Paris, Vve Courcier, 1815 in-8, [2] ff. n. ch., 51 pp., cartonnage Bradel de papier vert, dos orné de guirlandes dorées, pièce de titre fauve, tranches jaunes (reliure de l'époque). Rousseurs.
Justification de l'attitude de Carnot pendant la période des Cent-Jours, où il fut ministre de l'Intérieur du 20 mars au 22 juin 1815.Quérard II, 56. Absent de Davois.Ex-libris manuscrit Hébert de Soland, c'est-à-dire du notaire Louis-Guillaume-André Hébert de La Rousselière (1785-1845), qui avait adopté le nom de sa femme de 1813 à 1841. Il figure aussi aux différentes autres pièces du recueil.RELIÉ AVEC 5 pièces sur les deux Restaurations : I. Peut-on être plus royaliste que le Roi ? Par Mr. Le Sage. Paris, L. G. Michaud, 1815, 39 pp. II. FALCONNET (Ambroise) : Lettre à Sa Majesté Louis XVIII, sur la vente des biens nationaux. Paris, chez tous les marchands de nouveautés, 1814, titre, 94 pp. Édition originale de ce brûlot qui valut à son auteur d'être quelque temps détenu pour "atteinte à la sûreté de l'État" ; l'ancien avocat y demandait en effet la restitution des biens nationaux, dont la vente n'avait pas encore été reconnue par la Charte. III. [BRAY (François-Marie-Eugène de) :] Le Règne de Louis XVIII, comparé à la dictature de Napoléon, depuis le 20 mars 1815, jusqu'au 31 mai suivant. Par M. E. de B***. Paris, juin 1815, 48 pp. Quérard I, 495. Eugène de Bray (1779-1855) sera conseiller général de la Seine et gentilhomme ordinaire de Charles X. IV. LA MARTELIÈRE (Jean-Henri-Ferdinand) : Conspiration de Buonaparte contre Louis XVIII, Roi de France et de Navarre, ou Relation succincte de ce qui s'est passé depuis la capitulation de Paris, du 30 mars 1814, jusqu'au 22 juin 1815, époque de la seconde abdication de Buonaparte. Paris, J. G. Dentu, 1815, [2] ff. n. ch., 96 pp. Germond de Lavigne, 164. Édition originale de cet opuscule hostile à Napoléon, qui connut cinq sorties la même année. V. CARNOT (Lazare-Nicolas-Marguerite) : Mémoire adressé au Roi, en juillet 1814 ; précédé de la préface. Et suivi de son discours prononcé au Tribunat, en séance extraordinaire, le 11 floréal an XII [1er mai 1804], sur la motion relative au gouvernement héréditaire, avec les notes. Édition conforme à celle de Bruxelles, et augmentée de notes. Paris, chez les marchands de nouveautés [Imprimerie de Voglet], 1815, 63 pp. Cet opuscule avait déjà connu une immense diffusion en 1814, lors de sa première sortie à l'adresse de Bruxelles, et mis son auteur dans une position délicate. En effet, Carnot nommé gouverneur d'Anvers par Napoléon, avait dû reconnaître Louis XVIII à son corps défendant, et ce texte présente une critique virulente contre le comportement des émigrés de retour en 1814. Davois I, 137. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Vauquelin, 1815 1 vol. (105 x 170 mm) de 60 pp. Cartonnage de l'époque en toile granitée prune, dos lisse, titre doré, tranches mouchetées. Edition originale rare.
Lazare Nicolas Marguerite Carnot, né à Nolay (Côte-d'Or) le 13 mai 1753 et mort à Magdebourg (actuelle Allemagne) le 22 août 1823, est un mathématicien, un physicien, un général et un homme politique français. Membre de la Convention nationale, il est surnommé l'organisateur de la victoire ou Le grand Carnot. Il entra au service dans l'arme du génie en 1771, à l'âge de 18 ans ; il n'avait encore que le grade de capitaine au corps royal du génie en 1783, lorsqu'il écrivit l'éloge de Vauban qui fut couronné par l'Académie de Dijon. Il était entré très jeune dans l'arme du génie et passait pour un original parmi ses camarades. Il refusa de brillants avantages dans les armées de Frédéric le Grand. Il était chevalier de Saint-Louis mais limité dans ses ambitions par la modestie de ses origines, il se rallia à la Révolution française. Élu député du Pas-de-Calais en 1791 à l'Assemblée législative, puis en 1792 à la Convention, il siège d'abord avec les députés de la Plaine avant de rejoindre les Montagnards. Membre du comité militaire, il fit décréter l'armement d'une nombreuse garde nationale et le licenciement de la garde du roi. Il fait partie des députés qui votèrent la mort de Louis XVI. Membre du Comité de salut public en juillet 1793, délégué aux Armées, il crée les quatorze armées de la République. Il s'occupa exclusivement des opérations militaires et eut la plus grande part aux succès des armes françaises, à ce titre il mérita que l'on dise de lui qu'il avait organisé la victoire de la France. En 1793, envoyé comme inspecteur à l'armée du Nord, il destitua le général Gratien, accusé d'avoir reculé sur le champ de bataille, se mit lui-même à la tête des colonnes françaises, et contribua puissamment à la victoire de Wattignies, près de Maubeuge, gagnée par Jourdan, le 16 octobre 1793. Modéré de coeur comme de raison, il prend position contre Robespierre et Saint-Just lors des 8 et 9 Thermidor (26 - 27 juillet 1794). En 1795, il fut l'un des directeurs ; mais il se trouva bientôt en opposition avec Barras, fut proscrit et se retira en Allemagne. Rappelé par le Premier Consul après le 18 brumaire, il reçut le portefeuille de la guerre, qu'il conserva jusqu'à la conclusion de la paix, après les batailles de Marengo et de Hohenlinden. Élu tribun en 1802, il vota contre le consulat à vie, puis contre la création de l'Empire. Il resta sans emploi jusqu'à la campagne de Russie : à cette époque, il offrit généreusement son épée à Napoléon Ier. La défense d'Anvers lui fut confiée : il s'y maintint longtemps, et ne consentit à remettre la place que sur les ordres du comte d'Artois. Élu membre de l'Académie des sciences en 1796, il dut céder sa place à Napoléon l'année suivante et ne fut réélu qu'en 1800. Il devint ministre de l'Intérieur pendant les Cent-Jours et après la deuxième abdication de Napoléon fit partie du gouvernement provisoire. Exilé à la Restauration, il est banni comme régicide en 1816 ; il se retira à Varsovie, puis à Magdebourg, où il consacra le reste de ses jours à l'étude. Il meurt en exil à Magdebourg. Ses cendres ainsi que celles de Marceau, Latour-Maubourg et Baudin, furent transférées au Panthéon le 4 août 1889 au cours d'une imposante cérémonie, pendant le septennat de son petit-fils Sadi Carnot. Quelques rousseurs.
Paris, Chaumerot, 1815. in-8, 102 pages. Broché, couverture muette, entièrement non rogné. (État de parution).
Contient les notes de l'auteur, celles du Lynx, les commentaires sur le manuscrit, les pièces justificatives et le discours prononcé au Tribunal le 11 floréal an XII. - Marges un peu froissées.
Paris, Pagnerre, 1869-1863 2 tomes en 4 vol. in-8, 592 pp. et 640 pp., portrait en frontispice, broché. Qqs rousseurs.
Tulard, 276. "Il ne s'agit pas de mémoires directement écrits par Carnot mais d'une biographie à partir des documents qu'il a laissés et des souvenirs de ses contemporains".Reprend l'édition de 1861-1863 avec la même pagination. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, chez les Marchands de Nouveautés, 1814; in-8, 48 pp., bradel papier marbré (reliure moderne).
Cet ouvrage qui connut une immense diffusion en 1815 mis son auteur dans une position délicate. En effet, Carnot nommé gouverneur d'Anvers par Napoléon dut reconnaître Louis XVIII. Ce "Mémoire" est un pamphlet contre les émigrés après le 9 thermidor. Carnot le désavoua et publia une nouvelle version l'année suivante beaucoup moins gênante.Suivi de :- Exposé de la conduite politique de M. le lieutenant-général Carnot, depuis le 1er juillet 1814. A Paris, et se vend à Bruxelles, chez de Mat, 1815, 52 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, La Sabretache, 1923 gr. in-8, 157 pp., biblio., ill. h.-t., broché. Couverture factice. Annotations au crayon.
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Paris, La Sabretache, 1923 gr. in-8, 157 pp., biblio., ill. h.-t., broché.
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Paris, Baudouin Frères, 1824 in-8, XXVIII-394 pp., portrait-frontispice, fac-similé dépliant, toile verte, couv. cons. (reliure moderne). Pâle mouillure angulaire.
Contient de nombreuses lettres et documents inédits émanant de Carnot. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Bruxelles, chez tous les Marchands de Nouveautés, 1814 in-8, 91 pp., bradel papier rose (rel. moderne).
Première édition rare.Cet ouvrage qui connut une immense diffusion en 1815 mis son auteur dans une position délicate. En effet, Carnot nommé gouverneur d'Anvers par Napoléon dut reconnaître Louis XVIII. Ce "Mémoire" est un pamphlet contre les émigrés après le 9 thermidor. Carnot le désavoua et publia une nouvelle version l'année suivante beaucoup moins gênante. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Baudouin Frères, 1824 in-8, XXVIII-394 pp., portrait-frontispice, fac-similé dépliant, demi-papier crème, dos lisse, plats cartonnés (reliure de l'époque). Dos bruni, le mors supérieur a été recollé. Rousseurs. Ex-libris Bibliothèque du Franc-Port.
Contient de nombreuses lettres et documents inédits émanant de Carnot. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Baudouin Frères, 1824 in-8, XXVIII-394 pp., portrait-frontispice, fac-similé dépliant, bradel demi-percaline verte à coins (reliure postérieure). Dos décoloré et taché. Rousseurs. Cachet allemand et ex-libris Jacques Jourquin.
Contient de nombreuses lettres et documents inédits émanant de Carnot. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Londres, 1799. In 12 de 230 pp., broché, couverture muette de l’époque.
"Bon exemplaire. La première édition, sans adresse, est d'avril 1798. Défense du Directeur en exil au rapport de Bailleul. Le coup d'état du 18 fructidor avait compris l'""Organisateur de la victoire"" dans sa grande fournée d'exil, à cause de son opposition à Barras, et Carnot ne dut son salut qu'à sa fuite en Allemagne."
Paris, Arnaud, avril 1815; in-8, 124 pp. (les vj premières en romain), broché sous couverture d'attente de papier marbré. Dos insolé et défraîchi, couverture poussiéreuse.
Seule édition avouée par l'auteur, publiée à la faveur des Cent-Jours. Cet opuscule avait déjà connu une immense diffusion en 1814, lors de sa première sortie à l'adresse de Bruxelles, et mis son auteur dans une position délicate. En effet, Carnot nommé gouverneur d'Anvers par Napoléon, avait dû reconnaître Louis XVIII. Ce "Mémoire" forme une critique virulente contre le comportement des émigrés de retour en 1814. Davois I, 137. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Courcier, 1815 in-8, 51 pp., broché.
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Paris, 1er messidor an 8, 20 juin 1800 , 1 pp. in-folio, en-tête du ministre de la Guerre, "Bureau des Etats-Majors", vignette ; légères rousseurs.
Lettre du ministre de la Guerre concernant la nomination du général Baraguey d'Hilliers ; l'ancien conventionnel Carnot, "l'organisateur de la Victoire de 1793", avait été rappelé par Bonaparte en avril 1800 pour succéder à Berthier comme ministre de la Guerre ; il gardera ce portefeuille jusqu'en octobre."(…) J'adresse par ce courrier au général de division Baraguey d'Hilliers actuellement employé à l'Armée du Rhin, des lettres de service pour être employé en son grade à l'Armée de Réserve (…) Je vous prie de lui donner lorsqu'il se présentera vos ordres et instructions sur les fonctions qu'il aura a remplir sous votre commandement (…)."Ancien aide de camp de Custine et de Beauharnais, général en 1793, Louis Baraguey d'Hilliers (1764-1812) s'était distingué lors de la 1ère campagne d'Italie sous Bonaparte. Il participe à la prise de Malte en 1798, fait prisonnier des Anglais et, libéré, commande l'aile gauche de l'Armée du Rhin sous Lecourbe puis Moreau (1799) puis nommé chef d'état-major ; après avoir commandé la 2e Division de l'Armée de Réserve à Dijon (juillet 1800), il est employé à l'Armée des Grison sous Mac-Donald dès octobre 1800. A l'instauration de l'Empire, il est promu colonel-général des Dragons. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 8 floréal an VI in-12, 232 pp., broché, couverture papier rose de l'époque. Mouillures claires en début d'ouvrage. Trou pp. 65-66 avec petite perte de texte. Ex-libris Bibliothèque du château de Craon.
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Paris, Courcier, 1815 in-8, 51 pp., broché, couv. muette de l'époque.
Même pagination que la première édition. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Charavay, Mantoux, Martin, 1893 2 vol. gr. in-8, 607 pp. et 645 pp., portraits et gravures, demi-chagrin rouge à coins, dos à nerfs, tête dorée (reliure de l'époque).
Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Courcier, 1815 in-8, 51 pp., dérelié.
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Arras, Académie des sciences, lettres et arts [Imprimerie centrale de l'Artois], 1971 in-8, 158 pp., un f. n. ch. de table, avec 4 planches hors texte, dont 2 fac-similés et 2 portraits, broché.
Édition originale de ces deux pièces qui jusque lors étaient restées manuscrites ; le gros du volume est consacré au texte de Robespierre, qui fut copié et conservé par le secrétaire de l'Académie d'Arras, Ferdinand Dubois de Hoves de Fosseux (1742-1817). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lieutenant-général, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, Membre de la Légion d'honneur, de l'Institut de France etc. ;Seule Édition complète et correcte, contenant toutes les Notes de l'Auteur ; celles du Lynx : les Commentaires qui ont circulé secrètement avec le Manuscrit, et les Pièces justificatives : Suivi du Discourt qu'il a prononcé au Tribunal le 11 floréal an 12.Édition originale. A Paris, chez Arnaud, avril 1815 - 124 pages.Cahier broché sous couverture repliée muette. Couverture volante, non reliée. Non rogné. Pas de rousseur. Bon état. Format in-8°(22x14).
PARIS. MME VE COURCIER, IMPR.-LIB., POUR LES MATHEMATIQUES ET LES SCIENCES. 1815. IN-8 BROCHE (14,5 X 22,5 X 1 CENTIMETRES ENVIRON) DE (4) + 51 PAGES, COUVERTURE MUETTE D'ORIGINE. PETITS DEFAUTS EXTERIEURS SANS GRAVITE, SINON BON EXEMPLAIRE.
Paris, Imprimerie Nationale, 1794 in-8, 20 pp., dérelié.
Édition originale.Martin et Walter, 6168. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Paris], s.d. in-folio, [4] pp. n. ch., en feuille.
Circulaire 2528 du 15 messidor an VIII [4 juillet 1800], visant à étendre aux subsistances militaires (vivres-pain, vivres-viande, riz, légumes secs, sel, fourrages) le mode de comptabilité déjà adopté pour le service des chauffages et lumières. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
CARNOT (Lazare-Nicolas-Marguerite), LACOMBE SAINT-MICHEL (Jean-Pierre)
Reference : 665027
Paris, De l'imprimerie Nationale, s.d. (1792) in-8, 24 pp., broché.
Jean-Pierre Lacombe-Saint-Michel, originaire du Tarn, fut député de ce même département (1791-1798).Martin et Walter, II, 18002. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT