Paris L. Carteret, anc. Librairie L. Conquet 1908 In-8 (21.5x15 cm), demi-maroquin bleu-nuit à coins, filets dorés sur les plats, auteur, titre et caissons dorés au dos, tête dorée, couvertures et dos conservés (reliure signée Canape), xxxx + 264 pp. Tirage à 350 exemplaires, celui-ci un des 150 de grand choix, sur vélin du Marais filigrané Madame de Caylus, avec les gravures en deux état, dont un avec remarque.
Très bel exemplaire, en excellent état.
CAYLUS (Marthe-Marguerite Le Valois de Vilette de Mursey, marquise de) / VOLTAIRE (François-Marie dit Arouet de)
Reference : 169
(1770)
Amsterdam [Genève] Jean Robert 1770 In-8° (217 x 135 mm) de viij - 176 pp., cartonnage papier à la cuve, dos lisse muet, tranches naturelles (reliure de l'époque).
Rare exemplaire de première émission avant les cartons entièrement non rogné et en cartonnage de l'époque Édition originale de première émission avant les cartons supprimant la fin de l'ouvrage pour le terminer au milieu de la p. 174 par ces mots : « C'était bien plutôt une galanterie innocente qu'une passion ». Édité à Genève d'après Bengesco, c'est Voltaire, auteur de la préface et des notes, qui dès décembre 1769 1 fit imprimer l'ouvrage promettant que : « tout ce que raconte madame la marquise de Caylus est vrai ». Ces intéressants mémoires racontent « la cour de Louis XIV, Madame de Maintenon [qui la considérait comme sa fille], Racine qui voulut la voir dans Esther, Saint-Simon qui appréciait sa finesse... Tous ces grands personnages font revivre l'esprit même de Versailles au temps du Roi Soleil ». « L'observation de Madame de Caylus est droite et prompte ; elle va au fond des caractères sans qu'il y paraisse... Elle sait changer de ton dès qu'il le faut, et proportionner sa touche à ses personnages... Madame de Caylus est maîtresse à sa manière dans l'art de cette ironie continuelle dont elle parle... » 2 Quelques rousseurs et feuillets brunis ; Rochebilière - 2204 (p. 336) ; Bengesco - II, 1907
Madame De Caylus (Marthe-Marguerite Le Valois de Villette de Mursay, marquise de Caylus. 1672-1729)
Reference : 3520
(1770)
Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1770, 160x100mm, pleine veau du temps, triple filets dorés sur les plats, dos long décoré, 252 pages. Légers frottements aux mors et un coins émoussé. De rares rousseurs, principalement sur la page de titre. Cette édition parue la même année que l'originale (Genève,1770) mais ne contient pas la préface et les notes de Voltaire.
CAYLUS (Marthe-Marguerite Le Valois de Villette de Murçay, Marquise de).
Reference : 5554
Amsterdam [Genève], Jean Robert, 1770 ; in-8. VIII-176pp. Demi-basane bleue, dos à 5 nerfs, titre doré, fleurs de lys dorées entre chaque nerfs (reliure du XXème s.). Petite trace de mouillure sur le titre. Exemplaire non rogné à toutes marges.
Publié par les soins de Voltaire, avec une préface et des notes du même (Barbier IV-274, N°17222). Il est paru deux éditions très légèrement différentes la même année, à la même adresse, l'une comportant 174pp. et une autre de 176pp., toutes les deux considérées comme originales. Madame de Cyalus, nièce de Madame de Maintenon, était décédée depuis 40 ans (1729) lorsque Voltaire réunit et fit paraîtres ces mémoires utiles pour la connaissance de la cour de Louis XIV et la vie de Madame de Maintenon. Barbier cite une lettre de Voltaire au Maréchal de Richelieu, datée du 3 décembre 1769, dans laquelle il se plaint que ce volume est "détestablement imprimé".
La BEAUMELLE (Laurent ANGLIVIEL de) - [MAINTENON (Françoise d'Aubigné, Marquise de) - Le VALOIS de VILETTE de MURSAY (Marthe-Marguerite, marquise de CAYLUS)] - VOLTAIRE (François-Marie AROUET, dit, notes de).
Reference : 24618
(1778)
A Maestricht, chez Jean-Edme Dufour & Phil Roux, 1778. 16 vol. au format in-12 (172 x 108 mm) de 1 f. bl., vii, xxiv - 298 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 338 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., vii - 354 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iv - 306 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 327 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 294 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., vii - 300 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vii - 384 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vi - 283 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vii - 308 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., x - 345 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., xii - 372 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 339 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 201 pp. et 2 ff. bl. Reliures uniformes de l'époque de pleine basane glacée et marbrée brune, filet à froid encadrant les plats, dos lisses ornés d'un double filet d'encadrement doré, doubles filets dorés, fleurons dorés, semis de petits fleurons dorés, pièces de titre de maroquin turquoise, pièces de tomaison de maroquin émeraude, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, tranches rouges, gardes agrémentés de motifs à décor peint.
Ensemble - sous reliures décoratives du temps - complet des 16 volumes le constituant. ''La publication des Notes de La Beaumelle sur Le Siècle de Louis XIV lui valurent une détention de six mois à la Bastille ; la publication des Mémoires de Madame de Maintenon fournirent le motif d'une nouvelle détention de La Beaumelle dans cette prison royale''. (in Quérard). Gouvernante des enfants naturels de Louis XIV, Madame de Maintenon devint secrètement son épouse après la mort de la reine en 1683, attirant à elle autant la flagornerie que la haine de la cour et de la famille royale. Elle fit planer sur la cour à la fin du règne de Louis XIV une ère de dévotion et d'austérité. On lui prête une grande influence sur le roi et sur la Cour, notamment concernant la décision ayant conduit à la révocation, en 1685, de l’édit de Nantes, qui provoqua l’exode d'une grande partie des protestants, ou l’incitation au déclenchement de la guerre de Succession d'Espagne en 1701. A la fin de 1680, Madame de Maintenon fit enlever sa nièce, la future Madame de Caylus, aux huguenots. L'enlèvement n'émut personne, sauf le père. Et la petite fille, après avoir un peu pleuré, se convertit dès le lendemain de son arrivée à la cour, parce qu'elle avait trouvé la messe du Roi très belle et qu'on lui avait promis qu'elle la verrait tous les jours. ''Madame de Caylus narre cela dans ses Souvenirs. La cour de Louis XIV, Madame de Maintenon, Racine qui voulut la voir dans Esther, Saint-Simon qui appréciait sa finesse : tous ces grands personnages et bien d'autres encore font revivre ici l'esprit même de Versailles au temps du Roi Soleil.'' Graesse IV, Trésor de livres rares et précieux, p. 345 - Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1321 (pour l'originale de 1755 / 1756) - Quérard IB, La France littéraire, p. 330. Angles élimés. Quelques coiffes accidentées. Frottements affectant les pièces de titre et de tomaison. Petites altérations superficielles éparses pouvant affecter les plats. Petit manque angulaire affectant un feuillet. Léger travail de ver sur quelques feuillets (avec tout au plus et très rarement la perte d'une lettre). Du reste, bonne condition.