Gallimard Gallimard, 2006. Collection La Pléiade. 2 volumes In-12 reliés plein cuir éditeur brun, sous rhodoïd, jaquette et étui illustré. 1477 + 1407 pages. Edition publiée sous la direction de Jacqueline Lévi-Valensi. Très bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Gallimard Paris, Gallimard 1952. In-8 oblong, cartonnage éditeur rouge illustrée. Plat partiellement insolé.
Edition originale de la traduction française de Albert Camus. Dessins en noir, encadrés en vert. Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
L'exemplaire A : offert à René Char Paris, Gallimard, (juillet) 1953. 1 vol. (110 x 165 mm) de 169 p. et [3] f. Broché. Édition originale. Un des 65 premiers exemplaires sur vélin pur fil, celui-ci hors commerce marqué «A». Envoi signé : «à René Char, avec la fidèle et fraternelle pensée d'Albert Camus».
Le théâtre et l'Espagne ont marqué de façon déterminante la vie et l'oeuvre d'Albert Camus. Son engagement théâtral commence résolument en 1936, lorsqu'il fonde à Alger le Théâtre du Travail avec quelques amis, dans le sillage de sa brève adhésion au Parti communiste français. Éloigné du parti, il rebaptise sa troupe Théâtre de l'Équipe. À propos de cette vocation, il s'en expliquera plus tard : « Je ne me souviens plus. Certainement pas un spectacle : il n'y en avait pas à Alger ; ni une retransmission, je n'avais pas la radio. Mais l'histoire du Vieux-Colombier et les écrits de Copeau m'ont donné envie, puis la passion du théâtre. J'ai mis le Théâtre de l'Équipe, que j'ai fondé à Alger, sous le signe de Copeau, et j'ai repris, avec les moyens du bord, une partie de son répertoire. Je continue à penser que nous devons à Copeau la réforme du théâtre français, et que cette dette est inépuisable. » (in Entretien pour Paris-Théâtre, à l'issue du Festival d'Art dramatique d'Angers, 1957). Dès 1936, avec Révolte dans les Asturies - sa toute première publication - puis avec Le Secret de Ramón Sender (non publié mais joué au Théâtre du Travail), et en 1937 avec La Célestine de Fernando de Rojas (jouée au Théâtre de l'Équipe), Camus explore les textes espagnols. Cette fidélité traverse toute son oeuvre : L'État de siège se déroule à Cadix, et La Dévotion à la croix, bien qu'implantée en Italie, lui permet encore de rester au plus près de cette « seconde patrie », qui est aussi celle de Maria Casarès. L'intérêt de Camus pour l'Espagne remonte à sa jeunesse : ses grands-parents maternels, Étienne Sintès et Catherine Marie Cardona, étaient tous deux d'origine minorquine. Il revendiquera cette fidélité dans un article publié en 1958 dans Preuves : « Amis espagnols, nous sommes en partie du même sang et j'ai envers votre patrie, sa littérature et son peuple, sa tradition, une dette qui ne s'éteindra pas. » Et quand, en 1953 Marcel Herrand, gravement malade, lui demande de le remplacer pour la mise en scène de la Dévotion à la croix, dans l'espace du château d'Angers, l'affaire est vite entendue : pour un Camus qui s'est résigné à abandonner l'écriture dramatique originale, déçu par les échecs successifs de L'État de siège (1948, « un four ») et du succès mitigé des Justes (1949), une adaptation est le meilleur moyen de répondre à son ambition de faire émerger un théâtre populaire ambitieux, fidèle à la tradition, mais ouvert aux défis modernes. Il revendique une conception d'un « spectacle total », où l'auteur, le metteur en scène et l'adaptateur ne font qu'un : « Quand j'écris mes pièces, c'est l'écrivain qui est au travail [...]. Quand j'adapte, c'est le metteur en scène qui travaille selon l'idée qu'il a du théâtre. [...] Je me commande alors des textes, traductions ou adaptations, que je peux ensuite remodeler sur le plateau, lors des répétitions, et suivant les besoins de la mise en scène. » Et ce retour au théâtre se fera par un auteur que Camus admirait, et par un texte qu'il connaissait grâce à la traduction qu'en avait faite Georges Pillement en 1946 pour la collection « Poésie et théâtre » : une collection que Camus dirigeait lui-même aux Éditions Charlot. Camus ne parle pas l'espagnol et va donc s'inspirer largement de la version de Pillement pour livre le « texte français », qu'il livre au printemps pour les répétitions, jusqu'à la représentation qui aura lieu le 14 juin 1953, avec Maria Casarès dans le rôle principal. Trois jours auparavant, Marcel Herrand - celui-là même qui avait donné sa chance à Camus en montant Le Malentendu au Théâtre des Mathurins en 1944 - meurt brutalement. Cette création devient donc un hommage à celui à qui il devait tant. Camus en offrira un exemplaire à Maria, dédicacé « à Ma Julia », du nom du rôle principal qu'elle occupait dans la pièce. Mais le premier des exemplaires, le A, est réservé pour son ami, son meilleur ami, René Char. Inutile de revenir davantage sur cette connexion fraternelle. Beaucoup a été dit, raconté, écrit. Plusieurs dizaines de leurs livres échangés et la correspondance - une des plus belles qui puisse exister entre deux auteurs qui, sur treize années de cause commune, se sont échangés près de 200 missives - viennent documenter et étayer cette relation unique. Albert Camus a envoyé à Char deux manuscrits, et au moins 40 de ses livres : c'est le nombre des dédicaces connues à ce jour et celle-ci fait partie des quelques unes qui étaient encore inédites. Un mot sur le texte : La Dévotion à la croix (La devoción de la cruz, 1633) est un drame baroque de Pedro Calderón de la Barca, auteur majeur du Siècle d'or espagnol, maître des comedias de cape et d'épée comme des autos sacramentales à portée religieuse. Dans son contenu même, La Dévotion à la croix pose des questions qui ont pu résonner profondément en Camus. C'est une pièce chrétienne, et certains y ont vu un indice de l'intérêt croissant de l'auteur pour le religieux. Pourtant, Camus réfutera pourtant toute interprétation hâtive : « [...] Si je traduisais et mettais en scène une tragédie grecque, personne ne me demanderait si je crois en Zeus. » Ce qui l'intéresse, d'abord, c'est le théâtre - et non la profession de foi. Mais il est indéniable que cette pièce occupe une place charnière dans son oeuvre de scène. A la même époque, il envisage de réunir dans un même volume quelques oeuvres majeures du répertoire classique espagnol, songeant à faire traduire par des écrivains de renom, pour la Bibliothèque de la Pléiade, un choix de pièces de Tirso de Molina et de Calderón. Peu avant sa mort, alors qu'André Malraux oeuvrait à lui confier la direction d'un théâtre, Camus établit même une programmation. Il y inscrit notamment La Dévotion à la croix, Le Chevalier d'Olmedo, L'Alcade de Zalamea, La Vie est un songe, L'Étoile de Séville - mais aussi six pièces de Corneille, une de Racine (Bérénice), et Othello, qu'il avait traduit sans jamais oser le monter : « Côté théâtre, je n'en suis encore qu'à mon baccalauréat théâtral... Shakespeare, c'est l'agrégation ! ». Nous lui aurions sans hésitations adressé les félicitations du jury. Très bel exemplaire.
Paris, Gallimard, 1954. Uncut in the original printed wrappers. Excellent copy.
First edition, Service de presse-copy, i.e. review-copy (""S.P"" to bottom of title-page and to verso of back wrapper), with an excellent presentation-inscription, of Camus' magnificent and highly influential collection of essays entitled ""Summer"". The copy is inscribed to Camus' close friend and ally in numerous respects, Jean Paulhan: ""a Jean Paulhan/ en affectueuse pensée/ Albert Camus"" on half-title. The famous French writer, literary critic and publisher Jean Paulhan (1884-1964) shared many things with Camus, with whom he grew very close. Not only did he participate actively in the publication of Camus' first books by Gallimard, was one of the first to see the true value of Camus' ""The Stranger"", he was also a confidante of Camus, who considered Paulhan one of the main reasons that he became a proper author. In a letter to Paulhan dated September 17, 1952, at the moment of break with Sartre, Camus writes: ""Ever since I (thanks to you) became what is called an author, I have not ceased to be astonished by my brethren. Sometimes, it is true, in the sense of admiration. Today it is in another sense."" (Depuis que je suis devenu (en peu grâce à vous) ce qu'on apelle écrivain, je n'ai pas cessé d'être étonné par mes confrères. Parfois dans le sens de l'admiration, il est vrai. Aujourd'hui c'est dans un autre sens.).Paulhan was an early and active member of the French Resistance, director of the literary magazine Nouvelle Revue Française (NRF) (from 1925 to 1940 and again from 1946 to 1968) and a great translator of Malagasy poetry, which attracted the interest of the likes of Guillaume Apollinaire and Paul Éluard. He also wrote numerous works of literary criticism, ""The Flowers of Tarbes, or Terror in Literature"" (1941) probably being the most famous, and he wrote several autobiographical short stories. After the war, Paulhan he founded ""Cahiers de la Pléiade"", and in 1953 he re-launched NRF.Interestingly, especially in connection with Camus' famous essays in ""L'été"", which are devoted entirely to his beloved Algiers, Paulhan was loudly against independence for Algeria. He caused great controversy by opposing independence and supporting the French military during the Algerian War. This not only caused public problems for him, it also cost him on the personal front, as for instance Maurice Blanchot denounced him. The essays in ""L'été"" are devoted to Algiers and represent a very personal side of Camus, who provides a marvelous poetic and humorous picture of the provincial simplicities of Oran and Algiers. For many Camus-devotees, ""L'Été"" constitutes one of the most beloved works, as it gives the feel of a certain intimacy with the author that few of his other works does. ""In ""Return to Tipasa"", perhaps the most confessional essay in ""Summer"", which dates from a long trip to Algeria in December 1952, Camus issues his now famous testimony of survival - ""In the depths of winter, I finally learned that within me lay an invincible summer"" (Hawes: Camus, A Romance, 2009, pp. 181-82).
Paris, Gallimard, 1954. Uncut in the original printed wrappers. A very nice copy housed in a beautiful brown half morocco box with gilt lettering to spine and gilt super ex-libris to front board.
First edition, Service de presse-copy, i.e. review-copy (""S.P"" to bottom of title-page and to verso of back wrapper), of Camus' magnificent and highly influential collection of essays entitled ""Summer"", inscribed to the famous critic of literature and drama, the writer Guy Dumur (1921-1991): ""à Guy Dumur/ l'une des/ [ÉTÉ]s [ÉTÉ being printed an L' crossed out in front, with s added in Camus' hand]/ son vieil et fidele ami/ Albert Camus"" on half-title.The younger Guy Dumur was a close friend of Camus, who hired him to work on ""Combat"" with him. It is reported that he had a great talent for discovering new talent. Since childhood, he was extremely passionate about the theatre and came to work with all the great dramatic figures in Paris at the time. He is also famous for a number of well respected novels. The essays in ""L'été"" are devoted to Algiers and represent a very personal side of Camus, who provides a marvelous poetic and humorous picture of the provincial simplicities of Oran and Algiers. For many Camus-devotees, ""L'Été"" constitutes one of the most beloved works, as it gives the feel of a certain intimacy with the author that few of his other works does. ""In ""Return to Tipasa"", perhaps the most confessional essay in ""Summer"", which dates from a long trip to Algeria in December 1952, Camus issues his now famous testimony of survival - ""In the depths of winter, I finally learned that within me lay an invincible summer"" (Hawes: Camus, A Romance, 2009, pp. 181-82).
Gallimard Gallimard, 1966. In-12 broché, couverture à rabats de 271 pages. Taches en couverture sinon Bon état
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Gallimard Gallimard, 1962. In-12 broché de 186 pages. Bon état
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CONVARD Didier - CAMUS Jean-Christophe - PAQUES Olivier
Reference : 187276
(2020)
ISBN : 2344030611
Glénat Glénat, 2020. In-4 relié cartonnage éditeur. Très bon état
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Imago Imago, 1989. In-8 broché de 279 pages. Tranches un peu salies et traces de scotch au verso de la couverture
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Gallimard Gallimard, 1950. In-8 carré relié demi-basane verte, dos à nerfs, titre doré. 279 pages illustrées par Edy Legrand. Tirage limité numéroté. Collection Le rayon d'Or. Bon état
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Obliques Oblique, 1977. In-4 carré broché de 321 pages illustrées. Revue Obliques n°14-15. Dos un peu bruni sinon Bel exemplaire
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Gallimard Paris, Gallimard, 2009. Grand In-4 carré broché, couverture à rabats de 71 pages. Photos de Henriette Grindat, itinéraire de René Char. Bords de couverture tachés, sinon intérieur très frais
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Pol Paris, Pol, 1996. In-8 broché de 270 pages. Très bon état
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Gallimard Gallimard, 1957. In-12 broché de 231 pages. Bon état
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Gallimard Gallimard, 1974. Bibliothèque de La Pléiade. Fort In-12 relié plein cuir éditeur brun sous jaquette et rhodoïd, pas d'étui. 2088 pages. Préface par Jean Grenier. Textes établis et annotés par Roger Quilliot. Très bon état
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L'an de l'Hegyre L'an de l'Hegyre, 1754, (1168); 4 volumes in-12 reliés plein veau marbré de l'époque. Dos lisses ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison. Guirlande dorée sur les plats et monogramme à la lettre C doré frappé au centre. Tome 1 : Un feuillet blanc, faux titre, frontispice, titre encadré avec vignette, 247 pages et 2 feuillets blancs, 232 + 255 + 215 pages. Les frontispices et pages de titre des tomes 1 et 2 sont de couleurs rose, et de couleurs verte pour les tomes 3 et 4. Manque en coiffe du tome 2, restauration habile de quelques coins. Ex-libris.
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Calmann-Lévy Calmann-Lévy, 1957. In-8 broché de 238 pages. Petite déchirure sans manque en couverture de tête, en haut à gauche. Couverture défraîchie. Bon état
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L'Aube Paris, L'Aube CERA, Centre Européen de Recherches et d'Action sur le Racisme et l'Antisémitisme, 1996. In-8 broché de 333 pages + table. Couverture légèrement salie sinon bon état
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Editions l'Aube C.E.R.A 1997. Editions l'Aube. Fort in-8 broché, couverture illustrée, bandeau conservé de 409 pages. Très bon état
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Editions Gallimard Editions Gallimard, 1962. Bibliothèque de La Pléiade. Fort In-12 relié plein cuir de l'éditeur sous rhodoïd (petis manques), pas de jaquette, pas d'étui. XXXVII + 2082 pages. Préface par Jean Grenier, textes établis et annotés par Roger Quilliot. Petit manque au rhodoïd. Bon état
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Imprimerie Nationale A pars Imprimerie Nationale 1791, In-8 broché sous couverture d'attente. 287 + 52 pages pour la table des matiéres Attention : couverture et bords des pages sont trés salis et noircis, quelques traces d'humidité également, toutefois le texte n'est pas atteint. Ne peut convenir que comme exemplaire de travail ou être restauré par des mains habiles qui ne manqueront pas de le massicoter, les marges étant grandes. En l'état donc.
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S.l., Koutoubia, (2010). Un vol. au format in-8 étroit (228 x 138 mm) de 189 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
L'ouvrage s'agrémente de planches photographiques hors-texte. ''Cinquante ans après la mort d'Albert Camus, que reste-t-il de son oeuvre ? Par l'itinéraire qu'il nous propose entre l'Algérie d'hier et celle d'aujourd'hui, sur les lieux-mêmes où Camus se confronta à la condition humaine et aux drames de l'histoire, Stéphane Babey montre la force et la pertinence d'une pensée trop longtemps vouée à la vindicte et à l'incompréhension. D'Annaba où le destin de Camus rencontre celui de saint Augustin à Alger la blanche en passant par Oran la pestiférée, ce livre est un voyage au coeur de la passion algérienne qui anima Camus jusque dans l'exil. Sur les pas d'Albert Camus par le texte et par l'image.'' Excellente condition.
Camus adapte Faulkner : demandez le programme in Paris-Théâtre, n° 123, 1957. 1 vol. (180 x 245 mm) de 65 pp. et [1] f. Agrafé, sous couverture illustrée. Programme complet et texte de l'adaptation théâtrale.
Roman dialogué (1951) devenu tragédie scénique, Requiem pour une nonne poursuit l'histoire de Temple Drake de Sanctuaire, en croisant enquête morale, culpabilité et grâce ; Camus y resserre l'action, exalte les choeurs et confère à Temple et Nancy une dimension tragique contemporaine. Dans sa correspondance, Faulkner saluera l'adaptation : « la pièce était essentiellement du Camus », acceptant que les droits futurs soient partagés avec la veuve de l'écrivain (lettre du 15 février 1962). Faulkner, voyait d'ailleurs en Camus un pair : il loue son «âme qui s'interroge», quand Camus plaçait Sanctuaire au rang des chefs-d'oeuvre.
mardi 25 août | 13.4 x 20.9 cm | Une feuille
Lettre autographe signée d'Albert Camus adressée à « Madame Quentin ». Une page sur un feuillet rédigé à l'encre noire, à en-tête de la Nrf, accompagnée de son enveloppe portant l'adresse autographe de sa destinataire. Trace de pli horizontal inhérente à la mise sous pli de la lettre. « Je serai à Paris lundi ou mardi au plus tard (c'est donc le 31 ou le 1). Pouvez-vous demander à Madame Pinker, dès réception de cette lettre, de ne plus faire suivre mon courrier. J'espère que vous avez pu vous reposer un peu pendant le mois d'août et vous envoie mes biens fidèles pensées ». Lorsqu'il habite sa maison à Lourmarin, c'est à sa femme de ménage, Madame Quentin, qu'Albert Camus s'adresse pour les questions logistiques liées à son pied-à-terre parisien, au 4 rue de Chanaleilles, voisin de celui de René Char. L'écrivain réalise plusieurs allers et retours entre ses deux résidences de 1958 jusqu'au 4 janvier 1960, date à laquelle il trouvera tragiquement la mort dans un accident de voiture à Villeblevin dans l'Yonne. L'une de ses ultimes lettres datée du 23 décembre 1959 sera adressée à cette « chère Madame Quentin », dans laquelle, en plus d'une généreuse étrenne de fin d'année, Camus précisera la date de son retour à Paris, comme il le fait dans cette lettre. On joint un télégramme adressé à nouveau à Mme « Quentin 86 Rue de Varennes », en date du « 5-59 ». Les lettres autographes signées d'Albert Camus sont aujourd'hui très recherchées. Celle-ci témoigne du langage prévenant qu'emploie l'écrivain envers Madame Quentin, qui exerce la même profession qu'occupait sa mère. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
0 En feuilles
Photo prise lors de la représentation de "L'Etat de siège" de Camus en 1948, au théâtre Marigny. On y voit Camus, Jean-Louis Barrault, le metteur en scène, Arthur Honneger, Maria Casarès, Madeleine Renaud, Pierre Brasseur,Jean Desailly, Pierre Brasseur, Gabriel Cattand, et Balthus qui avait fait les décors. Photographie originale, tirage sur papier baryté, 21 x 20,2 cm. Tampon Lipnitzki - Viollet au dos. Très bon 0