Paris : Cordier et Ledoyen (Impr. d’Everat et Comp.), 1838 In-8, 200 x 124 : x, 422 pp. Demi-veau rouge à petits coins, filet dorés, dos lisse orné d’un décor romantique en long (Louis Bodin. Relieur doreur).
Édition originale de ce recueil de poèmes paru 1 an avant la mort prématurée de Théodore Carlier (1802-1839) à l’âge de 37 ans.Professeur de littérature et de rhétorique, il fut notamment l’ami de George Sand et de Sainte-Beuve avec lesquels il entretenait d’importantes correspondances.L’ensemble des poèmes s’articule autour d’une réflexion sur l’âme, principe spirituel capable de se détacher du corps ( ), pour offrir selon les propres termes du poète « un recueil psychologique » : « Que de fois n’a-t-on pas sondé le coeur de l’homme, fouillé dans ses plus profonds replis, et tordu son âme pour en exprimer toutes les joies, toutes les douleurs, toutes les inclinations ! [...] Si ce livre, complexe dans son unité, parle à tous et à chacun ; si, fidèle écho de la voix que nous avons en nous, il dit ce que l’on sent ; s’il intéresse, corrige, encourage, - j’aurai atteint mon but. »Exemplaire relié par Louis Bodin, portant son étiquette sur le premier contreplat.Bibliographie : Vicaire II, 115. - Escoffier, n°1267.