[Beauce ; Cartes à jouer ; Pays chartrain] GARNIER, Jacques-Marin
Reference : 105243
(1869)
Chartres, Imprimerie de Garnier 1869 In-8 20 x 13 cm. Broché, couverture grise, titre en noir sur le dos et le premier plat, VIII-450 pp., notes en bas de page, bandeau, lettrines, culs-de-lampe,50 gravures hors-texte, table des matières, catalogue éditeur in fine, 16 pp. Couverture poussiéreuse, intérieur frais.
Bon état d’occasion
Paris, Imprimerie royale, 1771 34 pièces en un vol. in-4, vij pp. (titre et table des pièces), puis pagination multiple, enfin vij pp. de table des matières, basane fauve marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre, encadrement de guirlande à froid sur les plats, guirlande dorée sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Nombreuses mouillures.
Très rare et important recueil qui réunit, sous un titre et des tables factices, des pièces réimprimées en 1770 ou 1771 par l'Imprimerie royale, conservant leur adresse et leur pagination propres. Elles sont disposées par ordre chronologique de promulgation et documentent l'évolution de la fiscalité sur les cartes à jouer, dont l'invention remonte à un acte de Henri III : en effet, c'est le 22 mai 1583, que le souverain français, excédé par les désordres que provoquaient les joueurs de cartes et de dés, décréta : " Le Roi établit un droit d'un sol parisis pour chaque paire de cartes, crée un moule officiel et prescrit, pour empaqueter les jeux, la fabrication de couvertures que les cartiers doivent payer".Au fil des siècles, décrets, lois, édits se succèdent pour encadrer le monde des cartes. Avec toujours le même objectif : taxer. Le 14 janvier 1605, la fabrication des cartes fut limitée ; le 30 juin 1607, il fut fait obligation aux cartiers d'utiliser les enveloppes fournies par la Régie ; le 9 novembre 1751, les cartiers se virent obligés d'utiliser le papier à la marque de la Régie. On trouvera toutes ces étapes dans les pièces de notre recueil :1. Mémoire historique sur l'origine du droit sur les cartes, sur ses progrès, & sur les différentes révolutions arrivées dans sa perception depuis son premier établissement jusqu'à ce jour (16 pp.). - 2. Déclaration du Roi, portant imposition d'un droit sur les cartes, tarots & dez, consommés dans le Roayume, & exportés à l'étranger. Donnée à Paris le 22 mai 1583 (6 pp.). - 3. Déclaration du Roi, portant imposition d'un sou trois deniers sur chaque jue de cartes & balle de dés, & deux sous six deniers sur chaque jeu de tarots. Donnée à Paris le 14 janvier 1605 (7 pp.). - 4. Arrest du Conseil d'État du Roi, qui ordonne que l'édit donné par le roi Henri III, ainsi que la déclaration donnée par Sa Majesté régnante, sortiront leur plein & entier effet (...). Du 30 juin 1607 (12 pp.). - 5. Extrait des registres de la Cour des Aides. Du 4 février 1625 (3 pp.). - 6. Extrait des registres de la Cour des Aides. Du 26 juin 1625 (2 pp.). - 7. Déclaration du Roi, qui règle l'étendue & consistance du Bureau des cartes de Paris. Donnée à Paris le 24 mars 1626 (3 pp.). - 8. Déclaration du Roi, qui permet au sieur Valette, d'établir à ses frais & dépens, dans les lieux & endroits y désignés, des bureaux pour la perception des droits sur les cartes, dés & tarots. Donnée à Fontainebleau le 31 mai 1631 (4 pp.). - 9. Déclaration du Roi, qui adjuge au sieur Villome, la ferme de l'imposition sur les cartes, tarots & dés. Donnée à Ruel le 12 octobre 1635 (11 pp.). - 10. Arrest de la Cour des Aides, qui ordonne que les maîtres cartiers seront tenus d'apporter au bureau du sieur Roudier, de huitaine en huitaine, les cartes qu'ils auront fabriquées, pour être marquées & contrôlées. Du 15 septembre 1655 (10 pp.). - 11. Lettres patentes du Roi, en forme d'édit, portant règlement sur la fabrication, la vente & le débit des cartes à jouer, tarots & dez ; & sur la perception des droits imposés sur iceux. Données à Fontainebleau au mois de septembre 1661 (12 pp.). - 12. Arrest de la Cour de Parlement, qui fait défenses à toutes personnes, de vendre & débiter aucunes cartes, tarots & dés, sans être marqués & contrôlés ; & aux maîtres quartiers de la ville de Paris, & autres, d'en fabriquer ailleurs que dans le lieu à ce destiné. Du 14 août 1664 (3 pp.). - 13. Arrest de la Cour de Parlement, qui ordonne que tous les cartiers seront tenus de se rendre incessamment dans le lieu destiné pour la fabrique des cartes, à peine de saisie de leurs outils, presses, &c. Du 21 août 1664 (2 pp.). -14. Arrest de la Cour de Parlement, qui ordonne l'exécution des arrêts & règlemens concernant la fabrique des cartes (...). Du 19 décembre 1664 (4 pp.). - 15. Extrait des registres de la Cour des Aides. Du 3 mars 1665 (3 pp.). - 16. Arrêt de la Cour des Aides, qui fait défenses de mettre à exécution l'ordonnance rendue par le lieutenant criminel d'Orléans, du 23 novembre 1668, comme incompétemment rendue ; & fait défenses audit lieutenant criminel, de prendre connoissance des procès & différends concernant la levée des droits sur les cartes, tarots & dés. Du 16 février 1669 (4 pp.). - 17. Édit du Roi, portant qu'à commencer du jour de la publication, il sera établi, imposé & levé au profit de Sa Majesté, dix-huit deniers sur chaque jeu de cartes & tarots qui se débiteront dans toute l'étendue du Royaume. Donné à Fontainebleau au mois d'octobre 1701 ([3] ff. n. ch.). - 18. Arrest du Conseil d'État du Roi, qui fait défénses à tous graveurs tant en cuivre qu'en bois, & tous autres, de contrefaire les moules & cachets que Barbier, fermier général des cartes, & ses sous-fermiers, ont fait faire pour l'exploitation de leur ferme (...). Du 9 mai 1702 ([3] pp. n. ch.). - 19. Déclaraton du Roi, portant que le droit de dix-huit deniers ordonné être imposé sur chacun jeu de cartes & tarots, sera réduit à douze deniers, à commencer au premier avril prochain. Donnée à Versailles le 17 mars 1703 ([2] ff. n. ch.). - 20. Déclaration du Roi, qui ordonne le rétablissement du droit d'un sou six deniers sur chaque jeu de cartes. Donnée à Versailles le 16 février 1745 ([3] pp. n. ch.). - 21. Déclaration du Roi, qui ordonne ce qui doit être fait pour la perception du droit établi sur les cartes, par celle du 16 février 1745. Donnée à Fontainebleau le 21 octobre 1746 ([4] ff. n. ch.). - 22. Arrest du Conseil d'État du Roi, qui ordonne que les cartes destinées pour l'étranger, à l'exception de celles enlevées avant le 10 mars dernier, demeureront assujetties au payement du droit ordonné être perçu sur les cartes. Du 4 avril 1747 ([2] pp. n. ch.). - 23. Arrest du Conseil d'État du Roi, qui prescrit ce qui doit être observé pour prévenir les fraudes des maîtres cartiers dans la perception des droits sur les cartes. Du 25 avril 1747 ([3] pp. n. ch.). - 24. Arrest du Conseil d'État du Roi, pour la prise de possession de la ferme des droits sur les cuivres & les cartes, réunie à la régie de Jean-Baptiste Bocquillon. Du 30 juin 1748 ([2] ff. n. ch.). - 25. Arrest du Conseil d'État du Roi, portant défenses à toutes personnes, autres que les maîtres cartiers, de débiter aucunes cartes à jouer, sans la permission par écrit de Jean-Baptiste Boquillon (...). Du 19 novembre 1748 ([2] pp. n. ch.). - 26. Déclaration du Roi, portant augmentation du droit rétabli par celle du 16 février 1745, sur les cartes à jouer, pour le produit en être appliqué à l'Hôtel de l'École royale militaire. Donnée à Versailles le 13 janvier 1751 (4 pp.). - 27. Arrest du Conseil d'État du Roy, qui ordonne qu'à la diligence du régisseur actuel du droit établi sur chaque jeu de cartes, par la déclaration du 16 février 1745, il sera fait des procès verbaux & inventaires des cartes à jouer qui se trouveront fabriquées chez les maîtres cartiers, &c. Du 23 janvier 1751 (2 pp.). - 28. Arrest du Conseil d'État du Roy, qui ordonne que les contraventions qui pourront arriver, tant dans la fabrication & le débit des cartes à jouer, que dans la perception des droits établis sur lesdites cartes, seront instruites sommairement, savoir, dans la ville de Paris par le sieur lieutenant général de police, & dans les provinces par les sieurs intendans. Du 23 janvier 1751 (3 pp.). - 29. Arrest du Conseil d'État du Roi, qui commet Léonard Maratray, pour faire la régie du droit sur les cartes, au profit de l'École royale militaire (...). Du 30 avril 1751 ([2] ff. n. ch.). - 30. Arrest du Conseil d'État du Roi, portant règlement pour la perception du droit sur les cartes. Du 9 novembre 1751 (12 pp.); - 31. Arrest du Conseil d'État du Roi, qui renvoie par-devant les commissaires du Bureau des oblats, la connoissance, tant des contraventions au droit établi sur les cartes à jouer, que des contestations nées & à naître à l'occasion du même droit ; ensemble des procès, différends & contestations mus & à mouvoir concernant l'École royale militaire, de quelque nature qu'ils puissent être. Du 15 octobre 1757 ([2] ff. n. ch.). - 32. Arrest du Conseil d'État du Roi, qui, en interprétant l'arrêt du Conseil de Sa Majesté du 15 octobre 1757, ordonne que la connoissance des procès & contestations concernant l'Hôtel de l'École royale militaire, attribuée par ledit arrêt à la Commission des oblats, sera restreinte aux affaires qui concerneront les droit, privilèges & immunités accordés audit Hôtel (...). Du 26 septembre 1759 ([3] pp. n. ch.). - 33. Arrest du Conseil d'État du Roi, qui ordonne que toutes les demandes qui pourront concerner les biens ou droits appartenans à l'Hôtel royal des Invalides, ou à l'Hôtel de l'École royale militaire, seront formées par le ministère du procureur général du Roi en la commission. Du 13 mars 1761 (2 pp.). - 34. Mémoire sur le débit des cartes à jouer dans Paris & autres villes où les fabricans de cartes sont réunis en corps de communauté, en vertu de statuts ([22] ff. n. ch.). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
s.n.l. 1980 In-8 23 x 16 cm. Broché, couverture illustrée, non paginé 158 pp., nombreuses figures explicatives, glossaire. Ouvrage en très bon état, exhausif sur les différents jeux de cartes.
Très bon état d’occasion
Asie, moitié du XIXe siècle. In-12 oblong, [48] ff., demi-percaline à coins chagrinée noire, plats de papier chagriné, étiquette "Carnet C2" au premier plat (reliure défraîchie mais solide, quelques taches, des cartes et/ou des ff. manquants).
Album réunissant 4 types de cartes asiatiques : 37 échantillons de cartes Ceki/ cartes monétaires d'origine chinoise ou indonésienne (en noir et blanc, certaines comportant du rouge). 7 échantillons de cartes de Tu Sac/ jeu des quatre couleurs du Vietnam ou de la Chine (ff. numérotés I1, 762, 973, 1048, 1061, 1101 et 1121, en couleurs). 1 échantillon de cartes de Pai Gow/ jeu de dominos de Chine (f. 1037, en noir et rouge). 1 échantillon de jeu de cartes d'échecs chinois, qui reproduit les pièces du xiangqi (1088, en noir). Chaque feuillet comporte 6 cartes différentes collées côté face et une côté dos. La plupart des dos sont unis mais certains comportent des motifs répétés et colorés. Les cartes à jouer sont probablement apparues en Chine pour la première fois avant de prendre le chemin de la Perse, emportées par les mongols pour enfin atteindre le monde arabe puis l'Europe. Cet album regroupe trois des quatre types de cartes asiatiques à savoir : cartes monétaires, cartes de dominos et cartes d'échecs. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Grenoble Alexandre Giroud 1701 in-4 dérelié, sous papier d'attente gris
8 pp.Une des innombrables dispositions fiscales sur les cartes à jouer. Les droits sur les cartes, instaurés en 1583, ne seront abolis que le 2 mars 1791. Mais très vite la loi du 9 vendémiaire an VII [30 septembre 1798] et l'article 80 de la loi du 5 ventôse an XII [23 février 1799] rétablirent les taxes dont la perception est confiée au service des contributions indirectes. Et il fallut enfin attendre le 1er janvier 1959 pour que l'État supprimât la taxe sur les jeux de cartes , remplacée par la TVA
Saintes Imprimerie de Corinthe, Josserand et Hus s.d. [1798] placard in-folio (47 x 38 cm) en feuille
Texte sur deux colonnes.Edition provinciale. Sur l'emploi des papiers sans filigranes pour la fabrication des cartes à jouer
Paris P.-G. Simon 1773 in-4 en feuille
4 pp.C'est le 4 juin 1758 que le Conseil d'Etat du Roi avait décidé que les droits sur les cartes à jouer, existant depuis 1583, seraient perçus pour le compte du Roi réunis à la régie générale de Jean Bocquillon. Le profit de cette perception étant affecté au paiement de l’Ecole militaire dont la construction venait d’être achevée. Cette affectation ne disparut qu'en 1778 : le montant des revenus de cet impôt fut de nouveau laissé à l’usage personnel du Roi jusqu’à la Révolution, qui l'abolit (tout provisoirement)
Paris P.-G. Simon 1775 in-4 en feuille
4 pp.Le texte offre de surcroît un historique assez complet de l'établissement et du développement du droit sur les cartes à jouer dans le royaume depuis son origine sous Henri III
S.l.n.d. Vers 1850. 2 planches sur papier fort, d'environ 54 x 41 cm, contenant chacune 18 cartes en noir et blanc, chacune d'elles constituée d'une scène de l'histoire napoléonienne au-dessus de 2 bustes de généraux de l'Empire. Jeu complet des 32 cartes plus 4 cartes non identifiées sans doute pour compléter la planche. Bords un peu fendillés, un peu fragilisés sur la 2e planche, sans atteinte aux cartes, petite réparation, pâles rousseurs essentiellement marginales. Assez bon exemplaire, peu courant.
[Paris] Imprimerie des nouvelles cartes de la République française s.d. [1793] in-8 broché sous couverture factice moderne
4 pp.Très rare. Il s'agit du brevet, déposé par Jean-Démosthène Dugourc (dessinateur, 1749-1825) et Urbain Jaume (négociant, mort en 1816), et délivré le 17 février 1793 pour une période de cinq ans, pour fabriquer et diffuser un nouveau patron de jeu de cartes, dans lequel, Révolution oblige, les anciennes dénominations sont remplacées par de nouvelles, conformes à l'idéologie du régime républicain. Ainsi, "le Génie remplace les Rois, la liberté remplace les dames, l'égalité remplace les valets, et la loi remplace les as", chacune des couleurs (coeur, trèfle, pique et carreau) étant affublée d'un type révolutionnaire (e.g. le garde national pour l'égalité de coeur, l'homme du 14 juillet 1789 pour l'égalité de pique ; le nègre pour l'égalité de carreau, et ainsi de suite, le ridicule ne jouant pas aux cartes ...)
(catalogue vente aux enchères cartes à jouer galerie de Chartres samedi 19 novembre 2005 )
Reference : EXP18508
(2005)
1857 Jeu de dominos-cartes célébrant l'histoire du Premier et du Second Empire jusqu'à la fin de la Guerre de Crimée.Paris (?) : Krum & Cie, vers 1857, chromolithographie avec passage d'or, 28 cartes (complet) 79 x 56 mm, figures doubles variables, coins carrés dos rose.
Sur le double blanc : "BREVETÉ s.g.d.g. // Krum & Cie". Sur certaines cartes : Sébastopol, Inkerman, Bomarsund, l'Alma, Tombeau à Sainte Hélène, 16 mars 1856, Traité de Paris 30 mars 1856 (qui clôt la guerre de Crimée).Exemplaire de toute fraîcheur à peine manipulé, dans l'étui original en carton recouvert de papier fantaisie (manque le fond).(103363)Keller 1981, FRA 243.
Phone number : +33 1 48 01 02 37
Auxerre (imprimeur), 1966, in-8°, ca. 42 pp. (num. 427-468). Fascicule originale, comme sortie de la presse. Décrit 625 cartes à jouer.
S.l. [Grenoble] s.d. [1747] in-4 en feuilles
8 pp.Ordonnance indiquant les modalités de perception de la taxe "d'un sol six deniers sur chaque jeu de cartes & tarots". Cette taxe avait été rétablie par un édit du mois d'octobre 1701
P., B.-P. Grimaud, (2ème moitié du XIXème siècle). Enseignes françaises, en pied, chromolithographies, coins très légèrement arrondis, 54 cartes (Etui cartonné incomplet) en bonne condition.
Jeu divinatoire inventé par Mansion C., 1830, et dont les lames auraient été dessinées par Grandville ou par André-Léon Larue (notice B.N.F.). Contient une carte illustrée figurant la Sibylle et deux élégantes avec le titre, une carte blanche et 52 cartes très joliment illustrées: dans le coin supérieur gauche, les figures et les nombres, dans le coin supérieur droit un chiffre. Chaque carte présente un personnage et une scène différent et est titrée dans la partie inférieure. Complet du livret «Art de tirer les cartes».
Paris P.G. Simon 1769 in-4 en feuilles
7 pp.
1746 pet. in-4 (17,85 x 23,1 cm) de 8 pp. dérelié
Ordonnance indiquant les modalités de perception de la taxe "d'un sol six deniers sur chaque jeu de cartes & tarots". Cette taxe avait été rétablie par un édit du mois d'octobre 1701.Bel exemplaire
Tablette recouverte de papier maroquiné rouge, décor de roulettes dorées sur les plats, ardoise façon vélin pour la marque de points d'un coté avec son crayon en étain, tableau imprimé des paiements du Boston au verso, Molette tournante pour le comptage des points (quelques usures sur les tranches). Dix-neuvième siècle, (100 x 155 mm). Bon état compte tenu de la fragilité de l'objet.
Le boston est un jeu de cartes résultant du croisement entre le quadrille et le whist, apparu vers 1780, pendant la guerre d'Indépendance et très populaire en Europe au xixe siècle. Il fut inventé, dit-on, à Boston, au Massachusetts. Le Boston est un ancêtre du Bridge. Encerclée par les Anglais au début de la guerre d'Indépendance des Etats-Unis. Les insurgés n'eurent pas d'autre alternative que de se distraire en jouant aux cartes. Ils transformèrent le Whist, jeu pratiqué en équipes par leurs ennemis, en un jeu basé sur l'individualisme, le Boston, qu'ils transmirent à leurs alliés français, lesquels s'empressèrent de l'importer dans leur patrie où Napoléon, haïssant les Anglais, avait interdit le Whist. C'est ainsi que Benjamin Franklin, dit-on, permit au Boston de devenir la coqueluche de l'Europe... qui le baptisa successivement « Boston de Fontainebleau », et « Boston de Nantes ou de Quimper ».
Paris, Bibliothèque Nationale, 1966, in-4, 44 pp, Broché, couverture rose et blanche imprimée en noir, Catalogue illustré en noir de la collection de jeux de cartes de Paul Marteau, dont il fit don à la Bibliothèque Nationale. Couverture frottée. Couverture rigide
Bon 44 pp
Florence, après 1840, portrait florentin III, 52/52 coins carrés blason survalet de trèfle (Léopold II Habsbourg) lithographie, pochoir coloris manuels.Filigrane fleur de lys (lys de Florence) sur toutes les cartes.Chiari (?) vers 1840-1850, (taxe13,4) tampon sur valet de pique 1840.Non signalé par Sylvia Mann (proche de 202)(103364)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
La Haye Jacob Van Elinckhuysen 1702 in-12 vélin souple, dos lisse muet [Rel. de l'époque]
[216] pp. mal chiffrées 214 (il y a deux ff. différents chiffrés 191-92), quelques figures dans le texte.Unique édition, très peu commune. Après les règles concernant l'hombre, on trouvera celles du piquet, des échecs, du billard et du tric-trac, en somme tout ce qui est nécessaire pour briller dans la bonne société. Mais le principal concerne ce jeu de levées qui a donné ensuite en évoluant le whist et le bridge, et qui connut sa plus grande faveur à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle