2995 books for « celine l f »Edit

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‎Sur Marie-Céline‎

Reference : 24979

Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR20.00 (€20.00 )

‎CELINE‎

Reference : 104.570

‎"Romans (édition de 1979); tome II (2); D'un château l'autre, Nord, Rigodon. Bibliothèque de La Pléiade, 252."‎

‎Paris, Gallimard/La Pléiade, 1979. 11 x 18, xxxvii-1265 pages, reliure d'édition plein cuir + 2 demi-jaquettes + rhodoïd, sous étui carton gris, très bon état.‎


‎"Edition présentée, établie et annotée par Henri Godard; tome 2 seul."‎

Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR40.00 (€40.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 101.144

‎Les beaux draps.‎

‎Paris, Nouvelles Editions Françaises, 1941. 12 x 19, 222 pp., broché, état moyen (dos fort abîmé).‎


‎Edition originale sur papier ordinaire (achevé d'imprimer : 25 février 1941), mention fictive de 11e édition.‎

Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR40.00 (€40.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 101.145

‎"L'école des cadavres; nouvelle édition avec une préface inédite et 14 photographies hors-texte."‎

‎Paris, Editions Denoël, 1942. 14 x 22, 227 pp., broché, non coupé, bon état (couverture avant rattachée).‎


‎"Bel et propre exemplaire non coupé, malgré l'impression sur papier de guerre et la couverture recollée; bien complet des 14 photos; exemplaire sans rousseur."‎

Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR120.00 (€120.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 101.146

‎D'un château l'autre (roman).‎

‎Paris, Gallimard, 1957. 14 x 21, 313 pp., broché, état moyen(couverture défraîchie).‎


‎"Edition originale sur papier ordinaire (achevé d'imprimer : 2 juillet 1957); mention fictive de 23e édition."‎

Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR15.00 (€15.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 101.147

‎Voyage au bout de la nuit (roman).‎

‎Paris, Gallimard, 1961. 14 x 21, 513 pp., broché, état moyen (couverture défraîchie).‎


‎Impression de 1961 (achevé d'imprimer : 20 juillet 1961).‎

Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR25.00 (€25.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 101.148

‎Voyage au bout de la nuit (roman).‎

‎Paris, Gallimard, 1952. "14 x 23, 446 pp., broché, état moyen (couverture défraîchie; papier jauni)."‎


‎Achevé d'imprimer : 14 mars 1952.‎

Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR20.00 (€20.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 97290

‎Rigodon.‎

‎Paris, Gallimard, 1969. 14 x 21, 319 pp., broché, couverture + jaquette, bon état (1 légère trace sur la tranche).‎


Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR12.00 (€12.00 )

‎VENCE Céline, COURTINE Robert J. et DESMUR Jean‎

Reference : 85609

‎La cuisine au vin. Collection : 101 recettes.‎

‎Paris, Denoël, 1972. 18 x 25, 152 pp., nombreux dessins, reliure d'édition skivertex rouge, très bon état.‎


‎"Dessins de Claude Provent; photos de Roger Clairet Dimasoni."‎

Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR10.00 (€10.00 )

‎VENCE Céline, COURTINE Robert J. et DESMUR Jean‎

Reference : 85610

‎Les poissons de mer. Collection : 101 recettes.‎

‎Paris, Denoël, 1973. 18 x 25, 126 pp., reliure d'édition skivertex bleu, nombreux dessins, quelques planches en couleurs, très bon état.‎


Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR14.00 (€14.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 82465

‎"Mort à crédit (2 volumes); tomes 1 et 2. Collection : Folio, N° 747-748."‎

‎Paris, Gallimard/Folio, 1976. 11 x 18, 2 volumes, 629 pages (pagination continue), broché, très bon état.‎


‎Complet en 2 volumes.‎

Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR15.00 (€15.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 72526

‎Casse pipe.‎

‎Paris, Frédéric Chambriand, 1949. 12 x 19, 150 pp., broché, non coupé, bon état.‎


‎Edition originale sur papier ordinaire (achevé d'imprimer : décembre 1949).‎

Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR75.00 (€75.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 70900

ISBN : 2070721396

‎Lettres à la N.R.F. (1931-1961).‎

‎Paris, Gallimard, 1991. "17 x 22, 618 pp., broché, bon état (couverture grès légèrement défraîchie; 1 tache sur la tranche)."‎


‎"Edition établie, présentée et annotée par Pascal Fouché; préface de Philippe Sollers; collection : blanche."‎

Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR23.00 (€23.00 )

‎VAN ROMPAY Céline et BRUYR Geoffroy‎

Reference : 68162

‎L'aéronautique. Collection : Formations et métiers‎

‎Bruxelles, Service d'Information sur les Etudes et les Professions, SIEP, 2000. 14 x 21, 256 pp., broché, bon état.‎


Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR18.00 (€18.00 )

‎VENCE Céline‎

Reference : 62398

ISBN : 2501008383

‎Tous les trucs pour tout réussir en cuisine. Collection : Marabout service, MS 738.‎

‎Paris, Marabout, 1986. 11 x 18, 351 pp., broché, bon état.‎


Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR7.00 (€7.00 )

‎CHATZIS Konstantinos, MOUNIER Céline, VELTZ Pierre et ZARIFIAN Philippe‎

Reference : 46120

ISBN : 2738481124

‎"L'autonomie dans les organisations; Quoi de neuf ? Collection : Logiques sociales."‎

‎Paris/Canada, L'Harmattan, 1999. 13 x 21, 314 pp., broché, bon état (fins traits au crayon noir et au bic bleu).‎


‎introduction de P. Veltz.‎

Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR18.00 (€18.00 )

‎FOURNIER-BOURDIER Philippe, QUERAL Céline de, Dyja Marina et alii‎

Reference : 30906

ISBN : 2709815818

‎La Chine. Collection : Les grands voyageurs racontent.‎

‎Sélection du Reader'Digest, 2006. 22 x 28, 192 pp., très nombreuses illustrations en couleurs, cartonnage d'édition imprimé, état neuf.‎


‎1ère édition, 2e. tirage.‎

Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR15.00 (€15.00 )

‎FOURNIER-BOURDIER Philippe, QUERAL Céline de, ANTONOWICZ K‎

Reference : 30907

ISBN : 270981825

‎L'Egypte. Collection : Les grands voyageurs racontent.‎

‎Sélection du Reader's Digest, 2006. 22 x 28, 192 pp., très nombreuses illustrations en couleurs, cartonnage d'édition imprimé, état neuf.‎


‎1ère édition.‎

Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR17.00 (€17.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 64327

(1947)

‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline au docteur Tuset et à Henri Mahé "Ces choses-là ne s'oublient pas. Tout est poésie ! "‎

‎Copenhage 10 avril [1947], 22,5x28,4cm, 6 pages sur 3 feuillets.‎


‎Très longue lettre autographe signée "Dest" au docteur Tuset et à Henri Mahé, datée du 10 avril [1947] à Copenhague, 130 lignes à l'encre bleue sur six pages pleines, corrections et soulignements de la main de l'auteur. La date indiquée par l'auteur du 10 mars est erronée, Naud n'acceptant de défendre Céline qu'en avril 1947. Pliures inhérentes à la mise sous pli ayant provoqué d'infimes déchirures sans manque de texte. Affaibli par son exil, Céline se réfugie dans sa correspondance où les multiples évocations du passé constituent des repères qui le rattachent à la vie. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus à Korsør, au Danemark. Epuisé par son isolement, Céline tente de maintenir un contact permanent avec son cercle d'amis français et parmi eux, le docteur Augustin Tuset, figure autour de laquelle gravite le monde des arts de Quimper, «cette petite Athènes au bord de l'Odet». La période d'exil permet à Céline de renouer avec le monde de l'avant-guerre ressurgissant à travers les abondantes listes de noms parfois non identifiés: «et Mme. Le Gallou? Et votre assistante? Et Desse? [...] Et les frères confitures, et leur grand-père divin! et Le Floche? Et Rosbras? [...] Et Troulalaire? Et notre si gentille crêpière. Je n'en aurais pas fini». Les différentes époques de la vie de Céline s'entrecroisent dans la correspondance du Danemark, donnant à la mémoire un rôle à la fois néfaste et salvateur pour l'auteur: «Je suis inépuisable aux souvenirs. L'atroce est que je n'oublie jamais rien. Il faudrait bien que j'oublie certaines choses [...] Ah Marie Bell, mes amours! [...] elle était vraiment extraordinaire dans Armide! Ces choses-là ne s'oublient pas. Tout est poésie!». L'écriture de la lettre épouse le fil de la pensée de l'auteur, n'effectuant aucune transition entre les sujets: «Maria le Bannier nous écrit souvent. Je l'aime bien. C'est un tempérament et tout un trésor de Bretagne. Et Saudemont? Vers quelles ivresses? Serre bien la main de Pipe. Affection à Stève. [...] comment va la mère de Madeleine? Nous parlons souvent de la «Puce». Leur pauvre petite chatte... » Aucune affaire n'est épargnée par la soif de Céline de retrouver les repères familiers dans sa solitude où finit par poindre la fatigue qui l'accable: «Jusqu'où vont nos souvenirs...» A l'instar de plusieurs autres missives de la correspondance danoise, cette lettre est destinée à deux interlocuteurs: le docteur Tuset, mais aussi le peintre Henri Mahé, qui présenta d'ailleurs le premier à Céline. Le ton change significativement lorsque l'écrivain, s'adressant à son ami de longue date, quitte cette bienveillance nostalgie pour laisser éclater sa colère: «[...] prévenez Henri que Karen est à rayer une fois pour toutes!». Ici s'ouvre le long et virulent récit de l'un des tournants principaux de l'épopée du Danemark. Céline avait, avant son exil, confié de l'or à la danseuse Karen Jensen (dédicataire de L'Eglise). Assistée d'Ella Johansen, cette dernière mit des appartements à la disposition des Destouches qui s'y réfugièrent à leurs sorties respectives de prison. Dépositaires de l'or de Céline dont la réserve diminue de manière suspecte, les deux femmes sont ici violement prises à partie: «Elle [Karen] et son amie se sont comportées comme des sorcières de Macbeth et en plus pillardes, canailles. Des monstres. Elles ont littéralement torturé la pauvre Lucette. Deux mégères en délire [...] Son amie Johansen, ivrogne aussi hystérique, méchante, envieuse, un monstre.». Céline va même jusqu'à les comparer à «Landru [...] plus timides, plus sournoises, mais textuelles». La colère doublée de frustration de Céline n'épargne personne, pas même sa propre fille: «La mienne d'enfant, Colette, végète à Paris, la pauvre conne» L'exil mais surtout la période de prison que Céline a endurée lui fournissent une source intarissable de fureur qui lui inspire des lignes aussi percutantes que celles qui forment ses romans : «Ce fut un cauchemar de 17 mois, méticuleux. Et avec toute la monstrueuse hypocrisie protestante! Pour notre bien! toujours de superbes alibis pour les pires crimes, les plus écurantes lâchetés. Au résultat, j'ai été dépouillé de quelques millions, le plus hypocritement du monde, sous chantage, et rien à dire, absolument rien». Les aphorismes, particulièrement présents dans cette lettre, sont le signe de la fusion permanente entre style et écriture épistolaire: «L'or rend fou, vous le savez, et folle, car tout ce monde est rastaquouère, vit bien au-dessus de ses moyens. Voyages, robes, alcools, jeu, etc... Victimes du cinéma!». L'éloignement de Céline le rend d'autant plus soucieux de l'évolution de sa situation dans la capitale, auprès de ses amis comme de ses ennemis, parmi lesquels se distinguent une fois encore toutes les relations artistiques de Céline: «Daragnès, qui me condamnait fort à la pendaison en juin 1943 [...] se rachète, il semble, en se remuant un petit peu auprès de ses amis: . du Quai d'Orsay. Il le faut.» La mention de Gen Paul, autre figure de peintre qu'il a quitté sur une dispute, est significative de son affection pour celui qui appelle «son frère» et dont il fera un personnage central de Féerie pour une autre fois, alors en travail à cette époque: «Quant à Popaul, jaloux comme trente-six tigres, maléficieux comme 40 sorcières, je l'aime bien et tout est dit. Il a au moins l'immense avantage de ne jamais être emmerdant». Cette lettre d'une grande densité constitue un témoignage quotidien des étapes de «l'affaire Céline» notamment du côté de sa défense: «[...] Maître Naud, l'avocat de Laval, qui veut bien prendre ma défense». On note aussi l'une des premières occurrences de Milton Hindus «un très affectueux défenseur [...] un juif professeur de littérature à Chicago» qui manifeste à l'auteur son admiration pour son écriture et qui lui rendra visite en 1948. Céline ne ménage pas ses opposants, armé de son sarcasme habituel: «[...] son attaché de presse Raynaud, un petit merdeux chienlit, maquisard, pénible scribouilleux de quelque Marmande, mais communiste, qui me relance dans les canards danois. Bref on s'amuse. Que de coups de pieds au cul...» Cette précieuse lettre saisit un moment clef de l'exil danois où apparaît un Céline qui ne vit qu'à travers sa correspondance: «Positivement nous ne tenons plus debout ni l'un ni l'autre. Même Bébert en fut. Il nous fait bien plaisir d'avoir de vos nouvelles qui nous rendent un peu d'espoir et d'existence.» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR4,000.00 (€4,000.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 63242

(1947)

‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline à Henri Mahé "Le martyr, c'est le crachat des imbéciles"‎

‎s.l. [Copenhague] 23 avril [1947], 22,5x28,4cm, 6 pp. in-folio.‎


‎Lettre autographe signée de Céline à Henri Mahé, datée du 23 avril [1947], 113 lignes à l'encre noire sur trois feuillets, corrections de la main de l'expéditeur. Pliures inhérentes à la mise sous pli, quelques petites taches sur le premier feuillet sans manque de texte. Empreinte de l'emblématique style célinien, cette longue lettre à l'un de ses plus intimes amis, révèle un exilé fébrile, tiraillé entre mal du pays et rancur vis-à-vis de ses détracteurs. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. Cette période de grande solitude, pénible à l'écrivain, est marquée par une importante correspondance avec ses contacts parisiens et notamment avec «[son]cher vieux», Henri Mahé, l'un des rares fidèles qui lui rendront visite dans sa captivité. L'artiste peintre, rencontré en 1929, entretient une relation amicale privilégiée avec Céline, immortalisée par son avatar dans le Voyage, et dont on perçoit toute la portée dans la lettre que Céline lui adresse. Retenu prisonnier contre son gré, Céline fantasme une Bretagne mythifiée, berceau de son amitié avec Mahé: les filles de celui-ci, filleules des Destouches, deviennent des «fées», images de la «Bretagne en fleur». La pensée nostalgique de ce pays devient un refuge récurrent durant les années difficiles: «Mon Dieu, que vous devez être heureux». Articulée autour de «la petite musique» célinienne, la lettre, à l'image de toute la correspondance, fait partie intégrante de l'uvre de l'auteur où se côtoient grotesque et tragique: «Jojo n'a pas de veine alors. [...] La ténacité, bien agréable dans le cas, est souvent récompensée. Tuset représente admirablement le géniteur fin, philosopheet magnifiquement vivant... Je n'irai tout de même pas jusqu'à le recommander à Madame Jojo!»/«J'ai vu finalement l'attaché de presse Raynaud et sa femme, deux petites ambitions promenades d'Alger satisfaites sans aucun sacrifice ni risques, champignons poussés sur le fumier de la catastrophe et des décombres». A l'instar des romans, cette lettre met en exergue le talent d'argotiste de Céline: «Là je te dis que l'on ergote, trafouille, cafouille que c'est une joye.» Son ressentiment n'est pas seulement perceptible dans ses mots mais transparaît aussi par sa graphie, de plus en plus irrégulière, espacée et démesurée au fur et à mesure qu'il s'échauffe, certains mots étant rageusement soulignés de plusieurs traits : «Vous, vous, chère petit tête précieuse, bien habile et bien planquée, que ferez-vous, vous, pas un autre, pas le Pape, vous?». L'ennui qui ronge Céline se devine dans l'empressement avec lequel il enjoint Mahé de lui rapporter des nouvelles de la France, qu'elles soient privées ou politiques: «Comment est l'enfant Mourlet? Sont-ils bêcheurs? Et Desse?[...] Que pense-t-on de de Gaulle? Boulanger? Badinguet? Kerensky?». La plume agitée de Céline jette les informations sur le papier, multipliant les noms, sans organisation ni transitions entre les différentes affaires qui l'intéressent: «Tu ne me parles pas des Mondains? Je te recommande une jolie revue «Courrier du Continent» [...] Le cinéma français me semble bien mort...» La régularité et l'ardeur que Céline met à sa correspondance est signe de sa détermination à ne pas être oublié ni de ses amis ni de ses défenseurs potentiels: «Je lui [Naud] ai envoyé tout mon dossier, et puis une aucune nouvelle! Je voudrais bien qu'on le stimule. Qu'on lui demande ce qui se passe? [...] Tu vois comme tout ceci est critique [...] Il faudrait prouver à Naud que j'ai des amis distingués à Paris». La haine de Céline face aux hommes, déjà profondément enracinée dans le Voyage, s'intensifie durant l'exil et face aux accusations, qu'il subit: «Pas un jour de peine, tout en bénéfice. Ecurant! Tout perdre, tout souffrir pour des petits cafouilleux pareils. J'ai honte.» Mais Céline, impuissant, déplore au-delà de cette injustice présumée, la bêtise de ses accusateurs: «Il [Charbonnière] a écrit des lettres aux Danois dont la bêtise, la gafferie, la balourdise, me font pleurer, pas le crime, la sottise, les sottises ». La lettre est progressivement envahie par l'aigreur de Céline qui, accablé par ses prises de positions précédentes, choisit de rester ironiquement sur ses gardes face aux événements présents: «Moi je dis: je serai cette fois avec le plus fort et que l'on rira bien ». Belliqueux, Céline pousse la provocation jusqu'à l'image crue: «Je ne prendrai parti que lorsque tous les vainqueurs auront leurs organes coupés et enfoncés dans la bouche au plus profond, plus bas que les sophages». À travers cette agressivité, transparaît une misanthropie, plus précisément dirigée contre ses compatriotes, dont il se présente comme la victime: «Je ne reproche pas aux Français de m'avoir baisé, mais ils me font mal. Ils me butent. Tout ce qu'ils racontent pour m'accabler est idiot, m'atteint tout de travers. Ils me font mal». Cette position, dans laquelle il s'enfermera après son retour en France, causant d'ailleurs la rupture avec Mahé, entretient l'idée qu'il est seul contre tous: «Chez moi rien n'est gratuit. J'ai payé pour tout, effroyablement payé. A la guerre - et dans la paix. Les autres trichent, truquent. Je suis toujours prêt à mettre ma peau sur ma table et mes malheureux 4 sous. D'ailleurs s'il la veut, me parler, d'Honneur, homme à la disposition! au pistolet à 25 mètres, quand on veut, comme on veut, où l'on veut, tout tordu de rhumatismes que je suis. Mais on ne sait que m'envoyer en cellule, me faire pourrir en cachot ». L'isolement atteint Céline bien plus que tout autre châtiment au point qu'il en vient presque à émettre des regrets : «Quelle misère, morale, mentale! Avoir été se foutre là-dedans! Quel imbécile! Je suis éreinté par «la France du Sud-Ouest»! Voyez-vous ça! Que sait la France du Sud-Ouest! C'est atroce. Ce sont des coups de pieds de l'âne perpétuels. Le martyr, c'est le crachat des imbéciles ». Ultime trait sarcastique, la lettre se clôt sur un jugement sans appel: «Mais le peuple, ce peuple qui ne veut se battre qu'à 10.000 contre un, qu'osera-t-il?» Ces pages acerbes dévoilent l'état d'esprit de Céline, épuisé par son exil forcé, et offrent un rare aperçu de l'effondrement que représente cet épisode qu'il lui permettra de cultiver son image de vaincu. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR3,800.00 (€3,800.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 83744

(1954)

‎Manuscrits autographes signés inédits de deux importantes parties de Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954, 20x27cm, 16 feuillets (9 pour le premier manuscrit + 7 pour le second).‎


‎« Qu'est-ce que Normance ? Une chute de six mètres à la première page et, pendant trois cent soixante-quinze, en chute libre, la plongée dans une mémoire folle et une imagination hallucinée. » (René Chabbert, "Normance par L.-F. Céline", in Dimanche matin, 29 août 1954.)<br>* Deux manuscrits autographes signés inédits de Louis-Ferdinand Céline rédigés au stylo à bille bleu et rouge sur des feuillets de papier blanc : le premier est constitué de 9 pages, numérotées au coin gauche de 1480 à 1488, le second comporte 7 pages, numérotées de 1498 à 1504. Chacun des textes est signé en marge basse à l'encre rouge par Céline et comporte la mention « Meudon 54 », également de la main de l'écrivain (ff. 1485 et 1505). Ils présentent d'abondantes variantes, lignes et mots biffés, modifications et reprises. Trous d'épingles en marge haute gauche de tous les feuillets, stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en « paquets ». Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. À son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de « polissage » et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. « Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932. » (Henri Godard) Notre ensemble correspond à deux passages situés aux deux tiers du roman (Romans, Pléiade, IV, pages 371 à 375) avec un texte très différent de la version définitive. Il s'agit d'une version antérieure, inconnue d'Henri Godard, comme en témoigne une note de l'édition de la Pléiade où le célinien explique que le mot « planqaouzeuze » - apparaissant sur l'un des feuillets de notre ensemble - avait posé problème à Marie Canavaggia qui avait retranscrit « plaquouseuze », resté ainsi dans l'édition originale. Il ajoute qu'il n'a pas eu connaissance de cette partie du manuscrit, c'est-à-dire nos feuillets qui n'apparaissent effectivement pas dans les versions intermédiaires retranscrites dans la Pléiade. « Ah devineresse ! un truc qu'elle avait pas deviné comment on lui tarterait ses trembles ! Y éventrerait ses fauteuils, lui crèverait ses fines cachettes ! » Le premier de nos manuscrits narre le saccage et le pillage de l'appartement d'Armelle, une voyante : « Combien elle avait de jeux Armelle ? Elles prenaient l'air ses cartes d'avenir ! [...] ah Pythonisse ! ah le duvet à présent ! le dedans des polochons qui vole ! s'envole ! » Céline y évoque également Madame Toiselle, concierge de l'immeuble : « - Y'a du désordre, madame Toiselle. Je le lui hurle... elle qu'était maniaque ! [...] abrutie ! elle regarde maintenant ! elle regarde bien ! ah je vois sa consternation...elle est là devant moi à quatre pattes. Je la vois sa tête ! sa binette ! - Eh tête d'omelette ! que je lui crie eh tête d'omelette ! » Le second se concentre sur Raymond, qui dans une crise de délire à son réveil se prend pour un âne « Raymond Raymond ! mais c'est votre femme que vous cherchez ! c'est vrai il cherchait sa femme... ! enfin y a peut-être cinq minutes il cherchait sa femme ! Denise ! ... maintenant c'est lui-même qu'il cherche. [...] - Hiian ! hiiian ! ... qu'il me répond ! » On assiste également à un cocasse règlement de compte entre Mimi et Rodolphe : « voilà Mimi puis tiens ! Rodolphe ! ils arrivent ! et comment ils se traitent !... où ils étaient ? sur le seuil les deux ! ils profitent de l'accalmie des bombes ! - Cochon ! maquereau ! - Cabotine ! coureuse ! et ils s'attaquent à leurs costumes... » Remarquables manuscrits témoignant de la persévérance de Céline à trouver le mot juste et de sa volonté de se placer en témoin direct d'événements aussi bien historiques qu'autobiographiques. Ces feuillets inédits sont emblématiques du traitement célinien à l'uvre dans cet ambitieux roman : « L'histoire, le style et le ton de Normance en font un livre à part qui n'est que la longue relation d'une nuit de bombardement à Montmartre, racontée à sa façon par Céline qui avait été vivement impressionné par le spectacle du bombardement des usines Renault à Boulogne-Billancourt auquel il avait assisté des fenêtres de son appartement de la rue Girardon. Le livre est dédié à Pline l'Ancien, témoin, lui aussi, puis chroniqueur, d'un spectacle fantastique : l'éruption du Vésuve. C'est une vaste fresque où les bruits tiennent une place importante [...] » (F. Gibault, Céline - 1944-1961 : Cavalier de l'Apocalypse). La profusion du bruit caractérise justement ces deux manuscrits, dans lesquels Céline multiplie les onomatopées et les dialogues hurlés entre les personnages : « Crrac ! elle se déchire un bout... un bout de pantalon au féroce ! elle lui ouvre tout devant ! ... Crrac !... comme ça !... il a beau la giffler (sic) ! pardon ! elle gagne ! elle gagne. - Tu l'as ! tu l'as ! qu'il lui crie... Tu l'as quoi ?... Je sais pas...Ah c'est le vulnéraire ! ...mais alors » La graphie même du manuscrit témoigne de la ferveur avec laquelle Céline rédigea ces scènes pleines d'action, comme s'il les revivait au moment de la rédaction de ces feuillets, raturant abondamment des passages entiers et hésitant longuement sur le choix des termes : « ... y'a des explosions méchantes et pas loin et de ces éclairs !... le sol branle moins gode moins...mais l'autre qui m' hennit dans l'oreille...et qui me crie sa détresse - Raymond ! Raymond il se [au stylo rouge : re] cherche toujours !... [barré : les explosions s'espacent...les éclairs] les explosions sont plutôt [barré : moindres / moins / presque / dures / proches] ». Remarquables manuscrits autographes signés inédits d'une uvre qui nécessita pour Céline un colossal effort de rédaction : « Ce livre m'a coûté énormément de travail et de temps. » (Lettre à Claude Gallimard, 26 février 1954) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR13,500.00 (€13,500.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 76172

(1950)

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : "Je viens de perdre à l'hospice d'Angers encore une dernière parente"‎

‎s.l. [Klarskovgaard] 8 décembre 1950, 21x34cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc?; numéro «?575?» de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005, p. 64. Belle lettre empreinte d'amertume de Céline qui vient de perdre sa tante Amélie (la tante Hélène de Mort à crédit), et observe le monde qu'il a connu lentement disparaître. L'écrivain se réfugie dans les mémoires d'Élisabeth de Gramont, témoins d'une époque grandiose également révolue. Depuis son exil danois, Céline apprend avec tristesse la mort de sa tante Amélie, dernier membre de la famille Destouches?: «?Je viens de perdre à l'hospice d'Angers encore une dernière parente?». L'écrivain n'a pourtant pas été tendre avec son alter ego dans Mort à crédit, le personnage de la sulfureuse tante Hélène mourant dans la déchéance et la honte, laissant derrière elle un sillage de galants, d'amants ou de clients?: «?À Saint-Pétersbourg, elle est devenue grue. [...] Elle est venue nous voir au Passage, deux fois de suite, frusquée, superbe, comme une princesse et heureuse et tout. Elle a terminé très tragiquement sous les balles d'un officier?» (Mort à crédit). La véritable tante Amélie s'établit en Roumanie, mariée à un diplomate, Zenon Zawirski. Malheureusement, la réalité rattrapa la fiction et Amélie rentra à Paris dans le plus complet dénuement à l'âge de 80 ans. Céline se chargea de la transférer de l'hospice des Petites surs des Pauvres de Breteuil jusqu'à l'hôpital d'Angers où elle s'éteint en décembre 1950 («?Que la pauvre femme meure gentiment. Assez de fins tragiques dans la famille?!?» avait-il écrit au docteur Camus le 11 juillet 1949). La secrétaire de l'écrivain, Marie Canavaggia, la rencontra avant son arrivée à Angers?: «?elle avait par moments des gestes et des expressions qui en éclairs me rappelaient son neveu?» (13 juillet 1949). Le dernier membre de sa famille disparu, Céline contemple sa propre fin?: «?si ça continue si je rentre jamais en France je foncerai directement au cimetière?». Dévorant les livres que son avocat fait parvenir afin d'adoucir l'exil de son client, Céline détaille ses lectures du moment?: «?Le Temps des équipages [d'Élisabeth de Gramont] est un des livres fameux parus vers 1920?! L'un des «?Guides des Snobs?» les mieux réussis de l'Époque?». Il est assez cocasse d'imaginer Céline se réjouir à la lecture du carnet mondain de cette aristocrate fin-de-siècle, chronique d'un monde si étranger au sien?: «?J'avais un ami, Carré, de Rennes, étudiant en droit, qui l'avait appris par cur?! [...] il s'en est établi marchand de tableaux?». Dans ses jeunes années d'étudiant en médecine, Céline croisa en effet le chemin de Louis Carré, devenu marchand d'art parisien, exposant tour à tour Paul Klee, Juan Gris, Le Corbusier ou Picasso?: «?il y a fait 10 fois fortune?! Preuve que tous les livres ne sont pas déprimants?!?» En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de «?grand invalide de la Grande Guerre?» en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎CELINE (Louis-Ferdinand Destouches, dit Louis-Ferdinand).‎

Reference : 3953

‎Né à Courbevoie. 1894-1961. Médecin et écrivain. Lettre Autographe Signée de son paraphe à « Mon cher Vieux » [Jean-Gabriel Daragnès]. S.l.n.d. (décembre 1949 ou janvier 1950). 2 pages in-folio.‎

‎ Peu de temps avant laudience de son procès qui devait se tenir le 21 février 1950, sous la présidence du juge Drappier, Céline tente de mobiliser ses soutiens :...Je crois qu'il faut que tous les vrais amis écrivent maintenant en ma faveur tout de suite au Président Drappier cour de Justice directement. C'est à dire toi, Paulhan, Debuffet (sic, pour Jean Dubuffet), Marcel (Marcel Aymé), tous ceux auxquels tu penseras. Veux-tu les alerter ? Naud (son avocat Albert Naud) est d'accord. Ce sera lu à l'Audience avec comme en-tête des lettresAffaire Céline...Comme je suis malade ! J'ai peine à écrire et je n'ai aucune aide ; tu parles, faire ronéotyper à Copenhague ! Mik (son avocat danois Th. Mikkelsen) s'en fout et ne fait rien. Heureusement Löchen le Pasteur est admirable, sans lui jamais les pieces ne seraient visées au Consulat ni meme tapées ! Il m'a embauché une dactylo la bas... Mik garde mes lettres huit jours sans les lire... Il ne s'intéresse pas !... Bien affectueusement...Lors de laudience du procès de Céline mi-décembre 1949 devant la cour de Justice de la Seine, son avocat danois Thorvald Mikkelsen avait envoyé un télégramme qui annonçait « Destouches malade, impossible de se présenter... ».Une procédure de jugement par contumace fut donc décidée avec ordre donné à Céline de se présenter à laudience fixée au 21 février 1950. Le président Drappier allait juger lécrivain. Tous les amis de Céline décidèrent alors de se mobiliser en sa faveur, Arletty, Marie Bell, Jean Paulhan, Marcel Aymé, Jouhandeau, Maulnier, jusquà Henri Miller, qui par lintermédiaire de Maurice Nadeau avait rédigé une lettre en faveur de lauteur du Voyage, et enfin beaucoup dautres, dont le peintre Jean Dubuffet...François Löchen était le chef de lEglise réformée de Copenhague. Cest à lautomne 1947 que le pasteur Löchen avait fait la connaissance de Céline au Danemark. Auparavant, il avait été aumônier militaire à Sartrouville, puis à Bezons en banlieue parisienne, là où le docteur Destouches avait lui-même exercé la médecine.L'amitié du graveur Jean-Gabriel Daragnès (1886-1950) et de Céline ne fut pas immédiate. Pendant l'Occupation, Daragnès se méfie de la " bande à Gen Paul ", mais Céline soigne sa mère " jusqu'à la dernière minute " (mars 1941) et Daragnès n'oubliera jamais son dévouement. Cest Daragnès qui met Céline en relation avec Paul Marteau et Jean Dubuffet, deux soutiens de lécrivain lors de son procès. Il accueillera Mikkelsen, lavocat danois de Céline à Montmartre et se rendra lui-même à Korsor en 1948., lexil danois de Céline et son épouse Lucette. Daragnès est à l'origine de la publication de Foudres et flèches et de À l'agité du bocal, et songe à illustrer Scandale aux Abysses qu'il veut imprimer lui-même. Il collecte des témoignages à décharge, et se présente au procès devant la Cour de Justice, comme témoin. On ne l'entendra pas, en l'absence de l'accusé.Le 25 juillet 1950, Daragnès meurt à la suite d'une banale opération. Céline perd un véritable ami, ainsi quun soutien financier actif, par son rôle de passeur de fonds vers le Danemark, en concours avec Pierre Monnier et François Löchen.‎


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‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 76186

(1950)

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : "Il paraît qu'il est question de me poursuivre à nouveau d'après Les Beaux Draps... "‎

‎s.l. [Klarskovgaard] 7 octobre 1950, 21x34cm, 2 pages sur 2 feuillets.‎


‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son "cher Maître et défenseur" Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur deux grands feuillets de papier blanc ; numéros "580" et "581" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline adressée à son "cher Maître et défenseur" Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur deux grands feuillets de papier blanc ; numéros "580" et "581" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Céline adresse à Mikkelsen un article: "Pour intéressé que vous soyez aux choses de l'esprit je crois avoir remarqué que les turlupinades des banques, changes, fricoteries diverses vous amusaient aussi. Ci-donc, joint, article assez farceur relatant certaines galipettes de l'or et ses escrocs changeurs (à Paris, évidemment!)" L'écrivain a adjoint à sa lettre un autre feuillet dont les nombreux soulignements témoignent de la persécution dont il se sentait victime: "Maintenant qu'on remonte la Ligne Maginot, qu'on recrée une Légion Anti Bolchéviques, une armée franco-allemande, il paraît qu'il est question de me poursuivre à nouveau d'après les Beaux Draps mais cette fois pour antigermanisme et sabotage de l'Europe Nouvelle et irrespect pour Hitler! Oh je n'en mène pas large !" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer Baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 67454

(1976)

‎Cahiers Céline : collection complète‎

‎Gallimard, Paris 1976-1988, 14x20,5cm, 8 volumes brochés.‎


‎| Inédits, lettres et articles- tout ce que vous avez toujours voulu savoir... | Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers (sauf pour le N°7) pour chacun des volumes. Notre série complète se compose ainsi : Cahiers Céline 1 : Céline et l'actualité littéraire 1932-1957. Cahiers Céline 2 : Céline et l'actualité littéraire 1957-1961 Cahiers Céline 3 : Semmelweis et autres écrits médicaux Cahiers Céline 4 : Lettres et premiers écrits d'Afrique 1916-1917 Cahiers Céline 5 : Lettres à des amies Cahiers Céline 6 : Lettres à Albert Paraz 1947-1957 Cahiers Céline 7 : Céline et l'actualité 1933-1961 Cahiers Céline 8 : Progrès suivi de Oeuvres pour la scène et l'écran. Iconographie. Première garde du premier volume ombrée en raison d'une coupure de presse. Rare ensemble complet. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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