Paris, Chez J. C. Trouvé et Chez Bossange, 1825. In-8 de XVI-351 pp., demi-basane blonde marbrée, pièce de titre en basane taupe, couverture imprimée conservée, non rogné (reliure moderne).
Deuxième édition, revue, corrigée et augmentée du premier roman de l'auteure. 1 gravure en frontispice. Fille du chanteur-compositeur Pierre Candeille, Julie Candeille étudie le chant et la musique avec son père. Elle joue de la harpe et du piano-forte, compose elle-même des mélodies et débute à l'Opéra dans Gluck et Piccini. Elle étudie la comédie avec Molé et abandonne l'Opéra pour la Comédie-Française où elle débute en 1785 dans les rôles d'Andromaque et de Roxane (Bajazet). Elle s'accommode mal des rivalités qui règnent alors dans la troupe et, bien que nommée sociétaire en 1786, elle quitte la Comédie-Française en 1791. En 1789, elle tient le rôle de la jeune esclave Mirza, dans la pièce dénonçant la condition des esclaves des colonies intitulée l’Esclavage des Nègres, ou l’Heureux naufrage, drame en trois actes d’Olympe de Gouges. A partir de 1791, elle joue aux Variétés amusantes, rue de Richelieu, dans la salle qui va devenir Théâtre de la République. Elle y joue les coquettes et les héroïnes de Marivaux avant d'y interpréter le rôle principal d'une comédie dont elle est l'auteure, Catherine ou la Belle Fermière, qui remporte un assez joli succès. Les frères Goncourt prétendent qu'elle joua en 1793 le rôle de la Déesse Raison dans les manifestations civiques, mais elle nia le fait plus tard sous la Restauration. Elle quitte la France, se produit en Hollande et en Belgique, compose pour l'Opéra-comique, donne des concerts à Londres et écrit une série de romans. Intelligente mais sans doute manquant de « présence », elle n'eut qu'une brève carrière d'actrice, se consacrant surtout à la musique et à l'écriture Forte trace de mouillure angulaire sur les derniers feuillets.
Paris Chez Maradan, Libraire 1793 in 8 (20x12,5) 1 volume reliure demi vélin vert de l'époque, dos lisse muet (petit manque sur le haut du dos), [1] 108 pages, rousseurs éparses, et trace claire sur l'angle interne de la marge supérieure. Amélie Julie Candeille, 1767-1834. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon Reliure
Nismes, 20 janvier 1829. 1 p. in 4°, sur papier à en-tête de la direction du Musée Marie-Thérèse (vignette lithographiée représentant la Maison Carrée).
Jolie lettre au Ministre de l'Intérieur de Charles X à partir de 1828 (ce très sérieux personnage s'était plus jeune piqué de littérature légère écrivant vaudevilles et chansons). Julie Candeille le supplie «de vouloir bien, le soir, avant que de fermer les yeux, les arrêter avec quelqu'attention sur les articles : caractères, finesse, foi, grandeur, plaisir, profession de mon premier essai sur les félicités humaines […] dont la publication a souffert tant d'obstacles […]»Julie Candeille (1767-1834) fut une des actrices les plus célèbres de la fin du XVIIIe siècle (elle aurait, ce qu'elle nia toujours, représenté la Raison pendant la Révolution) ainsi qu'une compositrice et une auteure dramatique au talent reconnu.
Paris, chez Maradan, 1793. 75 pages (12x20cm). Cartonnage ancien. Coins émoussés. Plats frottés. Quelques salissures. Petits trous de vers. Femme. Rare.
A Paris, chez Pillet aîné, 1829. 2 parties en 1 volume. Portrait. 2 lettres manuscrites dont une dépliante et l'autre de 2 pages. 4 feuillets. 331 pages. + 2 feuillets. 302 pages. 1 feuillet. (20,5x13 Cm). Demi-veau de l'époque. Dos lisse orné. Charnières fendillées. Coiffe supérieure manquante. Ouvrage de la musicienne, actrice et femme de lettres Amélie Julie Candeille, dans lequel elle expose ses conceptions morales et artistiques sous forme de dictionnaire. Cette intéressante figure féminine à qui l'on doit notamment une symphonie composée à l'âge de 17 ans, ainsi que plusieurs pièces de théâtre, avait notamment été la maîtresse du révolutionnaire Pierre Vergniaud. Portrait lithographié de l'auteur. Deux lettres manuscrites de l'auteur adressées à Moniseur Siset ont été ajoutées au début de l'ouvrage. Rousseurs.
CANDEILLE (Amélie-Julie) artiste aux multiples talents (1767-1834)
Reference : 104cC27
Elle est depuis peu en possession du « Brevet qui constate pour moi les bontés de sa Majesté et celles de Monsieur le Vicomte. Je supplie ce dernier d’agréer l’expression d’une reconnaissance qui, maintenant l’environne de toutes parts, et le remercie particulièrement de me fournir, par l’équitable et doux emploi de son autorité, l’une des meilleures pages de mon Dictionnaire du Songeur... ».