Fayard, 1988, fort in-8°, 547 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Pour Hélène Carrère d'Encausse, l'histoire russe peut s'analyser comme une histoire continue du meurtre politique... Pour échapper à ce cycle fatal, estime à juste titre l'auteur au terme de cet essai fort instructif, une ultime exécution est indispensable, celle de Lénine lui-même, l'idole embaumée qui continue de trôner dans son mausolée de la place rouge. Les lecteurs d'Hélène Carrère d'Encausse connaissaient déjà l'ampleur de son information, la rigueur de ses analyses, la pondération de son jugement : ils découvriront, ici, avec plaisir, d'autres facettes de son talent, un don d'évocation, un sens de la mise en scène, un art du portrait qui lui permettent de redonner vie de manière admirable au passé de la sainte Russie, si riche de crimes effrayants et de figures atroces. Sous nos yeux, se déroule le reportage dont le commentaire est parfait. — "A qui tente d'établir un atlas et une chronologie des meurtres politiques, trois évidences s'imposent. Nulle société n'a été continûment à l'abri du meurtre politique sous ses aspects divers. Mais il est des temps historiques où le meurtre connaît une fortune remarquable: le XVIe siècle européen, par exemple ; ou encore le XXe, où, sous la forme de la terreur de masse et des mouvements terroristes, il gagne plus ou moins tous les continents. Il est aussi des moments où le meurtre politique régresse et apparaît plutôt comme un moyen exceptionnel de résoudre des conflits de pouvoir. Pourtant, à cette conception qui met à un moment ou à un autre toutes les cités sur le même plan et qui fait du meurtre politique la clé des épisodes tragiques de leur histoire, un pays – peut-être pas le seul, mais son exemple est le plus éclatant, s'agissant d'un grand pays d'Europe – fait exception: la Russie. L'histoire de ce pays dans lequel Tocqueville, lorsqu'il scrute l'avenir, discerne qu'il est appelé "par un dessein secret de la Providence à tenir un jour dans ses mains la moitié du monde" à égalité avec les seuls Etats-Unis, dont il dit que le monde "découvrira tout à la fois la naissance et la grandeur", est avant tout une histoire continue du meurtre politique. Du moment où se fonde la Russie, au IXe siècle, et où commence sa christianisation, jusqu'à l'apogée prévue par Tocqueville, il n'est guère de génération qui n'y ait assisté, pétrifiée, à l'éternelle liaison entre meurtre et politique. Les temps de répit, dans ce pays, ce sont les guerres et les invasions qui les ont apportés, autres formes de violence et de mort, mais dont l'avantage est qu'agissant de l'extérieur, elles unissent pour un temps pouvoir et société contre l'ennemi porteur de mort. Cette longue tradition meurtrière a sans nul doute façonné une conscience collective où l'attente d'un univers politique pacifié tient peu de place, tandis que la violence ou sa crainte y sont profondément ancrées. De ce malheur si profondément ressenti à tous les âges, que les esprits superficiels nomment l'âme russe, l'on peut se demander où est la cause, où est l'effet. Est-ce le meurtre politique trop longtemps utilisé qui a produit une conscience sociale malheureuse et soumise, et, par là, incapable d'imposer, comme ailleurs, un autre cours au politique? Ou bien est-ce cette conscience malheureuse, épouvantée, qui appelle sur elle, sinon la colère des dieux, du moins le déchaînement des meurtriers." (Hélène Carrère d'Encausse)
Française) Hélène Carrère D'Encausse (de L'Académie
Reference : 19911
(1996)
ISBN : 9782213592947
Fayard 1996 552 pages in8. 1996. relié. 552 pages. Le règne du dernier empereur de Russie a-t-il marqué l'inexorable déclin d'un régime ne pouvant déboucher que sur une rupture violente et radicale _ celle d'Octobre 1917 _ ou bien recelait-il les éléments d'une transition interrompue celle que la Russie de Boris Eltsine quatre-vingts ans après s'est mise en devoir et en peine de reprendre? S'attachant au destin du dernier tsar de Russie l'ouvrage d'Hélène Carrère d'Encausse soulève une multitude de questions. Plus que tout autre Nicolas II héritier des réformes d'Alexandre II a oeuvré pour la modernisation de son pays apportant des changements profonds à l'Etat à la société et à l'économie russes. L'échec et la révolution étaient-ils alors inscrits dès le départ dans le processus de modernisation? Faut-il accepter l'idée défendue par certains historiens que toute tentative de réforme est en Russie condamnée à ouvrir la voie à la barbarie? Ou bien peut-on regarder le stalinisme puis la stagnation néostalinienne comme une funeste parenthèse dans la transformation profonde que les circonstances ont momentanément arrêtée mais dont les germes toujours présents peuvent servir à fertiliser et légitimer la transition engagée en cette fin du XXe siècle? Historienne de la Russie Hélène Carrère d'Encausse membre de l'Académie française depuis 1991 a notamment publié chez Fayard La Gloire des nations Victorieuse Russie et Le Malheur russe
French édition - Légères marques de lecture et/ou de stockage mais du reste en très bon état d'ensemble. Envoi rapide et soigné dans une enveloppe à bulle depuis France
P., Fayard, 1998, in-8, couv. souple éd., 684 pp., notes, index, bibliographie, glossaire. (SE143)
Envoi de l'auteur : "Pour Madame Jeanne Viansson-Ponté - En très sympathique souvenir - Hélène Carrère d'Encausse - 8 octobre 1998".
Fayard Broché D'occasion bon état 10/12/1991 492 pages
Fayard Broché D'occasion bon état 04/09/1996 552 pages
Fayard Broché D'occasion bon état 28/09/1988 560 pages
Fayard/Pluriel Broché D'occasion très bon état 01/10/2014 448 pages
Paris, Flammarion 1978 1 in 12 Broché couverture Illustrée 309[p.p] Spécialiste internationale de l'Union soviétique, Hélène Carrère d'Encausse évoque le réveil des cents nations soviétiques qui menace l'existence-même de l'URSS. Leur langue, leur culture, leur histoire sont dissemblables.
Bon Etat, quelques rousseurs Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
La Garanderie (Antoine de) et Tingry (Elisabeth), eds. - Catherine Plewinski - Françoise Dastur et Dominique Roué - Balthus, Monique Jallu et François Jacob - Michelle Bressand, Guy Voyer et Michel Platini - Claudie Redolfi - Christiane et Frédéric Charpy - Edouard Boubat et Edith Vanella - Eric Molinié et André Rousselet - Monique d'Erceville et Jeanne Pincemaille - Daniel Mavrakis - Hélène Carrère d'Encausse - Elisabeth Grosdhomme
Reference : 88376
(1991)
Bayard Editions (Centurion) Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1991 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur bleu ciel grand In-8 1 vol. - 220 pages
1ere édition, 1991 Contents, Chapitres : 1. Dans la tête de ceux qui réussissent - 2. La perfection de l'image mentale : Catherine Plewinski : Anticiper dans sa tête - 3. Ils n'arrêtent pas d'apprendre : Françoise Dastur et Dominique Roué : Comprendre pour imaginer - 4. Les orpailleurs : Balthus, Monique Jallu et François Jacob : Découvrir le trésor du réel - 5. Tout un cinéma : Michelle Bressand, Guy Voyer et Michel Platini : S'investir dans des images en mouvement - 6. Le plus naturellement du monde : Claudie Redolfi : Saisir toutes les chances de la vie - 7. Le mariage de l'image et du verbe : Christiane et Frédéric Charpy : Se connaitre et se reconnaitre - 8. Aux ordres de leur image : Edouard Boubat et Edith Vanella : Accepter le mystère du monde - 9. De l'information à l'action : Eric Molinié et André Rousselet : Incarner l'avenir - 10. Le geste et la parole : Monique d'Erceville et Jeanne Pincemaille : Se souvenir pour agir - 11. Concepts à la loupe : Daniel Mavrakis : L'habitude de l'intelligence - 12. Une opposante absolue : Hélène Carrère d'Encausse : Le jeu du discernement - 13. La femme de toutes les logiques : Elisabeth Grosdhomme : Le discours de la méthode - 14. Et vous, et nous ? - 15. Derrière les mots, le vocabulaire de la gestion mentale - Antoine Payen de La Garanderie, né le 22 mars 1920 à Ampoigné (Mayenne) et mort le 27 juin 2010 à Paris, est un pédagogue français. Il a développé des théories sur la « gestion mentale » en matière d'apprentissage. (source : Wikipedia) couverture propre, légère pliure sans aucune gravité au bas du plat supérieur, intérieur sinon frais et propre, cela reste un bel exemplaire
Broché, 21X13 cm, 2021, 300 pages, photos en noir, éditions Fayard. Bon exemplaire.
FAYARD. 1992. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 91 pages. Couverture à rabats. Page de garde manquante.. . . . Classification Dewey : 845-Discours
Classification Dewey : 845-Discours
Armand Colin 13,5 x 18 Paris 1965 Broché, 494 p. Chronologie et orientations bibliographiques. Textes présentés par l'historienne Carrère d'Encausse et Stuart Schram. Collection U. Dos jauni, légères pliures au dos, usures d'usage, solide exemplaire.(C42). Petit ex-libris de l'historien François-Georges Dreyfus.
"1966. Paris Éditions Armand Colin 1966 e. o. - Broché couv. à rabat 16 cm x 24 cm 312 pages - Texte de Hélène Carrère d'Encausse préface de Maxime Rodinson bibliographie index - Très bon état"
Broché, 21X13 cm, 2011, 401 pages, éditions Fayard. Deux tampons en début d'ouvrage sinon bon exemplaire.
CARRÈRE d'ENCAUSSE (Hélène)(présenté par).
Reference : 115972
(2003)
ISBN : 9782213616544
Fayard, 2003, gr. in-8°, 632 pp, longue introduction par Hélène Carrère d'Encausse (pp. 11-66), 18 gravures, broché, bon état
La Russie est-elle un pays d'Europe ? Ou un pays barbare que l'Europe doit écarter ? Le roi Louis XV penche pour la première formule et, pour le démontrer, envoie en Russie en 1761 un savant, membre de l'Académie des sciences, l'abbé Chappe d'Auteroche. Le récit de l'abbé, au terme d'un voyage qui le conduit jusqu'en Sibérie, est publié en 1767. C'est la première relation de ce type sur la Russie, plus poussée, mieux fondée que le livre que publiera Custine en 1839. Récit ravageur, violemment hostile à tout ce qui est russe, et qui connaît un grand succès, mais sera depuis lors ignoré. Catherine II, montée sur le trône en 1762, est passionnément attachée à la culture française, à l'esprit français, aux philosophes et savants français, ses amis. C'est la pensée française qu'elle prétend importer en Russie. Pourtant, le livre de l'abbé, surtout par le succès qu'il rencontre, provoque sa fureur. Et la conduit à une démarche inédite pour un chef d'Etat qui ne se contente pas de régner, mais gouverne activement un immense empire : elle répond elle-même. Sa réponse, l'Antidote, publiée en 1770, ouvrage de près de 500 pages où elle attaque et contredit l'abbé ligne à ligne, est une œuvre étonnante. Polémique, mais aussi exposé de sa propre conception de la Russie et critique de l'esprit français, arrogant, méprisant, convaincu de sa supériorité. La confrontation des deux ouvrages, que l'ample préface complète et éclaire, contribue à la connaissance contemporaine de la Russie et de son histoire au moment où celle-ci s'impose à l'Europe.
Broché, 23X15 cm, 1996, 552 pages, le grand livre du mois. Bon état.
Flammarion, 1983, gr. in-8°, 382 pp, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, envoi a.s.
L'Empire éclaté, d'Hélène Carrère d'Encausse, évoquait le réveil des nations soviétiques et la menace qu'elles faisaient peser sur le pouvoir central, au Kremlin. Rongé de l'intérieur, cet empire est pourtant le seul qui, aujourd'hui, fasse des conquêtes territoriales. Le glacis protecteur qu'il a édifié après la seconde guerre mondiale est devenu une base d'expansion. Lorsque l'URSS s'empare d'un pays, elle ne peut plus reculer et y impose sa domination. En manipulant des révolutions, en coulant les pays d'Europe de l'Est dans le moule soviétique, elle a su constituer un puissant camp communiste. Peu importent les luttes, les tensions, les combats désespérés des peuples qui tiennent à garder leur identité. Depuis trente ans, Berlin, Budapest, Prague, Varsovie se sont révoltées. Malgré ces craquements spectaculaires, le système ne cesse de se renforcer. Un processus irréversible est à l'œuvre dans cette "affaire de famille". Il impose un modèle, récupère les rébellions, consolide sans relâche un bloc d'où partent d'autres avancées vers le reste du monde. La fuite en avant serait-elle la seule logique du Grand frère ?