MERCURE DE FRAN 2001 96 pages 9 6x0 8x15cm. 2001. Broché. 96 pages.
Très bon état - légères marques de lecture et/ou de stockage mais du reste en très bon état- expédié soigneusement depuis la France
A Paris, chez Gide, 1798-1799, an VII. 2 vol. in-8 de (4)-438 pp. ; (4)-432 pp., demi-basane blonde, dos lisses ornés de filets dorés (reliure de l'époque).
Première édition française publiée par Jean-Henri Castéra, partagée avec Buisson la même année. Selon Barbier, l'édition originale parut à Saint-Pétersbourg en 1788-1789.Les pages de titre des deux volumes précisent que « ces pièces ont été composées en langue française, et représentées par des acteurs français sur le théâtre particulier de l'impératrice, appelé l'Hermitage, devant cette princesse et sa société intime, à la fin de 1787 et dans l'hiver de 1788 ». Voir à ce propos le long article de Quérard.Différents auteurs apportèrent leur collaboration au théâtre de l'Hermitage ; Tome I : Le Tracassier ; Crispin, Duègne (par le comte Louis-Philippe Ségur) ; La Rage aux Proverbes ; Le Jaloux de Valence (par d'Estat) ; Le Flatteur et les Flattés ; Gros-Jean ou la Régimanie (par le comte de Cobentzel) ; Caius-Marcius Coriolan (par le comte Louis-Philippe Ségur) ; L'Insouciant (par Alexandre Momonof) ; L'Amant Ridicule (par le prince de Ligne). Tome II : Les Quiproquo ; Le Sourd et le Bègue (par le comte Louis-Philippe Ségur) ; Les Voyages de M. Bontems ; Insipidus (par Chouwalof) ; Il n'y a point de mal sans Bien ; L'Enlèvement (par le comte Louis-Philippe Ségur) ; La Matinée de l'Amateur (par le comte Strogonof) ; L'Officier Suffisant ou le Fat Puni (par Mlle Aufrène) ; L'Homme Inconsidéré (par le comte Louis-Philippe Ségur) ; Imitation de Schakespear (sic). Les pièces où l'auteur n'est pas précisé sont attribuées à Catherine II.Portrait de Catherine II en frontispice, gravé par Tardieu d'après Ferdinand de Meys. Très bon exemplaire.Barbier IV, 688 ; Quérard, Supercheries I, 659.
Yverdon, Aux dépens de la Société Typograph., M. DCC. LXIX. (1769).Un volume relié in-12 (9 x 15 cm) de ;286 pp. et un f. Reliure d'époque, plein veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre rouge. Reliure usée, épidermures, coins et coiffes émoussés, mors légèrement fendus en haut et en bas du dos. Intérieur en bon état.Édition en français du célèbre Nakaz dans la traduction de Jean-Rodolphe Frey des Landres (1727-1799), publié peu de temps avant celle traduite par l'Impératrice elle-même, à Saint-Pétersbourg, mais non mise dans le commerce.
Les Instructions adressées par Sa Majesté l'impératrice de toutes les Russies établies pour travailler à l'exécution d'un projet d'un nouveau code de lois, plus connu sous le nom de Nakaz est un traité de philosophie politique écrit par Catherine II de Russie, et édité en 1767. L'impératrice y présente ses théories politiques inspirées de Montesquieu et Beccaria à lintention de la commission des lois de son pays, réunie en 1767 dans le but de remplacer le code des lois moscovite par un texte moderne. Ce texte proclamait l'égalité de tous les hommes devant la loi et désapprouvait la peine de mort et la torture.Écrit par Catherine II en français et traduit en russe par ses soins, le Nakaz sera publié parallèlement en russe et en allemand le 10 août 1767. Il sera également publié en italien. La version russe de ce texte, qui est la seule version officielle, sappuie sur le document signé et scellé par limpératrice, conservé aux Archives dactes anciens à Moscou.Denis Diderot a commenté l'ouvrage dans ses Observations sur le Nakaz (1774), à la suite des nombreux entretiens qu'il a eus avec l'Impératrice. A lune des Instructions de Catherine II qui copie littéralement Montesquieu, il répond : « Tout ce que vous dites-là est fort beau ; pourquoi avez-vous donc fait le contraire ? »
SAVINE (Albert), Général Major Lord Andrew-Thomas Blayney, Catherine II de Russie.
Reference : 120503
(1909)
Louis-Michaud, 1909-1910, 2 vol. pt in-8°, 188 et 190 pp, 35 et 34 gravures dans le texte et à pleine page, les 2 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-chagrin bleu-nuit, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres et fleuron doré, couv. illustrées conservées, tranches mouchetées (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état (Coll. historique illustrée)
Réunion de deux volumes de la Collection historique illustrée de l'éditeur Louis-Michaud : 1. L'Espagne en 1810. Souvenirs d'un prisonnier de guerre anglais ; 2. La Jeunesse de la Grande Catherine. Souvenirs autobiographiques de l'impératrice. — "Blayney fut capturé à Cadix en juillet 1810 par un détachement du corps de Sébastiani. Il traversa comme captif toute l'Espagne..." (Tulard, 168) — "Catherine II n'a pas été seulement attentive au bien que pensait d'elle l'opinion publique, mais soucieuse aussi de sa réputation auprès de ses descendants. D'où les mémoires qu'elle écrivit à leur intention, pour se justifier, avec un étonnant mélange de tact et de cynisme, de la déposition du malheureux Pierre III, son époux. Ces mémoires, c'est ici le cas de le dire sans aucune intention péjorative, se lisent comme un roman..." (R. Philippot, Revue Historique)
Lausanne, François Grasset & comp., 1769. In-8 de (2)-XIV pp. 1 f.bl. 204 pp. (mal chiffré 160), 2 feuillets manuscrits reliés respectivement entres les pages 44-45 et 48-49, maroquin citron, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin noir, filet et frise dorés d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de la fin du XVIIIe siècle).
Précieux exemplaire annoté de l'Instruction de Catherine II. Faux-titre en latin ; buste légendé de Catherine II en frontispice gravé par Boily. Examen critique d'une main anonyme des deux premières questions du Nakaz jusqu'à l'article 172 : le scripteur traque les emprunts à l'Esprit des Lois de Montesquieu et au Traité des délits et des peines de Beccaria. De nombreux articles sont soulignés et commentés en regard : dès l'article 21, il reconnaît l'apparat critique de l'édition de l'Esprit « Amsterdam 1764 » (ces notes d'un anonyme seront plus tard attribuées à Luzac), un peu plus loin, l'édition 1766 du Traité de Beccaria traduit par Morellet : Nous allons quitter Montesquieu pour quelques instants et passer au traité des délits et des peines du marquis Beccaria. S.M.I. a daigné s'approprier aussi les idées de cet auteur et pour s'épargner aussi l'ennui de traduire elle a daigné s'approprier aussi la traduction de l'abbé Morellet imprimée à Lausanne en 1766. c'est avec ce petit secours qu'elle a créé sa théorie de jurisprudence criminelle comme il s'ensuit. Ses considérations sont aussi formelles : c'est une hardiesse heureuse du génie impérial qui crée la présente instruction et qui veut bien enrichir notre langue de tours ingénieux et nouveaux dont sans doute nous nous empresserons de profiter.Le Nakaz de Catherine II fut dès sa publication commenté par ses illustres contemporains comme le physiocrate Le Trosne et surtout Diderot. Mais Quérard rendit dans ses Supercheries le mérite à Beuchot d'avoir identifié le premier les emprunts de Catherine II à Montesquieu et Beccaria pour la rédaction de son code ; curieusement, aucun exemplaire de l'Instruction apparait dans le catalogue de sa bibliothèque (Bibliothèque de Beuchot. Paris, 1851).« Catherine écrivit son Instruction en français; elle en a tiré une grande partie de l'Esprit des lois de Montesquieu et du Traité des Délits et des Peines, de Beccaria, quoiqu'elle n'ait fait aucune mention des sources où elle l'a puisée. C'est à M. Beuchot, qui le premier a fait cette remarque, que nous sommes redevable de la connaissance de ce fait. Ce qu'il y a de singulier, c'est que cette instruction, écrite d'abord en français traduite en russe et en allemand, et de cette dernière langue en français, puisse représenter dans la version donnée ( par Balthazard ) à Lausanne en 1769, de fréquents passages absolument conformes à la première édition de la traduction du Traité des Délits et des Peines, de Beccaria, par L'abbé Morellet (1766, in-8). Balthazard ayant reconnu les fragments empruntés par Catherine, trouva plus naturel de les copier fidèlement de Montesquieu et de l'ouvrage de Beccaria , traduit par Morellet, que de les traduire. En rédigeant le Nakaz, l'impératrice utilise une édition de L’Esprit des lois accompagnée de « remarques philosophiques et politiques d’un anonyme » (nombreuses réimpressions hollandaises en 1761-1764). Le nom de cet anonyme, Elie Luzac, reste inconnu à Catherine II — elle soupçonnait probablement D’Alembert — mais 21 articles du Nakaz sont largement inspirés des commentaires de Luzac, et trois autres témoignent de son influence ».Très bel exemplaire à grandes marges dans une reliure attribuable à Jean-Claude Bozerian d'après la roulette des plats.Barbier, II, 8695 ; Quérard, Supercheries dévoilées (I, p. 208 sqq. notes en bas de page, édition 1847) ; Paul Culot, Relieurs et reliures décorées en France aux époques Directoire et Empire, 81.
Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1775. 2 tomes reliés en 1 vol. in-4 de VI-(2)-160-42-(2) pp. (4)-160 pp., veau porphyre, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin vert, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Première édition française, rare dans ce format, ornée de nombreuses et larges vignettes gravées sur cuivre, 4 planches allégoriques dont deux frontispices, 3 plans repliés de la Maison impériale d'éducation, 1 feuille et 3 tableaux repliés, conformes à l'avis au relieur. « Traduction d'une poignée de pamphlets publiés par le comte Betskoï de 1763 à 1768, et rassemblés en un seul volume en 1774. Le rôle de Diderot se borna à superviser la traduction française du docteur Nicolas- Gabriel Clerc, et d'ajouter quelques commentaires à sa façon » (Adams). Principal collaborateur de Catherine II en matière d'éducation, Ivan Ivanovitch Betzky (1704-1795) fonda l'institut Smolnyï pour les jeunes filles nobles et plusieurs maisons d'éducation à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Le tome premier contient le projet de création d'un hôpital des enfants-trouvés à Moscou suivi dans le second d'un programme d'éducation pour les garçons et pour les filles.Les Réflexions sur l’Education des Demoiselles, par le traducteur Nicolas Gabriel Le Clerc, suivi de l'Addition de l'éditeur, M. D**** (Diderot) concluent le recueil. Bel exemplaire provenant de la bibliothèque du Marquis de Vichy avec ex-libris armorié.Adams, II, PV1, pp. 360-361.
Saint-Pétersbourg [Yverdon], s.n., 1769. In-12, 286 pp., basane marbrée havane, dos long orné de caissons dorés, tranches marbrées (petits manques et épidermures à la reliure, petites rousseurs, inscription au titre).
Troisième édition française, la première traduite par Jean Rodolphe Frey des Landres. Bien que l'impératrice russe ait rédigé une trame de l'ouvrage en français, l'édition est traduite depuis l'allemand. L'édition originale en russe est la seule officielle. L'ouvrage sera également traduit en italien. Catherine II a largement plagié ce manifeste du "despotisme éclairé" de l'Esprit des lois de Montesquieu et du Traité des délits et des peines de Beccaria. Sa réception fut plutôt mitigée à cause de l'incapacité de la souveraine à faire mettre ses idées en action. Tampon ex-libris G.C. Quérard, I, 656 f. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Impératrice De Russie Catherine 2 Chappe D'Auteroche Jean Carrère D'Encausse Hélène
Reference : 175962
(2003)
ISBN : 221361654X
Fayard 2003 23x15x4cm. 2003. Broché. 600 pages. Bon Etat
London, Trübner & Co., 1859. In-8 de XVI-352 pp., veau glacé, dos lisse orné, pièce de titre en veau blond, fleuron doré sur les plats (reliure de l'époque).
Première édition en anglais traduites sur l'édition originale en français publiée à Londres la même année. Bel exemplaire.
A Neuchatel, de l'Imprimerie de la Société Typographique, 1777. 2 parties en 1 vol. in-8 de (2)-286 pp. ; (2)-330 pp., demi-basane havane à petits coins, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Deuxième édition française des Plans et statuts des différens établissemens donnée par Clerc, publiés pour la première fois à Amsterdam, chez Marc-Michel Rey en 1775.Le tome premier contient essentiellement le projet de création d'un hôpital des enfants-trouvés à Moscou. Le tome second contient un programme d'éducation pour les garçons et pour les filles.L'ensemble des articles a été rédigé par Betzky. Frontispice allégorique gravé par Demeuse.
MECKLEMBOURG-STRELITZ (Georges de) prince de la Maison de Mecklembourg, qui régna sur le grand-duché de Mecklembourg-Strelitz de 1816 à sa mort. (1779-1860) Lettre autographe signée à Marguerithe de Wildermeth (1777-1839), dame des ordres impériaux et royaux de Sainte-Catherine, gouvernante de l’impératrice de Russie Marie Feodorovna (1777-1839), et de sa belle-fille Charlotte de Prusse, la fille ainée de Frédéric Guillaume III, future épouse de Nicolas 1er empereur de Russie, sous le nom d’Alexandra Feodorovna.
Reference : 28C22
Il faut savoir que la pierre malachite était utilisée communément en Russie par les tsars en tant que pierre de décoration, mais était surtout connue pour ses vertus protectrices, également pour lutter contre les énergies néfastes, notamment préconisée pour protéger les enfants contre les maladies mortelles. «…Aujourd’hui, où je me trouve enfin en possession de ces charmants petits objets, rien ne devra plus m’empêcher de laisser un libre cours à la joie que j’éprouve mais jamais je ne pourrais décider si c’est votre complaisante amitié, ou l’excellence de votre goût, que je dois admirer le plus. Croyez ma chère Wildermeth que je sais apprécier l’une et l’autre comme je le dois, et que par conséquent ma reconnaissance est extrême. Malgré tout cela vous ne serez pas surprise d’apprendre que les Malaquits n’ont fait que la partie inférieure de votre envoi et que ce qui l’emporte mille fois sur eux en prix et en agrément ». A propos de Charlotte, la future impératrice de Russie (en 1825), « C’est vraiment une bonne œuvre que vous avez faite ma chère Wildermeth que d’être entrée dans tous ces intéressants détails car quoique je savais Charlotte heureuse autant que je pouvais le savoir par des voies que vous connaissez, vous sentez bien que de telles données ne pouvaient me suffire. Soyez donc (vous qui savez combien j’aime Charlotte) de l’espèce de jubilation auxquelles je me suis livré en me disant que c’était vous qui m’apprîtes tout ce que je pouvais désirer à son sujet. Dieu vous le rende, ma chère Wildermeth et qu’il daigne continuer à bénir cette si digne Fille de la céleste Mère. J’imagine que votre solitude doit vous paraître bien douce, quand vous vous dites que c’est vous qui avez développé ce charmant naturel, qui l’avez préservé du souffle empoisonné du monde, qui avez dirigé enfin son esprit et son cœur de manière à en pouvoir trouver que le bonheur dans ce monde moins dans l’autre. Je vous en remercie pour ma part et au nom de celle que nous regretterons éternellement. Je vous dis cela bien du fond de mon cœur. Quand vous écrirez à Charlotte dite-lui mille choses tendres et affectueuses de ma part et parlez-lui de la satisfaction qu’à reproduit l’envoi des Malaquits. Elle m’a écrit une longue et délicieuse lettre peu de temps après votre départ, pour me féliciter de la bien heureuse naissance de mon fils […] Oui ma chère Wildermeth, il est le seul tyran qui me suffit, car depuis que Dieu m’a donné ce garçon je suis vraiment aussi heureux que l’on peut l’être ici -bas, et je sens vivement que jamais je ne pourrais mériter ce bonheur autant que je voudrais. Je n’ai plus qu’un seul vœu, c’est que Dieu me conserve ce qu’il m’a donné et tout autre vœu aussi serait le comble de la témérité et de l’indiscrétion… ». Il en arrive à parler de lui-même ainsi que sur la dame Marchetti, « et son ci-devant compagnon d’infortune. Comme cette bonne femme n’a jamais ambitionné un amant en forme et qu’elle avait grandement besoin d’en trouver un pour sa voix j’ai été vraiment enchanté d’apprendre que son bon génie le lui a fait rencontrer à Moscou, sans pourtant être tout à fait exempt de jalousie, vu que je suis également un de ses amants de ce genre et que par conséquent mon amour propre est très blessé, qu’elle n’a pas seulement voulu m’apprendre d’avoir trouvé ma pareille. J’espère de déterrer son adresse pour lui faire de tendres reproches… ».