[De l'Imprimerie de Defay ; Chez Duprat] - CARNOT, M. ; [ CARNOT, Lazare ]
Reference : 66776
(1797)
1 vol. in-8 reliure de l'époque pleine basane marbrée, dos lisse orné (urnes) : Essai sur les Machines en Général, Nouvelle Edition, De l'Imprimerie de Defay, A Dijon, et se vend à Paris, Chez Nyon l'Aîné, 1786, 107 pp. et 1 f. n. ch. [ Suivi de : ] Réflexions sur la Métaphysique du Calcul infinitésimal, par le Citoyen Carnot, Membre de l'Institut National, Chez Duprat, Paris, An V (1797), 80 pp. avec une planche dépliante
Rare exemplaire de l'édition originale des célèbres "Réflexions sur la Métaphysique du Calcul infinitésimal" dans lesquelles Lazare Carnot prend acte des difficultés que l'analyse infinitésimale a soulevé pour le sens commun. Etat satisfaisant (mouillures colorées en marges des "Réflexions", petit mq. en coiffe en queue, bon état par ailleurs, ex-libris en garde). DSB, III, 75
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane blonde, Chez Courcier, Paris, 1810, 2 ff., 527 pp.
Bon état (dos un peu frotté avec très petit mq. en coiffe sup., ancien cachet, très bel état par ailleurs) pour cette édition originale de cet ouvrage de fortification rédigé par le grand savant et politique Lazare Carnot (1753-1823) surnommé "l'Organisateur de la Victoire" ou "Le Grand Carnot"
Paris / Caen, A. Picard & Fils / Louis Jouan, s.d. [1905]. Un vol. in-12 (192 x 127 mm) de 232 pp., broché.
Edition originale. Dos insolé. Premier plat à l'éclat légèrement altéré. Infime manque angulaire au dernier. Papier légèrement jauni et présentant en outre quelques rousseurs. Nonobstant, belle condition. Peu courant.
In-8, broché, sans couverture, vj, 95 p. Paris, Arnaud, 1815.
Édition originale de ce pamphlet qui fut poursuivi et détruit par la police. Le "grand Carnot" retourne l'accusation de régicide contre royalistes émigrés et ultras, ces "traîtres et lâches", "assassins qui choisirent de prendre les armes contre leur propre patrie" et demande une application libérale de la Charte. Carnot devait mourir en exil en 1823. (Martin & Walter I, 6175). Très bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
In-8, broché, couverture de papier caillouté (rel. moderne), 20 p. Paris, Imprimerie Nationale, [1794].
Édition originale de ce rapport historique par le 'grand Carnot', "l'organisateur de la victoire". "Ce rapport est le résumé des plus hardies, comme des plus savantes combinaisons militaires. Les plans de cette campagne glorieuse étaient l'ouvrage de Camot. Ce tableau de leur développement et de leur succès, est plein de ces traits énergiques qui ne peuvent être inspirés que par la conscience élevée, et forte des plus grandes choses" (M.N. Rioust, 'Carnot', p. 39).(Martin & Walter, n° 6168). Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Chez Les Marchands De Nouveautés 13 x 20,5 Paris 1814 Un volume in-8, reliure demi-basane prune de l'époque, dos lisse orné de frises et de filets dorés, titre doré, plats marbrés, regroupant deux brochures. La première datée de 1823, Paris, chez les marchands de nouveautés, intitulée "Mémoire adressé à sa Majesté Louis XVIII, roi de France par M. Carnot, Lieutenant-Général, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, Membre de la Légion d'honneur, de l'Institut de France, etc.; Seule Édition complète et correcte, contenant toutes les Notes de l'Auteur; celles du Lynx ; les Commentaires qui ont circulé secrètement avec le Manuscrit, et les Pièces justificatives; Suivi du Discours qu'il a prononcé au Tribunat, le 11 floréal an12". Septième édition, [2 ff. bl.], faux titre, titre, avis au lecteur, soit VI-7 à 124 p. La deuxième, datée de 1814, Paris, chez les marchands de nouveautés, intitulée "Mémoire adressé au Roi, par M. Carnot, Lieutenant-général, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, Membre de la Légion d'Honneur, de l'Institut de France, etc.", citation de deux vers de Racine, Avertissement de l'éditeur, 48 p., 2 ff. bl. non chiffrés. Deux rares brochures de Lazare Carnot (Nolay, 1753 - Magdeburg, 1823), qui défrayèrent la chronique sous la Restauration et qui connurent de multiples copies, une forte diffusion en 1815 et de nombreuses rééditions. Carnot avait quitté Anvers début mai 1814, où il avait soutenu, au nom de l'Empire, le siège d'Anvers. Autorisé à rentrer à Paris, mais accueilli froidement par Louis XVIII, malgré la croix de Saint-Louis obtenue sous Louis XVI, il avait cependant estimé que la Charte promulguée le 4 juin allait dans le sens de l'apaisement national. Or en octobre 1814 parut un pamphlet très vif et provocateur contre le roi, qui portait le nom de Carnot. Carnot le désavoua publiquement dans la presse et l'éditeur reconnut l'avoir publié à son insu. La Police, dirigée par Beugnot, avait vu une épreuve de l'ouvrage et Carnot fut soupçonné de duplicité, de déloyauté envers le roi et de jacobinisme, au fur et à mesure que les copies du pamphlet et ses différentes versions se diffusaient. Le scandale était d'autant plus fort que Carnot jouissait de sa réputation "d'organisateur de la victoire" et d'une image d'homme loyal. Chateaubriand mena la charge. Ministre de l'Intérieur lors des Cent-Jours, il dut s'exiler au retour des Bourbons. (Marcel Reinhard, Le grand Carnot, 1952, II, p. 297 et suiv.). Notre exemplaire a l'avantage de réunir un des premiers tirages du pamphlet de 1814 et une réédition développée et augmentée dont la parution (y compris la reprise du discours de Carnot de l'an 12 sur la motion relative au gouvernement héréditaire...) semble coïncider avec la mort de Carnot, et de permettre d'en constater les variations. Notons également que l'exemplaire de 1814 porte sur la page de titre l'ex-libris manuscrit du "Colonel Brialmont" [ Lieutenant-Colonel en 1864], le célèbre "Vauban belge" du XIXe siècle (1821-1903), homme du Génie et des fortifications dont on peut se douter qu'il lût Carnot avec intérêt...La résonnance est d'autant plus forte quand on rappelle que c'est à Anvers que Brialmont révolutionna les principes de défense d'une place forte au début des années 1860. Dos de reliure agréable de l'époque, mouillures dans les marges extérieures et rousseurs sans altérer l'intérêt de l'ensemble. (B14) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST.
P., Pagnerre, 1861-1864, 4 vol. in-8°, 592 et 640 pp, un portrait gravé de Lazare Carnot en frontispice du premier volume (qqs rousseurs), reliures pleine toile écrue, dos lisse, pièces de titre basane carmin, couvertures conservées (rel. postérieures), qqs marques au crayon en marges, bon état (Fierro, 270 ; Tulard, 276)
Mémoires sur [Lazare] Carnot, par son fils [Hippolyte]. Edition originale en 2 tomes et 4 volumes : Tome premier (première partie), tome premier (seconde partie), tome second (première partie), et tome second (deuxième partie). Pagination continue par tome. — Un témoignage de premier ordre sur “l'organisateur de la victoire” (1753-1823). — "Ce ne sont pas des mémoires, mais des biographies à partir des papiers laissés par Carnot et de témoignages de contemporains. La Révolution occupe tout le tome 1 et le tiers du second." (Fierro, 270)
Paris, Vve Courcier, 1815 in-8, [2] ff. n. ch., 51 pp., cartonnage Bradel de papier vert, dos orné de guirlandes dorées, pièce de titre fauve, tranches jaunes (reliure de l'époque). Rousseurs.
Justification de l'attitude de Carnot pendant la période des Cent-Jours, où il fut ministre de l'Intérieur du 20 mars au 22 juin 1815.Quérard II, 56. Absent de Davois.Ex-libris manuscrit Hébert de Soland, c'est-à-dire du notaire Louis-Guillaume-André Hébert de La Rousselière (1785-1845), qui avait adopté le nom de sa femme de 1813 à 1841. Il figure aussi aux différentes autres pièces du recueil.RELIÉ AVEC 5 pièces sur les deux Restaurations : I. Peut-on être plus royaliste que le Roi ? Par Mr. Le Sage. Paris, L. G. Michaud, 1815, 39 pp. II. FALCONNET (Ambroise) : Lettre à Sa Majesté Louis XVIII, sur la vente des biens nationaux. Paris, chez tous les marchands de nouveautés, 1814, titre, 94 pp. Édition originale de ce brûlot qui valut à son auteur d'être quelque temps détenu pour "atteinte à la sûreté de l'État" ; l'ancien avocat y demandait en effet la restitution des biens nationaux, dont la vente n'avait pas encore été reconnue par la Charte. III. [BRAY (François-Marie-Eugène de) :] Le Règne de Louis XVIII, comparé à la dictature de Napoléon, depuis le 20 mars 1815, jusqu'au 31 mai suivant. Par M. E. de B***. Paris, juin 1815, 48 pp. Quérard I, 495. Eugène de Bray (1779-1855) sera conseiller général de la Seine et gentilhomme ordinaire de Charles X. IV. LA MARTELIÈRE (Jean-Henri-Ferdinand) : Conspiration de Buonaparte contre Louis XVIII, Roi de France et de Navarre, ou Relation succincte de ce qui s'est passé depuis la capitulation de Paris, du 30 mars 1814, jusqu'au 22 juin 1815, époque de la seconde abdication de Buonaparte. Paris, J. G. Dentu, 1815, [2] ff. n. ch., 96 pp. Germond de Lavigne, 164. Édition originale de cet opuscule hostile à Napoléon, qui connut cinq sorties la même année. V. CARNOT (Lazare-Nicolas-Marguerite) : Mémoire adressé au Roi, en juillet 1814 ; précédé de la préface. Et suivi de son discours prononcé au Tribunat, en séance extraordinaire, le 11 floréal an XII [1er mai 1804], sur la motion relative au gouvernement héréditaire, avec les notes. Édition conforme à celle de Bruxelles, et augmentée de notes. Paris, chez les marchands de nouveautés [Imprimerie de Voglet], 1815, 63 pp. Cet opuscule avait déjà connu une immense diffusion en 1814, lors de sa première sortie à l'adresse de Bruxelles, et mis son auteur dans une position délicate. En effet, Carnot nommé gouverneur d'Anvers par Napoléon, avait dû reconnaître Louis XVIII à son corps défendant, et ce texte présente une critique virulente contre le comportement des émigrés de retour en 1814. Davois I, 137. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Bruxelles, chez les marchands de nouveautés, Bruxelles, chez les marchands de nouveautés1814 ; plaquette in-8, brochée, couv. muette bleue. 64 pp., les 8 premières en romain.ÉDITION ORIGINALE rare de l’ultime ouvrage de Lazare Carnot. L’éditeur fait savoir dans un avertissement de 2 pp. en tête du volume qu’il fait paraître ce texte contre la volonté de l’auteur d’après l’un des nombreux manuscrits alors en circulation. Le premier paragraphe annonce la dialectique qu’il va développer tout au long du pamphlet, un propos précurseur de la théorie de la lutte des classes : “L’état social, tel que nous le voyons, n’est, à proprement parler, qu’une lutte continuelle entre l’envie de dominer, et le désir de se soustraire à la domination”. Le début du volume est un règlement de comptes cinglant avec le parti des émigrés et l’absolutisme monarchique, ensuite il étudie, en scientifique, les conflits qui divisent la société française et les moyens de les dépasser. Il se réfère aux auteurs de l’Antiquité romaine, aux Lumières et particulièrement à Rousseau pour révéler les contradictions qui existent entre liberté individuelle et société, état de nature et civilisation, le rôle de l’Église, les avantages et handicaps de la France au sein de l’Europe, etc.Ce texte fut écrit alors que Carnot se trouvait à Anvers. Dans le panégyrique qu’il lui consacre, Larousse III, p. 427 décrit les circonstances dans lesquelles Carnot s’est retrouvé à défendre cette ville. S’étant opposé à Bonaparte notamment sur l’Empire et la Légion d’Honneur, il vivait retiré de la vie publique. “Mais il reparut à l’heure des revers, et vint offrir à Napoléon son brase sexagénaire au moment de l’envahissement du pays. Il reçut le commandement d’Anvers, que peu de militaires auraient ambitionné, car la position de cette place semblait désespérée. Au moment de rédiger les lettres patentes, on s’aperçut d’une chose singulière, c’est que l’homme qui avait dirigé toutes les armées de la République, nommé les généraux et Bonaparte lui-même, n’avait d’autre grade que celui de chef de bataillon du génie, auquel il était arrivé par ancienneté, après sa sortie du comité de Salut Public. Pendant tout le temps qu’il avait présidé à l’administration de la guerre, il n’avait jamais voulu se signer un brevet d’officier général. Tels étaient les hommes de cette grande génération. Carnot défendit héroïquement Anvers jusqu’au dernier moment, jusqu’après l’abdication de Napoléon, et administra cette ville avec une intégrité qui a laissé des souvenirs impérissables dans ce pays.”Mouillure au début et à la fin du volume. Ex-libris manuscrit de Rodolphe Bouvier-Desnoët sur le faux-titre.
Paris, Courcier, 1806.
Relié à la suite : Géométrie de position. Paris, Duprat, 1803. In-4 de (4), XXXVIII, (2), 489 pp., 15 planches h.-t. Premières édition des deux ouvrages les plus importants de Lazare Carnot, de très importantes contribution à la géométrie moderne. Très bon exemplaire. /// In-4 de (4), 111, (1) pp., 3 planches. Basane brune, dos orné. (Reliure de l'époque.) //// Bound with: Géométrie de position. Paris, Duprat, 1803. In-4 of (4), XXXVIII, (2), 489 pp. 15 plates h.-t. First editions of Lazare Carnot's two most important works, both very important contributions to modern geometry. His Essay on Transversals, 1806, are important contributions to modern geometry. By his effort to explain the meaning of the negative sign in geometry he established a "geometry of position". He invented a class of general theorems on projective properties of figures which have since been pushed to great extend by Poncelet, Chasles and others." (Cajori, History of Mathematics p. 336). Very nice copy. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Librairie Philosophique J. Vrin Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1970 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur crème In-8 1 vol. - 154 pages
9 figures dans le texte nouvelle édition de 1970, complète en 1 volume, avec une préface de Marcel Mayot Contents, Chapitres : Préface, xiv, Texte, 153 pages - 1. Principes généraux de l'analyse infinitésimale - Définitions - Principe fondamental - 2. De l'algorithme adapté à l'analyse infinitésimale : Du calcul différentiel - Du calcul intégral - Du calcul des variations - 3. Des méthodes par lesquelles on peut suppléer à l'analyse infinitésimale : Méthode d'exhaustion - Méthode des indivisibles - Méthode des indéterminés - De la méthode des premières ou dernières raisons, ou des limites - De la méthode des fluxions - Du calcul des quantités évanouissantes - De la théorie des fonctions analytiques ou fonctions dérivées - Conclusion générale - Note relative au n° 162 de l'ouvrage précédent - Lazare Carnot est un mathématicien, physicien, général et homme politique français, né à Nolay le 13 mai 1753 et mort en exil à Magdebourg en Prusse le 2 août 1823. - Lazare Carnot est mondialement connu pour ses travaux scientifiques. Dans son Essai sur les machines en général (1783) (édition de 1786), il précisa les lois du choc et énonça la loi de conservation du travail. Il publie Métaphysique du calcul infinitésimal en 1797 (3e édition, 1839). Avec sa Géométrie de position (1803), suivie en 1806 de son Essai sur la théorie des transversales, il apparaît en même temps que Monge comme l'un des créateurs de la géométrie moderne. Il participa par ailleurs avec celui-ci à la fondation de l'École polytechnique. (source : Wikipedia) infimes traces de pliures aux coins des plats de la couverture, étiquette de prix au bas du plat inférieur, la couverture reste en bon état, intérieur frais et propre, papier à peine jauni
Paris, La Sabretache 1923 In-4 25 x 16 cm. Broché, couverture grise imprimée de lettres noires, 157 pp., en frontispice portrait en couleurs de Lazare Carnot, bandeaux et culs-de-lampe, 1 tableau généalogique replié, 14 gravures et fac-similés hors texte, bibliographie. Couverture ternie, intérieur frais.
Bon état d’occasion
Paris, Pagnerre, 1869-1863 2 tomes en 4 vol. in-8, 592 pp. et 640 pp., portrait en frontispice, broché. Qqs rousseurs.
Tulard, 276. "Il ne s'agit pas de mémoires directement écrits par Carnot mais d'une biographie à partir des documents qu'il a laissés et des souvenirs de ses contemporains".Reprend l'édition de 1861-1863 avec la même pagination. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris : 1854 2 pages in-8.
Très bon état. Carnot prie de dire quelques mots à l'Académie des sciences morales du livre de M. Charles Bailly : Théorie de la raison.Lazare Hippolyte Carnot (second fils du grand Carnot), adepte du Saint Simonisme, écrivain et politique, fut ministre et sénateur.
1861 Paris, Pagnerre, 1861-1863, 2 tomes en 2 vol. in-8 de (8)-592 pp. ; (4)-640 pp., bien complet d'un beau portrait gravé de Lazare Carnotrel. d'ép. demi-chagrin bleu-vert dos à nerfs richement orné de fers dorés, couvert. grise impr. cons., très bel ex. non rogné, et sans rousseurs.
Edition originale.
Paris, Vauquelin, 1815 1 vol. (105 x 170 mm) de 60 pp. Cartonnage de l'époque en toile granitée prune, dos lisse, titre doré, tranches mouchetées. Edition originale rare.
Lazare Nicolas Marguerite Carnot, né à Nolay (Côte-d'Or) le 13 mai 1753 et mort à Magdebourg (actuelle Allemagne) le 22 août 1823, est un mathématicien, un physicien, un général et un homme politique français. Membre de la Convention nationale, il est surnommé l'organisateur de la victoire ou Le grand Carnot. Il entra au service dans l'arme du génie en 1771, à l'âge de 18 ans ; il n'avait encore que le grade de capitaine au corps royal du génie en 1783, lorsqu'il écrivit l'éloge de Vauban qui fut couronné par l'Académie de Dijon. Il était entré très jeune dans l'arme du génie et passait pour un original parmi ses camarades. Il refusa de brillants avantages dans les armées de Frédéric le Grand. Il était chevalier de Saint-Louis mais limité dans ses ambitions par la modestie de ses origines, il se rallia à la Révolution française. Élu député du Pas-de-Calais en 1791 à l'Assemblée législative, puis en 1792 à la Convention, il siège d'abord avec les députés de la Plaine avant de rejoindre les Montagnards. Membre du comité militaire, il fit décréter l'armement d'une nombreuse garde nationale et le licenciement de la garde du roi. Il fait partie des députés qui votèrent la mort de Louis XVI. Membre du Comité de salut public en juillet 1793, délégué aux Armées, il crée les quatorze armées de la République. Il s'occupa exclusivement des opérations militaires et eut la plus grande part aux succès des armes françaises, à ce titre il mérita que l'on dise de lui qu'il avait organisé la victoire de la France. En 1793, envoyé comme inspecteur à l'armée du Nord, il destitua le général Gratien, accusé d'avoir reculé sur le champ de bataille, se mit lui-même à la tête des colonnes françaises, et contribua puissamment à la victoire de Wattignies, près de Maubeuge, gagnée par Jourdan, le 16 octobre 1793. Modéré de coeur comme de raison, il prend position contre Robespierre et Saint-Just lors des 8 et 9 Thermidor (26 - 27 juillet 1794). En 1795, il fut l'un des directeurs ; mais il se trouva bientôt en opposition avec Barras, fut proscrit et se retira en Allemagne. Rappelé par le Premier Consul après le 18 brumaire, il reçut le portefeuille de la guerre, qu'il conserva jusqu'à la conclusion de la paix, après les batailles de Marengo et de Hohenlinden. Élu tribun en 1802, il vota contre le consulat à vie, puis contre la création de l'Empire. Il resta sans emploi jusqu'à la campagne de Russie : à cette époque, il offrit généreusement son épée à Napoléon Ier. La défense d'Anvers lui fut confiée : il s'y maintint longtemps, et ne consentit à remettre la place que sur les ordres du comte d'Artois. Élu membre de l'Académie des sciences en 1796, il dut céder sa place à Napoléon l'année suivante et ne fut réélu qu'en 1800. Il devint ministre de l'Intérieur pendant les Cent-Jours et après la deuxième abdication de Napoléon fit partie du gouvernement provisoire. Exilé à la Restauration, il est banni comme régicide en 1816 ; il se retira à Varsovie, puis à Magdebourg, où il consacra le reste de ses jours à l'étude. Il meurt en exil à Magdebourg. Ses cendres ainsi que celles de Marceau, Latour-Maubourg et Baudin, furent transférées au Panthéon le 4 août 1889 au cours d'une imposante cérémonie, pendant le septennat de son petit-fils Sadi Carnot. Quelques rousseurs.
P., Pagnerre, 1861-63, 2 forts volumes in 8° reliés demi-basane rouge à coins, dos à nerfs, 592 et 640 pages ; bibliographie des ouvrages de Carnot à la fin du Tome II ;portrait en frontispice du Tome I ; des rousseurs ; frottis et petits défauts aux reliures.
Edition Originale, écrite "à partir des documents que Lazare Carnot à laissés et des souvenirs de ses contemporains" (Tulard, 276 - Fierro, 270). PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Paris, de l'Imprimerie Impériale, 1815. In-4 de [4]-40 pages, reliure de l'époque veau blond, dentelle dorée en encadrement sur les plats, abeille et lettre N dans des écussons aux angles, dos lisse orné des mêmes motifs, pièce de titre rouge, roulette intérieure et aux coupes, garde de papier bleu nuit.
Lazare Carnot fut un grand mathématicien, physicien, et homme politique. Membre de la Convention nationale et du Comité de salut public, il est surnommé « L'Organisateur de la Victoire » ou « Le Grand Carnot ». Directeur, il est ensuite fait comte de l'Empire, mais il ne porta jamais ce titre car il ne retira pas les lettres patentes de la chancellerie. Il fut ministre de l'intérieur du 20 mars au 22 juin 1815. Exposé présenté par Carnot, appelé comme ministre de l'Intérieur durant les Cent-Jours en dépit de son temporaire ralliement aux Bourbons en mai 1814. Alors que tout est à réorganiser, il résume la situation militaire, financière et morale de la France sans trop de détours. Prononcé à la veille de la campagne de Belgique et cinq jours avant Waterloo, cet exposé est la dernière tentative de sursaut pour rallier des Pairs partagés en courants contraires. L'ouvrage n'a sans doute pas eu le temps d'être distribué et devait en tout état de cause être hors commerce. Il semble de toute rareté. Destiné à un membre de la chambre des Pairs ou à un dignitaire, voire à l'Empereur lui-même, le volume est joliment relié aux symboles de l'Empire, avec N couronnés au dos. Un exemplaire similaire a été exposé: Livres précieux du musée de Malmaison, 27 mai - 15 septembre 1992. Cat., n° 61.
1 vol. in-12 reliure XIXe demi-beau brun, s.n., s.l., 8 Floréal an VI de la République [ Avril 1798 ], 232 pp.
Lazare Carnot réagit à la proscription dont lui, "l'Organisateur de la Victoire", fut victime de proscription au lendemain du coup d'état du 18 fructidor an V mené par les trois directeurs Reubell, Barras et La Revéllière-Lépeaux. Bon exemplaire de cet ouvrage dont on connaît d'assez nombreuses éditions.
S.n., s.l. (Paris) s.d. (1794), 13,5x21cm, broché.
Edition originale de ce discours prononcé par Lazare Carnot, l'Organisateur de la victoire, à l'assemblée de la Convention Nationale. Rare et agréable exemplaire présenté dans son brochage d'origine. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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La Sabretache 16,5 x 25 Paris 1923 Broché, 157 p. Portrait en couleurs en frontispice, gravures et fac-similés, un tableau généalogique dépliant, bibliographie. A été ajoutée à la fin du volume la plaquette "Quelques renseignements sur la sépulture du général Carnot à Magdebourg" par Charles Aubertin, Dijon-Beaune, 1882, 14 p. Dos en mauvais état et fragile, très bon intérieur. A relier.(C141)
Imprimerie Nationale, Paris, 1794. In-12, brochure sous couverture d'attente, 20 pp.
Rare --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
Phone number : 01 42 73 13 41
Darantière, Paris s.d. (1891), 12x19,5cm, relié.
Deuxième édition en partie originale car revue et augmentée. Reliure à la bradel en demi percaline rouge, dos lisse légèrement décoloré, pièce de titre de chagrin noir, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier orange, couverture illustrée conservée, reliure de l'époque. Second plat sali, petites rousseurs sans gravité. Ouvrage illustré de 5 planches hors-texte. Envoi autographe daté et signé de Lazare-Hippolyte-Sadi Carnot, fils du président Sadi Carnot, au capitaine Pineau. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Carnot, Lazare (1753-1823) / Regismanset, Benoît (dit Manset, 1768 - 1849)
Reference : 8471
(1800)
18,3 x 23,5 Paris 1800 "Le Ministre de la Guerre, au citoyen Manset chef de Brigade à la 5e 1/2 Brigade d'infanterie légère [18 fructifor an VIII - 31 août 1800]. Je vous annonce avec plaisir que par arrêté du 21 Thermidor an 8 [9 avril 1800] le Premier Consul de la République vous a confirmé dans le grade de chef de Brigade, auquel vous avez été promu sur le champ de bataille le 1er prairial dernier [21 mai 1800] par le général en chef Massena dans la 5e 1/2 Brigade d'Infanterie légère. En donnant avis au Conseil d'administration de votre confirmation, je l'invite à vous faire recevoir et reconnaître dans ce grade, et à vous autoriser à jouir des émoluments et prérogatives qui y sont attachés, à compter du dit jour 1er prairial an 8. Il est nécessaire que vous m'accusiez réception de cette lettre. Je vous salue. [Signature] Carnot. Rappelé par Bonaparte Premier Consul, Carnot fut nommé ministre de la Guerre après le 18 brumaire [9 novembre 1799). Il donna sa démission de ministre le 13 vendémiaire an IX (5 octobre 1800). Regismanset, dit Manset, est originaire de Carcassonne. Il fit toute sa carrière militaire sous la Révolution et l'Empire, notamment en Italie. Le contexte de sa nomination comme chef de Brigade est connu. Il s'est illustré, dans l'armée d'Italie sous les ordres de Masséna, lors du siège de Gênes (avril-juin 1800) par les troupes autrichiennes. Par son fait d'armes, il est nommé chef de Brigade de la 5e légère et prendra le commandement du 19e régiment d'infanterie de ligne. Marques d'usures et fortes pliures, petite déchirure au dos du dernier feuillet. Bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST