Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. Papier imprimé, pour la souscription du Banquet Catulle Mendès, resté vierge du nom de l'invité et provenant des papiers de Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Ce banquet était prévu le lundi 29 juillet 1901 à l'occasion de la nomination de Mendès à la Légion d'Honneur. Il a en effet été nommé le 14 décembre 1900 (et il recevra sa décoration en avril 1902). [146b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd [mercredi soir, février 1905], 2p in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. « Mon cher grand ami, j'ai pour Sarah [Bernhardt] une admiration que rien ne saurait diminuer ; et je viens d'achever, justement, un article sur ses Mémoires, qui paraîtra dans Femina. Mais il m'est impossible d'oublier de quelle parfaite mauvaise foi elle m'a causé, naguère, le plus grand chagrin de ma vie littéraire. Je ne veux, ni ne puis, par ma présence à une répétition privée, par un enthousiasme que je ne saurais manquer de lui témoigner, laisser croire à une réconciliation dont je suis pour toujours trop éloigné. Cependant, j'aurais vaincu cette naturelle répugnance, si je pouvais vous être de quelque utilité. Il n'en est rien. A vous seul la glorieuse charge d'une responsabilité qui jusqu'à la fin du jour vous sera enviée. » Cette lettre est intéressante car on apprend une dispute entre Mendès et Bernhardt. Quelle en est la raison ? Nous n'avons pas trouvé. En tout cas, le 9 décembre 1896 a lieu la journée Sarah Bernhardt, organisée par Catulle Mendès. Elle jouera ensuite dans Médée de Mendès en 1898 puis ne semble pas avoir rejoué de pièce de Mendès avant La Vierge d'Avila en 1906, l'année suivant cette lettre. Meurice aura-t-il été l'artisan de cette réconciliation ? L'article mentionné dans l'article fut publié le 15 février 1905 dans le n°98 de Femina. Très belle lettre. [146b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. P.A.S., sd, 1p in-12. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Carton imprimé, invitation personnelle adressée à Meurice pour un diner en l'honneur de madame Segond-Weber un mardi 22 mai. L'invitation signale « au moment où elle rentre à la Comédie Française ». Sauf qu'elle y entre en 1887 (ce jour tombe un dimanche) et y devient sociétaire en 1902 (ce jour tombe un jeudi). Note autographe de Mendès, par-dessus l'invitation : « De la part de MM Henri de Bornier & Catulle Mendès ». [146b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. C.A.S., sd, R°V° (8 lignes). A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Carte imprimée à son nom (en écriture minuscule). A propos d'un article non paru : « Mon cher maître, quelle sorte d'anicroche y a-t-il donc eu ? & pourquoi l'article n'a-t-il point paru ce matin ? admirable comme article improvisé, il va être bien stupide, trois jours après. Voulez-vous être assez bon pour m'écrire une ligne ? Je n'ose pas aller vous déranger, toujours. Tout à vous. Catulle Mendès ». [145b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd [ca.1895-1900], 3p in-8 [la troisième à l'horizontale]. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Il est d'abord question d'un article dans lequel Meurice a fait des coupures puis d'une soirée à laquelle Mendès invite Meurice, lui réservant une place dans la loge 16, « celle de madame Mendès ». Lors de cette soirée, « c'est Sarah [Bernhardt] qui dit la jeune fille du Cantique. » Il mentionne aussi travailler sur « la pensée française de ce siècle » pour le Ménestrel. « Vous pensez ma joie de dire toute ma pensée sur le siècle de Victor Hugo. » Il mentionne aussi avoir convoqué au théâtre de Sarah [Bernhardt] les artistes qui récitent Jésus-Christ et souhaite leur promettre la présence de Meurice. Il s'agit probablement ici de la récitation de son ouvre L'Evangile de l'enfance de notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Pierre (qui sera magnifiquement illustrée par Carlos Schwabe). [146b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète ; Alexandre Montlouis (XIXe) acteur
Reference : 010965
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd [27 juin 1880], 1p in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Il lui fait suivre une lettre de l'acteur Alexandre Montlouis qui est « un homme très intelligent et le sort est injuste à son endroit. » Il ne sait pas de quel théâtre il parle en revanche, « je vis sans doute comme un ours car je ne sais rien de tout cela. » On joint la lettre de Montlouis à Mendès, datée du 27 juin 1880, 3p in-8. Intéressant courrier demandant d'être recommandé auprès de Meurice, rappelant qu'il avait été recommandé par François et Charles Hugo, à son retour de Bruxelles, « après avoir joué Hernani et Ruy Blas. J'ai eu le bonheur de créer avec succès, à Rouen, Jean Valjean dans Les Misérables, j'ai joué Justin au théâtre de l'Ambigu et un retour de jeunesse de Barbier. » Il développe longuement sa carrière. Bel ensemble [145b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd [ap.1875], 1pœ in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Il lui demande s'il a une invitation probablement pour Michel Baronnet, « le compagnon de découverte du capitaine Roudaire, un excellent républicain et mon très cher ami ». On sait peu de chose de Baronnet. Il fut notamment un correspondant de Mallarmé, Villiers de L'Isle-Adam, etc. D'ailleurs, Mallarmé mentionne « Catulle » dans une de ses lettres à Baronnet (3 juillet 1872). Cet ingénieur civil fit donc partie de l'équipe de François-Elie Roudaire (1836-1885) qui fut à l'origine du projet de mer intérieure en Algérie. [145b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., 1er novembre 1903 ou 1905, 1p in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Difficile à lire mais on comprend que Mendès lui envoie un poème et une note et souhaite l'honneur que Meurice fasse partie d'un jury. « Ce serait une grande fierté, & une grande joie. » [146b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., 21 février 1904, 1p in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Il recommande le poète Louis Payen (1875-1927) qui dirige « au théâtre Victor Hugo les samedis populaires ». Pour l'anniversaire (de Hugo), Mounet Sully viendra dire Les pauvres gens (poème de La Légende des Siècles), « mais il manque l'autorisation, d'ailleurs certaine, de Jules Claretie ? » Il souhaite que ce soit Meurice qui la demande. [146b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., 11 juillet 1890, 2p in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Belle lettre de recommandation pour M. Gauley, élève d'Edmond Got (1822-1901), qui participe au concours du conservatoire. Il souhaite que Meurice le reçoive avant et lui donne des conseils. Cet acteur ne semble pas avoir eu beaucoup de succès. On le retrouve à nouveau en 1891, au même concours, sans qu'il ne semble y avoir réussi. [145b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd [avant 1891], 1p in-8 oblong. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. « J'ai vu de Banville. Il veut bien. Je dois recevoir la chose lundi matin, je vous l'apporterai avant la réunion de la commission. » [145b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd (après 1877), 2p in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Sympathique courrier : « Mon cher maître, on me fait l'honneur de me croire puissant auprès de vous ! » Il est question de Lina Munte, son « adorable genevoise de Justice », pièce jouée en 1877. Il la recommande donc auprès de Meurice, cette dernière souhaitant probablement avoir une place dans la pièce que Meurice patronne au théâtre l'Ambigu. [145b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd, 1p in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. « Mon cher maître, j'ai fait les vers pour lesquels vous avez bien voulu songer à moi, et j'attends la petite Leroy, pour la faire travailler. Avons-nous besoin de nous ., à ce propos ? » [145b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd [1er février 1878 ?], 1pœ in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Sympathique lettre : « Mon cher maître, vous vous souvenez, n'est-ce pas, de la bonne réception que vous avez bien voulu faire à madame Jeanne Andrée ? Elle a beaucoup réussi, hier, dans Rocambole. Comme le Rappel, qui est juste, serait charmant d'être aimable ! Moi, je vous serais de plus en plus reconnaissant. » Cette reprise de Rocambole, drame d'Anicet Bourgeois, Ponson du Terrail & Ernest Blum, fut repris le 31 janvier 1878 au Théâtre Cluny. Toutefois nous pensons, vu l'écriture, que la lettre date des années 1890. Jeanne Andrée a-t-elle repris son rôle à ce moment-là ? [145b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., 2 novembre 1893, 1p in-12. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Il confirme un rendez-vous pour le soir, précisant son absence la veille : « je n'ai vu votre dépêche qu'à huit heures, en revenant de Chatou où je fêtais les deux réceptions de ma fille ainée comme professeur titulaire à l'école commerciale de St Ouen, et de ma fille cadette comme professeur de chant et de solfège [fin illisible] ». [146b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., 25 octobre 1895, 1p in-12. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Amusant courrier : « cher Monsieur Paul Meurice, je suis déjà à Paris mais encore à Chatou ; les lettres & les télégrammes me courent après d'une maison à l'autre ; de là des retards. Combien je suis honoré & touché des bonnes choses que vous me dites ! & combien je suis désolé ! une lecture que me fait demain matin l'auteur d'une pièce à la veille d'être jouée me prive d'aller déjeuner avec vous. » Nous ne savons malheureusement pas de quel auteur il s'agit ici. [146b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd [avril 1869], 1pœ in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Il réclame le roman de Victor Hugo, L'Homme qui rit, car il souhaite faire un article sur le livre pendant la nuit. Il n'a pu récupérer que des épreuves partielles du livre par M. Guérin (probablement Théophile Guérin qui suivit Hugo à Jersey). Il espère donc obtenir de Meurice le volume complet. Belle lettre. [146b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd [mardi matin, ca.1904], 1p in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. A propos de Rouzon (?) qui confirme un déjeuner chez Meurice le jeudi. [146b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd [1896 ?], 1p in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. « cher et illustre ami, j'ai, comme vous, entendu parler de cette manifestation. Mais je ne sais rien de précis. A tout hasard, j'ai écrit au président de l'association générale des étudiants de venir causer avec moi [.] à 5 heures œ au théâtre Sarah Bernhardt où je fais répéter. » Il passera chez Meurice avant. Malheureusement, nous n'avons pas trouvé de quelle manifestation il s'agit. [146b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., 22 décembre 1896, 3p in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. « Cher vénéré et très ami maître, moi je vous suis le plus humble, le plus dévoué, le plus reconnaissant des amis. Votre si tendre, si cordiale lettre me touche jusqu'aux larmes. Croyez bien que je vous aime de tout mon cour & de tout mon esprit & si je ne vous ai pas écrit, si je ne suis pas allé vous voir, c'est que, [mot illisible], je n'ai une heure ni une minute, ni rien, et que, - c'est vrai -, ayant le travail pénible je reste accablé de mes journées. Je viendrai un de ces matins vous demander pardon. » Belle lettre amicale. [146b]
Catulle Mendès (1841-1909), poète, écrivain, critique littéraire. L.A.S., sd [1881-1885], 1p in-8. Entête du journal « Le Monde inconnu : journal des nouveaux voyages ». « Mon cher Confrère, venez-me voir. J'ai lu Tiercelin. Bien à vous. Catulle Mendès ». Il a donc lu un ouvrage ou un article du poète et écrivain Louis Tiercelin (1846-1915). Il est en revanche difficile de savoir lequel, Tiercelin étant particulièrement actif au début des années 1880. [342]
Catulle Mendès (1841-1909), poète, écrivain, critique littéraire. L.A.S., sd [188.], 1p 1/2 in-8. Entête du journal La Vie populaire fondé par Catulle Mendès. « Je ne saurais vous dire combien je regrette d'avoir été absent quand vous avez pris la peine de venir. Je vous admire, et je vois en vous l'un des plus grands et des plus extraordinaires parisiens de ce siècle. J'étais depuis longtemps furieux contre le hasard qui ne nous a jamais mis en présence. Reviendrez-vous ? Si je n'étais pris à toutes heures, je risquerais le voyage à Saint-Mandé. Je suis ici, tous les jours, sauf le vendredi, de 4 à 6. A vous. Catulle Mendès ». Déchirure sur le bas des feuillets. [342]
Catulle Mendès (1841-1909), poète, écrivain, critique littéraire. L.A.S., [Bruxelles,] sd, 3p in-8. Petite gravure japonisante collée en tête. Au journaliste et homme politique Edouard Lockroy (1838-1913). Il est à Bruxelles où il a reçu la visite d'un commissaire de police, « un extraordinaire Javert », qui prétendait venir sur indication de Lockroy et cherchait « le petit Guillaumet » qui s'est enfui de lycée à Grenoble. Il l'a flanqué à la porte « malgré mon admiration pour son père & à cause de mauvais vers dont il m'abreuvait, & à cause aussi de l'argent qu'il m'empruntait. Je suppose qu'il est tout tranquillement en train de prendre des bocks dans les brasseries à femme du quartier latin & on le trouvera à la cigarette si on ne le trouve pas au café Médicis ». Il s'agit probablement du poète Edouard Guillaumet (1866-1905) qui lui dédicacera son livre La chanson de l'homme en 1887 : « A Catulle Mendès, qui jadis m'apprit à faire des vers avec la même affection qu'on apprend aux enfants à lire, Au maître qui depuis m'aida de ses conseils, j'offre ce livre dont le seul mérite est d'être l'expression sincère de ma reconnaissance et de mon affection les plus dévouées ». Il était le fils du peintre Gustave Guillaumet (1840-1887). Amusant courrier. [342]
Catulle Mendès (1841-1909), poète, écrivain, critique littéraire. C.A.S., sd [vendredi], R°V°. « Je ne sais pas du tout, mon cher confrère, si mon rapport a paru. Je l'ai livré, avec les bons à tirer, il y a quelques temps déjà, mais je n'ai reçu aucun exemplaire. Je vais m'informer. Vous êtes bien aimable de vous en inquiéter. Vous me trouverez dimanche à midi. Tout à vous. Catulle Mendès ». [342]
Catulle Mendès (1841-1909), poète, écrivain, critique littéraire. C.A.S., sd, R°V°. « Cher confrère, vous serez le plus aimable des camarades en tenant, sur une petite feuille, le compte de mon émission, [mot illisible] ! À genoux je demanderai quand mon ouvrage paraitra en librairie. Vous me rendrez un grand service. Merci de votre article. A vous. Catulle Mendès ». [342]