Chalon, 5e jour complémentaire an VI (21 septembre 1798); in-8, écrit au recto, Manque de papier en bas du feuillet, avec perte de quelques lettres.
Il ne s'agit pas de Lazare, qui avait à cette époque préféré quitter la France après le coup d'État du 18 fructidor, mais de son frère aîné, Joseph-François-Claude Carnot (1752-1835), alors commissaire du Directoire près les tribunaux civil et criminel de Saône-et-Loire. Cette lettre est adressée au juge du tribunal correctionnel d'Yssingeaux (Haute-Loire) et concerne un mandat pour citer à comparaître un témoin, qui a quitté depuis lors la ville de Chalon. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Nève, 1829-1830-1835. 4 vol. in-4 de (4)-XIII-(1)-744-(2) pp. ; (4)-802 pp. ; (4)-805-(1) pp. table ; (6)-271-(1) pp., basane racinée, dos lisse orné, pièce de titre et de tomaison en maroquin noir, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Édition définitive. Un des travaux au long cours du du conseiller à la Cour de Cassation Joseph Carnot, frère aîné du conventionnel, publié une première fois en 1812, constamment revu, corrigé et augmenté jusqu'au Supplément de 1835 ; de la chambre criminelle, le jurisconsulte passa à la chambre civile après la publication de ses travaux de droit pénal pour ne pas susciter de conflits entre doctrine et jurisprudence. Partisan de la Révolution de 1830, il est nommé en 1831 membre de la commission chargée de réviser le Code pénal et en 1832, associé libre de l'Académie des sciences morales et politiques. (J.L. Halperin).Pâle mouillure sur les feuillets liminaires du Supplément. Bel exemplaire. Dictionnaire historique des juristes français, p. 163.