2012 2012. ouvrage broché 232 pages de 2012 vendu 22 euros en librairie. en TRES BON ETAT d'occasion complet et solide sans déchirures ni annotations intérieur propre Contrairement à ce que les porte-parole de la rationalité scientifique avaient pu imaginer en ce début de troisième millénaire la sorcellerie demeure en France une pratique qui est loin d'être exceptionnelle. Mais qui sont donc ces personnages que l'on dit dotés de pouvoirs fabuleux leur permettant d'influer sur l'environnement de leurs concitoyens pour leur nuire ou leur venir en aide ' Qui sont les gens qui font appel à leurs services et comment sont-ils conduits à penser qu'il n'y a pour eux pas d'autres moyens d'agir ' Que font les sorciers pour donner satisfaction à ceux qui s'adressent à eux et comment évaluer les effets de leurs agissements et en effectuer un clair bilan ' Répondre à ces interrogations n'est pas chose facile car il faut alors pénétrer dans un univers des plus mystérieux protégé par les hauts murs du silence et de la peur. A partir de cas concrets qu'il a lui-même observés et photographiés depuis plus d'une trentaine d'années Dominique Camus nous convie à le suivre dans ce voyage au pays de l'occulte et à en découvrir les surprenants aspects. Aux termes de cette étude enrichie d'une importante iconographie unique en son genre qui nous fait pénétrer au coeur de l'univers sorcier nous serons alors en mesure de répondre à cette constante interrogation : comment se fait-il que la sorcellerie soit toujours présente dans nos sociétés consacrées par le triomphe des sciences et techniques ' Biographie: Dominique Camus est ethnologue sociologue et historien. Docteur ès science de l'Ecole de Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) ancien enseignant à l'université de Rennes I chercheur au LADEC (LAS) à l'université de Rennes II il étudie depuis plus d'une trentaine d'années les croyances populaires et les pratiques magiques dans la France contemporaine. Il est l'auteur de nombreux ouvrages parus aux éditions Imago Flammarion Dervy Ouest-France et Coop-Breizh
Très bon état
André Sauret Paris 1978 9 volumes in-4 ( 271 x 209 mm ), reliure de l'éditeur en maroquin chocolat, dos lisses jansénistes, signature d'Albert CAMUS estampée à froid sur les premiers plats, têtes dorées, étuis bordés. Edition illustrée de 96 lithographies en couleurs hors texte par Bernard BUFFET, COTTAVOZ, Luc SIMON, MÜHL, JANSEM, GARCIA-FONS, MINAUX, HAMBOURG. Un des 300 premiers exemplaires numérotés sur vélin d'Arches filigrané "Albert CAMUS" comprenant une suite des lithographies en couleurs ( N°262 ). Très belle série et bel état.
CAMUS WILLIAM Héron Bernard Camus William
Reference : 300012117
(1978)
ISBN : 9782070330447
GALLIMARD JEUNE 1978 160 pages 1978. 160 pages.
Besancon 1997 1997. 2 ouvrages brochés de 124 et 118 pages aux éditions Guénolé 1997 tome 1 : 4 variations sur un thème collectif; les élèves éditeurs du collège Albert Camus de Besançon / Nicole Tournier - Daniel Ronfort tome 2 : annexes - l es élèves éditeurs du collège Albert Camus de Besançon / les élèves auteurs des écoles primaires de Besançon la Vèze Ornans Lods Mouthier Hautepierre lot en TRES BON ETAT d'occasion intérieurs propres et encore frais sans déchirures ni annotations
Très bon état
Édition originale. Tirage unique [à 500 exemplaires] sur papier vergé. Exemplaire de Max-Pol Fouchet. À Alger, pour les amis du théâtre du travail, [mai 1936]. 1 vol. (140 x 200 mm) de 1 f et 25 f. Broché. Édition originale. Tirage unique [à 500 exemplaires] sur papier vergé.
Il s’agit de l’exemplaire de Max-Pol Fouchet. Le théâtre a toujours été la grande affaire de la vie de Camus. Lorsqu’est créée, par la cellule communiste de Mustapha, la troupe du Théâtre du Travail en 1935, il propose d’en devenir l’animateur. En quelques mois furent créés et joués Le Temps du mépris, Les Bas-fonds, Prométhée enchaîné et La Femme silencieuse. Révolte dans les Asturies connaîtra un sort plus chaotique, mais déterminant. Le sujet – une insurrection de mineurs réprimée en 1934 par le gouvernement espagnol – inspire Camus et ses ami(e)s : deux professeurs du lycée d’Alger, Bourgeois et Poignant, et Jeanne Sicard, qui en seront les principaux rédacteurs. « Quant au titre, il fut l’objet de discussions sans fin. Nous hésitâmes longtemps entre La Neige et La Vie brève. Nous finîmes par nous rallier à celui de Révolte dans les Asturies par lassitude » (Jeanne-Paule Sicard, lettre à Francine Camus). Mais le maire d’Alger, Augustin Rozis – élu en 1935, il enverra à Daladier un télégramme, refusant d’accueillir des réfugiés espagnols républicains – interdit la représentation. Afin de couvrir les frais engagés, le groupe décide de faire publier la pièce et Camus se tourne alors vers un jeune éditeur en devenir, ancien condisciple de lycée, Edmond Charlot. Ce dernier, poussé par Jean Grenier, vient tout juste de fonder sa maison d’édition. Il n’a pour l’heure ni local ni argent, mais trouve un accord avec un petit imprimeur et publie cet essai de création collective « pour les amis du Théâtre du Travail », qu’il signe de ses initiales e.c. 500 exemplaires de Révolte dans les Asturies sont ainsi imprimés en mai 1936. Rapidement épuisée, cette première édition encourage le jeune protégé Edmond Charlot à monter son commerce. Camus, quant à lui, a déjà commencé la rédaction de certains essais de L’Envers et l’Endroit et quelques lignes des nouvelles de Noces, que Charlot publiera en 1939 et 1937. Émouvant exemplaire, celui de Max-Pol Fouchet : les deux hommes se rencontrent tôt, très tôt, à Alger. Au sortir du lycée Hoche, en 1930, Fouchet et Camus se côtoient aux Jeunesses socialistes. Grands adolescents, exigeants, contestataires, assoiffés d’absolu et de justice, ils voient tous les jours le spectacle d’Arabes méprisés, bafoués, – ils trouvent leurs idéaux, leur raison de vivre et de lutter dans les livres, dont ils font une consommation avide. À Alger, « dans cette ville pauvre en structures intellectuelles », deux adolescents passionnés, c’est miracle, qui réclament « le droit d’aimer sans mesure » (Fouchet, Un jour, je m’en souviens…). L’un des textes les plus anciens de Camus, Beriha ou le rêveur, est publié dans Sud, vers 1932, et Fouchet en fera une critique, à laquelle Camus répondra, en toute amitié. Ce dernier est alors secrétaire de la section algérienne du Mouvement Amsterdam-Pleyel et, avec Louis Bénisti, Jean de Maisonseul, Claude de Fréminville, Max-Pol Fouchet et Louis Miquel, ils forment une bande de jeunes garçons attirés par les lettres, le soleil et… les jeunes femmes. Les deux hommes se fâcheront pour ce motif : Max-Pol Fouchet est en couple, et même fiancé, avec Simone Hié, une starlette algéroise de bonne famille, hélas toxicomane. Mais Camus, en 1933, lui ravit l’accorte fiancée, l’épouse et lui consacre, l’année suivante, Le livre de Mélusine, son seul conte. Il s’en séparera très vite, avant de faire la connaissance d’une autre femme fatale, Christiane Galindo. Mais le mal est fait et Fouchet et Camus resteront brouillés plusieurs années. Néanmoins, comme en témoigne cet exemplaire, Fouchet suivra toujours l’itinéraire de son ancien ami. Ils se retrouveront dans l’après-guerre, et les deux hommes, par dédicaces interposées, s’échangeront leurs livres. Le 13 janvier 1960, neuf jours après la mort d’Albert Camus, Lectures pour tous s’ouvre exceptionnellement sur le visage grave et ému de Max- Pol Fouchet, dont la chronique clôt habituellement l’émission. Le fond est noir et, la voix nouée, Fouchet commence ainsi son éloge de Camus, long de treize minutes : « Je sais que quelque chose en ce monde a du sens, et c’est l’homme, car il est le seul à chercher à en avoir. L’écrivain qui nous a laissé ces lignes, vous le savez, est mort, c’est Albert Camus (…) Chacun a ses souvenirs de Camus, j’ai les miens et il me semble que je le vois ce soir, devant moi, à une époque où il n’était pas encore Albert Camus, mais où il se préparait à le devenir. C’était vers 1932, nous étions jeunes et nous avions l’habitude d’aller nous promener sur les chemins qui surplombent la baie d’Alger. Il y avait un chemin que Camus aimait particulièrement, c’était celui de la Bouzaréah. » Max-Pol Fouchet aura toujours conservé de cette époque l’exemplaire de Révolte dans les Asturies, qu’il complète d’une petite étiquette placée au dos muet du volume. Comme un besoin de s’y replonger de temps à autre et de ne jamais le perdre de vue. La couverture, abîmée par les multiples déménagements de Fouchet, a été très habilement restaurée.
Paris, Gallimard, 1954. Uncut in the original printed wrappers. Excellent copy.
First edition, Service de presse-copy, i.e. review-copy (""S.P"" to bottom of title-page and to verso of back wrapper), with an excellent presentation-inscription, of Camus' magnificent and highly influential collection of essays entitled ""Summer"". The copy is inscribed to Camus' close friend and ally in numerous respects, Jean Paulhan: ""a Jean Paulhan/ en affectueuse pensée/ Albert Camus"" on half-title. The famous French writer, literary critic and publisher Jean Paulhan (1884-1964) shared many things with Camus, with whom he grew very close. Not only did he participate actively in the publication of Camus' first books by Gallimard, was one of the first to see the true value of Camus' ""The Stranger"", he was also a confidante of Camus, who considered Paulhan one of the main reasons that he became a proper author. In a letter to Paulhan dated September 17, 1952, at the moment of break with Sartre, Camus writes: ""Ever since I (thanks to you) became what is called an author, I have not ceased to be astonished by my brethren. Sometimes, it is true, in the sense of admiration. Today it is in another sense."" (Depuis que je suis devenu (en peu grâce à vous) ce qu'on apelle écrivain, je n'ai pas cessé d'être étonné par mes confrères. Parfois dans le sens de l'admiration, il est vrai. Aujourd'hui c'est dans un autre sens.).Paulhan was an early and active member of the French Resistance, director of the literary magazine Nouvelle Revue Française (NRF) (from 1925 to 1940 and again from 1946 to 1968) and a great translator of Malagasy poetry, which attracted the interest of the likes of Guillaume Apollinaire and Paul Éluard. He also wrote numerous works of literary criticism, ""The Flowers of Tarbes, or Terror in Literature"" (1941) probably being the most famous, and he wrote several autobiographical short stories. After the war, Paulhan he founded ""Cahiers de la Pléiade"", and in 1953 he re-launched NRF.Interestingly, especially in connection with Camus' famous essays in ""L'été"", which are devoted entirely to his beloved Algiers, Paulhan was loudly against independence for Algeria. He caused great controversy by opposing independence and supporting the French military during the Algerian War. This not only caused public problems for him, it also cost him on the personal front, as for instance Maurice Blanchot denounced him. The essays in ""L'été"" are devoted to Algiers and represent a very personal side of Camus, who provides a marvelous poetic and humorous picture of the provincial simplicities of Oran and Algiers. For many Camus-devotees, ""L'Été"" constitutes one of the most beloved works, as it gives the feel of a certain intimacy with the author that few of his other works does. ""In ""Return to Tipasa"", perhaps the most confessional essay in ""Summer"", which dates from a long trip to Algeria in December 1952, Camus issues his now famous testimony of survival - ""In the depths of winter, I finally learned that within me lay an invincible summer"" (Hawes: Camus, A Romance, 2009, pp. 181-82).
Belle provenance sur l'adaptation du roman de Dostoïevski : Bataille fut l'un des rares à défendre Camus lors de la publication de l'Homme révolté, en 1952. Les échanges entre les deux hommes furent espacés, mais constants, et ils s'envoyèrent plusieurs de leurs ouvrages : L'Abbé C., Le Bleu du ciel, Le coupable, La part maudite et Sur Nietzsche seront envoyés dédicacés à Camus, tandis que Camus lui offrira - au moins - son étude sur Chamfort, Les Esprits, La Dévotion de la croix, Actuelles II et ces Possédés. Paris, Gallimard, coll. « le Manteau et l'Arlequin », (27 mars) 1959. 1 vol. (120 x 190 mm) de 297 p. et [3] f. Broché, chemise et étui. Édition originale. Envoi signé : « à Georges Bataille, son vieil ami, Albert Camus ».
« En 1951-1952, au moment où a lieu la polémique sur Lautréamont et où paraît L'Homme révolté (...) une autre voix se fait entendre : celle de l'auteur de Madame Edwarda, de L'Expérience intérieure et de La Part maudite : la voix de Georges Bataille. Dans les numéros 55 (décembre 1951) et 56 (janvier 1952) de la revue qu'il dirige - Critique -, Bataille défend en effet Camus et L'Homme révolté (dans lequel il voit un livre capital), contre Breton, mais entend aussi « montrer non seulement l'accord essentiel de Breton et de Camus, mais une coïncidence de la position qui leur est commune avec celle [qu'il a] prise de [son] côté (...) Un an plus tard, en décembre 1952, suite au numéro de mai des Temps Modernes consacré à Camus, Bataille prendra à nouveau la défense de Camus dans le n° 67 de Critique : c'est L'affaire de « L'Homme révolté ». (Albert Gauvin, « Bataille à propos de Camus : Le temps de la révolte », Rédact, en ligne, décembre 2012) Les échanges entre les deux hommes furent espacés, mais constants, et ils s'envoyèrent plusieurs de leurs ouvrages : L'Abbé C., Le Bleu du ciel, Le Coupable, La Part maudite et Sur Nietzsche lui seront dédicacés, tandis que Camus lui offrira, d'après la bibliothèque cataloguée par Vignes, son étude sur Chamfort, Les Esprits, La Dévotion de la croix, Actuelles II et ces Possédés.
Parisien tout le premier semestre 1954, Camus offre vraisemblablement à Chatté son ouvrage dès sa parution, mi-février. Les 40° annoncés sont davantage un écho ironique aux textes de L'Été qu'à la situation météorologique en France : le fameux hiver 1954 est l'un des plus froids du siècle dernier, avec un froid ressenti de près de -40° ! Cet exemplaire a figuré à l'exposition du centenaire, « Albert Camus de Tipasa à Lourmarin » (n° 155, reproduit). Paris, Gallimard, coll. «Les Essais» n° LXVIII, (février) 1954. 1 vol. (120 x 185 mm) de 188 p. et [2] f. Broché, sous étui-chemise. Edition originale. Un des 175 exemplaires numérotés sur vélin pur fil - un des 5 hors commerce (exemplaire J). Envoi signé : « à Robert Chat[té], par 40° de température. A.C. »
Après les querelles idéologiques que ses adversaires lui ont infligées, Camus revient à un travail plus littéraire avec ce recueil, marqué par ses origines méditerranéennes. Les huit récits, à l'exception du « Minotaure » publié seul en 1950, sont inédits. Tous « se rattachent naturellement à Noces par une sorte de fil d'or », celui du lyrisme, de la prose poétique et de la pensée méditerranéenne, célébrant Alger, Oran puis Tipasa, qu'il avait chanté quinze ans plus tôt dans Noces comme un lieu « habité par les dieux ». L'impression est intacte. Camus, sept années après la parution de La Peste, revient à l'essentiel, ses essentiels : la Méditerranée, avec « son tragique solaire qui n'est pas celui des brumes » ; la lumière, « si éclatante qu'elle en devient noire et blanche » ; la mer, dont il se tient « au plus près » ; l'Algérie, sa « vraie patrie ». Cet exemplaire est celui de Robert Chatté, l'une des grandes figures de la librairie clandestine. Jean-Jacques Pauvert l'évoque dans ses Souvenirs comme « le mystérieux libraire de Montmartre, (...) grand, mince, très bien élevé, avec des oreilles décollées éton-nantes, (qui) exerçait en appartement et prenait un grand luxe de précautions et avait ses entrées chez Gallimard, chez qui il avait débuté comme simple commis. Il n'ouvrait sa porte que si l'on usait d'un certain signal. Il avait fait imprimer aussi l'édition originale de Madame Edwarda de Bataille en 1941 ». Sa relation avec Camus fut précoce et constante, jusqu'à son décès le 8 septembre 1957, que l'écrivain note dans ses Carnets : « Mort de Robert Chatté. Seul, à l'hôpital de Villejuif. » (III, p. 198). Son ami Pascal Pia s'occupera de la succession et de l'inventaire de son appartement. Parisien tout le premier semestre 1954, Camus offre vraisemblablement à Chatté son ouvrage dès sa parution, mi-février. Les 40° annoncés sont davantage un écho ironique aux textes de L'Été qu'à la situation météorologique en France : le fameux hiver 1954 est l'un des plus froids du siècle dernier, avec un froid ressenti de près de -40° ! Camus passera tout l'été, au frais, en Normandie, chez les Gallimard, à Sorel-Moussel. Ce précieux exemplaire a figuré à l'exposition du centenaire, « Albert Camus de Tipasa à Lourmarin » (n° 155, reproduit).
Paris, Gallimard, 1954. Uncut in the original printed wrappers. A very nice copy housed in a beautiful brown half morocco box with gilt lettering to spine and gilt super ex-libris to front board.
First edition, Service de presse-copy, i.e. review-copy (""S.P"" to bottom of title-page and to verso of back wrapper), of Camus' magnificent and highly influential collection of essays entitled ""Summer"", inscribed to the famous critic of literature and drama, the writer Guy Dumur (1921-1991): ""à Guy Dumur/ l'une des/ [ÉTÉ]s [ÉTÉ being printed an L' crossed out in front, with s added in Camus' hand]/ son vieil et fidele ami/ Albert Camus"" on half-title.The younger Guy Dumur was a close friend of Camus, who hired him to work on ""Combat"" with him. It is reported that he had a great talent for discovering new talent. Since childhood, he was extremely passionate about the theatre and came to work with all the great dramatic figures in Paris at the time. He is also famous for a number of well respected novels. The essays in ""L'été"" are devoted to Algiers and represent a very personal side of Camus, who provides a marvelous poetic and humorous picture of the provincial simplicities of Oran and Algiers. For many Camus-devotees, ""L'Été"" constitutes one of the most beloved works, as it gives the feel of a certain intimacy with the author that few of his other works does. ""In ""Return to Tipasa"", perhaps the most confessional essay in ""Summer"", which dates from a long trip to Algeria in December 1952, Camus issues his now famous testimony of survival - ""In the depths of winter, I finally learned that within me lay an invincible summer"" (Hawes: Camus, A Romance, 2009, pp. 181-82).
Gallimard 1951 (retirage de 1958), in-12 broché, 382 p. (très bon état) Le terrorisme, expression moderne du nihilisme qui menace l'homme contemporain ; le plus important des essais de Camus.
Gallimard "Soleil" 1962, in-8 cartonnage rouge de l'éditeur, 252 p. (un nom écrit en page de faux-titre et en page de titre, sinon très bon état) Tirage limité, sur bon papier ; maquette de Massin. Première partie de ces Carnets, très éclairants pour la personnalité de Camus.
Gallimard "Cahiers Albert Camus n° 7" 1994, in-8 broché sous jaquette illustrée, 334 p. (bel état) Première année d'édition. Remarquable dernier roman de l'auteur, où il dépeint de manière largement autobiographique une enfance pauvre à Alger.
Gallimard 2019, in-8 broché, 235 p. (bel état) Index des noms. Première édition de cette correspondance croisée entre Camus et un intellectuel italien, militant antifasciste et anticommuniste.
Gallimard 1956 (retirage de 1958), in-12 broché, 170 p. (pliure angulaire au premier plat de couverture, petites traces sans gravité au dos, sinon très bon état) Sur bon papier. Ce grand récit sur les drames de conscience d'un personnage est un des chefs-d'œuvre de Camus.
P.O.L. 1990, in-8 broché, 285 p. (plis de lecture marqués au dos, sinon bon état) Camus s'y montre une fois de plus moraliste rigoureux de notre époque, quitte à déplaire au plus grand nombre. "Esthétique de la solitude ? Mais c'est un pléonasme !"
Harrap's 1976 169 pages 22x13x2cm. 1976. Broché. 169 pages.
French edition - Légères traces de lecture et/ou de stockage mais du reste en très bon état d'ensemble - expédié soigneusement depuis la France dans enveloppe à bulles
Hatier 1997 175 pages in12. 1997. broché. 175 pages.
French édition -quelques légères marques plis de lecture et/ou de stockage mais du reste en bon état; Expédition soignée sous blister dans une enveloppe a bulles
R. Laffont Évreux impr. Hérissey 1966 351 pages 1966. 351 pages.
Hatier Profil D'une Oeuvre 1981 1981. Albert Camus - La Peste : Profil d'une oeuvre n°22 / Hatier 1981
Bon état
Noël Schumann Alger 1954 In-4 ( 290 X 200 mm ), en feuilles sous couverture imprimée, chemise et étui ( Présentation de l'éditeur ). Edition originale de cette nouvelle d'Albert CAMUS, illustrée par Pierre Eugène CLAIRIN de 12 lithographies originales en couleurs dont une sur la page de titre, 3 sur double page et 8 in-texte. Tirage limité à 300 exemplaires numérotés, signés par l'auteur et l'artiste, celui-ci 1 des 260 exemplaires sur vélin ( N°52 ). Très bel exemplaire.
Très belle provenance que celle de Natalia Tchelpanova, l'épouse de Brice Parain, originaire de Kiev. Elle deviendra l'une des principales illustratrices de la collection du Père Castor. Paris, Gallimard, coll. « le Manteau et l'Arlequin », (27 mars) 1959. 1 vol. (120 x 190 mm) de 297 p. et [3] f. Broché. Édition originale. Envoi signé : « à Nathalie [Parain] qui sera dans [LES POSSÉDÉS] comme un poisson dans l'eau, affectueusement Albert Camus ».
Très belle provenance que celle de Natalia Tchelpanova, l'épouse de Brice Parain, originaire de Kiev. Elle deviendra l'une des principales illustratrices de la collection du Père Castor. « Les Possédés sont une des quatre ou cinq oeuvres que je mets au-dessus de toutes les autres. À plus d'un titre, je peux dire que je m'en suis nourri et que je m'y suis formé. Il y a près de vingt ans en tous cas que je vois ses personnages sur la scène. Ils n'ont pas seulement la stature des personnages dramatiques, ils en ont la conduite, les explosions, l'allure rapide et déconcertante. Dostoïevski, du reste, a, dans ses romans, une technique de théâtre : il procède par dialogues, avec quelques indications de lieux et de mouvements. L'homme de théâtre, qu'il soit acteur, metteur en scène ou auteur, trouve toujours auprès de lui tous les renseignements dont il a besoin». L'adaptation sera le dernière grand chantier de Camus. Il y travaillait depuis plusieurs années - les manuscrits les plus anciens sont datés de 1955 - et les premières répétitions ont lieu à la fin de l'automne 1958. Camus vient juste d'acquérir la maison de Lourmarin en octobre mais doit rentrer à Paris pour travailler d'arrache-pied sur sa pièce, un « spectacle total », selon le mot de Camus, qui doit « débuter en feu d'artifice, continuer en lance-flamme, s'achever en incendie ». Malgré la longueur de la pièce - près de quatre heures -, l'accueil est très positif et elle sera jouée sans discontinuer jusqu'à la fin juin à Paris, pour ensuite être jouée en province et à l'étranger, dès juillet à Venise - Camus assurant lui-même la préparation à la Fenice. Camus, qui passe l'automne à Lourmarin où il travaille au Premier homme, se déplacera pour la première en région, à Reims. Puis, trois mois plus tard, en décembre, à Marseille. C'est au cours de cette représentation que sera prise la dernière photographie publique de l'écrivain. Il devait, quelques semaines plus tard, hériter de la direction du théâtre Récamier : l'ordre de subvention venait d'être signé par le conseiller Georges Elghozy, conseiller du Ministre d'État André Malraux qui avait personnellement suivi ce dossier, auquel Camus tenait tant : « Le théâtre me paraît le plus haut des arts littéraires en ce sens qu'il demande la formulation la plus simple et la plus précise à l'intention du plus grand public possible et, pour moi, c'est la définition même de l'art. »
Seule épreuve originale connue, longtemps détenue par René Char, qui a ajouté au verso la mention : "Albert Camus jeune homme". [Leysin, Alpes Vaudoises, janvier 1948]. Tirage argentique d'époque (90 x 120 mm), mention manuscrite au dos, sous encadrement. Épreuve originale du « portrait de Leysin ». Exemplaire René Char, avec ses initiales au verso, et cette note : « Albert Camus jeune homme ».
Nous sommes en janvier 1948 et Albert Camus doit soigner sa tuberculose. Il a alors trente-cinq ans et se rend au sanatorium du Grand Hôtel à Leysin, en Suisse (canton de Vaud), où il rejoint Michel Gallimard qui y séjourne pour les mêmes raisons, accompagné de son épouse, Janine. La photographie est prise par cette dernière. Ils resteront sur place du 19 janvier jusqu’au 8 février. C’est pendant ce temps que Camus termine L’État de siège et commence la rédaction des Justes. Ce célèbre portrait, dont un contretype est ensuite entré aux archives Gallimard, a été utilisé par l’éditeur après l’obtention du Nobel ; il donnera alors lieu à plusieurs agrandissements (175 x 230 mm) et sera communiqué à la presse à ce moment-là. On en connaît plusieurs épreuves, certaines dédicacées ou simplement signées et datées par Camus (toutes datées 1958, au moment du Nobel ; au moins trois). Une épreuve, non signée, était également présente dans la collection Gisèle et Mario Prassinos (Paris, Auction Art, février 2014, n° 47). Ce tirage fut-il offert à René Char par Albert Camus ? C’est peu probable – et la note au verso fait pencher pour une cession posthume et non une offrande faite de son vivant. La piste privilégiée étant que Char, au moment de déménager le bureau rue Sébastien Bottin ou le studio de la rue de Chanaleilles après la mort de Camus, l’ait récupéré à ce moment, ou que Francine le lui ait donné, en souvenir de son amitié. La photographie est ensuite restée la propriété du poète jusqu’à sa mort.