Catulle Mendès (1841-1909) romancier, poète, dramaturge, librettiste et critique littéraire français
Reference : DMI-1039
(1881)
Catulle Mendès (1841-1909) romancier, poète, dramaturge, librettiste et critique littéraire français Lettre autographe signée à Alphonse DAUDET 1 double f., 2 p. in-8 en-tête déchiré, manque dans la partie supérieure Paris, 1881 Catulle Mendès demande à Alphonse Daudet l'autorisation de reproduire son nouveau roman Numa Roumestan (Charpentier, 1881) dans La Vie Populaire aux mêmes conditions que Les Rois en exil (Dentu, 1878). Envoi soigné.
Catulle Mendès (1841-1909) romancier, poète, dramaturge, librettiste et critique littéraire français
Reference : DMI-1038
(188)
Catulle Mendès (1841-1909) romancier, poète, dramaturge, librettiste et critique littéraire français Lettre autographe signée à Alphonse DAUDET 1 double f., 1 p. in-8, bien lisible, à en-tête du Gil Blas sans lieu, ni date [188X] Catulle Mendès demande à Alphonse Daudet de rappeler à Julia Daudet de lui envoyer "deux lignes, ou plus". Envoi soigné.
Catulle Mendès (1841-1909) romancier, poète, dramaturge, librettiste et critique littéraire français
Reference : DMI-1037
Catulle Mendès (1841-1909) romancier, poète, dramaturge, librettiste et critique littéraire français Lettre autographe signée à Alphonse DAUDET 1 double f., 2 p. in-8, bien lisible sans lieu, ni date Catulle Mendès demande à Alphonse Daudet d'être membre du jury d'un concours de conte en prose organisé par L'Écho de Paris. Envoi soigné.
Catulle Mendès (1841-1909) romancier, poète, dramaturge, librettiste et critique littéraire français
Reference : DMI-1036
(1883)
Catulle Mendès (1841-1909) romancier, poète, dramaturge, librettiste et critique littéraire français Magnifique lettre autographe signée à Alphonse DAUDET sur L'Évangéliste 1 double f., 4 p. in-8, bien lisible sans lieu, ni date [1883] "Mon cher Alphonse Daudet, je viens d'achever L'Évangéliste pour la seconde fois. La deuxième impression est plus profonde encore que la première. Je suis convaincu que vous venez de publier votre plus grand livre. Parmi vos romans d'autres sont peut-être d'une grâce plus séduisante, d'un charme plus aisément subi. Aucun n'a cette force simple, — à ce degré du moins, — cet art tranquille, certain, définitif. Vous avez fait, vraiment, ce que vous avez voulu, — rare et magnifique victoire ! — et vous avez voulu beaucoup. Je ne dis pas que vous vous êtes dépassé, — car nous savons tous depuis longtemps ce que vous valez, — mais vous vous êtes atteint. Vous voilà, tout entier ; et c'est superbe. C'est la pleine réalisation de votre pensée. La puissance, — contenue cette fois, — s'ajoute à la délicatesse, à la tendresse , le beau avec le joli. On vous admire beaucoup plus, sans vous aimer moins. Oui, un maître livre ! etc. etc." Ce roman a souvent été considéré comme le premier, en France, consacré à la religion protestante, depuis le XVIIe siècle. Mme Hautmann, épouse d'un banquier, se préoccupe d'évangéliser les milieux difficiles. Après avoir formé des jeunes filles au niveau des institutrices, elle les envoie comme évangélistes dans ces endroits difficiles. Le matin, elles apprennent à lire et à écrire. Le soir, elles organisent des séances d'évangélisation et prêchent. Mme Hautmann est une personne assez fanatique, dénuée de sensibilité et dominatrice. Un vieux pasteur va s'opposer à elle... Publié en 1883, « L'Evangéliste » est un pamphlet fracassant contre les mouvements évangéliques protestants, préfiguration des sectes que l'on dénonce aujourd'hui. Alphonse Daudet est parti d'un fait réel. En 1881, son fils aîné Léon, prenait des cours d'allemand avec une institutrice allemande, Mme Lima. Un jour, Daudet trouvant cette personne en larmes l'interrogea sur les causes de ce chagrin. Elle lui raconta que « sa fille de vingt ans était tombée dans les mains d'une fanatique illuminée, la femme d'un banquier protestant célèbre, qui attirait dans un ouvroir religieux qu'elle avait fondé aux environs de Paris, des jeunes filles qu'elle envoyait ensuite travers l'Europe pour y porter la bonne parole et qui, désormais fanatisées par la dame évangéliste, oubliaient et reniaient toute vie antérieure y compris leur parents ». Alphonse Daudet commença par se livrer à une enquête approfondie sur le protestantisme parisien, ses temples, ses pasteurs, ses cultes, sa liturgie, ses courants théologiques. C'était l'époque du « Réveil », et de l'implantation en France de « l'Armée du Salut » qui arrivait tout droit d'Angleterre. Dans ce roman, la malheureuse mère ne sait plus à qui s'adresser pour obtenir de l'aide. Toutes ses relations, avocats ou hommes politiques, se récusent quand elle prononce le nom de Madame « Hautheman » et de son tout puissant mari. La seule âme compatissante est le Pasteur Aussandon, doyen de la Faculté de Théologie de Paris, qui n'écoutant que sa conscience viendra prêcher à l'Oratoire pour prendre publiquement la défense de Madame Lima lors d'un culte pathétique à l'issue duquel il refusera de donner la Sainte Cène à madame Hautheman, la femme du banquier. Envoi soigné.