Editions jean-Michel Garçon, 1988, in-8 br., 352 p., édition revue et augmentée, Prix d'histoire de l'Académie Française, dessins, plans, très bon état.
Le samedi 25 mai 1720, après dix mois et trois jours d'absence, arrive au large de Marseille le Grand Saint-Antoine. A son bord, des hommes, du textile et... la peste. En acceptant de laisser amarrer ce vaisseau, Marseille ne soupçonnait alors pas qu'elle causait sa perte, et qu'elle allait ainsi se délester de près de 50 000 de ses habitants. Cette étude menée tambour battant par d'éminents historiens spécialisés dans l'histoire de la cité phocéenne, décrit minutieusement une catastrophe humaine, ses causes et ses conséquences dans la mémoire collective, et fait la part belle aux nombreuses idées reçues que les siècles ont traîné avec eux. Ainsi apprend-on que toutes les couches sociales, sans distinction aucune, ont été touchées, ou encore que la maladie n'a pas véritablement provoqué de famine, mais plutôt un manque de ressources humaines considérables ayant rendu difficiles les relations de commerce. Bonne bibliographie pp. 343-352. Voir le sommaire sur photos jointes. Voir le sommaire sur photos jointes.