1860 TECHENER 1860 ,in12 1/2 basane , dos orné, portrait frontispice, 269p.dont tables, 2 gravures ht.sous serpentes
texte frais
Ajpot, Sainte-Croix; Petit de la Croix, Cardonne, Caylus,MOCLES
Reference : 24591
(1844)
1844 Paris, Pourrat freres, 1844; in-8, 436pp. Demi-chagrin rouge ,, dos lisse à caissons dorés orne, coins emousses,illustrations in texte gravées sur bois, quelques rousseurs.Premier tirage des vignettes de Jules Collignon. Bon exemplaire malgre des rousseurs. Vicaire, V-861.
Choix des contes attribués à un derviche d'Ispahan, nommé MOCLES, et dont la première édition intégrale parut en 1710-1712, en 5 volumes in-12. Pour la traduction, l'orientaliste PETIS DE LA CROIX (1653-1713) se fit aider par l'auteur de "Gil Blas de Santillane".
[Contes de fées]. [CAYLUS, Anne-Claude-Philippe de Tubières, comte de].
Reference : LCS-18020
Rarissime exemplaire relié en élégant maroquin ancien. De la bibliothèque Cécile Eluard. A La Haye, 1741. 2 tomes en 2 volumes in-12 de : (3) ff., 346 pp.; (1) f., 390 pp., (1) f. de table. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos lisses ornés, coupes et bordures intérieures décorées, tranches dorées. Reliure du XVIII' siècle. 158 x 90 mm.
Edition originale de quatorze délicieux contes de fées, d’une insigne rareté en maroquin ancien : « Le Prince Courtebotte et la princesse Zibeline ; Rosanie; Le Prince Muguet et la princesse Zaza ; Tourlou et Rirette ; La princesse Pimprenelle et le prince Romarin ; Les Dons ; Nonchalante & Papillon ; Le Palais des Idées ; Lumineuse ; Bleuette & Coquelicot ; Mignonnette; L'Enchantement impossible ; Minutie ; Hermine. » Leur réimpression dans le Cabinet des fées suscita des réserves de la part de l'éditeur qui les estimait un peu trop licencieux. (Les Contes de fées, B.n.F., 2001, n° 32 ; Gumuchian, n° 1519: "Édition originale rare."). Barchilon (Le conte merveilleux français, 1690-1790, pp. 125-128) - qui fait un éloge dithyrambique de Caylus et de ses contes - a montré que Le Prince Courtebotte pouvait être une des sources d'Andersen pour La Reine des Neiges. « Caylus est l'ami des écrivains modernes, il est le mentor des fameux dîners du-bout-du-banc chez Mlle Quinault ; société où la libre-pensée et le goût des plaisirs réunissent des écrivains comme Crébillon fils, Voisenon, Moncrif, Duclos et quelquefois Maurepas ou Montesquieu. C'est là que naissent 1'« Académie de ces dames et de ces Messieurs » et l’« Académie des colporteurs », productrices collectives d'œuvres facétieuses et satiriques ; c'est là également que s'élaborent dans une sorte d'atelier d'écriture avant la lettre, toutes sortes d'œuvres brèves dans tous les genres, dont nous restent par exemple, le recueil des Étrennes de la Saint-Jean, certains textes attribués à Crébillon, ou encore la Reine Fantasque de Rousseau. Le style « poissard » qu'on aimait y pratiquer après Vadé, trouvait en Caylus un amateur doublé d'un collecteur, qui finit par rédiger en 1740 tout un roman dans ce style : Histoire de Guillaume (1740), sans compter de nombreuses parades. Ces fréquentations et ces amitiés ne lièrent pas pour autant le comte au milieu encyclopédiste dont il méprisait le sectarisme ; cet hôte habituel de Mme Geoffrin n'aimait ni Voltaire, ni d'Alembert et détestait Diderot. Concernant la production féérique de Caylus, Julie Boch défend une thèse originale : celle de la cohérence d'une esthétique qui s'actualise autant dans la production savante du comte que dans l'œuvre contée. Traducteur du fameux Tyran le Blanc (1737), auteur d'un essai : Sur l'origine de la chevalerie et des anciens romans (1756), cet ami du comte de Tressan doit être compté comme une figure à réévaluer dans la cohorte des théoriciens « classiques » et « modernes » du genre romanesque (et de sa composante merveilleuse), en compagnie de Chapelain, Huet, Perrault, Addison, etc., mais aussi de certains adversaires relativement intéressants du genre sur des bases moralisantes, de l'abbé de Villiers jusqu'à Moncrif. Concernant le conte et la féerie, Caylus est l'auteur de deux mémoires produits dans le cadre de l'Académie des Inscriptions, l'un Sur les fabliaux (1753), l'autre Sur la féerie des anciens comparée à celle des modernes (1756) : « ces deux essais théoriques postérieurs à la rédaction de trois des quatre recueils de contes, écrit Julie Boch, éclairent de façon rétrospective la conception à la fois historique et esthétique que Caylus se fait du genre qu'il pratique ». On y trouve un retour à l'esthétique de la 'ligne claire' exemplifiée par Perrault : élégance, naïveté, brièveté, simplicité ; mais surtout un recentrage sur la dimension axiologique qui oppose Caylus à la tendance satirique et libertine qui prévaut depuis 1730. Génériquement, Caylus travaille le conte dans une perspective large, comme un élément du muthos (apologues, récits fabuleux divers, paraboles bibliques) ; il situe le conte merveilleux dans la filiation du roman médiéval, pose des jalons pour la transmission de certains éléments depuis l'Antiquité, et remonte encore en arrière vers l'Inde (serait-il l'un des premiers porteurs de la théorie indianiste?) ; contrairement à Huet, il insiste sur la continuité d'une transmission depuis la culture arabe jusqu'à La Fontaine. Julie Boch montre bien comment cette réflexion vient s'inscrire en fiction dans certains de ses contes. Elle montre aussi la précision de sa culture relativement à l'histoire moderne du genre, notamment par rapport aux grandes conteuses du XVIIe siècle, qu'il cite ou dont il reprend onomastique ou situations. Elle confirme après J. Barchilon et R. Robert, que «l'entreprise littéraire de Caylus se présente doublement comme un retour aux sources », soulignant sur ce plan ce qu'il partage avec le conte éducatif à la façon de Fénelon. La partie consacrée aux Féeries nouvelles, concerne le double jeu de Caylus entre « convention et parodie » dans ses contes de fées. Julie Boch épingle formules et procédés, accessoires et métamorphoses magiques, contes étiologiques et contes à gageures, contrastes et parallélismes plus ou moins sophistiqués, pour montrer que Caylus tente de renouveler le genre en finesse. Quant à sa forme de parodie, elle recourt aux compétences supposées des amateurs pour couper court, susciter le burlesque, inscrire une intertextualité affichée, démythifier rois et fées, les premiers faisant les frais d'une intention satirique qui signe bien l'époque où ces contes s'écrivent. Touchant l'édition des textes eux-mêmes, il faut souligner la pertinence et la qualité de l'annotation littéraire : rapports citationnels ou intertextuels avec les conteuses antérieures (Aulnoy, Lhéritier, Murat, de la Force, Lintot), avec Perrault, Fénelon, Galland, Bignon, Hamilton, Crébillon, le Montesquieu des Troglodytes (La Belle Hermine et le prince Colibri), avec le roman baroque, le roman arthurien et les Amadis, la poésie de salon, le monde de la pastorale, les moralistes classiques, etc., ou encore la filiation fo1klorique à travers certains contes-types. On vérifie ainsi tout ce que gagne le conte merveilleux d'auteur à être lu comme texte de part en part littéraire. Dans les Contes de fées de Caylus ressortent au plan moral : critique politique (relativement délimitée mais féroce à l'égard des rois ou des collecteurs d'impôts), satire de mœurs (très prononcée, dans la lignée de La Bruyère et Montesquieu), rejet des valeurs liées au matérialisme et au libertinage ainsi qu'à une certaine approche « bourgeoise » du monde ; construction morale des personnages à l'épreuve de l'expérience, dans un contexte où le personnel féerique perd de sa toute puissance au profit d'une plus grande humanité. Au plan esthétique : retour à l'idée classique du naturel, rejet des éléments baroques du genre : « tout le fracas devenu si commun dans les histoires de féerie » (Rosanie), réévaluation du genre pastoral, mais aussi « contamination du genre féerique par une esthétique réaliste » que Julie Boch rattache selon sa thèse de la cohérence de l'ensemble du projet caylusien, au goût du détail concret, des usages ordinaires, de la couleur locale caractéristiques de l'érudit et de l'amateur d'art. Délicieux et rarissime exemplaire de l’édition originale relié en élégant maroquin ancien. De la bibliothèque Cécile Eluard.
P., Techener, 1860, pt in-8°, xlv-268 pp, un portrait de Mme de Caylus en frontispice et 4 planches hors texte gravées sur métal d'après J. Leman, table analytique, ex. sur vergé, broché, bon état
Les souvenirs de Madame de Caylus, nièce et protégée de Madame de Maintenon, ont d'abord été publiés par Voltaire en 1770, qui écrivait : "Tout ce que raconte madame la marquise de Caylus est vrai." A la fin de 1680, Madame de Maintenon fit enlever sa nièce, la future Madame de Caylus, aux huguenots. L'enlèvement n'émut personne, sauf le père, et la petite fille, après avoir un peu pleuré, se convertit dès le lendemain de son arrivée à la cour, parce qu'elle avait trouvé la messe du Roi très belle et qu'on lui avait promis qu'elle la verrait tous les jours. Madame de Caylus dit cela dans ses Souvenirs, et la cour de Louis XIV, Madame de Maintenon, Racine qui voulut la voir dans Esther, Saint-Simon qui appréciait sa finesse : tous ces grands personnages et bien d'autres encore font revivre l'esprit même de Versailles au temps du Roi Soleil. — "Les souvenirs de Madame de Caylus sont une galerie de portraits de la plupart des personnages qui ont joué un rôle dans la vie de Louis XIV. Ils sont dépeints d'une touche légère et fine, où l'éloge n'est jamais outré et où le blâme est dissimulé sous les formes les plus polies et les plus aimables." (Bourgeois & André, Sources II, 895)
La Haye, 1746 In-12 de XXIV, 182 pp., (1) f. bl., (2) ff., 128 pp., (1) f. d'errata, maroquin rouge, triple filet gras et maigres doré en encadrement sur les plats, dos lisse orné de caissons de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées (reliure de l'époque).
"Édition originale de ces œuvres badines du comte de Caylus. Frontispice gravé par Fessard d'après Cochin fils : à l'entrée d'une boutique un homme invite à venir voir des manteaux. ""Cochin a dessiné deux ou trois frontispices pour les œuvres badines de l'amateur dont il s'éloignera et dira tant de mal dans les Mémoires inédits. Peut-être ces dessins ont été peu payés - Il mettait toujours des prix si bas aux ouvrages qu'il faisait faire, qu'à peine les artistes y trouvaient-ils leur nécessaire"" (Christian Michel, Charles-Nicolas Cochin et le livre illustré au XVIIIe siècle, n°60). Réunie autour de Mlle Quinault - ""Nicole"" - et du comte de Caylus - ""Blaise"" -, la Société du bout-du-banc, fut un des cercles littéraires les plus marquants du XVIIIe siècle. Active dans les années 1740, cette société, mêlant beaux esprits et élite nobiliaire - Moncrif, Duclos, Crébillon fils, Piron, Voisenon, d'Argental, Pont-de-Veyle, Mme Geoffrin, Mme du Châtelet, Maurepas, etc. - publia une dizaine de recueils facétieux, composés à plusieurs mains. Parmi ceux-ci, il semble en revanche que Les Manteaux puissent être donnés entièrement à Caylus. La publication de ces ""caprices de société"" ou ""bagatelles"" témoigne d'une volonté manifeste du célèbre antiquaire de dépasser l'usage privé de tels amusements, au sein d'une assemblée restreinte de participants privilégiés, afin de les divulguer auprès du public des salons. À travers une vingtaine de courts textes, Caylus, décline de manière plaisante les multiples acceptions que peut revêtir le vocable prosaïque de ""manteau"". Dans la première partie, il parodie les productions littéraires de son temps - contes et nouvelles, chansons, roman chevalerie ""tiré d'un manuscrit de la Bibliothèque du Roy"" - ; dans la seconde, il joue avec les codes des écrits historiques et scientifiques, faisant montre d'une érudition malicieuse où abondent notamment les références fantasques aux auctoritates. Par leur jeu autour d'une contrainte littéraire imposée, le principe de variations multiples à partir d'un même sujet ou le pastiche de textes scientifiques, Les Manteaux peuvent être lus comme un avant-coureur inattendu des facéties de deux fameux oulipiens : les Exercices de style de Queneau ou le Cantatrix Sopranica L. de Georges Perec ! Très bel exemplaire en maroquin de l'époque. Des bibliothèques Maurice Cohen, monogramme ""MCC"" et devise ""haud immemor"", et Paul-Charles-Théodore Eudel (1837-1911), (OHR, pl. 242, 4), avec ex-libris. Cohen, Guide de l'amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle, 210. - Nicholas Cronk et Kris Peeters, Le comte de Caylus : les arts et les lettres, 2004. - Jacqueline Hellegouarc’h, ""Un atelier littéraire au XVIIIe siècle: la société du bout-du-banc"", Revue d'histoire littéraire de la France, 2004/1 (Vol. 104)."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
Londres : s. d. [ 1740 ] Deux volumes in-8, xxxii-336-(2)-523 pages. Basane mouchetée de l'époque, dos à nerfs fleuronné, pièces de titre et de tomaison.
Epidermures, petit manque de cuir au coin inférieur du premier plat du premier tome. Première adaptation en français du roman chevaleresque de Joanot Martorell, probablement à partir de la première édition de Valence (1490) ou de celle de Barcelone (1497). "Tout est presque de l’imagination du comte de Caylus dans sa prétendue traduction de Tiran le Blanc" (Barbier). Brunet s’accorde avec Barbier pour dire qu'il s'agit plus d'une imitation que d'une traduction.La première édition de cette adaptation en français parut à Amsterdam en 1737 sous le sceau de l’anonymat. Celle de 1740, sans doute la seconde, est publiée sous une fausse adresse : d’après Palau y Dulcet, elle fut en réalité imprimée à Paris. L’avertissement est dû à un ami du comte de Caylus, l'érudit Nicolas Fréret, et constitue la première étude critique de l’œuvre."Le meilleur livre du monde", comme l'appelait Cervantès, a déclenché un enthousiasme tel que cinq siècles plus tard, Mario Vargas Llosa le qualifie encore de "roman total" à la mesure de la Divine comédie, de Don Quichotte ou de la Guerre et la paix (préface de la traduction intégrale par Jean-Marie Barbera, 2003). Ce roman de chevalerie, à l’origine écrit en catalan, ne fut rendu accessible au public francophone qu'en 1737, à travers l'adaptation du comte de Caylus. Il fallut attendre 2003 pour en avoir une véritable traduction intégrale.Né à Paris en 1692, fils unique du comte de Caylus, officier de haute naissance mais peu fortuné, Anne-Claude de Tubières, « un des esprits les plus originaux et les plus cultivés du siècle de Louis XV », fut destiné à la carrière militaire. A seize ans, il entra chez les Mousquetaires du Roi, et en 1711, il fut nommé maître de camp de dragons. En cette qualité il prit part à l'expédition de Catalogne pendant la guerre de Succession d’Espagne, et c'est peut-être pendant cette campagne qu'il prit connaissance de Tirant lo Blanch. (Mathilde Bensoussan, Tirant le Blanc au XVIIIe siècle : l'adaptation française du comte de Caylus) Barbier II, 797 ; Quérard II, 92 ; Brunet V, 865 ; Palau y Duclet n° 156475.
CAYLUS [Anne Claude Philippe de Pestels de Lévis de Tubières-Grimoard], comte de; UZANNE Octave:
Reference : 10022
(1879)
Paris, A. Quantin, coll. Petits conteurs du XVIIIe siècle, 1879. In-8 de [8]-XLVI-246-[6] pages, demi-maroquin noir, dos à 5 nerfs avec titre doré, tête dorée, couvertures et dos Un peu salis) conservés. 3 petites épidermures au dos.
Portrait du Comte de Caylus en frontispice, par Lalauze d'après Cochin, tête de page de la notice gravée par Mongin d'après Eisen, vignette gravée hors-texte, fac-similé autographe de Caylus dépliant, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe. Tirage à petit nombre [Vicaire II, 955]. Ce volume contient : Histoire de M. Guillaume, cocher - Les bals de Bois - Les Fêtes roulantes - Les Etrennes de la St Jean.
Amsterdam Chez Jean Robert 1770 in 8 (21,5x13,5) 1 volume broché, couverture d'attente de l'époque, étiquette de titre manuscrite, VIII et 176 pages, non rogné. Caylus (Marthe -Marguerite), Madame de Caylus, comtesse de Marthe Marguerite de Vilette de Murçay Caylus 1673-1729, Voltaire. Ediition originale du second tirage. Bel exemplaire, tel que paru
Bon Couverture souple
De l'Académie des Inscriptions. Avec une Notice bio-bibliographique par Octave Uzanne.Tirage à petit nombre. Il a été tiré en plus 100 exemplaires numérotés. Celui-ci (N°91) un des 50 sur papier Whatmann bleuté. Contenant une SUITE des illustrations en sépia (insérée).Paris, A. Quantin - 1879 - XLVI et 246 pages. Un portrait-frontispice (Quantin, Lalauze), vignettes (en-tête et cul-de-lampe), le tout gravé sur cuivre et un fac-similé replié, d'un courrier du Comte de Caylus.Très belle reliure à la Du Seuil plein maroquin fauve, signée Fontaine. Dos à nerfs richement orné et doré. Tranches dorées. Filets et fleurons angulaires sur les plats. Large dentelle dorée bordant les contre plats. Pas de rousseur. Très bel exemplaire en parfait état. Format in-8°(20x15).Anne-Claude-Philippe de Tubières de Grimoard de Pestels de Lévis de Caylus, marquis d'Esternay, baron de Branzac, dit Anne-Claude de Pestels, ou le comte de Caylus (1692-1765), est un archéologue, antiquaire, homme de lettres, et graveur français.
QUANTIN - LALAUZE
CAYLUS (Marthe-Marguerite Le Valois de Vilette de Mursey, marquise de) / VOLTAIRE (François-Marie dit Arouet de)
Reference : 169
(1770)
Amsterdam [Genève] Jean Robert 1770 In-8° (217 x 135 mm) de viij - 176 pp., cartonnage papier à la cuve, dos lisse muet, tranches naturelles (reliure de l'époque).
Rare exemplaire de première émission avant les cartons entièrement non rogné et en cartonnage de l'époque Édition originale de première émission avant les cartons supprimant la fin de l'ouvrage pour le terminer au milieu de la p. 174 par ces mots : « C'était bien plutôt une galanterie innocente qu'une passion ». Édité à Genève d'après Bengesco, c'est Voltaire, auteur de la préface et des notes, qui dès décembre 1769 1 fit imprimer l'ouvrage promettant que : « tout ce que raconte madame la marquise de Caylus est vrai ». Ces intéressants mémoires racontent « la cour de Louis XIV, Madame de Maintenon [qui la considérait comme sa fille], Racine qui voulut la voir dans Esther, Saint-Simon qui appréciait sa finesse... Tous ces grands personnages font revivre l'esprit même de Versailles au temps du Roi Soleil ». « L'observation de Madame de Caylus est droite et prompte ; elle va au fond des caractères sans qu'il y paraisse... Elle sait changer de ton dès qu'il le faut, et proportionner sa touche à ses personnages... Madame de Caylus est maîtresse à sa manière dans l'art de cette ironie continuelle dont elle parle... » 2 Quelques rousseurs et feuillets brunis ; Rochebilière - 2204 (p. 336) ; Bengesco - II, 1907
[L. Carteret] - CAYLUS, Madame de ; [ CAYLUS, Marthe-Marguerite de ] ;(VOLTAIRE ; PERAUX, Lionel ; LESCURE, M. de ; BOISSON, Léon)
Reference : 63514
(1908)
Préface par Voltaire - Notice de M. de Lescure, Nouvelle édition illustrée par Lionel Péraux, gravures au burin et à l'eau-forte par Léon Boisson, Un des 150 exemplaires de grand choix sur papier du Japon et vélin du Marais (exemplaire 137 sur papier du Japon contenant 2 états des illustrations), 1 vol. in-8 reliure plein maroquin turquoise, dos à 5 nerfs, tête dorée, double filet doré sur coupes, chasses richement ornées, couvertures et dos conservés, date en queue, reliure signée de Champs Stroobants, L. Carteret, Ancienne Librairie L. Conquet, Paris, 1908, XXXX-264 pp. avec frontispice, 4 planches hors-texte, 4 en-têtes et 4 culs-de-lampe, tous en 2 états (pour le frontispice : avec la lettre et avant la lettre avec remarque, et pour les autres : avant la lettre et avec remarques)
Gracieuse et pleine d'esprit, la petite cousine de Madame de Maintenon se fit remarquer favorablement à la Cour de Louis XIV. Elle joua dans les toutes premières représentations d'Esther de Jean Racine, était appréciée de Saint-Simon, et également de Voltaire, qui en publia les "Souvenirs". De ces remarquables mémoires sur son temps, Voltaire écrivait que "tout ce que raconte Madame la Marquise de Caylus est vrai". Magnifique exemplaire du tirage sur Japon, contenant 2 états des illustrations, de belle provenance( avec ex-libris de Paul Gavault et Roland Thibaut).
Paris, Chez Fessard, 1737 - 1746. In-folio de [60] feuillets montés sur onglets, plein veau moucheté, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, triple filet doré en encadrement des plats, roulette dorée aux coupes, dentelle dorée intérieure. Jolie reliure pastiche signée Pagnant.Pretty binding imitation signed by Pagnant.
60 planches en 5 cahiers, gravées par le comte de Caylus sur les dessins de Bouchardon. Belle suite en premier tirage des eaux-fortes de Caylus. L'ensemble des gravures porte encore la signature de Caylus, "C[aylus]. S[culptist]." qui sera effacée par Fessard lorsqu'il retouchera les cuivres. La cinquième suite est ici avant les numéros gravés, et a pour éditeur Fessard, et non pas Joullain, comme le mentionne Cohen. Cohen, 179; Mayor, Prints and People: A Social History of Printed Pictures, Princeton, 1981, n° 203.
Anne-Claude-Philippe de Tubières, de Grimoard, de Pestels, de Lévy dit Comte de Caylus [Octave Uzanne] .
Reference : 11198
. A. Quantin, Imprimeur-Editeur Paris, collection Les petits conteurs du XVIIIème, 1879, grand in-8 carré demi-maroquin brun à coins, cinq nerfs, tête dorée. 2ff.-xlvi-246pp.-2ff. Titre en rouge et noir. Notice bio-bibliographique par Octave Uzanne. Portrait frontispice sous serpente du Comte de Caylus gravé par Ad. Lalauze, d'après Cochin et imp. A. Quantin. Un fleuron hors-texte gravé par Gaujean, un fac-simile d'autographe de Caylus replié. La tête de page de la notice est gravée par A. Mongin d'après Eisen. Tirage à petit nombre. Impression sur papier Hollande. Maroquin légèrement éclairci au dos et sur un plat. Quelques feuillets un peu jaunis sinon bon exemplaire. (Vicaire II,954-955).
Couverture souple Paris , Bibliothèque des curieux , 1921 , in8 broché , 272 pp . Langue: Français
12 vol. in-8 reliure de l'époque plein veau porphyre, dos lisse ornés, toutes tranches dorées, Chez Visse, Amsterdam, Paris, 1787, 378 pp. avec frontispice et 2 planches hors texte ; 426 pp. et 1 f. avec 2 pl. hors texte ; 364 pp. et 1 f. avec 2 pl. hors texte ; 392 pp. et 1 f. avec 2 pl. hors texte ; 401 pp. avec 2 pl. hors texte ; 407 pp. et 1 f. avec 2 pl. hors texte ; 467 pp. et 1 f. avec 2 pl. hors texte ; 398 pp. et 1 f. avec 2 pl. hors texte ; 467 pp. et 1 f. avec 2 pl. hors texte ; 592 pp. et 2 ff. avec 2 pl. hors texte ; 112-70-156-133 pp. avec 3 pl. hors texte ; 351 pp. avec 1 pl. hors texte
Agréable exemplaire bien complet des 12 volumes et des 25 figures hors texte (1 portrait par Cochin gravé par Delaunay jeune et 24 figures par Marillier). Etat très satisfaisant (différents dos pour les dux derniers volumes, rel. lég. frottées avec petits mq. en coiffe sup. aux deux derniers vol., bon exemplaire par ailleurs). Le Comte Anne Claude De Caylus (1692-1765) fut un des pères de la méthode comparative en archéologie, et un important collectionneur, notamment ami du peintre Watteau, dont on retrouvera la trace dans l'inspiration de Marillier, illustrateur des présentes oeuvres légères de Caylus. Les deux derniers volumes n'étaient pas prévus à l'origine de cette édition ; rajoutés, ils contiennent des pièces attribuées un temps à Caylus et regrettées par les souscripteurs, mais souvent rédigées par d'autres auteurs. Parmi ces ouvrages : Le Recueil de ces Dames (par Chevrier), L'Essai historique sur les Lanternes (par Dreux du Radier), Les Chats (par Moncrif) et l'Histoire des Rats (anonyme) ; les Mémoires de l'Académie de Troyes (par Grosley) et les Mémoires de l'Académie de ces Dames & de ces Messieurs... Cohen, I, 211
Illustrissimi & Reverendissimi in Chisto Patris Domini D. Caroli de Caylus Autissiodorensium Episcopi autoritate, & ejusdem Ecclesiae Capituli consensu editum.Pars Autumnalis. 2 gravures.Senonis, Andreae Jannot 1726.Reliure plein maroquin rouge de l'époque. Dos à 5 nerfs avec filets dorés. Fine roulette dorée encadrant les plats. Tranches moirées. Imprimé sur 2 colonnes. Quelques taches à la reliure sans gravité. Coins frottés. Bon état. Format in-12°(19x12).
Illustrissimi & Reverendissimi in Chisto Patris Domini D. Caroli de Caylus Autissiodorensium Episcopi autoritate, & ejusdem Ecclesiae Capituli consensu editum.Senonis, Andreae Jannot 1726.Carolus Miseratione Divina Autissiodorensis Episcopus 34 pages. Psalterium Dispositum per Hebdomadam. Pars Verna Diminica 500 pages et 4 gravures. Commune Sanctorum Pars Verna Tempore Paschali cxij pages. Intonationes mediationes, et terminationes (musique notée 13 pages).Reliure plein maroquin rouge de l'époque. Dos à 5 nerfs avec filets dorés. Fine roulette dorée encadrant les plats. Tranches moirées. Imprimé sur 2 colonnes. Page de titre partiellement détachée. Quelques taches à la reliure sans gravité. Coins frottés. Bon état. Format in-12°(19x12).
A La Haye, , 1741. 2 vol. in-12 de (6)-346 pp. ; (2)-390-(1) pp., demi-maroquin rouge à petits coins, dos orné à nerfs, non rogné, feuillets de garde en vélin (relié vers 1810).
Édition originale. Treize contes plus tard réédités dans les oeuvres : Le Prince Courtebotte, Le Prince Muguet, Tourlou & Rirette, La Princesse Pimprenelle, Dons, Nonchalante & Papillon, Le Palais des Idées, Lumineuse, Bleuete & Coquelicot, Mignonette, L'Enchantement impossible, Minurie, Hermine. Le comte de Caylus est très représentatif de son temps ; brillant officier, bon vivant, auteur de vers badins, de comédies parfois en style poissard, d'oeuvres libres, de contes libertins et de contes de fées, il protégea les arts et les artistes. Membre de l'Académie des Beaux-Arts et de celle des Inscriptions et Belles-Lettres, il écrivit aussi sur la peinture, les arts, l'archéologie et l'histoire. Diderot, qui n'aimait pas Caylus, eut tort de le traiter d'amateur ; en retour, Caylus n'avait de sympathie ni pour Diderot, ni pour Marmontel, ni pour les encyclopédistes. Bel exemplaire relié pour Renouard..Provenance : Antoine-Augustin Renouard (ex-libris) et Desbarreaux-Bernard, érudit toulousain (bibliothèque vendue en 1879).Catalogue de la bibliothèque de Antoine-Augustin Renouard (1854), n°1860 ; Catalogue des livres rares et curieux composant la bibliothèque de M. le Dr. Desbarreaux-Bernard (1879, 2e partie), n°664 ; Il était une fois les contes de fées, 32.
S.l. s. n. 1744 1 vol. relié in-12, vélin teinté vert, dos à nerf, pièce de titre de maroquin bordeaux, tranches mouchetées, 264 pp. (reliure d'époque avec mors supérieur fendillé, sinon bon état intérieur). Deuxième édition enrichie, un an après l'originale. En 1713, Louis XIV avait sollicité du pape Clément XI une bulle de condamnation des écrits de Quesnel, tenus pour jansénistes : la bulle Unigenitus que tous les membres du clergé devaient signer. D’abord favorable à la bulle, Charles de Caylus rejoignit le camp des adversaires du texte, lesquels perdirent rapidement leurs soutiens. Dernier survivant du mouvement, Caylus continua à faire de son diocèse un refuge et un foyer janséniste de premier ordre. En 1754, après sa mort, ses nombreux écrits furent condamnés par Rome.
Comte de Caylus / Fourmont / Abbé Barthélemy / Capperonnier / Abbé Belley/ De Boze / Le Beau Collectif
Reference : 16188
Chez C. Panckoucke Paris, 1770, in-12 pleine basane du temps, dos à cinq nerf, fleurons dorés, tranches rouges. 2ff.-475pp. 5 figures dans le texte et 10 planches dépliantes hors-texte. Contient : De la perspective des anciens par le comte de Caylus / Des vases dont les anciens faisaient usage par Caylus / Du théâtre de C. Scribonius Curion par Caylus / Remarques sur une inscription grecque trouvée par M. l'Abbé Fourmontdans le temple d'Apollon Amycléen & contenant une liste des pretresses de ce dieu par l'Abbé Barthélemy / Observations sur l'ouvrage de Denys d'Halicarnasse par M. Capperonnier / Essai d'une paléographie numismatique par Barthélemy / De la fabrique des médailles / Explication des médailles contenues dans la planche / Dissertation sur deux médailles samaritaines d'Antigonus, roi de Judée par Barthélemy / Observations sur les médailles de Pythodoris, reine du Pont. par Belley / Description des médailles / Dissertation sur l'adoption d'Hadrien par l'Empereur Trajan par Belley / Réflexions sur les médailles de Pescennius Niger et sur quelques singularités de l'histoire de sa vie par de Boze / Dissertation sur l'ère de Cybire, ville de Phrygie par Belley / Quatrième mémoire sur les médailles de restitution ar Le Beau. Manque en coiffe de tête, trois coins frottés et un émoussé. Intérieur en bon état.
HENRI IV, FLECHIER , LA ROCHEFOUCAULT, CAYLUS (Comte de), VOLTAIRE, SERIEYS (antoine)
Reference : 19316
(1802)
1802 Paris, Henri Tardieu, an X (1802), in-8 de XX-404 pp., rel. cart. à la Bradel plein papier gris dos lisse orné de double-filets dorés, pièce de titre de chagrin vert, quelques pâles mouillures, bon ex.Première édition de ce recueil de correspondances inédites composée pour la plus grande partie de 76 lettres d'Henri IV, importantes du point de vue historique, ainsi que de 35 lettres entre le comte de Caylus et des personnalités de son temps dont Voltaire (avec réponses). L'ensemble est présenté et édité par Antoine Sérieys. (Kris Peeters, 'Bibliographie du comte de Caylus', p. 49,1802). Reliure frottée. Intérieur très frais.
Ed. orig. de cet important recueil présenté et édité par Antoine Sérieys. On y trouve une correspondance inédite composée pour la plus grande partie de 76 lettres d'Henri IV, ainsi que de 35 lettres entre le comte de Caylus et des personnalités de son temps dont Voltaire (avec réponses).
La BEAUMELLE (Laurent ANGLIVIEL de) - [MAINTENON (Françoise d'Aubigné, Marquise de) - Le VALOIS de VILETTE de MURSAY (Marthe-Marguerite, marquise de CAYLUS)] - VOLTAIRE (François-Marie AROUET, dit, notes de).
Reference : 24618
(1778)
A Maestricht, chez Jean-Edme Dufour & Phil Roux, 1778. 16 vol. au format in-12 (172 x 108 mm) de 1 f. bl., vii, xxiv - 298 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 338 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., vii - 354 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iv - 306 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 327 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 294 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., vii - 300 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vii - 384 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vi - 283 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vii - 308 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., x - 345 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., xii - 372 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 339 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 201 pp. et 2 ff. bl. Reliures uniformes de l'époque de pleine basane glacée et marbrée brune, filet à froid encadrant les plats, dos lisses ornés d'un double filet d'encadrement doré, doubles filets dorés, fleurons dorés, semis de petits fleurons dorés, pièces de titre de maroquin turquoise, pièces de tomaison de maroquin émeraude, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, tranches rouges, gardes agrémentés de motifs à décor peint.
Ensemble - sous reliures décoratives du temps - complet des 16 volumes le constituant. ''La publication des Notes de La Beaumelle sur Le Siècle de Louis XIV lui valurent une détention de six mois à la Bastille ; la publication des Mémoires de Madame de Maintenon fournirent le motif d'une nouvelle détention de La Beaumelle dans cette prison royale''. (in Quérard). Gouvernante des enfants naturels de Louis XIV, Madame de Maintenon devint secrètement son épouse après la mort de la reine en 1683, attirant à elle autant la flagornerie que la haine de la cour et de la famille royale. Elle fit planer sur la cour à la fin du règne de Louis XIV une ère de dévotion et d'austérité. On lui prête une grande influence sur le roi et sur la Cour, notamment concernant la décision ayant conduit à la révocation, en 1685, de l’édit de Nantes, qui provoqua l’exode d'une grande partie des protestants, ou l’incitation au déclenchement de la guerre de Succession d'Espagne en 1701. A la fin de 1680, Madame de Maintenon fit enlever sa nièce, la future Madame de Caylus, aux huguenots. L'enlèvement n'émut personne, sauf le père. Et la petite fille, après avoir un peu pleuré, se convertit dès le lendemain de son arrivée à la cour, parce qu'elle avait trouvé la messe du Roi très belle et qu'on lui avait promis qu'elle la verrait tous les jours. ''Madame de Caylus narre cela dans ses Souvenirs. La cour de Louis XIV, Madame de Maintenon, Racine qui voulut la voir dans Esther, Saint-Simon qui appréciait sa finesse : tous ces grands personnages et bien d'autres encore font revivre ici l'esprit même de Versailles au temps du Roi Soleil.'' Graesse IV, Trésor de livres rares et précieux, p. 345 - Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1321 (pour l'originale de 1755 / 1756) - Quérard IB, La France littéraire, p. 330. Angles élimés. Quelques coiffes accidentées. Frottements affectant les pièces de titre et de tomaison. Petites altérations superficielles éparses pouvant affecter les plats. Petit manque angulaire affectant un feuillet. Léger travail de ver sur quelques feuillets (avec tout au plus et très rarement la perte d'une lettre). Du reste, bonne condition.
In-8 demi-basane de l'époque dos lisse orné d'un résille dorée, tranches citron, xx, 400 p. Paris, Henri Tardieu, an X (1802).
Première édition de ce recueil de correspondances inédites composée pour la plus grande partie de 76 lettres d'Henri IV, importantes du point de vue historique, ainsi que de 35 lettres entre le comte de Caylus et des personnalités de son temps dont Voltaire (avec réponses). L'ensemble est présenté et édité par Antoine Sérieys.(Kris Peeters, 'Bibliographie du comte de Caylus', p. 49,1802).Reliure frottée.Intérieur très frais.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, Ant.-Aug. Renouard, 1806 ; in-8 de 260 pp., [1] f., reliure de l'époque demi-maroquin rouge à coins, dos lisse orné de faux nerfs et de fleurons dorés, entièrement non rogné.
Mémoires estimés pour les anecdotes qu'il renferme sur la cour de Louis XIV, et en particulier sur les maîtresses du roi. Madame de Caylus était la nièce de Madame de Maintenon. Préface et notes de Voltaire et notice sur Mme de Caylus par Auger. Quatre portraits hors texte : Louis XIV et ses trois principales favorites. Brunet, I, 1705 : « Jolie édition ». Plaisant exemplaire, l'un de ceux imprimés sur papier vélin.- Quelques rousseurs. Ex-libris moderne gravé G. H. pour Guillaume Hofmann.