CELINE, Louis Ferdinand (Louis Ferdinand DESTOUCHES) - BOGRATCHEW, Claude.
Reference : 109375
Paris, André Balland, 1966-1969, 5 volumes in-8 de 235x180 mm environ, Tome 1. Voyage au bout de la nuit - Théâtre - Thèses, XLIII-815 pages, 4 ff. (table, achevé d'imprimer), - Tome 2. Mort à crédit - Casse-pipe - Guignol's Band I, 760 pages, 3ff. (table, achevé d'imprimer), - Tome 3. Guignol's Band II - Le Pont de Londres - Féerie pour une autre fois I, 599 pages, 3ff. (table, achevé d'imprimer) - Tome 4. Féerie pour une autre fois II - Normance - D'un château à l'autre, 494 pages, 3ff. (table, achevé d'imprimer), - Tome 5. Nord - Rigodon, 511 pages, 3ff., reliure originale de l'éditeur, demi chagrin noir, et plexiglas transparent avec plats biseautés, titres blancs sur dos lisses, sous étuis individuels noirs avec intérieurs en suédine ivoire, Engel Relieur, d'après la maquette de Mercher. Exemplaire N° 350, un des 4000 exemplaires sur papier vergé, d'un tirage limité à 4180 exemplaires, illustré de 80 compositions hors texte en noir de Claude Bogratchew (16 par volume). Frottements et petites écorchures sur les étuis et début de fente sur l'ouverture des tomes 1 et 2, sinon bon état.
Louis Ferdinand Destouches, dit Louis-Ferdinand Céline, né le 27 mai 1894 à Courbevoie et mort le 1er juillet 1961 à Meudon, connu sous son nom de plume généralement abrégé en Céline, est un écrivain et médecin français. Il est notamment célèbre pour Voyage au bout de la nuit, publié en 1932. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Gallimard, 2013, 1 volume in-12 de 195x125 mm environ, 170 pages, broché, feuillets non coupés. Exemplaire hors commerce. Edition originale en parfait état.
Louis Ferdinand Destouches, dit Louis-Ferdinand Céline, né le 27 mai 1894 à Courbevoie et mort le 1er juillet 1961 à Meudon, connu sous son nom de plume généralement abrégé en Céline, est un écrivain et médecin français. Il est notamment célèbre pour Voyage au bout de la nuit, publié en 1932. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
circa 1930, 8,4x13,3 cm.
Rare portrait photographique de René Destouches, oncle de Louis-Ferdinand Céline accompagné de sa femme, Pauline Dauteville. Tirage argentique d'époque. Mention «?M. et Mme Destouches?» au dos. Un petit manque angulaire et d'infimes traces de pliure. René Destouches, frère de Fernand Destouches, se marie avec Pauline Dauteville, avec qui il a deux enfants. Céline emprunte son caractère lunaire, hérité d'une chute de la falaise de Sainte-Adresse («?il était tout à fait sonné. Il se marrait doucement quand on lui parlait. Il se répondait à lui-même?») et les travaux de peine qu'il enchaîna sa vie durant pour le personnage de l'oncle Rodolphe dans Mort à crédit. Afin de noircir le tableau encore davantage, Céline a sans doute prêté à l'oncle Rodolphe des éléments de la vie d'un autre de ses oncles, Charles Destouches, dont la femme avait disparu tragiquement à l'âge de vingt-huit ans?: «?Une pauvre malheureuse, elle crachait déjà ses poumons. Ça a pas duré trois mois?» (Mort à crédit, Denoël & Steele, 1936). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Menzil, Rennes circa 1921, 14,5x21,8 cm.
Rare et inédit portrait d'enfance de Colette Destouches, fille unique de Louis-Ferdinand Céline, née en 1920, sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio Menzil. Légende manuscrite «?Colette Destouches?» inscrite au recto et verso, avec la mention «?1920?». Le portrait est réalisé par la maison Menzil, 6 rue Beaumont, Rennes, ville où Céline rencontra et passa quelques années en compagnie d'Édith Follet, sa deuxième femme et mère de Colette. Cette photographie de Colette Destouches, qui n'a que quelques mois, est à notre connaissance inédite. Céline garda sa vie durant une affection pour sa fille qu'il vit régulièrement à Rennes, Genève et Paris, et qui fut «?sûrement plus possessif à sa façon avec elle qu'il ne l'avait été avec aucune de ses épouses, de ses maîtresses. Il avait rêvé pour elle un avenir glorieux, d'une carrière médicale, comme pour resserrer leur complicité?» (Frédéric Vitoux, La Vie de Céline, coll. Folio, 2005, p.636). - Photos sur www.Edition-originale.com -
A. Lauga, Paris s.d. (ca 1900), 14,2x10,5cm, une photographie.
Portrait photographique de Charles Destouches, oncle de Louis-Ferdinand Céline posant avec sa femme et sa jeune fille Charlotte Destouches, la cousine «?Lolotte?» de Céline, sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio parisien A. Lauga. Un manque dans le coin inférieur droit. Quelques traces de colle sur les bords. Légende manuscrite au dos. La vie de bohème de l'oncle Charles Destouches est contée à travers les excès du personnage de l'oncle Arthur dans Mort à crédit?: «?Il a vécu en vrai bohème, en marge de la société, dans une soupente, en cheville avec une bonniche. Elle travaillait au restaurant devant l'École Militaire. Grâce à ça, il faut en convenir, il arrivait à bien bouffer. Arthur c'était un luron, avec barbiche, velours grimpant, tatanes en pointe, pipe effilée. Il s'en faisait pas. Il donnait fort dans la "conquête".?» Mais la véritable histoire tragique de la mort de sa femme Joséphine, qui figure sur la photo, emportée par le choléra malgré les soins du docteur Proust - le frère de Marcel - se retrouve dans le personnage de l'oncle Rodolphe. Réunissant les vies de deux de ses oncles, Céline garde le caractère simplet de René et le deuil de Charles Destouches pour le personnage de Rodolphe qui perd la raison après la mort de sa femme phtisique?: "Elle est morte dans sa chambre même au 'Rendez-vous'. Il voulait pas qu'on l'emmène. Il avait bouclé sa lourde. Il revenait chaque soir coucher à côté. C'est à l'infection qu'on s'est aperçu. Il est devenu alors furieux. Il comprenait pas que les choses périssent. C'est de force qu'on l'a enterrée. Il voulait la porter lui-même, sur "un crochet", jusqu'à Pantin. [...] "Bonjour?! qu'il me faisait. Bonjour, mon petit fi?!... Tu la vois hein ma Rosine'..." Il me désignait plus loin que la Seine, toute la plaine... un point dans la brume... "Tu la vois" Je lui disait "Oui". Je le contrariais pas.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Peu de temps avant laudience de son procès qui devait se tenir le 21 février 1950, sous la présidence du juge Drappier, Céline tente de mobiliser ses soutiens :...Je crois qu'il faut que tous les vrais amis écrivent maintenant en ma faveur tout de suite au Président Drappier cour de Justice directement. C'est à dire toi, Paulhan, Debuffet (sic, pour Jean Dubuffet), Marcel (Marcel Aymé), tous ceux auxquels tu penseras. Veux-tu les alerter ? Naud (son avocat Albert Naud) est d'accord. Ce sera lu à l'Audience avec comme en-tête des lettresAffaire Céline...Comme je suis malade ! J'ai peine à écrire et je n'ai aucune aide ; tu parles, faire ronéotyper à Copenhague ! Mik (son avocat danois Th. Mikkelsen) s'en fout et ne fait rien. Heureusement Löchen le Pasteur est admirable, sans lui jamais les pieces ne seraient visées au Consulat ni meme tapées ! Il m'a embauché une dactylo la bas... Mik garde mes lettres huit jours sans les lire... Il ne s'intéresse pas !... Bien affectueusement...Lors de laudience du procès de Céline mi-décembre 1949 devant la cour de Justice de la Seine, son avocat danois Thorvald Mikkelsen avait envoyé un télégramme qui annonçait « Destouches malade, impossible de se présenter... ».Une procédure de jugement par contumace fut donc décidée avec ordre donné à Céline de se présenter à laudience fixée au 21 février 1950. Le président Drappier allait juger lécrivain. Tous les amis de Céline décidèrent alors de se mobiliser en sa faveur, Arletty, Marie Bell, Jean Paulhan, Marcel Aymé, Jouhandeau, Maulnier, jusquà Henri Miller, qui par lintermédiaire de Maurice Nadeau avait rédigé une lettre en faveur de lauteur du Voyage, et enfin beaucoup dautres, dont le peintre Jean Dubuffet...François Löchen était le chef de lEglise réformée de Copenhague. Cest à lautomne 1947 que le pasteur Löchen avait fait la connaissance de Céline au Danemark. Auparavant, il avait été aumônier militaire à Sartrouville, puis à Bezons en banlieue parisienne, là où le docteur Destouches avait lui-même exercé la médecine.L'amitié du graveur Jean-Gabriel Daragnès (1886-1950) et de Céline ne fut pas immédiate. Pendant l'Occupation, Daragnès se méfie de la " bande à Gen Paul ", mais Céline soigne sa mère " jusqu'à la dernière minute " (mars 1941) et Daragnès n'oubliera jamais son dévouement. Cest Daragnès qui met Céline en relation avec Paul Marteau et Jean Dubuffet, deux soutiens de lécrivain lors de son procès. Il accueillera Mikkelsen, lavocat danois de Céline à Montmartre et se rendra lui-même à Korsor en 1948., lexil danois de Céline et son épouse Lucette. Daragnès est à l'origine de la publication de Foudres et flèches et de À l'agité du bocal, et songe à illustrer Scandale aux Abysses qu'il veut imprimer lui-même. Il collecte des témoignages à décharge, et se présente au procès devant la Cour de Justice, comme témoin. On ne l'entendra pas, en l'absence de l'accusé.Le 25 juillet 1950, Daragnès meurt à la suite d'une banale opération. Céline perd un véritable ami, ainsi quun soutien financier actif, par son rôle de passeur de fonds vers le Danemark, en concours avec Pierre Monnier et François Löchen.
Émouvante lettre à une amie dans laquelle Céline évoque ses petits-enfants quil ne connaît pas encore, du fait de son exil au Danemark....Hélas ! bien sur que la vie nest pas drole a qui le dites vous !..., commence Céline ...Surtout pour les dames peut etre dont la vie est si brève. Les hommes font par contre tellement de sottises quils se rendent aussi malheureux quelles finalement. Sottises politiques surtout, les plus graves. Oh il ne faut tomber ni dans lalcool ni dans les toxines ! (...). Il faut surtout je pense essayer de beaucoup dormir. On ne dort jamais assez longtemps assez profondément. Le sommeil est vraiment la seule source de bonheur. Il donne seul la force de supporter la vie... Il ajoute : ...Croyez en lhomme dont linsomnie est le supplice depuis 30 ans. Le sommeil est la seule volupté humaine. La seule volupté dont je suis jaloux en tous cas ! Ah Que je suis prosaïque. La misère simplifie tout...Il aimerait bien la revoir, mais ...un monde nous sépare... dit-il, ...Je ne sais combien de bagnes, de gibets et de Guillotines ! qui ne tomberont pas ( je le crains du fait que tous ces ustensiles membêtent du fait que je voudrais rentrer chez moi )... Il demande des nouvelles de son enfant et de son mari ...se lance-t-il dans la pratique ? (...). Je jabote au petit bonheur. Lâge déjà sans doute... Me voici grand père pour la 4eme fois ! Et je nai jamais vu aucun de ces petits enfants... Grd père en prison ! Voilà qq chose à ne pas dire !...Les lettres de Céline à Mme Bailles, qui nous sont parvenues à ce jour, sont celles dune « mystérieuse » correspondante habitant « 19 rue des Puits clos, à Toulouse » ; elles ont été écrites de 1947 à 1950 selon la datation établie par Jean-Paul Louis dans LAnnée Céline 2013 (édition du Lérot, pp. 33 et suivantes), durant la période dexil de Céline au Danemark où il sétait réfugié avec sa seconde épouse, Lucette Almansor, dans une petite maison au bord de la baltique, dans la solitude de laustère lande danoise. Son exil durera 7 ans, de 1945 à 1951.De son premier mariage avec Édith Follet, Céline avait une fille prénommée Colette (Céline naura pas dautres enfants). Colette Destouches, née à Rennes en 1920, épouse Turpin, eut cinq enfants entre 1942 et 1950. Céline, qui était divorcé depuis 1926, naurait rencontré que laîné à son retour en France. À la mort de Céline, Colette Destouches-Turpin refusa lhéritage de son père, constitué en grande partie de dettes à léditeur Gallimard.
J. Couturier, Paris s.d. (ca 1900), 10,3x15,5cm, une photographie au format carte cabinet.
Portrait photographique d'Hermance Delhaye Destouches (1830-1869), grand-mère paternelle de Louis-Ferdinand Céline, au format carte cabinet sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio J. Couturier. Carton un peu rogné en marge basse. Légende manuscrite au dos. Bourgeoise d'origine flamande, la grand-mère de Céline se marie avec Auguste Destouches en 1860 et eut cinq enfants. à la mort prématurée de son mari en 1874, à l'âge de trente-neuf ans, la provinciale Hermance tente sa chance à Paris avec Amélie, la tante de Céline, où elle dilapide sa fortune et finit entretenue grâce à la vie de demi-mondaine de sa fille. Céline emprunte dans Mort à crédit son deuxième prénom, Caroline, pour le personnage de la grand-mère tenancière du magasin d'antiquités de la rue Montorgueil. Cet aspect du personnage se rattache cependant à la vie de boutiquière de sa grand-mère maternelle Céline Guillou, dont le prénom servit de nom de plume à l'écrivain. - Photos sur www.Edition-originale.com -
A. Emile, Paris s.d. (ca 1900), 6x17,2cm, une photographie au format carte de visite.
Rare portrait photographique de Fernand Destouches (1865-1932), père de Louis-Ferdinand Céline, tirage d'époque au format carte de visite sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio A. Émile. Deux petits adhésifs en marge basse du cliché présentant également deux infimes manques aux coins supérieurs. Légende manuscrite au dos. Un des protagonistes principaux de Mort à crédit, le petit-bourgeois Fernand Destouches originaire du Havre est transformé par son fils en un formidable personnage éructant et irascible?: «?Mon père Auguste, il tripotait, sacrait, jurait, déglinguait chaque fois la douille et le manchon. C'était un gros blond, mon père, furieux pour des riens, avec un nez comme un bébé tout rond, au-dessus de moustaches énormes. Il roulait des yeux féroces quand la colère lui montait. Il se souvenait que des contrariétés. Il en avait eu des centaines. Au bureau des Assurances, il gagnait cent dix francs par mois.?» (Mort à Crédit, Denoël & Steele, 1936) Céline maintint sa vie durant une atmosphère de fiction romanesque autour de la vie de son père et prétendit qu'il était titulaire du baccalauréat et d'une licence ès lettres. Les échecs financiers de la famille ainsi que les ambitions avortées de son père, amplifiés par Céline en sordides drames prolétaires, servirent de pierre d'angle pour Mort à crédit, dont il interdit la lecture à sa mère. De toute rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
circa 1930, 12,5x17,8cm.
Rare portrait photographique de René Destouches, oncle de Louis-Ferdinand Céline. Agrandissement photographie dans un tirage probablement postérieur. Mention «?René Destouches?» au dos. René Destouches reste employé toute sa vie à divers menus travaux à la suite d'une grave chute du haut de la falaise de Sainte-Adresse. Céline lui consacre des passages dans Mort à crédit sous les traits de l'oncle Rodolphe?: «?Mais le plus cloche de la famille, c'était sûrement l'oncle Rodolphe, il était tout à fait sonné. Il se marrait doucement quand on lui parlait. Il se répondait à lui-même. Ça durait des heures. Il voulait vivre seulement qu'à l'air. Il a jamais voulu tâter d'un seul magasin, ni des bureaux, même comme gardien et même de nuit. Pour croûter, il préférait rester dehors, sur un banc. Il se méfiait des intérieurs. Quand vraiment il avait trop faim, alors, il venait à la maison. Il passait le soir. C'est qu'il avait eu trop d'échecs. La "bagotte", son casuel des gares, c'était un métier d'entraînement. Il l'a fait pendant plus de vingt ans. Il tenait la ficelle des "Urbaines", il a couru comme un lapin après les fiacres et les bagages, aussi longtemps qu'il a pu.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
J. Couturier, Paris s.d. (ca 1900), 10,3x15,5cm, une photographie au format carte cabinet.
Portrait photographique d'Auguste Destouches, grand-père paternel de Louis-Ferdinand Céline, d'après une peinture du temps, au format carte cabinet sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio J. Couturier. Carton un peu rogné en marge basse. Légende manuscrite au dos. Le professeur de lettres du Havre compte parmi les personnages récurrents des uvres de Céline?; ce modèle dont la carrière d'agrégé a longtemps résonné auprès de l'aspirant écrivain est puissamment évoqué dans la préface de Guignol's band (1944)?: «?Faut que je vous avoue mon grand-père, Auguste Destouches par son nom, qu'en faisait lui de la rhétorique, qu'était même professeur pour ça au lycée du Havre et brillant vers 1855. C'est dire que je me méfie atroce?! Si j'ai l'inclination innée?! Je possède tous ses écrits de grand-père, ses liasses, ses brouillons, des pleins tiroirs?! Ah?! redoutables?! Il faisait les discours du Préfet, je vous assure dans un sacré style?! Si il l'avait l'adjectif sûr?! s'il la piquait bien la fleurette?! Jamais un faux pas?! Mousse et pampre?! Fils des Gracques?! la Sentence et tout?! En vers comme en prose?! Il remportait toutes les médailles de l'Académie Française. Je les conserve avec émotion. C'est mon ancêtre?! Si je la connais un peu la langue et pas d'hier comme tant et tant?! Je le dis tout de suite?! dans les finesses?! J'ai débourré tous mes "effets", mes "litotes" et mes "pertinences" dedans mes couches... Ah?! j'en veux plus?! je m'en ferais crever?! Mon grand-père Auguste est d'avis. Il me le dit de là-haut, il me l'insuffle, du ciel au fond... "Enfant, pas de phrases?!..."?» (Guignol's band, Denoël, 1944) - Photos sur www.Edition-originale.com -
Studio Louis, Bucarest 14 juin 1877, 6,7x10cm.
Rare portrait photographique d'Amélie Destouches, tante de Louis-Ferdinand Céline, au format carte cabinet sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio Louis. Légendes manuscrites «?Suzannica 3 ans, Bucarest ce 14 juin 1877?» et «?Zenon Zawirski?» d'une autre main, au dos. Le portrait est réalisé par les studios Louis, au 127 Calea Mosilor à Bucarest. Amélie épouse à vingt-quatre ans le riche roumain Zenon Zawirski, qui pose à ses côtés avec leur fille Zenone Zawirska, alors âgée de trois ans. Céline lui consacre un portrait peu flatteur dans Mort à crédit, et emprunte ses traits pour le personnage de la tante Hélène, dont il transpose les aventures slaves en Russie et non en Roumanie. Encore vivante à l'époque de la rédaction du roman, Céline fait pourtant mourir son personnage dans le déshonneur et la honte?: «?Elle a pris tout le vent dans les voiles. Elle a bourlingué en Russie. À Saint-Pétersbourg, elle est devenue grue. À un moment, elle a eu tout, carrosse, trois traîneaux, un village rien que pour elle, avec son nom dessus. Elle est venue nous voir au Passage, deux fois de suite, frusquée, superbe, comme une princesse et heureuse et tout. Elle a terminé très tragiquement sous les balles d'un officier. Y avait pas de résistance chez elle. C'était tout viande, désir, musique. Il rendait papa, rien que d'y penser. Ma mère a conclu en apprenant son décès?: "Voilà une fin bien horrible?! Mais c'est la fin d'une égoïste?!"?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Librairie Jules Tallandier - LIllustré National Paris 1915 In-4 ( 325 X 225 mm ) demi-percaline rouge, cartonnage de léditeur illustré en couleurs par Édouard-Auguste CARRIER, étui. Rare réunion contenant, sous un titre général, 46 numéros de la revue "LIllustré national" consacrés à la première guerre mondiale ( dite alors guerre européenne ), dont le "mythique" N°52 intitulée "Acte dhéroïsme" dans la table des gravures, il est illustré en dernière page dune spectaculaire composition en couleurs, évoquant les faits darmes du Maréchal des Logis DESTOUCHES représenté en cuirassier tenant un fusil, courbé sur sa monture au galop au milieu d'éclats d'obus et affrontant du regard deux fantassins allemands qui tirent des coups de feu dessinant de curieux panaches blancs. Les parents de Louis-Ferdinand avaient encadré sous verre cette illustration, en superposant par un montage subtil le titre de l'hebdomadaire en haut de la page et dans langle supérieur droit, le portrait photographique de leur fils, ce qui donnait l'illusion que le Maréchal des logis DESTOUCHES avait fait "la une" de cette revue très lue à lépoque. CELINE immortalisa ce sous verre en posant avec pour le photographe F. PAGES, lors dun reportage à Meudon effectué en juin 1957 pour Paris-Match et publié le 22 juin à loccasion de la parution de Dun château lautre. Très bel exemplaire de cette belle réunion. De la bibliothèque Patrice ESPIAU-ROUSSEL ( Ex libris ).On joint les copies de documents traitant de ce numéro : La Revue célinienne, n°3/4 ( 2ème trimestre 1981 ) et les Bulletin célinien n°1 ( 1er trimestre 1982 ) et n°5 ( 1er trimestre 1983 ).
15/12 Désopilante lettre de Céline à ses grands amis, pour leur souhaiter un joyeux Noël : ...Je vous vois tous les deux avec Lady Pascalyn [lépouse de Paul Marteau] cassant la croûte sur votre faux temple pour célébrer le petit Jésus ! et au gros rouge ! et publiquement... samuse Céline ...Pour « Mandun » je vous demanderai la permission daller y regarder moi-même... Je nai pas rêvé... Quand vous serez de retour Avenue Barres, Perrot, on verra ce quil apporte, si cest bon on vous dira merci... Cest l« Opera-Lulu » qui nous défend... sa plus jeune vedette a 4 ans [allusion aux cours de danse que donnait son épouse Lucette Almanzor]... Si Lady Pascalyn veut retrouver ses 20 berges, Lulu a tous les secrets... Autres choses que les cremes et massages !... et les amies de Pascalyn ! pas une grand-mère résiste ! cest de la magie !... le veritable esoterisme ! le retour pratique dans la jeunesse !... (...). Ah, je vous disais pas ! On a six chiens ! de quoi rire !...À son retour dexil forcé au Danemark, L.-F. Céline et son épouse Lucette trouvèrent asile à Neuilly chez Paul Marteau, un riche industriel, admirateur de lécrivain qui avait été présenté à Céline par Daragnès. Après lacquisition de la maison de Meudon, Céline se remet à lécriture, reprend son activité de médecin, tandis que sa femme donne des leçons de danse. En 1952 Céline avait opéré son retour en littérature avec la publication chez Gallimard, qui devint son éditeur attitré, de Féerie pour une autre fois, puis en 1954, de Normance.
Paris, O. Doin [Impr. Crété], s.d. [juillet (?) 1925], in-8, 138-[4] pp, Broché, couverutre imprimée de l'éditeur, Nouveau tirage, paru la même année que l'édition originale, du fameux ouvrage médical de vulgarisation que Céline (1894-1961) rédigea tout de suite après sa thèse sur Semmelweiss, présentée en 1924. Le premier tirage, enregistré à 5800 exemplaires, est de juin 1925 ; il fut probablement publié à compte d'auteur (Imprimerie Crété, Corbeil, sans mention de copyright) et se différencie des tirages postérieurs par la pagination (114 pages) et par la couverture verte. Ce tirage-ci comporte, en quatrième de couverture, le nom de l'imprimeur, Crété, ainsi qu'un numéro qui se termine par 7-1925. Après une introduction historique, Céline livre ici l'étude chimique, physiologique et thérapeutique de la quinine, avant de traiter de l'administration des sels de la quinine. Céline rappelle la polémique qui opposa Maillot à Broussais, ce "Guy Patin de la quinine", dont "la parole et les écrits passionnèrent le monde médical et dont la doute puissance n'eut d'égal que l'oubli actuel de l'oeuvre et de l'homme" (p.14) et qui prescrivait la saignée comme unique remède au paludisme. Notons que Théodore Destouches, un cousin du grand père de Céline, est l'auteur d'une thèse de doctorat sur le même sujet (Essai sur les préparations pharmaceutiques du quinquina, Paris, A. Parent, 1864) ! Catalogue de la librairie Doin en fin de volume. Dos usé, titre manuscrit en long. Légère pliure angulaire sur quelques feuillets en début d'ouvrage. Dauphin et Fouché, 25A1. Couverture rigide
Bon 138-[4] pp.
PARIS. NRF. GALLIMARD. 2 SEPTEMBRE 1976-22 DECEMBRE 1980. 6 VOLUMES IN-8 BROCHES (14 X 20,5 X 12,5 CENTIMETRES ENVIRON), COUVERTURE NOIRE, TITRE IMPRIME EN BLANC ET EN ROUGE. EDITION ORIGINALE SUR PAPIER D'EDITION. COMPREND :- CAHIER 1. CELINE ET L’ACTUALITE LITTERAIRE. 1932-1957. TEXTES REUNIS ET PRESENTES PAR JEAN-PIERRE DAUPHIN ET HENRI GODARD. 185 + (2) PAGES. TIRAGE A 5500 EXEMPLAIRES + 300 EN SERVICE DE PRESSE. (DAUPHIN-FOUCHE. 76B1).- CAHIER 2. CELINE ET L’ACTUALITE LITTERAIRE. 1957-1961. TEXTES REUNIS ET PRESENTES PAR JEAN-PIERRE DAUPHIN ET HENRI GODARD. 245 + (2) PAGES. 4 NOVEMBRE 1976. TIRAGE A 5500 EXEMPLAIRES + 300 EN SERVICE DE PRESSE. (DAUPHIN-FOUCHE. 76B2).- CAHIER 3. SEMMELWEIS ET AUTRES ECRITS MEDICAUX. TEXTES REUNIS ET PRESENTES PAR JEAN-PIERRE DAUPHIN ET HENRI GODARD. 265 + (7) PAGES. 13 AVRIL 1977. TIRAGE A 7000 EXEMPLAIRES + 320 EN SERVICE DE PRESSE. (DAUPHIN-FOUCHE. 77B1).- CAHIER 4. LETTRES ET PREMIERS ECRITS D’AFRIQUE 1916-1917. TEXTES REUNIS ET PRESENTES PAR JEAN-PIERRE DAUPHIN. 202 + (16) PAGES. ILLUSTRE DE REPRODUCTIONS PHOTOGRAPHIQUES EN NOIR SUR 4 PLANCHES HORS TEXTE. 6 JANVIER 1978. TIRAGE A 5000 EXEMPLAIRES + 320 EN SERVICE DE PRESSE. (DAUPHIN-FOUCHE. 78B1).- CAHIER 5. LETTRES A DES AMIES. TEXTES REUNIS ET PRESENTES PAR COLIN W. NETTELBECK. 276 + (4) PAGES. ILLUSTRE DE REPRODUCTIONS PHOTOGRAPHIQUES EN NOIR SUR 4 PLANCHES HORS TEXTE. 15 OCTOBRE 1979. TIRAGE A 5000 EXEMPLAIRES + 400 EN SERVICE DE PRESSE. (DAUPHIN-FOUCHE. 79B1).- CAHIER 6. LETTRES A ALBERT PARAZ. 1947-1957. EDITION ANNOTEE ET ETABLIE PAR JEAN-PAUL LOUIS. 463 + (6) PAGES. ILLUSTRE DE REPRODUCTIONS PHOTOGRAPHIQUES EN NOIR SUR 8 PLANCHES HORS TEXTE. 22 DECEMBRE 1980. TIRAGE A 4000 EXEMPLAIRES + 300 EN SERVICE DE PRESSE. (DAUPHIN-FOUCHE. 80B2). UN DES EXEMPLAIRES DU SERVICE DE PRESSE.BON ENSEMBLE.
Tusson, Céline. Correspondance du Lérot, 1991. In-8, 67 pp., broché, couverture originale imprimée.
Édition originale de cette correspondance entre Céline et Marie Bell, actrice française et sociétaire de la Comédie française. Un des exemplaires hors commerce sur vélin d'Arches. Dans la préface, l'éditeur Jean Paul Louis estime que leu rencontre a probablement eu lieu en 1934 ou 1935. Leur correspondance se divise en deux étapes. La première a lieu en 1943 avec l'échange de plusieurs lettres et billets puis Céline tente de reprendre contact avec l'actrice en 1946 alors qu'il est en prison au Danemark pour lui demander de l'aide. Cet ouvrage contient la retranscription des lettres avec d'abondantes notes, reproduit des portraits photographiques de l'actrice, ainsi qu'un portrait dessiné par Rouveyre et des appendices. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
PARIS. NRF. GALLIMARD. 4 FEVRIER 1969. IN-8 BROCHE (14 X 20,5 X 2 CENTIMETRES ENVIRON) DE (4) + 318 ET (5) PAGES, COUVERTURE BLANCHE, TITRE IMPRIME EN ROUGE ET EN NOIR, SOUS JAQUETTE DONT LE PLAT SUPERIEUR EST ILLUSTRE D'UN PORTRAIT DE CELINE. EDITION ORIGINALE SUR PAPIER D'EDITION, D’UN TIRAGE A 13500 EXEMPLAIRES, DU DERNIER VOLET DE LA TRILOGIE APRES « D’UN CHATEAU L’AUTRE » ET « NORD ». TEXTE ETABLI PAR ANDRE DAMIEN, PUBLIE ET PREFACE PAR FRANCOIS GIBAULT, AVEC UNE NOTE DE LUCIE DESTOUCHES. (DAUPHIN-FOUCHE. 69A1). BEL EXEMPLAIRE.
Paris Librairie O. Doin (juin 1925) In-16, broché, couverture imprimée. Etui.Edition originale de cet ouvrage publié par l'auteur sous son nom, destiné aux praticiens ou aux enseignants, et premier texte professionnel du docteur Destouches qui constitue un bilan pharmacologique réunissant lensemble des connaissances sur la quinine, avec les indications et contre-indications de cette thérapeutique qui venait d'être découverte en tant que médicament, et dont l'utilisation jusqu'alors était limitée à l'anti-paludisme. Tirage unique limité à 5.800 exemplaires non justifiés. Exemplaire bien complet du papillon publicitaire édité par le Bureau pour lencouragement à lemploi de la quinine à Amsterdam, qui a été inséré dans quelques exemplaires.
Paris Librairie O. Doin (juin 1925) In-16, broché, couverture imprimée. Etui.Edition originale de cet ouvrage publié par l'auteur sous son nom, destiné aux praticiens ou aux enseignants, et premier texte professionnel du docteur Destouches qui constitue un bilan pharmacologique réunissant lensemble des connaissances sur la quinine, avec les indications et contre-indications de cette thérapeutique qui venait d'être découverte en tant que médicament, et dont l'utilisation jusqu'alors était limitée à l'anti-paludisme. Tirage unique limité à 5.800 exemplaires non justifiés. Exemplaire bien complet du papillon publicitaire édité par le Bureau pour lencouragement à lemploi de la quinine à Amsterdam, qui a été inséré dans quelques exemplaires.
S.l., daté du 7 mai. 4 pp. in-4 (1 petite déchirure au premier f.)
Lettre autographe signée de Céline à un destinataire non identifié. Il y évoque son amertume contre Jeanne Loviton, qu'il surnomme "La Voilier" en référence à son nom de plume : Jean Voilier. Loviton était la maîtresse de Robert Denoël jusqu'à son meurtre en décembre 1945 mais elle est surtout l'actionnaire principale et la gérante des éditions Denöel alors dans la tourmente judiciaire pour faits de collaboration. Céline, comme l'épouse de Denoël, accuse publiquement Loviton d'être responsable du crime. Elle l'aurait assassiné l'éditeur afin de mettre la main sur la maison d'édition. D'autre part, Céline avait accusé son éditeur d'avoir procédé à des rééditions avant la guerre sans son accord, sans le rémunérer puis de ne pas avoir réédités ses oeuvres. Enfin, il se sent coincé avec la maison d'édition et se plaint d'être "maqué" avec Loviton qui va "[lui] tirer jusqu'à la fauche et rafler tout le pognon". Il est déçu par ses avocats ainsi que par ses amis : "Je suis défendu par des manches, ni Mik, ni Naud[ ses avocats Thorvald Mikkelsen et Albert Naud], ni Marie, ni Camus [Marie Caranavaggia et Clément Camus, ses amis] n'étaient au procès". Cette lettre souligne une fois de plus l'impécuniosité de l'auteur due à la réclusion qu'il traverse depuis la fin de la guerre. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Fragment du manuscrit autographe du roman D'un château l'autre, publié en 1957 aux éditions Gallimard, dans lequel Céline fait le récit de son séjour à Sigmaringen en Allemagne, pendant la déroute allemande.…569) ont leur petite idée bell bel et bien lidée leur petite idée quun petit coup de couteau ne ferait pas de mal… Vous devez savoir Commandant ?...- Vous [n] avez pas tout a fait tort raison de vous méfier Docteur - Je n irai pas voir Letron… mais je retournerai à la gare où vraiment [ca to] cest la fin des fins… non seulement toutes les mes femmes enceintes de lEcole dAgriculture, sont a y sont au lieu de plus sortir du tout de se tenir tranquille avec leurs grossesses, dattendre le terme… quon leur a fait bati un dortoir ! le mal quon a eu ! trente paillasses… tous les jours une splendide marmite… pas que des raves elles ! des nouilles et de la margarine ! elles sont a la gare commandant…Dun château lautre conte lépopée de Céline médecin des pauvres, de sa femme Lili la danseuse et de lénorme chat Bébert dans le Sigmaringen de la fin 1944. LAllemagne nazie y a regroupé Pétain, Laval et les principaux chantres de la collaboration en France.
TARDI (Jacques), CÉLINE (Louis Ferdinand Destouches, dit)
Reference : 027119
(1989)
ISBN : 2737626587
Paris FUTUROPOLIS - GALLIMARD 1989 un volume in-4°, 94 pp. Reliure souple, plats cartonnés couleur crème, premier plat illustré d'une vignette centrale surmontée du titre en rouge dans un encadrement de filets noir et rouge, dos lisse orné (reliure éditeur). (couvertures légèrement marquées). Édition illustrée de magnifiques dessins dans et hors-texte de Jacques TARDI. Bel exemplaire.
Edition originale
PARIS. GALLIMARD. COLLECTION SOLEIL. 2° TRIMESTRE 1970. IN-8 (14 X 20 X 1,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE 114 ET (1) PAGES, RELIURE DE L’EDITEUR A LA BRADEL PERCALINE ROUGE, TITRE DORE, SOUS JAQUETTE RHODOID. CONTIENT PAGES 109-114, LE “CARNET DU CUIRASSIER DESTOUCHES”. TIRAGE LIMITE A 3400 EXEMPLAIRES JUSTIFIES ET NUMEROTES, CELUI-CI PORTANT LE NUMERO 818. BEL EXEMPLAIRE.
PARIS. AUX EDITIONS DU CLUB DE L'HONNETE HOMME. 1981-1983. 9 VOLUMES GRAND IN-8 (27,2 X 19 X 43 CENTIMETRES ENVIRON), RELIURE DE L'EDITEUR A LA BRADEL PLEIN SKIVERTEX COULEUR CHOCOLAT, PLATS ORNES D'UNE COMPOSITION GEOMETRIQUE DORE, DOS LISSE ORNE DE FILETS DORES, TITRE ET TETE DORES, SOUS ETUI CARTONNE BORDE EN TETE ET EN QUEUE. ILLUSTRE DE 72 COMPOSITIONS ORIGINALES HORS TEXTE EN COULEURS DE RAYMOND MORETTI. PREMIER TIRAGE LIMITE A 6100 EXEMPLAIRES NUMEROTES, DONT 100 HORS COMMERCE. UN DES 300 DU TIRAGE DE TETE NUMEROTES DE I A CCC SUR VELIN CHIFFON DE RIVES, ACCOMPAGNE D’UNE SUITE SOUS ETUI DES 72 COMPOSITIONS ILLUSTRANT LA COLLECTION, CELUI-CI PORTANT LE NUMERO CCXXXI. SANS LA LITHOGRAPHIE ANNONCEE, COMME SOUVENT, PETITE TRACE DE FROTTEMENT AU DOS DE L’ETUI CONTENANT LA SUITE, SINON BEL EXEMPLAIRE DE CET ENSEMBLE RARE AVEC SUITE