Le dramaturge Michel Antoine Carré s’adresse ici à Maurice Bernhardt (1864-1928) directeur du théâtre Sarah Bernhardt à propos de sa pièce intitulée «Le Prince et le Pauvre»: Sur la foi de votre parole, m’autorisant à trouver une combinaison entre plusieurs directeurs de mes amis, pour monter au théâtre Sarah Bernhardt «Le Prince et le Pauvre» j’ai fait lire la pièce à Trébor. Il l’a trouvée originale, amusante, curieuse, pittoresque et il m’a dit: «Je marche…»Il accuse Victor Ulmann (1859-...) de saper la mise en place de sa pièce Le Prince et le Pauvre, notamment auprès de son ami Robert Fleurieau, dit Robert Trébor, dramaturge et directeur de théâtre:Il est allé trouver Ulmann pour lui en parler et, contrairement à nos conventions, Ulmann lui a fortement déconseillé de faire l’affaire, déclarant que c’était risquer beaucoup pour une pièce à laquelle il ne croyait pas et que le théâtre n’avait pas du tout l’intention de monter. Je suis très surpris de cette attitude, qui manque de franchise et les choses ne se fussent certainement pas passées de cette façon, si vous aviez été là.Se sentant trahi, Michel Carré demande le soutient de Maurice Bernhardt Je vous prie de me dire ce que vous en pensez, si vous partager l’avis d’Ulmann et si c’est avec lui, ou avec vous, que mes amis doivent s’entendre.Dans un ouvrage intitulé Qui Etes-Vous? publié en 1924 on découvre dans l’article consacré à Michel Antoine Carré que la pièce Le Prince et le Pauvre, 5 actes était en préparation.