Paris, Firmin Didot, 1828, 2 tome en 1 volume in-4, VII-461pp.-435pp., sans couverture, manque les pages de titres (copie), quelques rousseurs.
Édition originale, éditée par Caussin de Percival, d'un des premiers dictionnaires complets français-arabe. Ce dictionnaire de l'arabe égyptien a été compilé par l'égyptien copte Ellious Bocthor, de langue maternelle, et complété par des éléments recueillis par Caussin de Perceval lors des voyages de ce dernier en Syrie. Bocthor (1784-1821) voyage en France après avoir servi comme interprète dans l'Armée d'Orient dirigée par Napoléon Bonaparte. Linguiste de grand talent, Bocthor devient professeur d'arabe vulgaire à l'École des Langues Orientales de Paris. En tant que locuteur natif, il s'en est pris à la pratique alors courante consistant à enseigner l'arabe comme une « langue morte » (Coller). Sa mort prématurée a perturbé la publication du grand dictionnaire sur lequel il travaillait depuis 15 ans. Heureusement, le manuscrit fut acheté par le marquis de Clermont-Tonnerre, qui chargea le successeur de Bocthor à l'École, Caussin de Perceval (1795-1871), de compléter le dictionnaire. M8-B
Paris, Dondey-Dupré, 1833, in-8, relié demi percale , dos lisse avec titre, XVI+172pp+12pp.(texte arabe).
Deuxième édition de cette grammaire arabe de Caussin de Perceval , qui montre son intérêt pour la culture pré arabe du Maghreb, deux fables en fin d’ouvrage avec le texte original en arabe. Amand-Pierre Caussin de Perceval (1795-1871),Orientaliste. - Professeur d'arabe au Collège royal de France et membre de l'Académie des Inscriptions et des Belles Lettre ,envoyé, en 1814, comme élève interprète, à Constantinople , passa une année parmi les Maronites du mont Liban, et remplit à Alep l'emploi de drogman, on lui doit aussi «Précis historique de la destruction du corps des janissaires par le sultan Mahmoud en 1826, traduit du turc, 1833» et surtout «Essais sur l'histoire des Arabes avant l'islamisme, pendant l'époque de Mahomet et jusqu'à la réduction de toutes les tribus sous la loi musulmane, 1847»