Ausonius, Diffusion de Boccard Broché 2012 In-8 (17 x 24 cm), broché, 280 pages ; légère pliure dans le coin inférieur du premier plat, par ailleurs bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">Pendant des siècles, l'Asie Mineure et l'Anatolie ont constitué l'horizon oriental du monde grec. À partir de 334 av. J.-C., la conquête menée par Alexandre et les Macédoniens change brutalement la donne. Cette région complexe, composée de sous-ensembles aux identités géographiques et culturelles affirmées, devient alors durablement une sorte de pont intérieur entre l'Égée et la Méditerranée orientale et, au-delà, la Mésopotamie et le monde iranien. Mais à partir de la mort d'Alexandre en 323, elle devient aussi un lieu privilégié de l'affrontement entre ses successeurs et, ainsi, un espace de légitimation des ambitions des différents acteurs, notamment celles d'Antigone le Borgne. Dans le demi-siècle qui court des années 320 à 270, en raison de sa grande diversité territoriale et politique comme de son caractère stratégique, elle est aussi un espace essentiel d'expérimentation de ces formes inédites de domination que sont les pouvoirs royaux hellénistiques. Ce sont alors de nouvelles modalités de relations avec les communautés locales qui sont inaugurées, par tâtonnement, de nouveaux types d'espaces urbains qui se diffusent, de nouvelles conceptions des territoires royaux qui s'affirment, mais aussi de nouveaux réseaux d'échanges et de mobilité qui émergent. Dans ce processus, les rois et les dynastes ne sont pas les seuls à agir, et il faut rétablir le rôle des acteurs locaux, notamment les cités, dans ce processus complexe d'invention du monde hellénistique dans lequel la péninsule anatolienne occupe une part essentielle.</span> Rennes, 2022 PUR 491 p., quelques illustrations, broché. 16,5 x 24
Neuf
BRUN Patrice, CAPDETREY Laurent, FROHLICH Pierre.
Reference : 23877
ISBN : 9782356133724
<p>Le « long IIIe siècle » a.C. est un pont entre un monde issu des conquêtes d'Alexandre et l'arrivée des Romains sur la scène « internationale » (ca 334-188 a.C.). La partie occidentale de l'Asie Mineure est alors une région où les monarchies naissantes, issues du démembrement de l'empire d'Alexandre par ses successeurs, tentent de consolider les territoires qu'elles se sont constitués. Il s'agit essentiellement des Séleucides et des Lagides, pour lesquels cette région est un front disputé. Y maintenir ses positions, en gagner de nouvelles, les administrer, en percevoir des revenus, les développer, les défendre nécessite pour les dynastes et les rois hellénistiques de nouer avec les cités grecques des relations qui ne soient pas de pure domination politique et militaire. Sur ce plan, l'Asie Mineure constitue aussi le laboratoire le mieux documenté du monde hellénistique par les sources à notre disposition. Au IIIe siècle, sa frange occidentale est intégralement couverte par un chapelet de cités grecques, qui sont de mieux en mieux connues par une documentation qui ne cesse de s'accroître. Elle montre un épanouissement de la vie civique dans des cités anciennes, encouragé par les nouvelles conditions géopolitiques : constructions monumentales dans le cadre d'un urbanisme renouvelé, inscriptions, monnayage connaissent alors une véritable efflorescence.<br>Des dynamiques plus profondes voient les sociétés de la région se transformer sous l'effet de nouvelles normes culturelles et institutionnelles que l'on ne peut plus résumer, comme on le faisait il y a quelques décennies, en un simple processus d'hellénisation. Issu d'un colloque international tenu à l'université Bordeaux Montaigne, l'ouvrage propose un florilège de recherches actuelles et souvent inédites sur ces questions. Réunissant les contributions de 25 spécialistes de l'Asie Mineure, archéologues, historiens – épigraphistes ou numismates, il offre un état des lieux qui dépasse les frontières disciplinaires."</p> Bordeaux, 2021 Ausonius 410 p., broché. 22 x 29
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