[Paris, circa 1810]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 606 x 938 mm ; étiquette au dos de portant le titre et le numéro en manuscrit, onglet de vélin renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°131/168 de la carte de Cassini, couvrant Nantes et l'île de Noirmoutier. Elle a été levée entre 1783 et 1786, et publiée vers 1810. Dans la marge supérieure figure la mention Département de la Loire Inférieure, dans la marge inférieure, Département de la Vendée. Elle s'étend au nord jusqu'à Doulon, au nord de Nantes, aujourd'hui annexée à la ville, au sud jusqu'à Palluau, et à l'est jusqu'à Clisson. L'île de Noirmoutier est bien détaillée, et montre les corps de garde, l'Abbaye de la Blanche, de l'ordre des Cîteaux, ou encore le Fort Saint Pierre. Nantes est représentée par un petit plan. Seconde édition avec la double échelle en toises et en mètres. En 1793, la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne et aux Provinces-Unies des Pays-Bas. Si la carte de Cassini est une source de renseignements pour la patrie, elle l'est aussi pour l'ennemi. C'est pourquoi, sur ordre de la Convention, elle sera confisquée et transférée de l'Observatoire vers le Dépôt de la Guerre. Entre 1793 et 1818, les cartes seront retouchées et complétées par des graveurs supervisés par des ingénieurs géographes militaires. Entre 1803 et 1812, les principales modifications seront effectuées, principalement sur le réseau routier. C'est sur cette seconde édition que sera ajoutée une échelle en mètres à l'échelle en toises existante. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789, et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel exemplaire. Antoine & Avrillas, pp. 56-57.
[Paris, 1761]. 572 x 893 mm.
Feuille n°144/55 de la carte de Cassini, couvrant la région de Luxeuil-les-Bains, appelée Luxeul, dans le département de la Haute-Saône. Elle a été levée entre 1758 et 1760, et publiée en 1761. Elle s'étend au nord jusqu'à Éloyes (Vosges), au sud jusqu'à Clairegoutte, à l'ouest jusqu'à Corre, et à l'est jusqu'à Masevaux (orthographiée Masvaux, Haut-Rhin). Les villes principales comme Luxeuil, Remiremont (Vosges), Conflans, Vauvillers, ou encore Giromagny (Territoire de Belfort), sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. Au dos figure le cachet de la société de la carte de France. Après l'abandon financier du roi Louis XV, Cassini fonda cette société d'actionnaires le 10 août 1756, afin de continuer à financer la Carte générale de France. Parmi les associés figuraient des personnages importants, comme la marquise de Pompadour, le comte de Saint-Florentin, chargé de la maison du roi, le contrôleur général Peyrenc de Moras, des militaires de haut rang comme le prince de Soubise, le duc de Bouillon, le duc de Luxembourg ou le maréchal de Noailles, des membres de l’Académie des Sciences et surtout des personnes appartenant à la haute administration. Cet exemplaire était destiné à la reliure, il n'a pas été découpé en sections ni entoilé. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel et rare exemplaire dans de splendides coloris de l'époque.
Paris, [circa 1810]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 606 x 917 mm ; étiquette au dos de l'éditeur parisien J. Goujon, portant le titre "La Rochelle" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°101/13 de la carte de Cassini, couvrant La Rochelle, l'île d'Aix et Niort (Deux-Sèvres). Elle a été levée entre 1765 et 1769. Seconde édition publiée vers 1810. Elle s'étend au nord jusqu'à Maillezais (orthographiée Maillezay, Vendée), au sud jusqu'à Rochefort et Tonnay-Charente, et à l'est jusqu'à Celles-sur-Belle et Brioux-sur-Boutonne (orthographiée Briou) dans les Deux-Sèvres. Seconde édition avec la double échelle en toises et en mètres. En 1793, la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne et aux Provinces-Unies des Pays-Bas. Si la carte de Cassini est une source de renseignements pour la patrie, elle l'est aussi pour l'ennemi. C'est pourquoi sur ordre de la Convention, elle sera confisquée et transférée de l'Observatoire vers le Dépôt de la Guerre. Entre 1793 et 1818, les cartes seront retouchées et complétées par des graveurs supervisés par des ingénieurs géographes militaires. Entre 1803 et 1812, les principales modifications seront effectuées, principalement sur le réseau routier. C'est sur cette seconde édition que sera ajoutée une échelle en mètres à l'échelle en toises existante. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très belle condition, et très belle impression.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 591 x 923 mm ; étiquette au dos portant le titre "Coutances" et le numéro en manuscrit, onglet de soie renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°126/23 de la carte de Cassini, couvrant les côtes de la Manche, entre Barneville-Carteret et Regnéville-sur-Mer. Elle est de dimensions plus grandes que les exemplaires classiques, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. La partie rajoutée ici permet d'élargir l'espace occupé par la Manche. Les exemplaires de la Cassini de Coutances avec cette partie ajoutée sont beaucoup plus rares, car elle est absente la plupart du temps. La carte a été levée en 1756, gravée par Defehrt, et publiée en 1757. La date figure en bas à droite. Il existe une autre version de cette carte, montrant l'île de Jersey. Elle s'étend à l'est jusqu'à Prétot et Nicorps. Les villes principales comme Coutances, Lessay ou Barneville, ainsi que le Vieux Fort de Carteret et le Fort d'Ennemont, sont signalés à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel et rare exemplaire finement aquarellé à l'époque, avec la Manche également aquarellée.
[Paris, 1756]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 585 x 920 mm ; étiquette au dos portant le titre en manuscrit et un envoi "à Mr Leclercq architecte à Versailles avenue de St Cloud n°17".
Feuille n°1/1 de la carte de Cassini, couvrant Paris et ses environs. Elle a été levée entre 1749 et 1755, et publiée en 1756. Elle est datée de 1756. Elle s'étend au nord jusqu'à Pontoise (Val-d'Oise) et Dammartin (aujourd'hui Dammartin-en-Goële, Seine-et-Marne), au sud jusqu'à Courcouronnes (aujourd'hui Évry-Courcouronnes, Essonne), à l'ouest jusqu'à Montfort (aujourd'hui Montfort-l'Amaury, Yvelines) et à l'est jusqu'à Coutevroult (orthographiée Coutevrou, Seine-et-Marne) et Chaumes-en-Brie (appelée Chaulme, Seine-et-Marne). Les villes principales sont signalées à l'aquarelle rouge. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Eexemplaire portant un envoi "à Mr Leclercq architecte à Versailles avenue de St Cloud n°17". Mention manuscrite au bas de la carte "Cassini fecit". Bon exemplaire aquarellé à l'époque. Petits manques de toile par endroits, mouillure claire dans la partie droite, petites taches d'encre rouge en haut à droite.
[Paris, 1779]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 594 x 931 mm ; étiquette au dos portant le titre et le numéro en manuscrit.
Feuille n°180/134 de la carte de Cassini, couvrant les environs de Château-Queyras, dans le département des Hautes-Alpes. Elle est de dimensions plus grandes que les exemplaires classiques, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. La partie rajoutée ici permet d'élargir l'espace occupé par le Piémont. Les exemplaires de cette Cassini avec cette partie ajoutée sont beaucoup plus rares, car elle est absente la plupart du temps. La carte a été levée en 1777, et publiée en 1779. Elle s'étend au nord jusqu'à Les Égouts (au nord de Le Bourget, appelée Le Bourge), au sud jusqu'au Lac des 9 Couleurs et le Lac de l'Étoile (Alpes-de-Haute-Provence), à l'ouest jusqu'à Château-Queyras (orthographiée Le Chau-Queiras), et à l'est jusqu'aux sources du Pô, au pied du Monte Viso dans le Piémont, appelé Mont Vissou. La ville de Château-Queyras est signalée à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789, et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel et rare exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[Paris, circa 1825]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 596 x 927 mm ; cachet froid de l'éditeur Charles Picquet au bas de la carte ; étiquette au dos de l'éditeur Charles Picquet, onglet de vélin renseigné du numéro de la feuille en manuscrit.
Feuille n°125/5 de la carte de Cassini, couvrant les côtes du Cotentin dans le département de la Manche, entre Fréval et Fermanville au nord, et Baubigny au sud. Elle montre également les îles Anglo-Normandes d'Aurigny, Burhou, Herms, et Sercq, orthographiée Cers. Il existe une autre version de cette Cassini sans les îles Anglo-Normandes. Elle s'étend au sud-est jusqu'à Urville et un hameau appelé Condargent. Les villes principales sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en rouge et en jaune. Seconde édition avec la double échelle en toises et en mètres. En 1793, la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne et aux Provinces-Unies des Pays-Bas. La carte de Cassini est une source de renseignements pour la patrie, mais aussi pour l'ennemi. Sur ordre de la Convention, elle sera donc confisquée et transférée de l'Observatoire vers le Dépôt de la Guerre. Entre 1793 et 1818, les cartes seront retouchées et complétées par des graveurs supervisés par des ingénieurs géographes militaires. Entre 1803 et 1812, sont effectuées les principales modifications, principalement sur le réseau routier. C'est sur cette seconde édition que sera ajoutée une échelle en mètres à l'échelle en toises existante. Rare exemplaire sur lequel ont été ajoutés en manuscrit le nom du département Manche à l'encre rouge, les numéros des routes impériales puis royales (aujourd'hui routes nationales) à l'encre noire, et des routes départementales à l'encre rouge. La numérotation des routes royales et départementales (créées en 1811), a été modifiée en 1825. On remarque ainsi la route royale de première classe n°13, qui reliait Paris à Cherbourg et au fort de Querqueville, et que l'on voit ici entre Valognes et le fort de Querqueville, la route départementale n°18 entre Cherbourg et Beaumont, la route départementale n°3 entre Briquebec et Cherbourg, ou encore la route départementale n°4 entre Les Pieux et Pont Martin. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789, et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel et rare exemplaire finement aquarellé à l'époque. Mouillure claire au niveau de l'île de Burhou.
[Paris, circa 1810]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 591 x 928 mm ; cachet à froid de l'éditeur géographe Charles Picquet dans la marge inférieure ; étiquette au dos de l'éditeur parisien Charles Simonneau portant une légende de trois couleurs.
Feuille n°39/20.G de la carte de Cassini, couvrant la région de Pamiers dans le département de l'Ariège. Elle a été gravée par Aldring. Elle s'étend au nord jusqu'à Auterive (Haute-Garonne), au sud jusqu'à Castillon et Lavelanet, à l'ouest jusqu'à Saint-Martory (Haute-Garonne), et à l'est jusqu'à Cahuzac (orthographiée Cahusac, Aude). Les villes principales comme Pamiers, Sabarat, Montesquieu-Volvestre, La Bastide-de-Sérou, Montaut ou Mazères en Foix, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en brun. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Seconde édition avec la double échelle en toises et en mètres. En 1793, la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne et aux Provinces-Unies des Pays-Bas. La carte de Cassini est une source de renseignements pour la patrie, mais aussi pour l'ennemi. Sur ordre de la Convention, elle sera donc confisquée et transférée de l'Observatoire vers le Dépôt de la Guerre. Entre 1793 et 1818, les cartes seront retouchées et complétées par des graveurs supervisés par des ingénieurs géographes militaires. Entre 1803 et 1812, sont effectuées les principales modifications, principalement sur le réseau routier. C'est sur cette seconde édition que sera ajoutée une échelle en mètres à l'échelle en toises existante. Très rare exemplaire portant sur l'étiquette une légende de trois couleurs qui ont été utilisées sur la carte pour marquer les limites des départements créés en 1790 : en jaune, Haute-Garonne, nord-ouest ; en bleu, Ariège, centre-sud ; en mauve, Aude, nord-est. Très bel et rare exemplaire finement colorié à l'époque. Manque à l'étiquette de l'éditeur.
[Paris, circa 1810]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 593 x 925 mm ; onglet de vélin renseigné du numéro de la feuille en manuscrit ; étiquette au dos de l'éditeur parisien Charles Simonneau portant une légende de trois couleurs.
Feuille n°73/18.T de la carte de Cassini, couvrant la région d'Agen dans le Lot-et-Garonne, Condom, Eauze et Fleurance, dans le Gers. Elle a été gravée par Aldring. Elle s'étend au nord jusqu'à Agen et Xaintrailles (orthographiée Saintraille), au sud jusqu'à Montestruc (orthographiée Montastruc, Gers), à l'ouest jusqu'à Cazaubon (Gers), et à l'est jusqu'à Balignac (Tarn-et-Garonne). Les villes principales comme Agen, Puymirol, Astaffort (orthographiée Estafort), Fleurance, Eauze, Vérac ou Condom, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en brun. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Seconde édition avec la double échelle en toises et en mètres. En 1793, la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne et aux Provinces-Unies des Pays-Bas. La carte de Cassini est une source de renseignements pour la patrie, mais aussi pour l'ennemi. Sur ordre de la Convention, elle sera donc confisquée et transférée de l'Observatoire vers le Dépôt de la Guerre. Entre 1793 et 1818, les cartes seront retouchées et complétées par des graveurs supervisés par des ingénieurs géographes militaires. Entre 1803 et 1812, sont effectuées les principales modifications, principalement sur le réseau routier. C'est sur cette seconde édition que sera ajoutée une échelle en mètres à l'échelle en toises existante. Très rare exemplaire portant sur l'étiquette une légende de trois couleurs qui ont été utilisées sur la carte pour marquer les limites des départements créés en 1790 : en rose, Gers, midi ; en bleu, Landes, ouest ; en jaune, Lot-et-Garonne, nord. Très bel et rare exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[Paris, circa 1810]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 594 x 923 mm ; onglet de vélin renseigné du numéro de la feuille en manuscrit ; étiquette au dos de l'éditeur parisien Charles Simonneau portant une légende de cinq couleurs.
Feuille n°107/99 de la carte de Cassini, couvrant la région de Aire-sur-l'Adour dans les Landes (simplement appelée Aire), et d'Orthez, dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle s'étend au nord jusqu'à Saint-Sever (appelée St Sever-Cap de Gascogne), au sud jusqu'à Navarrenx (orthographiée Navarreins), Lescar et Morlaas dans les Pyrénées-Atlantiques, à l'ouest jusqu'à Labastide-Villefranche (appelée La Bastide de Béarn, Pyrénées-Atlantiques), et à l'est jusqu'à Riscle (Gers) et Lembeye (orthographiée Lembege, Pyrénées-Atlantiques). Les villes principales comme Aire-sur-l'Adour, Orthez, Navarrenx, Lescar, Morlaas, Cazères-sur-l'Adour ou Barcelonne-du-Gers, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune et en brun. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Seconde édition avec la double échelle en toises et en mètres. En 1793, la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne et aux Provinces-Unies des Pays-Bas. La carte de Cassini est une source de renseignements pour la patrie, mais aussi pour l'ennemi. Sur ordre de la Convention, elle sera donc confisquée et transférée de l'Observatoire vers le Dépôt de la Guerre. Entre 1793 et 1818, les cartes seront retouchées et complétées par des graveurs supervisés par des ingénieurs géographes militaires. Entre 1803 et 1812, sont effectuées les principales modifications, principalement sur le réseau routier. C'est sur cette seconde édition que sera ajoutée une échelle en mètres à l'échelle en toises existante. Très rare exemplaire portant sur l'étiquette une légende de cinq couleurs, dont trois ont été utilisées sur la carte pour marquer les limites des départements des Pyrénées-Atlantiques, des Landes et du Gers, créés en 1790. Très bel et rare exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[Paris, circa 1810]. En 14 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 396 x 918 mm ; cachet à froid de l'éditeur géographe Charles Picquet dans la partie droite ; étiquette au dos de l'éditeur parisien Charles Simonneau portant une légende de trois couleurs.
Feuille n°76/21.T de la carte de Cassini, couvrant la région de Bagnères-de-Luchon dans la Haute-Garonne. Elle s'étend au nord jusqu'à Arreau (Hautes-Pyrénées), au sud jusqu'à la frontière espagnole, à l'ouest jusqu'à Gavarnie (Hautes-Pyrénées), et à l'est jusqu'au Pic de la Mède et l'Étang d'Araing (appelé Lac d'Arcigne) dans l'Ariège. Les villes principales comme Bagnères-de-Luchon, Arreau, Ancizan ou Barèges, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en brun. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Seconde édition avec la double échelle en toises et en mètres. En 1793, la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne et aux Provinces-Unies des Pays-Bas. La carte de Cassini est une source de renseignements pour la patrie, mais aussi pour l'ennemi. Sur ordre de la Convention, elle sera donc confisquée et transférée de l'Observatoire vers le Dépôt de la Guerre. Entre 1793 et 1818, les cartes seront retouchées et complétées par des graveurs supervisés par des ingénieurs géographes militaires. Entre 1803 et 1812, sont effectuées les principales modifications, principalement sur le réseau routier. C'est sur cette seconde édition que sera ajoutée une échelle en mètres à l'échelle en toises existante. Très rare exemplaire portant sur l'étiquette une légende de trois couleurs qui ont été utilisées sur la carte pour marquer les limites des départements créés en 1790 : en jaune , Haute-Garonne ; en bleu, Ariège ; en vert, Hautes Pyrénées. Bel et rare exemplaire finement colorié à l'époque. Manque à l'étiquette de l'éditeur.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 598 x 929 mm ; étiquette au dos portant le titre "Bagneres de Luchon" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°76/141 de la carte de Cassini, couvrant la région de Bagnères-de-Luchon dans la Haute-Garonne. Elle est de dimensions plus grandes que les exemplaires classiques, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. Les exemplaires de la Cassini de Bagnères-deLuchon avec cette partie ajoutée sont beaucoup plus rares, car elle est absente la plupart du temps. Elle s'étend au nord jusqu'à Arreau (Hautes-Pyrénées), au sud jusqu'à la frontière espagnole, à l'ouest jusqu'à Gavarnie (Hautes-Pyrénées), et à l'est jusqu'au Pic de la Mède et l'Étang d'Araing (appelé Lac d'Arcigne) dans l'Ariège. Les villes principales comme Bagnères-de-Luchon, Arreau, Ancizan ou Barèges, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce-qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel et rare exemplaire magnifiquement aquarellé à l'époque.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 591 x 926 mm ; étiquette au dos portant le titre "Luxeul" et le numéro en manuscrit, onglet de soie renseigné du numéro de la feuille ; étiquette de l'éditeur Seguin père, artificier du roi et éditeur de la carte de Cassini.
Feuille n°144/55 de la carte de Cassini, couvrant la région de Luxeuil-les-Bains, appelée Luxeul, dans le département de la Haute-Saône. Elle s'étend au nord jusqu'à Éloyes (Vosges), au sud jusqu'à Clairegoutte, à l'ouest jusqu'à Corre, et à l'est jusqu'à Masevaux (orthographiée Masvaux, Haut-Rhin). Les villes principales comme Luxeuil, Remiremont (Vosges), Conflans, Vauvillers, ou encore Giromagny (Territoire de Belfort), sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel et rare exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 590 x 925 mm ; étiquette au dos portant le titre "Bellegarde" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°176/133 de la carte de Cassini, couvrant les environs du Fort de Bellegarde, à proximité de la ville du Perthus, dans les Pyrénées-Orientales. Elle est de dimensions plus grandes que les autres Cassini, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. La partie rajoutée ici permet d'élargir l'espace occupé par la Méditerranée. Les exemplaires de la Cassini de Bellegarde avec cette partie ajoutée sont beaucoup plus rares, car elle est absente la plupart du temps. Elle s'étend au nord jusqu'à Banyuls-sur-Mer (appelée Bagnols de Marende), au sud jusqu'à Sant Climent Sescebes (appelée Saint Clément Sasseba) et Llançà en Catalogne, et à l'ouest jusqu'à Agullana en Catalogne. Le Fort de Bellegarde et ses redoutes, ainsi que les villes de Sant Climent Sescebes et Llançà, sont signalés à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel et rare exemplaire magnifiquement aquarellé à l'époque, avec la Méditerranée également aquarellée.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 595 x 928 mm ; étiquette au dos portant le titre "Charroux" et le numéro en manuscrit, onglet de soie renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°68/104 de la carte de Cassini, couvrant la région de Charroux, dans le département de la Vienne. Elle s'étend au nord jusqu'à Marnay (appelée Mernay), au sud jusqu'à Verteuil (Charente), à l'ouest jusqu'à Melle (Deux-Sèvres), et à l'est jusqu'à Adriers. Les villes principales comme Charroux, Melle, Ruffec ou Lussac-les-Châteaux, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. Dans le coin supérieur droit figure le cachet de la société de la carte de France. Après l'abandon financier du roi Louis XV, Cassini fonda cette société d'actionnaires le 10 août 1756, afin de continuer à financer la Carte générale de France. Parmi les associés figuraient des personnages importants, comme la marquise de Pompadour, le comte de Saint-Florentin, chargé de la maison du roi, le contrôleur général Peyrenc de Moras, des militaires de haut rang comme le prince de Soubise, le duc de Bouillon, le duc de Luxembourg ou le maréchal de Noailles, des membres de l’Académie des Sciences et surtout des personnes appartenant à la haute administration. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel et rare exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 595 x 925 mm ; étiquette au dos portant le titre "Puycerda" et le numéro en manuscrit, onglet de soie renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°177/149 de la carte de Cassini, couvrant la région frontalière franco-espagnole, avec les villes de Puigcerdà en Catalogne (Espagne) et Prats-de-Mollo, dans les Pyrénées-Orientales. Elle est de dimensions plus grandes que les exemplaires classiques, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. La partie rajoutée ici permet d'agrandir la carte, mais elle est a été laissée en blanc. Les exemplaires de la Cassini de Puigcerdà avec cette partie ajoutée sont beaucoup plus rares, car elle est absente la plupart du temps. Elle s'étend à l'ouest jusqu'à Puigcerdà et Seneges ou Saneja, à l'est jusqu'à Lavajol (appelée L'Abajols) et Sant Llorenç de la Muga (St Laurent de la Mouga) en Espagne, et au nord jusqu'à Reynes et Amélie-les-Bains (simplement appelée les Bains) en France. Les villes principales comme Puigcerdà, Llívia, Saint-Laurent-de-Cerdans, Arles-sur-Tech ou Maçanet de Cabrenys (Massanet), sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel exemplaire dans de brillants coloris de l'époque. Rare dans de tels coloris.
[Paris, 1756-1789]. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 584 x 932 mm ; étiquette au dos portant le titre "Chalons sur Marne" et le numéro en manuscrit ; onglet de soie renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°80/25 de la carte de Cassini, couvrant la région de Châlons-sur-Marne dans le département de la Marne, renommée Châlons-en-Champagne en 1997. Elle s'étend au nord jusqu'à Juvigny et Saint-Étienne-au-Temple, au sud jusqu'à Saint-Ouen-Domprot, à l'ouest jusqu'à Aulnizeux (orthographiée Onizeux), et à l'est jusqu'à Revigny-sur-Ornain (nommée Revigny aux Vaches, Meuse) et Saint-Dizier (Haute-Marne). Les villes principales comme Châlons-en-Champagne, Vitry-le-François, Heiltz-le-Maurupt ou Saint-Dizier, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte est datée 1757. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce-qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel et rare exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 588 x 925 mm ; étiquette au dos portant le titre "Perpignan" et le numéro en manuscrit, onglet de soie renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°59 de la carte de Cassini, couvrant Perpignan et ses environs proches dans les Pyrénées-Orientales, avec les Étangs de Saint-Nazaire et de Leucate. Elle est de dimensions plus grandes que les exemplaires classiques, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. La partie rajoutée ici permet d'élargir l'espace occupé par la Méditerranée. Les exemplaires de la Cassini de Perpignan avec cette partie ajoutée sont beaucoup plus rares, car elle est absente la plupart du temps. Elle s'étend au nord jusqu'à Leucate (Aude), au sud jusqu'à Banyuls-sur-Mer (appelée Port de Bagnols), et à l'ouest jusqu'à Baho et Le Boulou. Les villes principales comme Perpignan, Rivesaltes, Argelès ou Collioure, ainsi que le Fort Saint Elme, sont aquarellés en rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel exemplaire magnifiquement aquarellé à l'époque, rare dans de tels coloris. Très rare exemplaire avec la Méditerranée également aquarellée à l'époque.
[Paris, 1756-1789]. En deux feuilles coupées en 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 592 x 920 mm ; étiquette au dos portant le titre "Pas de Calais" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°21/17 de la carte de Cassini, couvrant les villes d'Ambleteuse, de Wissant et de Marquise, dans le Pas-de-Calais, et la ville de Douvres en Angleterre. Elle est de dimensions plus grandes que les exemplaires classiques, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. La partie rajoutée ici permet d'élargir la Manche. Les exemplaires de la Cassini du Pas-de-Calais avec cette partie ajoutée sont beaucoup plus rares, car elle est absente la plupart du temps. Les villes d'Ambleteuse, de Wissant et de Marquise, sont aquarellées en rouge. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel exemplaire aquarellé à l'époque, avec la Manche également aquarellée.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 594 x 920 mm ; étiquette au dos portant le titre "Isle d'Oléron" et le numéro en manuscrit, onglet de soie renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°134/88 de la carte de Cassini, couvrant la moitié sud de l'Île d'Oléron, avec la presqu'île d'Arvert et la Tour de Cordouan, située à l'embouchure de la Gironde. Elle est de dimensions plus grandes que les exemplaires classiques, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. La partie rajoutée ici permet d'étendre l'espace occupé par l'Atlantique. Les exemplaires de la Cassini d'Oléron avec cette partie ajoutée sont beaucoup plus rares, car elle est absente la plupart du temps. La citadelle d'Oléron, le Corps de Garde et la Tour de Bois sur la presqu'île d'Arvert, et la Tour de Cordouan, sont aquarellés en rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'Atlantique, appelé Mer Océane, est décoré d'un navire et d'une chaloupe. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel exemplaire magnifiquement aquarellé à l'époque. Très rare exemplaire avec l'Atlantique également aquarellé à l'époque.
[Paris, 1756-1789]. 575 x 890 mm ; parties coupées et bordées de soie bleue, pour que la carte puisse être facilement repliée et montée dans une reliure en veau de l'époque.
Feuille n°39/79 de la carte de Cassini, couvrant Reims et ses environs. Elle s'étend du nord au sud entre Mont-Laurent et La Cheppe, et d'ouest en est entre Thillois, à l'ouest de Reims, et Baulny. Les villes principales comme Reims, Buzancy, Sainte-Menehould (orthographiée Manehould), Ay ou Avenay, sont signalées à l'aquarelle rouge. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce-qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Cachet de la société de la carte de France. Après l'abandon financier du roi Louis XV, Cassini fonda cette société d'actionnaires le 10 août 1756, afin de continuer à financer la Carte générale de France. Parmi les associés figuraient des personnages importants, comme la marquise de Pompadour, le comte de Saint-Florentin, chargé de la maison du roi, le contrôleur général Peyrenc de Moras, des militaires de haut rang comme le prince de Soubise, le duc de Bouillon, le duc de Luxembourg ou le maréchal de Noailles, des membres de l’Académie des Sciences et surtout des personnes appartenant à la haute administration. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Petits défauts d'usage à la reliure.
[Paris, 1756-1789]. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 592 x 937 mm ; étiquette avec titre manuscrit au dos.
Feuille n°98/100 de la carte de Cassini, couvrant la région d'Angers, dans le Maine-et-Loire. Elle s'étend au nord jusqu'à Segré, au sud jusqu'à Montrevault et Chavagnes (appelée Chavaignes), à l'ouest jusqu'à Teillé (Loire-Atlantique), et à l'est jusqu'à Beauvau. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel exemplaire.
[Paris, circa 1810]. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 596 x 920 mm ; étiquette au dos de l'éditeur Charles Picquet portant le titre "Dijon" en manuscrit, onglet de vélin renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°114/28 de la carte de Cassini, couvrant les environs de Dijon dans le département de la Côte-d'Or, et de Gray dans la Haute-Saône. Elle s'étend au nord jusqu'à Coublanc (Haute-Marne), au sud jusqu'à Jallerange (Doubs), à l'ouest jusqu'à Moloy (Côte-d'Or), et à l'est jusqu'à Fretigney (Haute-Saône). L'échelle est en toises et en mètres. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel exemplaire.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 590 x 925 mm ; étiquette au dos portant le titre "Dijon" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°114/28 de la carte de Cassini, couvrant les environs de Dijon dans le département de la Côte-d'Or, et de Gray dans la Haute-Saône. Elle s'étend au nord jusqu'à Coublanc (Haute-Marne), au sud jusqu'à Jallerange (Doubs), à l'ouest jusqu'à Moloy (Côte-d'Or), et à l'est jusqu'à Fretigney (Haute-Saône). Les villes principales comme Dijon, Gray, Til-Châtel (orthographiée Thilchatel), Mirebeau, ou encore Champlitte (Haute-Saône), sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel et rare exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[Paris, 1760]. En 18 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 592 x 788 mm ; onglet de vélin renseigné du numéro de la feuille ; étiquette au dos portant le titre et le numéro en manuscrit.
Feuille n°147/50 de la carte de Cassini, couvrant les environs de Nozeroy, dans le département du Jura. Elle a été levée entre 1757 et 1760, et publiée en 1760. Elle s'étend au nord jusqu'à Mignovillard, au sud jusqu'à Nyon (orthographiée Nion) au bord du lac de Genève ou lac Léman (Suisse), à l'ouest jusqu'à Le Frasnois (appelée Franoy), et à l'est jusqu'au canton de Vaud en Suisse, où se trouvent Yverdon-les-Bains (appelée Iverdon), le lac de Joux, appelé lac des Charbonieres, et le massif du Noir Mont. Les villes les plus importantes telles Nozeroy, Rochejean (Doubs), Jougne (Doubs), Yverdon et Nyon, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789, et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel et rare exemplaire finement aquarellé à l'époque.