vie difficiles dans le cabanon de Mikkelsen, remercie ce dernier : "Merci pour le petit Noël mon cher maître on va passer ça gentiment ! Le chauffage électrique est installé."Il est toujours en attente du précieux passeport qui lui permettra de regagner la France : "Votre frère a une magnifique tête de Héros des Glaces. Je lui vois une sacrée place à prendre : celle de Nansen à l'ONU ! Quelle autorité ! lui, m'aurait un passeport !"Philosophe, il conclut : "Et c'est la rigolade qui compte en ce monde "où tout au fond des choses le Ridicule et la folie sont à l'ordre du jour et où il ne convient de prendre au sérieux que les apparences". Ces lignes sont de Telly auteur très peu connu du 19eme s. (amant prétendu de Marie Antoinette)." En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 76185

(1950)

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : "on passe des bachots à tout âge !"‎

‎s.l. [Klarskovgaard] 28 octobre 1950, 21x34cm, 1 pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée en partie inédite de "votre susceptible LF" Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Une page rédigée à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "563" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Céline, après des jours à souffrir du froid est ravi d'annoncer à son ami qu'il a reçu le chauffage : "Le fourneau se pose en ce moment. Je ne sais pas si la maison y résistera l'on verra !" Cette lettre évoque également son ami suédois Ernst Bendz, comme lui médecin et écrivain : "Benz (sic) vous cherche un La Bruyère en suédois - on passe des bachots à tout âge !" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎[CÉLINE Louis-Ferdinand].‎

Reference : 10679

‎CAHIERS DE L'HERNE : " LOUIS-FERDINAND CÉLINE ".‎

‎Editions Pierre Belfond. " Poche-Club ". 1968. In-8° broché. Couverture photographique. 439 pages. Bon état.‎


‎Réédition en un fort volume " de poche " des deux Cahiers de L'Herne consacrés à Louis-Ferdinand Céline.‎

Phone number : 06.10.17.78.84

EUR38.00 (€38.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 75963

(1950)

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : "Le passeport français est moche mais il vaut mieux que rien."‎

‎s.l. [Klarskovgaard] 12 octobre 1950, 21x34cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline "ami tenace et obligé" adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "579" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Lettre très énigmatique : "Aladin avait déjà une très jolie lampe - avec celle là vous allez voir un peu les trésors que je vais découvrir. Vous avez raison, du reste - Carpe Diem ! Mais vous savez la moitié au moins du destin : c'est le PASSEPORT. Le passeport français est moche et moch. mais il vaut mieux que rien."Notons au passage le jeu de mots sur le nom de Jules Moch,vice-président du conseil de 1949 à 1950. Il informe Mikkelsen : "J'ai aussi merde ! un cadeau à vous offrir et que vous accepterez, nom de dieu ! parce que c'est un livre en Suédois ! donc scandinave ! donc divin ! donc touchable, acceptable, recevable, non puant." En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR2,300.00 (€2,300.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 62588

(1949)

‎Lettre autographe signée à son ami lyonnais Charles Deshayes "... l'affaire Céline me paraît le meilleur comme l'Affaire Dreyfus..."‎

‎Korsor (Danemark) 12 Novembre (1949), 21x34cm, deux pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline à Charles Deshayes datée du 12 novembre [1949] et rédigée depuis son exil danois de Korsor. Lettre de deux pages, de 25 lignes à l'encre bleue, enveloppe jointe. Traces de pliures centrales inhérentes à la mise sous pli. Charles Deshayes était un jeune journaliste lyonnais qui s'était proposé de prendre la défense de Céline. Il se lia rapidement d'amitié avec l'écrivain, alors abandonné de tous. Leur précieuse correspondance est riche d'informations sur les péripéties céliniennes d'après-guerre et son propre regard sur les années passées. Louis-Ferdinand Céline débute sa lettre en proie aux doutes et aux avanies: «C'est un coup bien moche. Que tenter? Moi-même je n'arrive plus à m'éviter nulle part. J'ai des plaintes en contrefaçon au cul. C'est tout. Tous ces gens ont peur au fond. Ils ne l'avoueront jamais. Qu'espérer?» Tandis que Deshayes qui uvre activement à la réhabilitation de l'écrivain lui soumet son mémoire en défense, Céline lui promet «(très peut-être) un possible (?) éditeur Valby» et des contacts parisiens: «J'écris à ce sujet à mon bon ami le DrBecart.» Mais ce n'est que pour adoucir sa véritable intervention que l'écrivain très directif et cinglant glisse en fin de lettre: «J'ai changé votre titre. Par l'amour de Dieu laissez la nuit tranquille! Et surtout le bout! C'est un cauchemar.» Avec une formidable, mais coutumière, indécence, il lui impose un autre titre violemment provocateur: «L'Affaire Céline me paraît le meilleur comme l'Affaire Dreyfus.» Céline changera finalement d'avis tandis que, ironie de l'Histoire, sous le titre L'Affaire Céline, l'histoire d'un cadavre, le Comité d'action de la Résistance publiera en 1952 les documents à charge contre le sulfureux écrivain. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR2,500.00 (€2,500.00 )
1 2 3 4 ... 16 28 40 52 ... 56 Next Exact page number ? OK
Get it on Google Play Get it on AppStore
Search - celine louis ferdinand
The item was added to your cart
You have just added :

-

There are/is 0 item(s) in your cart.
Total : €0.00
(without shipping fees)
What can I do with a user account ?

What can I do with a user account ?

  • All your searches are memorised in your history which allows you to find and redo anterior searches.
  • You may manage a list of your favourite, regular searches.
  • Your preferences (language, search parameters, etc.) are memorised.
  • You may send your search results on your e-mail address without having to fill in each time you need it.
  • Get in touch with booksellers, order books and see previous orders.
  • Publish Events related to books.

And much more that you will discover browsing Livre Rare Book !