P., Moniteur du Bibliophile, 1880, très grand in 8° broché, 96 pages ; très grandes marges ; des rousseurs aux premiers et derniers feuillets ; couverture poussiééreuse avec petits manques de papier.
PHOTOS SUR DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
[Contes de fées]. [CAYLUS, Anne-Claude-Philippe de Tubières, comte de].
Reference : LCS-18020
Rarissime exemplaire relié en élégant maroquin ancien.De la bibliothèque Cécile Eluard. A La Haye, 1741.2 tomes en 2 volumes in-12 de : (3) ff., 346 pp.; (1) f., 390 pp., (1) f. de table. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos lisses ornés, coupes et bordures intérieures décorées, tranches dorées. Reliure du XVIII' siècle.158 x 90 mm.
Edition originale de quatorze délicieux contes de fées, d’une insigne rareté en maroquin ancien : « Le Prince Courtebotte et la princesse Zibeline ; Rosanie; Le Prince Muguet et la princesse Zaza ; Tourlou et Rirette ; La princesse Pimprenelle et le prince Romarin ; Les Dons ; Nonchalante & Papillon ; Le Palais des Idées ; Lumineuse ; Bleuette & Coquelicot ; Mignonnette; L'Enchantement impossible ; Minutie ; Hermine. »Leur réimpression dans le Cabinet des fées suscita des réserves de la part de l'éditeur qui les estimait un peu trop licencieux.(Les Contes de fées, B.n.F., 2001, n° 32 ; Gumuchian, n° 1519: "Édition originale rare.").Barchilon (Le conte merveilleux français, 1690-1790, pp. 125-128) - qui fait un éloge dithyrambique de Caylus et de ses contes - a montré que Le Prince Courtebotte pouvait être une des sources d'Andersen pour La Reine des Neiges.« Caylus est l'ami des écrivains modernes, il est le mentor des fameux dîners du-bout-du-banc chez Mlle Quinault ; société où la libre-pensée et le goût des plaisirs réunissent des écrivains comme Crébillon fils, Voisenon, Moncrif, Duclos et quelquefois Maurepas ou Montesquieu. C'est là que naissent 1'« Académie de ces dames et de ces Messieurs » et l’« Académie des colporteurs », productrices collectives d'œuvres facétieuses et satiriques ; c'est là également que s'élaborent dans une sorte d'atelier d'écriture avant la lettre, toutes sortes d'œuvres brèves dans tous les genres, dont nous restent par exemple, le recueil des Étrennes de la Saint-Jean, certains textes attribués à Crébillon, ou encore la Reine Fantasque de Rousseau. Le style « poissard » qu'on aimait y pratiquer après Vadé, trouvait en Caylus un amateur doublé d'un collecteur, qui finit par rédiger en 1740 tout un roman dans ce style : Histoire de Guillaume (1740), sans compter de nombreuses parades. Ces fréquentations et ces amitiés ne lièrent pas pour autant le comte au milieu encyclopédiste dont il méprisait le sectarisme ; cet hôte habituel de Mme Geoffrin n'aimait ni Voltaire, ni d'Alembert et détestait Diderot. Concernant la production féérique de Caylus, Julie Boch défend une thèse originale : celle de la cohérence d'une esthétique qui s'actualise autant dans la production savante du comte que dans l'œuvre contée. Traducteur du fameux Tyran le Blanc (1737), auteur d'un essai : Sur l'origine de la chevalerie et des anciens romans (1756), cet ami du comte de Tressan doit être compté comme une figure à réévaluer dans la cohorte des théoriciens « classiques » et « modernes » du genre romanesque (et de sa composante merveilleuse), en compagnie de Chapelain, Huet, Perrault, Addison, etc., mais aussi de certains adversaires relativement intéressants du genre sur des bases moralisantes, de l'abbé de Villiers jusqu'à Moncrif. Concernant le conte et la féerie, Caylus est l'auteur de deux mémoires produits dans le cadre de l'Académie des Inscriptions, l'un Sur les fabliaux (1753), l'autre Sur la féerie des anciens comparée à celle des modernes (1756) : « ces deux essais théoriques postérieurs à la rédaction de trois des quatre recueils de contes, écrit Julie Boch, éclairent de façon rétrospective la conception à la fois historique et esthétique que Caylus se fait du genre qu'il pratique ». On y trouve un retour à l'esthétique de la 'ligne claire' exemplifiée par Perrault : élégance, naïveté, brièveté, simplicité ; mais surtout un recentrage sur la dimension axiologique qui oppose Caylus à la tendance satirique et libertine qui prévaut depuis 1730. Génériquement, Caylus travaille le conte dans une perspective large, comme un élément du muthos (apologues, récits fabuleux divers, paraboles bibliques) ; il situe le conte merveilleux dans la filiation du roman médiéval, pose des jalons pour la transmission de certains éléments depuis l'Antiquité, et remonte encore en arrière vers l'Inde (serait-il l'un des premiers porteurs de la théorie indianiste?) ; contrairement à Huet, il insiste sur la continuité d'une transmission depuis la culture arabe jusqu'à La Fontaine. Julie Boch montre bien comment cette réflexion vient s'inscrire en fiction dans certains de ses contes. Elle montre aussi la précision de sa culture relativement à l'histoire moderne du genre, notamment par rapport aux grandes conteuses du XVIIe siècle, qu'il cite ou dont il reprend onomastique ou situations. Elle confirme après J. Barchilon et R. Robert, que «l'entreprise littéraire de Caylus se présente doublement comme un retour aux sources », soulignant sur ce plan ce qu'il partage avec le conte éducatif à la façon de Fénelon.La partie consacrée aux Féeries nouvelles, concerne le double jeu de Caylus entre « convention et parodie » dans ses contes de fées. Julie Boch épingle formules et procédés, accessoires et métamorphoses magiques, contes étiologiques et contes à gageures, contrastes et parallélismes plus ou moins sophistiqués, pour montrer que Caylus tente de renouveler le genre en finesse. Quant à sa forme de parodie, elle recourt aux compétences supposées des amateurs pour couper court, susciter le burlesque, inscrire une intertextualité affichée, démythifier rois et fées, les premiers faisant les frais d'une intention satirique qui signe bien l'époque où ces contes s'écrivent. Touchant l'édition des textes eux-mêmes, il faut souligner la pertinence et la qualité de l'annotation littéraire : rapports citationnels ou intertextuels avec les conteuses antérieures (Aulnoy, Lhéritier, Murat, de la Force, Lintot), avec Perrault, Fénelon, Galland, Bignon, Hamilton, Crébillon, le Montesquieu des Troglodytes (La Belle Hermine et le prince Colibri), avec le roman baroque, le roman arthurien et les Amadis, la poésie de salon, le monde de la pastorale, les moralistes classiques, etc., ou encore la filiation fo1klorique à travers certains contes-types. On vérifie ainsi tout ce que gagne le conte merveilleux d'auteur à être lu comme texte de part en part littéraire.Dans les Contes de fées de Caylus ressortent au plan moral : critique politique (relativement délimitée mais féroce à l'égard des rois ou des collecteurs d'impôts), satire de mœurs (très prononcée, dans la lignée de La Bruyère et Montesquieu), rejet des valeurs liées au matérialisme et au libertinage ainsi qu'à une certaine approche « bourgeoise » du monde ; construction morale des personnages à l'épreuve de l'expérience, dans un contexte où le personnel féerique perd de sa toute puissance au profit d'une plus grande humanité. Au plan esthétique : retour à l'idée classique du naturel, rejet des éléments baroques du genre : « tout le fracas devenu si commun dans les histoires de féerie » (Rosanie), réévaluation du genre pastoral, mais aussi « contamination du genre féerique par une esthétique réaliste » que Julie Boch rattache selon sa thèse de la cohérence de l'ensemble du projet caylusien, au goût du détail concret, des usages ordinaires, de la couleur locale caractéristiques de l'érudit et de l'amateur d'art.Délicieux et rarissime exemplaire de l’édition originale relié en élégant maroquin ancien.De la bibliothèque Cécile Eluard.
Londres : s. d. [ 1740 ] Deux volumes in-8, xxxii-336-(2)-523 pages. Basane mouchetée de l'époque, dos à nerfs fleuronné, pièces de titre et de tomaison.
Epidermures, petit manque de cuir au coin inférieur du premier plat du premier tome. Première adaptation en français du roman chevaleresque de Joanot Martorell, probablement à partir de la première édition de Valence (1490) ou de celle de Barcelone (1497). "Tout est presque de l’imagination du comte de Caylus dans sa prétendue traduction de Tiran le Blanc" (Barbier). Brunet s’accorde avec Barbier pour dire qu'il s'agit plus d'une imitation que d'une traduction.La première édition de cette adaptation en français parut à Amsterdam en 1737 sous le sceau de l’anonymat. Celle de 1740, sans doute la seconde, est publiée sous une fausse adresse : d’après Palau y Dulcet, elle fut en réalité imprimée à Paris. L’avertissement est dû à un ami du comte de Caylus, l'érudit Nicolas Fréret, et constitue la première étude critique de l’œuvre."Le meilleur livre du monde", comme l'appelait Cervantès, a déclenché un enthousiasme tel que cinq siècles plus tard, Mario Vargas Llosa le qualifie encore de "roman total" à la mesure de la Divine comédie, de Don Quichotte ou de la Guerre et la paix (préface de la traduction intégrale par Jean-Marie Barbera, 2003). Ce roman de chevalerie, à l’origine écrit en catalan, ne fut rendu accessible au public francophone qu'en 1737, à travers l'adaptation du comte de Caylus. Il fallut attendre 2003 pour en avoir une véritable traduction intégrale.Né à Paris en 1692, fils unique du comte de Caylus, officier de haute naissance mais peu fortuné, Anne-Claude de Tubières, « un des esprits les plus originaux et les plus cultivés du siècle de Louis XV », fut destiné à la carrière militaire. A seize ans, il entra chez les Mousquetaires du Roi, et en 1711, il fut nommé maître de camp de dragons. En cette qualité il prit part à l'expédition de Catalogne pendant la guerre de Succession d’Espagne, et c'est peut-être pendant cette campagne qu'il prit connaissance de Tirant lo Blanch. (Mathilde Bensoussan, Tirant le Blanc au XVIIIe siècle : l'adaptation française du comte de Caylus) Barbier II, 797 ; Quérard II, 92 ; Brunet V, 865 ; Palau y Duclet n° 156475.
La Haye, 1746 In-12 de XXIV, 182 pp., (1) f. bl., (2) ff., 128 pp., (1) f. d'errata, maroquin rouge, triple filet gras et maigres doré en encadrement sur les plats, dos lisse orné de caissons de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées (reliure de l'époque).
"Édition originale de ces œuvres badines du comte de Caylus. Frontispice gravé par Fessard d'après Cochin fils : à l'entrée d'une boutique un homme invite à venir voir des manteaux. ""Cochin a dessiné deux ou trois frontispices pour les œuvres badines de l'amateur dont il s'éloignera et dira tant de mal dans les Mémoires inédits. Peut-être ces dessins ont été peu payés - Il mettait toujours des prix si bas aux ouvrages qu'il faisait faire, qu'à peine les artistes y trouvaient-ils leur nécessaire"" (Christian Michel, Charles-Nicolas Cochin et le livre illustré au XVIIIe siècle, n°60). Réunie autour de Mlle Quinault - ""Nicole"" - et du comte de Caylus - ""Blaise"" -, la Société du bout-du-banc, fut un des cercles littéraires les plus marquants du XVIIIe siècle. Active dans les années 1740, cette société, mêlant beaux esprits et élite nobiliaire - Moncrif, Duclos, Crébillon fils, Piron, Voisenon, d'Argental, Pont-de-Veyle, Mme Geoffrin, Mme du Châtelet, Maurepas, etc. - publia une dizaine de recueils facétieux, composés à plusieurs mains. Parmi ceux-ci, il semble en revanche que Les Manteaux puissent être donnés entièrement à Caylus. La publication de ces ""caprices de société"" ou ""bagatelles"" témoigne d'une volonté manifeste du célèbre antiquaire de dépasser l'usage privé de tels amusements, au sein d'une assemblée restreinte de participants privilégiés, afin de les divulguer auprès du public des salons. À travers une vingtaine de courts textes, Caylus, décline de manière plaisante les multiples acceptions que peut revêtir le vocable prosaïque de ""manteau"". Dans la première partie, il parodie les productions littéraires de son temps - contes et nouvelles, chansons, roman chevalerie ""tiré d'un manuscrit de la Bibliothèque du Roy"" - ; dans la seconde, il joue avec les codes des écrits historiques et scientifiques, faisant montre d'une érudition malicieuse où abondent notamment les références fantasques aux auctoritates. Par leur jeu autour d'une contrainte littéraire imposée, le principe de variations multiples à partir d'un même sujet ou le pastiche de textes scientifiques, Les Manteaux peuvent être lus comme un avant-coureur inattendu des facéties de deux fameux oulipiens : les Exercices de style de Queneau ou le Cantatrix Sopranica L. de Georges Perec ! Très bel exemplaire en maroquin de l'époque. Des bibliothèques Maurice Cohen, monogramme ""MCC"" et devise ""haud immemor"", et Paul-Charles-Théodore Eudel (1837-1911), (OHR, pl. 242, 4), avec ex-libris. Cohen, Guide de l'amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle, 210. - Nicholas Cronk et Kris Peeters, Le comte de Caylus : les arts et les lettres, 2004. - Jacqueline Hellegouarc’h, ""Un atelier littéraire au XVIIIe siècle: la société du bout-du-banc"", Revue d'histoire littéraire de la France, 2004/1 (Vol. 104)."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
CAYLUS [Anne Claude Philippe de Pestels de Lévis de Tubières-Grimoard], comte de; UZANNE Octave:
Reference : 10022
(1879)
Paris, A. Quantin, coll. Petits conteurs du XVIIIe siècle, 1879. In-8 de [8]-XLVI-246-[6] pages, demi-maroquin noir, dos à 5 nerfs avec titre doré, tête dorée, couvertures et dos Un peu salis) conservés. 3 petites épidermures au dos.
Portrait du Comte de Caylus en frontispice, par Lalauze d'après Cochin, tête de page de la notice gravée par Mongin d'après Eisen, vignette gravée hors-texte, fac-similé autographe de Caylus dépliant, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe. Tirage à petit nombre [Vicaire II, 955]. Ce volume contient : Histoire de M. Guillaume, cocher - Les bals de Bois - Les Fêtes roulantes - Les Etrennes de la St Jean.
Anne-Claude-Philippe de Tubières, de Grimoard, de Pestels, de Lévy dit Comte de Caylus [Octave Uzanne] .
Reference : 11198
. A. Quantin, Imprimeur-Editeur Paris, collection Les petits conteurs du XVIIIème, 1879, grand in-8 carré demi-maroquin brun à coins, cinq nerfs, tête dorée. 2ff.-xlvi-246pp.-2ff. Titre en rouge et noir. Notice bio-bibliographique par Octave Uzanne. Portrait frontispice sous serpente du Comte de Caylus gravé par Ad. Lalauze, d'après Cochin et imp. A. Quantin. Un fleuron hors-texte gravé par Gaujean, un fac-simile d'autographe de Caylus replié. La tête de page de la notice est gravée par A. Mongin d'après Eisen. Tirage à petit nombre. Impression sur papier Hollande. Maroquin légèrement éclairci au dos et sur un plat. Quelques feuillets un peu jaunis sinon bon exemplaire. (Vicaire II,954-955).
12 vol. in-8 reliure de l'époque plein veau porphyre, dos lisse ornés, toutes tranches dorées, Chez Visse, Amsterdam, Paris, 1787, 378 pp. avec frontispice et 2 planches hors texte ; 426 pp. et 1 f. avec 2 pl. hors texte ; 364 pp. et 1 f. avec 2 pl. hors texte ; 392 pp. et 1 f. avec 2 pl. hors texte ; 401 pp. avec 2 pl. hors texte ; 407 pp. et 1 f. avec 2 pl. hors texte ; 467 pp. et 1 f. avec 2 pl. hors texte ; 398 pp. et 1 f. avec 2 pl. hors texte ; 467 pp. et 1 f. avec 2 pl. hors texte ; 592 pp. et 2 ff. avec 2 pl. hors texte ; 112-70-156-133 pp. avec 3 pl. hors texte ; 351 pp. avec 1 pl. hors texte
Agréable exemplaire bien complet des 12 volumes et des 25 figures hors texte (1 portrait par Cochin gravé par Delaunay jeune et 24 figures par Marillier). Etat très satisfaisant (différents dos pour les dux derniers volumes, rel. lég. frottées avec petits mq. en coiffe sup. aux deux derniers vol., bon exemplaire par ailleurs). Le Comte Anne Claude De Caylus (1692-1765) fut un des pères de la méthode comparative en archéologie, et un important collectionneur, notamment ami du peintre Watteau, dont on retrouvera la trace dans l'inspiration de Marillier, illustrateur des présentes oeuvres légères de Caylus. Les deux derniers volumes n'étaient pas prévus à l'origine de cette édition ; rajoutés, ils contiennent des pièces attribuées un temps à Caylus et regrettées par les souscripteurs, mais souvent rédigées par d'autres auteurs. Parmi ces ouvrages : Le Recueil de ces Dames (par Chevrier), L'Essai historique sur les Lanternes (par Dreux du Radier), Les Chats (par Moncrif) et l'Histoire des Rats (anonyme) ; les Mémoires de l'Académie de Troyes (par Grosley) et les Mémoires de l'Académie de ces Dames & de ces Messieurs... Cohen, I, 211
HENRI IV, FLECHIER , LA ROCHEFOUCAULT, CAYLUS (Comte de), VOLTAIRE, SERIEYS (antoine)
Reference : 19316
(1802)
1802 Paris, Henri Tardieu, an X (1802), in-8 de XX-404 pp., rel. cart. à la Bradel plein papier gris dos lisse orné de double-filets dorés, pièce de titre de chagrin vert, quelques pâles mouillures, bon ex.Première édition de ce recueil de correspondances inédites composée pour la plus grande partie de 76 lettres d'Henri IV, importantes du point de vue historique, ainsi que de 35 lettres entre le comte de Caylus et des personnalités de son temps dont Voltaire (avec réponses). L'ensemble est présenté et édité par Antoine Sérieys. (Kris Peeters, 'Bibliographie du comte de Caylus', p. 49,1802). Reliure frottée. Intérieur très frais.
Ed. orig. de cet important recueil présenté et édité par Antoine Sérieys. On y trouve une correspondance inédite composée pour la plus grande partie de 76 lettres d'Henri IV, ainsi que de 35 lettres entre le comte de Caylus et des personnalités de son temps dont Voltaire (avec réponses).
In-8 demi-basane de l'époque dos lisse orné d'un résille dorée, tranches citron, xx, 400 p. Paris, Henri Tardieu, an X (1802).
Première édition de ce recueil de correspondances inédites composée pour la plus grande partie de 76 lettres d'Henri IV, importantes du point de vue historique, ainsi que de 35 lettres entre le comte de Caylus et des personnalités de son temps dont Voltaire (avec réponses). L'ensemble est présenté et édité par Antoine Sérieys.(Kris Peeters, 'Bibliographie du comte de Caylus', p. 49,1802).Reliure frottée.Intérieur très frais.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
VADE Jean; CAYLUS comte de; MAUREPAS comte de; MONTESQUIEU président de; MONCRIF; CREBILLON fils; LA CHAUSSEE; DUCLOS, D'ARMENONVILLE; DE VOISENON abbé de; [et] VADE; LECLUSE; [et] CAYLUS; VOISENON:
Reference : 15514
4 tomes en un volume, 45; [16]-197; 48; 45 pages, pleine basane mouchetée, dos à nerfs ornées de filets et fleurons dorés, pièces de titre en maroquin bordeaux. Coiffe supérieure absente et coins supérieurs frottés, légère épidermure. Ex-libris Roger Budin, tampon XIXème au verso du premier titre.
La pipe cassée est illustré de quatre bandeaux par Eisen, et Les Etrennes de Saint-Jean d'un portrait de Monsieur ou Madame Oudot gravé sur bois et imprimé en vert, comme le titre et noir et vert, à moins que cela ne soit un vilain bleu...?! Rare ensemble de publications poissardes réunies en un volume: 1. Edition originale, un peu court de marge. Barbier III, 898; Gay, II, 749.2. Troisième édition publiée par le libraire parisien Duchesne (P. Enckell in Revue d'histoire littéraire de la France,2011/1). Barbier, II, 311.3. La première édition est de 1748. Querard, France, 5, 55; Brunet, Imprimeur imaginaire, p.110 donne Paris comme lieu d'impression et 1775 pour la date.4. Edition originale. Les bals de bois étaient des salles de bal construites en bois sur les boulevards et sur les places de Paris, lors des fêtes du mariage du Dauphin, en 1745. Quérard, France, 2, 91; Gay, 3, 907."La littérature poissarde forme un genre éphémère de la littérature populaire du milieu du XVIIIe siècle. Création de Vadé, l'auteur de La Pipe cassée et des Bouquets poissards, elle fut fort appréciée de «nombre de gens de distinction, de goût et de lettres» qui s'en divertirent «extrêmement». Le comte de Caylus et quelques autres membres de la société aristocratique cultivèrent ce genre avec un égal succès.Le Déjeuné de la Rapée est une des oeuvres les moins connues et les plus savoureuses de ce temps, où il fut de bon ton que s'encanaillât la noblesse. Elle fait en outre revivre à nos yeux quelques scènes pouplaires d'une époque heureuse." in Le déjeuné de la rappée, édition imprimée par Jacques Haumont en 1945.
Aux Cahiers de l'Amitié de France et de Flandre, 1921. In-12, broché, 33 pp. Introduction, par André Mabille de Poncheville : Watteau et les fées de France - Vie d'Antoine Watteau, peintre de figures et de paysages, sujets galants et modernes, par M. le comte de Caylus, amateur, lue à la séance de l'Académie ...
Portrait de Watteau "peint par lui-même et gravé par Boucher" sous serpente en frontispice.Peu courant. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
Phone number : 01 42 73 13 41
[PONT-DE-VEYLE (Antoine de Fériol, comte de) ou CAYLUS (Anne-Claude de Tubières-Grimoard, comte de)]
Reference : 38403
(1768)
1768 In-8, broché, couverture de papier bleu moderne, 56p. Paris, chez la Veuve Duchesne, 1768.
Vignette de titre et bandeau gravé. Attribué au comte Pont-de-Veyle, en collaboration avec Caylus et Jean-Baptiste Sallé selon Quérard (VII, 272), la comédie obtint un très grand succès et resta plus de trente années au répertoire.Cf. Barbier III, col. 526. et Kris Peeters, 'Bibliographie critique du comte de Caylus', p. 20.Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
A La Haye, , 1741. 2 vol. in-12 de (6)-346 pp. ; (2)-390-(1) pp., demi-maroquin rouge à petits coins, dos orné à nerfs, non rogné, feuillets de garde en vélin (relié vers 1810).
Édition originale. Treize contes plus tard réédités dans les oeuvres : Le Prince Courtebotte, Le Prince Muguet, Tourlou & Rirette, La Princesse Pimprenelle, Dons, Nonchalante & Papillon, Le Palais des Idées, Lumineuse, Bleuete & Coquelicot, Mignonette, L'Enchantement impossible, Minurie, Hermine. Le comte de Caylus est très représentatif de son temps ; brillant officier, bon vivant, auteur de vers badins, de comédies parfois en style poissard, d'oeuvres libres, de contes libertins et de contes de fées, il protégea les arts et les artistes. Membre de l'Académie des Beaux-Arts et de celle des Inscriptions et Belles-Lettres, il écrivit aussi sur la peinture, les arts, l'archéologie et l'histoire. Diderot, qui n'aimait pas Caylus, eut tort de le traiter d'amateur ; en retour, Caylus n'avait de sympathie ni pour Diderot, ni pour Marmontel, ni pour les encyclopédistes. Bel exemplaire relié pour Renouard..Provenance : Antoine-Augustin Renouard (ex-libris) et Desbarreaux-Bernard, érudit toulousain (bibliothèque vendue en 1879).Catalogue de la bibliothèque de Antoine-Augustin Renouard (1854), n°1860 ; Catalogue des livres rares et curieux composant la bibliothèque de M. le Dr. Desbarreaux-Bernard (1879, 2e partie), n°664 ; Il était une fois les contes de fées, 32.
Comte de Caylus / Fourmont / Abbé Barthélemy / Capperonnier / Abbé Belley/ De Boze / Le Beau Collectif
Reference : 16188
Chez C. Panckoucke Paris, 1770, in-12 pleine basane du temps, dos à cinq nerf, fleurons dorés, tranches rouges. 2ff.-475pp. 5 figures dans le texte et 10 planches dépliantes hors-texte. Contient : De la perspective des anciens par le comte de Caylus / Des vases dont les anciens faisaient usage par Caylus / Du théâtre de C. Scribonius Curion par Caylus / Remarques sur une inscription grecque trouvée par M. l'Abbé Fourmontdans le temple d'Apollon Amycléen & contenant une liste des pretresses de ce dieu par l'Abbé Barthélemy / Observations sur l'ouvrage de Denys d'Halicarnasse par M. Capperonnier / Essai d'une paléographie numismatique par Barthélemy / De la fabrique des médailles / Explication des médailles contenues dans la planche / Dissertation sur deux médailles samaritaines d'Antigonus, roi de Judée par Barthélemy / Observations sur les médailles de Pythodoris, reine du Pont. par Belley / Description des médailles / Dissertation sur l'adoption d'Hadrien par l'Empereur Trajan par Belley / Réflexions sur les médailles de Pescennius Niger et sur quelques singularités de l'histoire de sa vie par de Boze / Dissertation sur l'ère de Cybire, ville de Phrygie par Belley / Quatrième mémoire sur les médailles de restitution ar Le Beau. Manque en coiffe de tête, trois coins frottés et un émoussé. Intérieur en bon état.
Paris, Bibliothèque des Curieux 1921, 240x145mm, 272pages, broché. Bon état.
A Londres, 1781. In A Londres, 1781. In-16 relié plein veau marbré, dos lisse orné à fers dorés, pièces de titre. Triple filet doré sur les plats. Tranches dorées. Un feuillet blanc, titre, 212 page, un feuillet blanc. Petit manque en coiffe et coins légèrement émoussés. Auxquels on a joint l'Histoire d'une Comédienne, qui a quitté le Spectacle ; & l'Origine des Bijoux indiscrets, Conte. Première édition Cazin qui contient l'Histoire d'une Comédienne par le Comte de Caylus.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Londres, 1933. Petit in-4; 96 pp, en feuilles, sous chemise cartonnée bordeaux, étui.
Cette édition du manuscrit inédit du Comte de Caylus, a été limitée à cent soixante-quinze (175) exemplaires sur vélin teinté pour quelques amateurs. (N° 113). Ornée de 11 gravures assez libres rehaussées par COLLOT. (Première édition de ce texte érotique d'après Pascal PIA. Les Livres de l'enfer). Photos sur demande.
Frontispice & fac-similé, un des 500 exemplaires sur papier vergé, seul tirage avec 10 chine, 1 vol. in-12 reliure de l'époque demi-maroquin à coins havane, dos à 5 nerfs, tête dorée, reliure signée de I. Smeers, P. Rouquette, Paris, 1874, 2 ff., frontispice, 162 pp. et 2 ff. n. ch. avec fac-similé d'autographe
Pionnier de l'archéologie moderne, Anne-Claude de Caylus (1692-1765) est l'auteur de l'important "Recueil d'antiquités égyptiennes, étrusques, grecques et romaines". Jolie reliure signée d'Isidore Smeers. D'origine belge et l'un des meilleurs relieurs de son temps, Smeers vint à Paris vers 1865 et y resta jusqu'aux environs de 1890. Bon état (dos et plats très lég. frottés, bon exemplaire par ailleurs). Fléty, 163
Paris, De l'imprimerie ordinaire de l'Académie, 1748. In-12 de VIII-319 pp., veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin vert, roulette ondulées sur les plats, jeu de filets et pointillés au centre,, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. Frontispice et 8 figures hors-texte non signées : « le frontispice est de C.N. Cochin et les figures sont dans la manière de Gravelot ou de Pasquier. Elles semblent avoir été gravées par Caylus lui-même » (Cohen). Récit du comte de Caylus autour des figures de l'édition clandestine qu'il connaissait bien et l'une des oeuvres les plus fameuses de la société « badine et bachique » dite « du Bout du banc », où l'on croisait aussi Maurepas et Mlle Quinault.L'ouvrage restitue la vie des colporteurs qui s'évertuaient à diffuser la littérature interdite : pamphlets brocardant le pouvoir ou l'Église, récits érotiques ou pornographiques, etc.Contient : Idée générale de la Société des Colporteurs, nécessaire à l'intelligence de cet ouvrage ; Voyages d'un Cul-de-jatte, Colporteur ; Histoire du Sorcier Galichet ; La Toilette ou les Arrêts du destin ; Podamir & Christine. Nouvelle Russienne ; Histoire du Sieur Boniface ; Histoire de Catherine Cuisson qui colportoit ; La Reine de Congo ; Manuscrit perdu ; Lettre de Jean Loncuart ; La Male-Bosse, Nouvelle nuit de Straparole ; Mémoire de Simon Collat dit Placard, Maître afficheur.Cachet ex-libris de la Bibliothèque du château de Sancerre.Exemplaire de qualité dans une élégante reliure de l'époque.Cohen-De Ricci, 210.
Amsterdam (Paris), chez les frères Westein, 1745. In-12 de (6)-374 pp., maroquin rouge, titre et fleurons dorés sur le dos lisse, triple filet doré d'encadrement et fleurons dans les angles sur les plats, tranches dorées (reliure fin XVIIIe).
Édition originale de ce recueil de pièces diverses dues à Caylus, Maurepas, Crébillon fils, Duclos ou encore Marivaux, tous membres de la Société du bout du banc.Fondée et animée par l’actrice Jeanne-Françoise Quinault (1699-1783), la Société du bout du banc fut l’un des plus célèbres salons littéraires parisiens du XVIIIe siècle. S’y réunissait autour de dîners qui se tenaient le lundi, la société la plus éclairée du temps, dont Diderot, Voltaire, Grimod de La Reynière, Grimm… Ils s’y livraient à des exercices littéraires, qu’ils ne dédaignaient pas de publier sous le couvert de l’anonymat ; ainsi de ce recueil. La recherche universitaire moderne attribue à Marivaux la présentation d’un ouvrage imaginaire, intitulé Éloge de la paresse et du paresseux, qui se trouve page 332 et suivantes. L'ouvrage fut réimprimé dans les "Oeuvres Badines" du comte de Caylus. Très bel exemplaire dans une reliure en maroquin rouge attribuable à Derome le jeune.Barbier IV, 56 ; Oberlé, Poètes néo-latins, n°78.
CAYLUS (Anne Claude Philippe de Tubières de Grimoard de Pestels de lévy, comte de)
Reference : 23945
La Haye, s.n., 1743. 2 vol. in-12, veau fauve marbré, dos à nerfs ornés de caissons dorés, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, encadrement d'un filet à froid sur les plats, filet doré sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l'époque, coins râpés, une coiffe élimée. Bel exemplaire. 8 fig. hors-texte gravées à l'eau-forte non signées, (4) ff., 312 pp., (4) ff.; (1) f., 331 pp., (1) p. Quelques rousseurs.
Edition originale de ces contes orientaux composés par le comte de Caylus en mélangeant la trame de plusieurs manuscrits de traductions de contes des Mille et Une Nuits qui figuraient dans les collections de la bibliothèque du roi. Les libertés prises par Caylus par rapport aux sources orientales en font une oeuvre véritablement originale dans la veine orientalisante dont la mode régnait en France depuis le début du XVIIIe siècle. Bel exemplaire. Quérard II, 91; Cioranescu, 16257.
Phone number : 02 47 97 01 40
1880 br. in-4, 96pp., P. Le Moniteur du Bibliophile 1880,
Tiré à petit nombre.
Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03
Paris Cercle du Livre Précieux 1962 Quatre volumes in-8°, en feuilles, couverture rempliée illustrée, chemise et étui en soie rose orné de l'éditeur. (dos de chemise et étui insolés). Collection publiée sous la direction de Jacques Haumont. Tirage limité à 1500 exemplaires numérotés sur pur fil Johannot (n° 919). Contient : Comte de Caylus " La fée paillardine ou la princesse ratée ", 51pp., illustrations dont 4 hors-texte; Louis Stévenard " La porte de l' ane", 54pp., 5 planches (bois); Anonyme " Le cortège priapique ", 45pp., un frontispice et plusieurs vignettes gravées (bois), exemplaire non coupé; Anonyme " La semaine secrète de Vénus ", non paginé (60pp. environ), 4 planches en couleur. Intérieur très frais.
1882 Bruxelles, Gay et Doucé, 1882, in 12 broché, 142 pages ; 3 gravures hors-texte ; mouillure marginale, particulièrement marquée sur les gravures ; couverture défraîchie avec manques, dos cassé.
Tirage limité à seulement 500 exemplaires numérotés. (Barbier, IV, 530 - Gay, III, 1134) ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
A Ancône, chez Jean Chouard, (1bl), 118pp. In-16, en plein veau marbré, dos à nerfs ornés, usagé.
Edition (très) clandestine de cette piécette du Comte de Caylus. Dans sa préface, l'auteur prétend hardiment avoir produit là un traité de morale à l'usage des jeunes gens (!), et poursuivant son propos, explique que dans un souci de naturel, il a voulu adapter le style de langage à chacun de ses personnages : « On sait qu'un domestique, qu'une fille livrée à une honteuse débauche, ne se piquent pas de pureté de langage et qu'on ne doit pas mettre dans la bouche des paroles aussi choisies, que dans celle des personnes qui ont reçu plus d'éducation »...Exemplaire modeste.