Perrin, s.d. (v. 1976), in-8°, 558 pp, 13 pl. de gravures et portraits hors texte, reliure skivertex vert bouteille de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, gardes illustrées, bon état
Le 15 octobre 1815, l'œil vissé à sa lorgnette, Napoléon découvre l'éboulis de rochers volcaniques qui constitue son domaine. Trois mois auparavant, il a doublé le cap Ouessant et aperçu pour la dernière fois la terre de France. Pour celui qui a porté la couronne impériale, s'ouvre le "temps de la couronne d'épines", entre un geôlier tatillon et acariâtre, sir Hudson Lowe, et une légende à forger avec la plume. Avec son talent habituel de conteur, André Castelot a rassemblé les mémoires et les souvenirs de tous les acteurs du drame de Sainte-Hélène, de Montholon et Las Cases en passant par Bertrand, Gourgaud et, bien sûr, les Britanniques Maitland et O'Hearn. Dans une sorte de tapisserie historique qui emprunte aux meilleures sources, on voit non seulement l'Empereur vivre au jour le jour dans le réduit de Langwood, mais on discerne les caractères de ce huis clos et les enjeux qu'il porte jusque dans la conscience politique des Français. André Castelot établit ainsi la chronique de la dernière bataille de Napoléon, celle qui le fait entrer dans la légende.
Presses de la Cité, 1959, fort in-8°, 558 pp, 13 gravures hors texte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Le 15 octobre 1815, l'œil vissé à sa lorgnette, Napoléon découvre l'éboulis de rochers volcaniques qui constitue son domaine. Trois mois auparavant, il a doublé le cap Ouessant et aperçu pour la dernière fois la terre de France. Pour celui qui a porté la couronne impériale, s'ouvre le "temps de la couronne d'épines", entre un geôlier tatillon et acariâtre, sir Hudson Lowe, et une légende à forger avec la plume. Avec son talent habituel de conteur, André Castelot a rassemblé les mémoires et les souvenirs de tous les acteurs du drame de Sainte-Hélène, de Montholon et Las Cases en passant par Bertrand, Gourgaud et, bien sûr, les Britanniques Maitland et O'Hearn. Dans une sorte de tapisserie historique qui emprunte aux meilleures sources, on voit non seulement l'Empereur vivre au jour le jour dans le réduit de Langwood, mais on discerne les caractères de ce huis clos et les enjeux qu'il porte jusque dans la conscience politique des Français. André Castelot établit ainsi la chronique de la dernière bataille de Napoléon, celle qui le fait entrer dans la légende.