Paris Imprimerie de H. Fournier s.d. [1842] in-8 dérelié
82 pp.Sabin ne cite que l'édition en anglais, publiée la même année par le même éditeur (cf. n° 23369). Voir aussi Quérard, "Supercheries", I, col. 300. Pas dans Polak. Édition originale française.Au sujet du droit de visite maritime, "question grave et d'un haut intérêt pratique pour toutes les nations qui tiennent à la liberté des mers". D'après l'auteur, "le droit de visite n'a que des rapports accidentels avec la traite des noirs en Afrique, et la nature de ce trafic, qui nulle part ne trouve des défenseurs, ne saurait changer celle de la question" ; il faut dire que, sous couvert de faire respecter les dispositions du Congrès de Vienne sur la traite, les Anglais s'arrogeaient avec leur désinvolture coutumière le droit quasi illimité de visite des navires neutres. La convention du 29 mai 1845 devait mettre un terme à cette situation.Lewis Cass (1782-1866), ancien gouverneur du Michigan, était alors ambassadeur des Etats-Unis en France (1836 à 1842)
Paris; H. Fournier, 1842. In-8 de 82 pp.; toile bordeaux, pièce de titre bordeaux (reliure moderne).
Cet ouvrage, simplement signé de la mention "par un américain", fut en fait écrit par l'ambassadeur des États-Unis en France, Lewis Carr. Il y présente le point de vue de son pays, contre le droit de visite des navires américains par les Anglais, ces derniers voulant ainsi s'assurer que la traite des esclaves n'était plus pratiquée. Mais, pour l'ambassadeur, "le droit de visite n'a que des rapports accidentels avec la traite des noirs" et que ce sont là"des prétentions qui ne sauraient être soutenues sans injustice ni subies sans déshonneur". Bon exemplaire.