CATULLE - TIBULLE & GALLUS - MASSON de PESAY (Alexandre-Frédéric-Jacques ou PEZAY, trad. de).
Reference : 30616
(1771)
A Amsterdam et se trouve à Paris, chez Delalain, 1771. 2 forts vol. au format in-8 (218 x 143 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., xv - 327 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 1 f. n.fol., 1 page de titre gravée n.fol., 365 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de plein veau glacé fauve, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, semis d'étoiles, de pointillés et de petits fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin crème, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, tranches saumon.
Ensemble complet des deux volumes le constituant. Edition originale de la présente traduction. Belle impression sur papier fort. Les exemplaires ont conservés de belles marges. Texte en latin avec traduction française en regard. ''Catulle n'hésite pas dans son oeuvre à étaler sa passion au grand jour, le plus souvent inassouvie et malheureuse : il ne manque ni de courage, ni du sens de la provocation. C'est en ce sens qu'on peut le considérer comme un précurseur du genre élégiaque. Aucun écrivain, avant lui, ne s'était pris pour sujet de son œuvre, surtout pas pour parler de sa passion amoureuse. Les sentiments qu'un homme pouvait nourrir à l'égard d'une femme avaient, chez les Romains, quelque chose de ridicule, de dégradant, voire d'humiliant. La relation homme-femme était le plus souvent conçue dans une perspective de procréation et revêtait souvent un caractère vénal. La passion amoureuse était presque, pour ainsi dire, indigne d'un homme libre et d'un citoyen romain. Qui plus est, Catulle fait état d'un amour pluriel: il aime les femmes comme les hommes. Il se lia d'ailleurs avec les hommes les plus distingués de son temps. En se montrant tel qu'il est dans son œuvre, Catulle se montre ainsi bel et bien novateur''. Graesse II, Trésor de livres rares et précieux, p. 88 - Brunet I, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1683 - Barbier II, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 17910 donne pour traducteur un dénommé David - Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, p. 357. Deux coiffes arasées. Petits manques superficiels affectant un des plats. Reliures présentant par ailleurs quelques altérations éparses. Tâches et irisations aux derniers feuillets d'un des volumes ; dont la dernière garde est lacunaire. Première garde su second volume déchirée et en passe de se désolidariser.