Rome, Brancadoro, 1869 in-4, titre, 333 pp., 11 pp., 39 pp., Mors abîmés.
Réunit les positions contradictoires du rapporteur ("Positio") et du promoteur de la foi dans l'introduction de la cause du Capucin Charles Bochart de Champigny (1566-1624), en religion frère Honoré de Paris. Entré chez les Capucins en 1587, il partit étudier à Rome et Venise. Rentré en France en 1595, il est ordonné prêtre, puis reçut successivement, ou conjointement, les charges de définiteur, maître des novices, à Verdun puis à Nancy, provincial, commissaire général en Flandres, en Lorraine, à Lyon et enfin définiteur général. Il fonda onze couvents dans la province de Paris, fit de nombreuses prédications, et participa activement à la réforme de plusieurs abbayes féminines comme celles des Bénédictines de Montmartre, du Val de Grâce et des Calvairiennes. Comme il mourut à Chaumont, sa cause fut précocement introduite par Sébastien Zamet (1588-1655), évêque de Langres, mais, en dépit d'interventions royales (Louis XIII, puis Louis XIV), elle n'a toujours pas abouti à ce jour. Un décret de Léon XIII le proclama vénérable, mais la Congrégation pour la cause des saints ne semble pas vouloir reprendre l'examen du procès.Aucun exemplaire au CCF.Vignette ex-libris du couvent des Capucins de Paris. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Charles de FOUCAULD] L’abbé Maurice TUAL, prêtre catholique, qui obtint le prix Hugues de l'Institut catholique de Paris en 1919, et fût notaire de la cause de Béatification du Père de Foucauld.
Reference : 71C28
Pour mémoire, c’est en février 1927, qu’eu lieu l’ouverture par Mgr Nouet, Préfet apostolique de Ghardaïa, du Procès informatif sur la vie, les vertus et la renommée de sainteté du Serviteur de Dieu, avec le début des auditions des témoins de la vie de Charles de Foucauld, ainsi que la recherche de ses écrits. Les procès diocésains rogatoires pour recueillir les témoignages durèrent jusqu’en 1939. La collecte des écrits et leur copie officielle dura jusqu’en 1945. Cette collecte et activité fût ralentie puis suspendue du fait de la Seconde Guerre mondiale puis des conséquences de la guerre d’Algérie. La lettre du 22 mars 1928, accompagnée de sa convocation manuscrite invite Félix Dubois à venir le 26 mars suivant dans l’oratoire du péristyle de l’église Saint-Sulpice pour y faire une déposition concernant le Père de Foucauld, « lieu désigné pour prêter le serment de dire la vérité et de garder le secret, et se soumettre à l’examen, sous peine d’y être contraint par les censures et autres peines canoniques, à infliger au gré des Révérends Juges…. Sur les instances du R. P. Joyeux, vice Postulateur de la Cause ». Le 5 juillet il se rend au domicile de Félix Dubois pour lui remettre les lettres données en communication. « Si j’avais eu le plaisir de vous rencontrer, je vous aurais demandé de qui émane le fragment de lettre qui clôt la série : est-ce du commandant Lacroix ? Est-ce d’un autre ? J’ai encore recours à votre obligeance pour me fixer à cet égard… ». La carte de visite autographe de l’abbé Tual, alors vicaire à Saint-Jacques, mentionne sa qualification de « Notaire de la Cause de Béatification du Père de Foucauld ».