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‎Romance de Paris. ‎

‎ Paris, Société des Francs-Bibliophiles, 1949. Un vol. au format pt in-4 (253 x 189 mm) de 98 pp., en feuilles, sous couverture lithographiée et étui-chemise de plein cartonnage émeraude bordé de jaune, dos lisse, titre doré. ‎

‎ Tirage unique à 180 exemplaires seulement ; tous sur vélin pur-fil d'Arches. Celui-ci comptant parmi les 19 exemplaires numérotés réservés à l'artiste ; ici imprimé nominativement pour Madame P.-E. Clairin. Exemplaire sous couverture lithographiée recelant - ici en premier tirage - de nombreuses lithographies in et hors-texte en couleurs de Pierre-Eugène Clairin. Il s'ouvre sur un envoi autographe signé de Francis Carco au faux-titre accompagné d'un poème autographe du même ; composé de quatre quatrains. L'exemplaire est par ailleurs truffé d'un dessin original à la mine de plomb ainsi que d'une aquarelle originale ; monogrammés à la mine de plomb en marge inférieure et figurant chacun un portrait de Carco. Contenues sous deux chemises séparées, une suite en couleurs sur Chine de l'ensemble des compositions figurant dans l'ouvrage ; l'autre composée des 10 décompositions sur Malacca de 4 gravures. Suites respectivement tirées à 5 et 25. Enfin, joint à cet ensemble, le Menu d'un déjeuner organisé en 1949 par la Société des Francs bibliophiles agrémenté d'une lithographie à pleine-page et en couleurs de Pierre-Eugène Clairin. ''En 1913, Clairin étudie à l'atelier Cormon à Paris, avant de rejoindre en 1919 l'Académie Ranson avec Paul Sérusier qu'il suit à Pont-Aven où il fait alors la connaissance de Vuillard et Maurice Denis [...]''. (in Bénézit). ''En 1919, Clairin travaille à l'Académie Ranson où il rencontre Sérusier qui le présente à Maurice Denis et Vuillard. Ce dernier, surtout, lui donnera des conseils pour la lithographie. Daragnès lui enseignera la gravure sur bois et imprimera ses planches''. (in Bailly-Herzberg). ''Carco est un poète en demi-teintes, il bannit le verbiage, le clinquant, le faux lyrisme. Jusque dans ses poèmes les plus simples, on sent une sorte d'arrière-tremblement, de frémissement. Sa couleur est le gris, celui des murs, des jours, des souvenirs. Ses paysages campagnards ou urbains sont mouillés de pluie. Les bonheurs charnels sont courts et sans lendemain. On voit des bars, des ombres, des pas solitaires, un univers triste et las. Ce sont les amours de rues sans joie comme dans les chansons des chanteuses réalistes, de Damia à Fréhel, mais Carco excelle à jouer des airs tristes et tendres, à composer même sur un air de java.'' (Robert Sabatier). Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France, p. 70 - Bénézit III, Dictionnaire des peintres, p. 47 - Monod, 2276. Infimes altérations affectant l'étui chemise. Très rares tout autant que discrètes piqûres dans le corps d'ouvrage. Du reste, très belle condition. ‎